CH703648A1 - Dispositif portable de support pour réchaud et récipient de cuisson et ensemble de cuisson comportant un tel dispositif. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de support (1) portable pour réchaud (20) et récipient de cuisson (30). Le dispositif est particulièrement utile pour la préparation de repas à l’extérieur, lors du camping, trekking, de randonnées, par exemple. Le dispositif comporte aux moins deux parties, un support réchaud (2) et un support récipient (3). Ce dernier permet de stabiliser un récipient de cuisson (30), par exemple en fixant un manche (32) ou une poignée du récipient. Les deux parties (2, 3) peuvent être disposées en une configuration d’utilisation, dans laquelle elles sont solidarisées, et une configuration de rangement et/ou de transport, dans laquelle les deux parties (2, 3) sont mobiles l’une par rapport à l’autre, afin de permettre d’escamoter le dispositif. L’invention concerne également un ensemble de cuisson comportant le dispositif de support (1), un réchaud (20) et un récipient de cuisson (30).

Description

[0001] La présente invention concerne un dispositif portable de support pour réchaud et récipient de cuisson et un ensemble de cuisson.

[0002] La présente invention s’adresse aux problèmes liés à la préparation de repas chauds principalement à l’extérieur, ou dans des conditions autrement particulières, généralement en dehors du domicile, mais également à domicile, par exemple dans des conditions d’utilisation de réchauds. Des réchauds sont souvent utilisés pour la préparation des victuailles lors de randonnées, du trekking, d’expéditions, de camping, et des séjours en nature en général.

[0003] La présente invention s’adresse également aux problèmes de stabilité des réchauds en général. De nombreux types de réchaud existent, qui peuvent être classifiés selon le type de carburant utilisé, comme par exemple les réchauds à gaz, à essence, à pétrole, et à alcool.

[0004] Les réchauds, en particulier les réchauds destinés à une utilisation extérieure, comportent plusieurs éléments structurels et/ou fonctionnels, plus particulièrement un réservoir de carburant, un brûleur et un porte-récipient, destiné à maintenir un récipient de cuisson au-dessus de la source de chaleur du réchaud, typiquement le brûleur. Les trois éléments précités peuvent être arrangés en une structure rigide, le réservoir de carburant étant rigidement lié au brûleur, par exemple par un mécanisme de vis et de filetage, permettant de changer le réservoir de carburant quand il est vide. Ce dernier type de réchaud se trouve souvent chez les réchauds à gaz portables, comportant un seul brûleur.

[0005] Dans d’autres types de réchauds, le brûleur et le porte-récipient forment une unité rigide, qui comporte souvent des pieds ou d’autres éléments structurels permettant de poser l’entité brûleur-et-porte-récipient sur une surface, par exemple sur le sol et/ou sur une table. Dans ce type de réchaud, le réservoir de carburant est généralement lié par un tuyau au brûleur, par lequel le carburant est fourni du réservoir au brûleur.

[0006] La plupart de ces cas de réchauds se distingue de la situation en cuisine à domicile par l’absence d’une surface plate étendue, qui stabilise le récipient de cuisson (par exemple une casserole ou une poêle) lors de la cuisson. La surface plate constituée par une cuisinière empêche généralement le basculement du récipient de cuisson et/ou le renversement de la nourriture contenue dans le récipient de cuisson. En d’autres termes, l’utilisation d’un réchaud dans la préparation d’un repas est souvent caractérisée par un manque de stabilité du récipient de cuisson et donc d’un risque de basculement du récipient de cuisson, avec la conséquence du renversement du contenu dudit récipient.

[0007] Les circonstances usuelles d’utilisation des réchauds accentuent ces problèmes davantage, les réchauds étant destinés à la cuisson à l’extérieur, dans la nature. La surface sur laquelle un réchaud est posé, par exemple par terre, par exemple dans le sable, sur un pré, sur le gazon, voire dans la neige, est généralement dénivelé et caractérisé par des formes irrégulières, et/ou est elle-même non-stable, comme par exemple au cas d’une surface rocheuse ou pierreuse. Le risque de basculement du récipient de cuisson lors de la préparation de victuailles est alors encore plus élevé.

[0008] Un autre problème de la cuisson à l’extérieur est celui des conditions météorologiques, plus particulièrement la présence de vent, qui peut compliquer la préparation d’un repas. La présence d’un vent fort ralentit la procédure de cuisson, favorise le refroidissement du récipient de cuisson et augmente la consommation de carburant. Pour adresser ce problème, on utilise généralement des paravents, qui sont généralement placés par terre et qui empêchent le vent d’accéder au brûleur et/ou la partie basse du récipient de cuisson. En pratique, le paravent est souvent placé de manière à stabiliser le récipient de cuisson également. Cependant, cette stabilisation n’est pas très effective, compte tenu du poids du récipient de cuisson rempli et du fait que le paravent est généralement léger et souple, ne conférant pas de stabilité suffisante.

[0009] La cuisson à l’extérieur comporte souvent également un problème d’espace. En fait, les réchauds et récipients à cuisson sont de préférence légers et de petite taille, ou alors escamotables et/ou pliables. De préférence, le réchaud et le récipient de cuisson peuvent être placés dans un sac à dos ou autre bagage pour le transport lors de la randonnée, le trekking, l’expédition, le camping, etc. La disponibilité de place limitée lors de ces types de séjours dans la nature impose des restrictions importantes quant à la réalisation d’appareillage de cuisson à utiliser à l’extérieur. Un appareillage de cuisson à utiliser à l’extérieur est donc de préférence peu encombrant, de préférence relativement léger et de préférence multifonctionnel.

[0010] Les problèmes de stabilité du récipient de cuisson placé sur un réchaud ne se présentent pas seulement dans le cas de la cuisine à l’extérieur, mais plus généralement également dans le cas d’un repas qui nécessite un chauffage continuel, également lors de la consommation, par exemple à table à l’intérieur. Il y a de nombreuses mets et repas qui sont consommés à partir d’un récipient de cuisson situé sur un réchaud sur la table, et/ou qui nécessitent le chauffage continuel, par exemple si déjà placé sur une table où a lieu le déjeuner ou le dîner, par exemple.

[0011] Des exemples de tels repas sont en particulier les fondues, telles que les fondues au fromage, la fondue chinoise, la fondue bourguignonne, et la fondue au chocolat, par exemple.

[0012] La fondue au fromage, comme d’autres fondues, est consommée à partir d’un récipient de cuisson, nommé caquelon, qui reste placé sur le réchaud lors de l’ensemble du repas. La fondue se consomme généralement à plusieurs personnes, chaque personne utilisant une propre fourchette pour charger un bout de pain et pour plonger et tourner ensuite le pain dans la fondue chaude, pour couvrir le pain de fromage. Comme il y a plusieurs personnes qui peuvent plonger leur pain au même moment, et comme ce type de repas est souvent accompagné d’une convivialité et d’une agitation élevée, le risque du basculement du caquelon se pose également dans ce cas de fig.. Le risque du basculement du caquelon se pose notamment vers la fin du repas, quand le caquelon est presque vide et que tout le monde veut encore attraper un peu de fondue.

[0013] Le problème de la stabilité du récipient de cuisson sur réchaud se pose également dans les restaurants, pour repas demandant le chauffage pendant la consommation. En particulier, les repas tels que les divers types de fondues sont servis par le personnel de servie en plusieurs étapes. D’abord le réchaud est placé sur la table, et le brûleur est allumé. Ensuite le caquelon comportant la fondue est servi, la fondue étant très chaude en ce moment-là. Il est à ce jour difficilement possible qu’un serveur serve le réchaud et la fondue au même temps, en une seule étape, à cause du poids important du caquelon comportant la fondue et à cause dudit problème de stabilité du caquelon (ou autre récipient de cuisson) placé sur le réchaud. Il serait donc avantageux si, dans un restaurant, le réchaud et le caquelon pouvaient être servis en une seule étape.

[0014] Il existe donc le besoin de fournir un appareillage de cuisson qui ne présente pas les nombreux inconvénients et problèmes exposés ci-dessus.

[0015] En particulier, le but de l’invention est de fournir un appareillage de cuisson qui peut être utilisé à l’extérieur, qui peut être utilisé en combinaison avec un réchaud, qui présente un encombrement réduit et/ou qui peut être transformé en une forme à encombrement diminué, et qui diminue substantiellement le risque de basculement d’un récipient de cuisson placé sur un réchaud, par exemple lors de la cuisson, et qui évite les inconvénients susmentionnés en général.

[0016] Un but de l’invention est de fournir un appareillage et/ou dispositif qui peut être adapté et/ou préparé de façon à être utilisable avec un réchaud disponible dans le commerce, par exemple un réchaud à gaz.

[0017] Le but de l’invention est également de fournir un appareillage de cuisson multifonctionnel et/ou un appareillage qui évite le problème du vent lors d’une cuisson et/ou consommation à l’extérieur.

[0018] Un autre but de l’invention est de fournir un appareillage de cuisson dont au moins quelques éléments constitutifs sont relativement simples à fabriquer et/ou qui sont de préférence fabriqués à base des matériaux et/ou pièces, comme la quincaillerie et/ou et les ustensiles disponibles dans le commerce.

[0019] Ces buts sont atteints dans un dispositif de support pour réchaud et récipient de cuisson comportant un premier élément de support, un deuxième élément de support, et une structure de liaison permettant une connexion entre ledit premier et deuxième élément de support, ladite structure de liaison permettant au moins deux configurations entre le premier et le deuxième élément de support, une première configuration dans laquelle le premier élément de support est solidarisé par rapport au deuxième élément de support, et une deuxième configuration, dans laquelle un mouvement relatif entre ledit premier élément et ledit deuxième élément de support est possible, en ce que ledit premier élément de support comporte une première structure de stabilisation adaptée à stabiliser un réchaud, et ledit deuxième élément de support comportant une deuxième structure de stabilisation adaptée à stabiliser un récipient de cuisson.

[0020] Les buts susmentionnés sont également atteints dans un ensemble et/ou appareillage de cuisson comportant le dispositif selon l’invention, un récipient de cuisson et un réchaud.

[0021] Des modes de réalisation préférés du dispositif, de l’ensemble et de l’appareillage de cuisson sont définis dans les revendications dépendantes et dans la description ci-après.

[0022] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront à l’homme du métier de la description ci-dessous de modes de réalisation préférés, en relation avec les dessins, dans lesquels <tb>la fig. 1<sep>est une vue en perspective d’un mode de réalisation du dispositif de l’invention; <tb>la fig. 2<sep>est une vue latérale du dispositif montré à la fig. 1, en une position déverrouillée permettant de passer en une position d’utilisation ou une position de rangement; <tb>la fig. 3<sep>est une vue de la partie arrière du dispositif montré à la fig. 1, mais en forme pliée et/ou à encombrement réduit, permettant la vue sur des charnières formant une structure de liaison et sur un dispositif de verrouillage du dispositif; <tb>la fig. 4<sep>correspond à la fig. 3à l’exception de la position du dispositif d’actionnement du dispositif de support, ledit dispositif d’actionnement étant dans une position verrouillée pour illustration; <tb>la fig. 5<sep>montre un mode de réalisation de l’ensemble de cuisson de l’invention, comportant ledit dispositif de support, un réchaud et un récipient de cuisson. Selon ce mode de réalisation, le récipient de cuisson est un caquelon à fondue au fromage; <tb>la fig. 6<sep>montre en plus le détail la partie inférieure du manche du caquelon montré à la fig. 5, le manche comportant une ouverture susceptible de s’engager avec un goujon présent dans une structure de stabilisation du récipient de cuisson, afin de limiter le mouvement du récipient situé sur le réchaud, le récipient de cuisson et le réchaud étant montrés à la fig. 5; <tb>la fig. 7<sep>montre le support de récipient d’un dispositif de support selon autre mode de réalisation, permettant un ajustement en hauteur de la partie stabilisatrice de récipient de cuisson et permettant de recevoir des manches de récipients de tailles différentes.

[0023] Le dispositif de support 1 montré à la fig. 1 comporte un premier élément de support 2 et un deuxième élément de support 3. Le premier élément de support 2 pourrait également être nommé «support de réchaud», et le deuxième élément de support 3 «support de récipient».

[0024] Dans le mode de réalisation montré à la fig. 1, le premier élément de support est essentiellement horizontal est le deuxième élément de support 2 est essentiellement verticale, la configuration montrée étant une configuration d’utilisation et/ou de cuisson.

[0025] Dans la configuration montrée à la fig. 1, lesdits premier et deuxième éléments de support sont solidarisés l’un par rapport à l’autre, c’est-à-dire sont connectés rigidement et ne peuvent pas être déplacés l’un par rapport à l’autres. La configuration entre ledit premier et ledit deuxième élément de support est celle d’une entité rigide et/ou figée.

[0026] Dans la configuration montré à la fig. 1(et également à la fig. 5), les deux parties principales du dispositif 1 de l’invention, le support de réchaud 2 et le support de récipient 2, ne sont pas mobiles l’un par rapport à l’autre.

[0027] La configuration montrée à la fig. 1est donc une configuration de solidarisation, qui est également la configuration d’utilisation, qui permet de soutenir, d’appuyer et/ou de stabiliser et/ou le support d’un réchaud et d’un récipient de cuisson situé sur le réchaud, comme sera décrit en plus de détail ci-après.

[0028] A l’aide d’éléments structurels qui ne sont pas visibles sur la fig. 1 mais qui seront décrits plus en détail ci-après, le dispositif 1 montré à la fig. 1 peut être changé, transformé, réglé, ajusté, disposé et/ou adapté en une deuxième configuration, dans laquelle un mouvement relatif entre ledit premier et ledit deuxième élément de support est possible.

[0029] Dans le dispositif montré à la fig. 1, le premier élément de support 2 comporte et est essentiellement formé d’une planche 2 en bois. Au lieu de bois, d’autres matériaux peuvent être utilisés, comme par exemple le plastique, les polymères, en particulier les polymères rigides, le métal, comme par exemple l’acier ou l’aluminium, en encore par des matériaux formés de plusieurs matériaux et/ou de mélanges de matériaux.

[0030] En outre, dans le mode de réalisation montré à la fig. 1, le premier élément de support 2 est formé en une seule pièce, en un bloc, constituée de ladite planche travaillée 2. Selon un autre mode de réalisation, le premier élément de support peut également être formé de plusieurs pièces, par exemple de plusieurs pièces d’un seul matériau et de pièces en matériau différents. Par exemple, le premier élément de support peut être formé de fils métalliques, de tôle métallique, de pièces en bois, en plastique et/ou en métal, par exemple.

[0031] Selon un mode de réalisation, le premier élément de support 2 comporte un ensemble de pièces soudées, brasées, serrées, chevillées, pressées, estampées et/ou vissées, par exemple.

[0032] Alors que le premier élément de support 2 montré à la fig. 1 est élaboré en forme d’une planche essentiellement rectangulaire et légèrement trapézoïdale, il peut être réalisé en toute autre forme, de préférence rigide, permettant de former un support pour un réchaud. Par exemple, le premier élément de support 2 peut être réalisé en forme de châssis, d’échafaudage, de trame, il peut comporter des pieds, par exemple 2, 3, 4 ou 5 pieds, pour placer le dispositif de l’invention sur une surface.

[0033] Le premier élément de support 2 comporte une structure de stabilisation 4, adaptée à stabiliser un réchaud. La structure 4 est également désignée comme première structure de stabilisation 4 dans le présent fascicule, et peut également être désignée comme «stabilisateur de réchaud» ou «structure de stabilisation de réchaud».

[0034] De préférence, l’expression «adaptée à stabiliser un réchaud» se réfère à la capacité de porter un réchaud et/ou de l’appuyer et de fournir un support s’opposant la force de gravité du réchaud, de façon à maintenir le réchaud sur le premier élément support 2.

[0035] De préférence, la stabilisation à laquelle il est référé dans l’expression «adaptée à stabiliser un réchaud» est une stabilisation qui empêche un mouvement du réchaud sur le plan horizontal. En particulier, la première structure de stabilisation s’oppose à un déplacement dans une ou plusieurs directions ou l’ensemble du plan horizontal, par exemple par glissement et/ou basculement.

[0036] Selon un mode de réalisation préféré du dispositif de l’invention, ladite première structure de stabilisation 4 comporte au moins une structure 4.1, 4.2 susceptible de limiter le mouvement d’un réchaud le long d’au moins une direction, de préférence dans un plan. Ledit plan est de préférence un plan horizontal.

[0037] La première structure de stabilisation 4 est de préférence adaptée à au moins une partie de la forme du réchaud, afin de pouvoir recevoir et ainsi stabiliser au moins une partie du réchaud.

[0038] Selon un mode de réalisation préféré, ladite première structure de stabilisation 4 est susceptible de recevoir et/ou de stabiliser le bas d’un réchaud.

[0039] De préférence, la première structure de stabilisation comporte au moins un creux et/ou une partie femelle, adapté à recevoir une structure porteuse et/ou une structure du bas du réchaud, fonctionnant comme partie mâle, par exemple.

[0040] Dans le dispositif montré à la fig. 1, la première structure de stabilisation est formée par un creux 4 de forme circulaire, qui correspond au bas d’une cartouche d’un réchaud à gaz (camping-gaz), comme décrit plus en détail ci-après. Comme apparaîtra plus clairement de la description plus loin ci-dessous (fig. 5), le creux en forme de disque circulaire 4 a des dimensions légèrement supérieures au bas de la cartouche du réchaud à gaz, ce qui permet le positionnement simple et direct du réchaud à gaz dans le creux 4. Le mur vertical et latéral 4.1 du creux 4 est susceptible d’empêcher un libre mouvement d’un réchaud placé dans le creux 4 et stabilise donc le réchaud par rapport à des déplacements non voulus, par exemple par glissement et/ou basculement. Le fond 4.2 du creux 4 s’oppose à la force de gravité du réchaud et est donc susceptible de stabiliser le réchaud dans l’axe vertical, vers le bas, et empêche le mouvement du réchaud dans la direction verticale, vers le bas.

[0041] Dans le dispositif de support montré à la fig. 1, le deuxième élément de support 3 est. disposé essentiellement verticalement. Il comporte une planche en bois 3. Comme il a été précisé ci-dessus par rapport au premier élément de support 2, le deuxième élément de support peut être formé, constitué et/ou composé d’autres matériaux que de bois, comme par exemple le plastique, les polymères, en particulier les polymères rigides, le métal, comme par exemple l’acier ou l’aluminium, en encore par des matériaux formés de plusieurs matériaux et/ou de mélanges de matériaux.

[0042] Comme le premier élément de support, mais indépendamment de celui-ci, le deuxième élément de support 3 peut être formé en une seule pièce, en bloc (comme par exemple un planche de bois, de plastique, de métal, etc.), ou peut être assemblé de plusieurs pièces, par exemple de plusieurs pièces d’un seul matériau et de pièces en matériaux différents. Par exemple, le premier élément de support peut être formé de fils métalliques, de tôle métallique, de pièces en bois, en plastique et/ou en métal, par exemple.

[0043] Selon un mode de réalisation, le deuxième élément de support 3 comporte un ensemble de pièces soudées, brasées, serrées, chevillées, pressées, estampées et/ou vissées, par exemple.

[0044] Alors que le deuxième élément de support 3 montré à la fig. 1 est élaboré en forme d’une planche essentiellement rectangulaire et légèrement trapézoïdale, il peut être réalisé en toute autre forme, de préférence rigide, permettant de former un support pour au moins une partie d’un récipient de cuisson. Par exemple, le premier élément de support 2 peut être réalisé en forme de disque, de cylindre, de châssis, d’échafaudage, de trame, de carcasse, et/ou peut comporter plusieurs des éléments précités combinés, par exemple.

[0045] Le deuxième élément de support 3 comporte une structure de stabilisation 5, adaptée à stabiliser au moins une partie d’un récipient de cuisson. Le récipient de cuisson est placé sur le réchaud comme décrit plus en détail ci-après, à l’exemple de la fig. 5. La structure 5 est également désignée comme deuxième structure de stabilisation 4 dans le présent fascicule, et peut également être désigné comme «stabilisateur de récipient» ou «structure de stabilisation de récipient».

[0046] De préférence, l’expression «adaptée à stabiliser au moins une partie d’un récipient» se réfère à la capacité de limiter le libre mouvement d’un récipient de cuisson.

[0047] De préférence, la deuxième structure de stabilisation 5 limite le mouvement d’au moins une partie d’un récipient de cuisson, une fois engagé dans ou avec la deuxième structure de stabilisation.

[0048] La deuxième structure de stabilisation 5 stabilise le libre mouvement d’au moins une partie d’un récipient de cuisson le long au moins une direction, de préférence dans plusieurs directions dans un même plan. Dans un mode de réalisation préféré, la deuxième structure de stabilisation 5 limite et/ou empêche essentiellement le libre mouvement dans un plan horizontal.

[0049] Selon un mode de réalisation préféré, la dite deuxième structure de stabilisation 5 comporte au moins une structure susceptible de limiter le mouvement d’un récipient de cuisson le long d’une direction, de préférence dans un plan.

[0050] De préférence, la deuxième structure de stabilisation 5 est adaptée à limiter le mouvement d’au moins une partie d’un récipient de cuisson dans une direction verticale, vers le bas.

[0051] En limitant et/ou en empêchant essentiellement le libre mouvement d’au moins une partie d’un récipient de cuisson situé sur un réchaud dans le plan horizontal et/ou dans une direction verticale, vers le bas, le récipient de cuisson ne peut être déplacé que le long d’une direction comportant une composante de direction verticale, vers le haut. Le basculement latéral, par exemple suite à un heurt sans le vouloir, ne peut, par conséquent, pas faire basculer le récipient de cuisson du réchaud.

[0052] La deuxième structure de stabilisation 5 est adaptée à limiter le mouvement d’au moins une partie d’un récipient de cuisson. «Une partie» peut être n’importe quelle partie du récipient de cuisson. Divers récipients de cuisson, comme des casseroles, des poêles et autres comportent en général des structures protubérantes, généralement destinées à saisir le récipient et/ou à le transporter. De préférence la deuxième structure de stabilisation est adapté à s’engager avec, s’accrocher à, se lier à et/ou à être connectée à une telle protubérance. De préférence, la protubérance du récipient de cuisson peut être attachée rigidement, de manière fixe ou de manière détachable au récipient de cuisson. De préférence, la protubérance et rigidement solidaire avec le récipient, par exemple elle est soudée au récipient de cuisson et ne peut être détaché par un utilisateur. Elle peut également être rigidement vissée au récipient de cuisson.

[0053] Des exemples de protubérance pouvant se trouver sur un récipient de cuisson sont un manche, une poignée, un bord, un bras, une prise, pour mentionner quelques-uns.

[0054] Alternativement, la deuxième structure de stabilisation est adaptée à saisir et/ou stabiliser la partie récipient et/ou volume elle-même du récipient, par exemple en entourant le récipient au moins partiellement, de préférence le long de la majorité de la circonférence du récipient.

[0055] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la deuxième structure de stabilisation 5 est adaptée à s’engager avec le manche d’un récipient de cuisson, le récipient de cuisson étant une casserole ou une poêle à manche. Selon un mode de réalisation de l’invention, la dite deuxième structure de stabilisation 5 est susceptible de recevoir et/ou de stabiliser le manche d’un récipient de cuisson.

[0056] Dans le dispositif selon le mode de réalisation montré à la fig. 1, la deuxième structure de stabilisation 5 comporte une ouverture ou une découpure 5.1 formée dans le deuxième élément de structure 3, ce dernier étant constitué essentiellement par une planche. La découpure 5.1 est arrondie vers le bas et obtient de cette manière la forme d’un demi-cercle. La découpure 5.1 comporte deux cotés latéraux 5.2 et 5.3. Un des deux côtés, indiqué avec le numéro de référence 5.3, est couvert par le deuxième élément de support 3 et n’est donc pas visible sur la fig. 1. Dans le fond de la découpure 5.1 se trouve un goujon 5.4, rigidement attaché. Le goujon 5.4 comporte une partie supérieure, visible à la fig. 1, en forme de cylindre s’étendant dans une direction verticale, vers le haut. La partie inférieure du goujon comporte un filetage extérieur et est vissée dans le deuxième élément de support. De cette manière, le goujon 5.4 est attaché au deuxième élément de support 3.

[0057] Comme sera décrit plus en détail ci-après, la structure de stabilisation 5 peut recevoir le manche d’un récipient de cuisson et peut limiter les mouvements du récipient de cuisson en s’engageant avec le manche du récipient afin de le stabiliser et/ou bloquer au moins partiellement le déplacement du manche.

[0058] L’homme du métier comprendra que la structure de stabilisation 5 selon le mode de réalisation de l’invention montré aux figures ne représente qu’une parmi de nombreuses possibilités disponibles à l’homme du métier pour saisir, fixer, engager et/ou autrement limiter et/ou essentiellement empêcher des mouvements du récipient situé sur le réchaud, par exemple suite à un heurt, suite à une déviation légère de position horizontale, ou à cause d’autres circonstances: Au lieu de la découpure 5.1 en combinaison avec le goujon 5.4 il serait notamment possible d’utiliser un mécanisme de clip, susceptible de s’engager avec le récipient, par exemple avec le manche d’un récipient. On pourrait également envisager d’autres mécanismes de connexion, entre le support de récipient 3 et le récipient et/ou le manche du dernier, par exemple des attaches de toutes sortes, des pinces, des bornes, des petits étaux, des mécanismes à vis, des fermetures à ressort, des fermetures à pince, des fermetures à crochet, l’utilisation de ruban, de fil, d’élastique, voire des fermetures à velcro.

[0059] Selon un mode de réalisation préféré, la deuxième structure de stabilisation 5 comporte un mécanisme à deux composantes, une partie mâle et une partie femelle correspondante, dont une des deux parties, par exemple la partie mâle, étant attachée au deuxième élément de support 3 et l’autre partie, par exemple la partie femelle, étant attachée au récipient de cuisson, par exemple à un manche. La partie mâle et la partie femelle peuvent être engagées et/ou connectées réversiblement, permettant à un utilisateur d’attacher le récipient au deuxième élément de support 3, et de le détacher comme désiré.

[0060] Selon le mode de réalisation montré aux figures, le goujon 5.4 de la deuxième structure de stabilisation 5 fonctionne comme partie mâle, correspondant à une ouverture 30 aménagée dans le manche 32 du récipient de cuisson 30, comme montré à la fig. 6.

[0061] Le dispositif de support 1 de la présente invention comporte une structure de liaison 10. La structure de liaison permet une connexion entre ledit premier et deuxième élément de support 2, 3, ladite structure de liaison permettant au moins deux configurations, une première configuration dans laquelle le premier élément de support est solidarisé par rapport au deuxième élément de support, et une deuxième configuration, dans laquelle un mouvement relatif entre ledit premier élément et ledit deuxième élément de support est possible.

[0062] Dans la position d’utilisation du dispositif de l’invention 1 montrée à la fig. 1, le premier et le deuxième élément de support sont connectés rigidement l’un à l’autre à fin de pouvoir assumer la fonction de support et/ou de stabilisation du dispositif. Cependant, dans la position d’utilisation, le dispositif est relativement encombrant et consomme un grand volume d’espace. Le rangement du dispositif, par exemple dans un sac à dos, est donc difficile.

[0063] Le dispositif 1 de l’invention est de préférence portable.

[0064] De préférence, le dispositif de l’invention peut être diminué afin de faciliter le rangement et/ou le transport du dispositif. De cette manière, le dispositif de l’invention est très pratique à utiliser lors de randonnées, du trekking, d’expéditions, de camping, et des séjours en nature en général.

[0065] Selon un mode de réalisation préféré, ladite deuxième configuration du dispositif de l’invention permet de démonter, désassembler, desserrer, plier, escamoter, rabaisser, rabattre, rapetisser, tasser, condenser, compacter le dispositif, et/ou de diminuer les dimensions géométriques et/ou l’encombrement du dispositif, afin de faciliter le rangement et/ou le transport du dispositif.

[0066] L’invention prévoit plus particulièrement que le dit premier et ledit deuxième élément de support 2, 3 puissent passer en un mode où un mouvement relatif entre les deux éléments est possible, afin de pouvoir disposer les deux éléments en une forme moins encombrante.

[0067] La première configuration est une configuration dans laquelle le premier élément de support 2 est solidarisé par rapport au deuxième élément de support 3. C’est la position d’utilisation et/ou de cuisson, de préférence en combinaison avec le réchaud et le récipient de cuisson montrés à la fig. 5 et décrit plus en détail ci-après. Dans cette première configuration, l’ensemble du dispositif 1 est rigide et peut assumer la fonction de support et de stabilisation du réchaud ainsi que du récipient de cuisson.

[0068] Une structure de liaison 10, non visible à la fig. 1, est responsable pour cette connexion rigide dans la position d’utilisation. La structure de liaison est montrée en plus de détail aux fig. 3 et 4et sera décrit en plus de détails ci-après.

[0069] Selon un mode de réalisation préféré, la structure de liaison comporte un mécanisme de verrouillage 11. Ce mécanisme permet de solidariser le premier 2 par rapport au deuxième 3 élement de support.

[0070] Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif selon l’invention est caractérisé en ce que ladite structure de liaison 10 comporte un dispositif de verrouillage 11 à au moins deux positions, une première position de verrouillage permettant de solidariser ledit premier élément de support 2 par rapport au deuxième élément de support 3, et une deuxième position de déverrouillage, permettant ledit mouvement relatif entre ledit premier et ledit deuxième élément de support.

[0071] Aux fig. 3 et 4 le deuxième élément de support 3 est rabaissé et couché sur le premier élément de support. Bien entendu, le réchaud et le récipient de cuisson doivent être écartés pour qu’on puisse arriver à cette configuration. La vue des fig. 3et 4 sur la partie arrière du dispositif plié permet de voir la structure de liaison 10 et de comprendre son fonctionnement.

[0072] Selon un mode de réalisation, la structure de liaison comporte au moins une charnière 16, 17, attachée d’une part au premier élément de support 3 et d’autre part au deuxième élément de support 4 et permettant un mouvement relatif de pivotement entre ledit premier et ledit deuxième élément de support 3, 4.

[0073] La structure de liaison 10 selon le mode de réalisation montré dans les figures comporte deux charnières 16, 17. Chaque charnière est connectée par des vis au premier et au deuxième élément de support 2, 3. De cette manière, lesdits premiers et deuxièmes éléments de support 2, 3 peuvent être déplacé l’un par rapport à l’autre. En l’occurrence, le deuxième élément de support 3 peut pivoter par rapport au premier élément de support 2 (et/ou vice versa), pour autant que le mécanisme de verrouillage soit déverrouillé. Le mouvement de pivotement relatif entre le premier et deuxième élément de support, permettant de rabattre le deuxième élément de support 3 sur le premier 4, ou de le redresser pour passer à la position d’utilisation, est illustré à la fig. 2.

[0074] Le mécanisme de verrouillage 11 fait également partie de la structure de liaison 10. Dans le mode de réalisation montré aux fig. 3 et 4, le mécanisme de verrouillage comporte un dispositif d’actionnement 12, permettant à un utilisateur de verrouiller le premier par rapport au deuxième élément de support. Le dispositif d’actionnement comporte une sorte de petite poignée 12, qui peut être manipulée, plus particulièrement tournée par un utilisateur pour verrouillage et/ou déverrouillage, selon la direction appliquée.

[0075] Le fonctionnement du dispositif de verrouillage montré aux fig. 3 et 4 ressemble à celui d’une serrure et/ou d’un verrou, le dispositif d’actionnement fonctionnant comme la clé, mais restant de préférence attaché au dispositif de l’invention, pour éviter de perdre des parties du dispositif.

[0076] Le dispositif de verrouillage 11 utilisé dans le dispositif de l’invention 1 est disponible dans le commerce et son fonctionnement est généralement connu. A part le dispositif d’actionnement 12, les autres pièces et élément du dispositif de verrouillage montré aux fig. 3et 4 sont enfoncées dans le premier et deuxième élément de support 2, 3. Le dispositif d’actionnement est relié à une tige 13, entrant par un trou dans le premier élément de support et connecté à une sorte de targette ou de pêne 6, qui se déplace au cas d’un l’actionnement de la petite poignée 12. Dans la position de verrouillage du dispositif de verrouillage 11, montré à la fig. 4, le pêne s’étend au-delà de la large surface supérieure du premier élément de support 2 et est susceptible de s’engager avec une gâche 7, fixée dans un creux travaillé sur le bord inférieur du deuxième élément de support 3. Comme le deuxième élément de support n’est pas en position d’utilisation et/ou de remontée aux fig. 3et 4, le fait de tourner la petite poignée 12 et d’ainsi pivoter le pêne 6 ne stabilise pas le deuxième par rapport au deuxième élément de support dans cette situation. Ceci correspond à la situation quand on tourne la clé d’une porte ouverte.

[0077] Le dispositif de verrouillage 11 comporte deux plaquettes 9.1 et 9.2, attachées sur le premier et le deuxième élément de support, respectivement, et couvrant des creux travaillés dans les premier et deuxième éléments de support 2, 3 pour loger le dispositif de verrouillage. Dans une position verrouillée du dispositif de verrouillage 11 et dans la configuration d’utilisation du premier et du deuxième élément de support 2, 3, les deux plaquettes 9.1 et 9.2 sont disposées face-à-face. La première plaquette 9.1 comporte une ouverture laissant passer le pêne 6. La deuxième plaquette 9.6 comporte également une ouverture, mais de forme à recevoir le pêne quand la petite poignée 12 est tournée de la position déverrouillée vers la position de verrouillage et, une fois reçu, à empêcher le pêne de ressortir de l’ouverture (ou au support de réchaud de se dégager du support de récipient) à moins de tourner la petite poignée 12 dans la direction opposée, de la position verrouillée vers la position déverrouillée.

[0078] Le dispositif de verrouillage 11 permet donc de solidariser de manière rigide mais réversible le premier par rapport au deuxième élément de support 2, 3, et de passer à une configuration dans laquelle un mouvement du support de récipient 3 par rapport au support de réchaud 2, et/ou vice versa, est possible.

[0079] Alors que le mode de réalisation montré dans les figures utilise un dispositif de verrouillage 11, en combinaison avec au moins une charnière 16, 17, l’invention englobe d’autres mécanismes, structures et/ou dispositifs permettant une connexion rigide mais détachable, ou au moins susceptible d’être débloquée, détachée, descellée et/ou desserrée, par exemple, afin de permettre une configuration de mouvement relatif entre les deux supports 2, 3.

[0080] A titre d’exemple, quelques mécanismes sont mentionnés, comme un mécanisme de clic liant le support de réchaud 2 au support de récipient 3; un système de vis et écrou, par exemple, dont l’écrou peut être manipulé à la main (par exemple les écrous papillons) ou à l’aide d’un outil; une fermeture papillon; les poignées escamotables, les poignées de serrage, les poignées de serrage débrayables, les brides de serrages pivotantes, les broches à bille.

[0081] Dans la mécanique, des nombreux systèmes de fermeture, fixation, blocage et/ou de verrouillage, par exemple, existent, qui permettent une connexion rigide au moins partiellement détachable entre deux éléments structurels, comme dans le cas présent, le support de réchaud 2 et le support de récipient 3. La présente invention n’est donc pas limitée à un de ces systèmes particuliers, mais laisse à l’homme du métier le soin de choisir un système, donc une structure de liaison qui comporte des caractéristiques appropriées.

[0082] Selon un mode de réalisation préféré, la structure de liaison 10 (et/ou le système de fermeture, fixation, blocage et/ou verrouillage) peut être manipulé à la main, sans outil, en particulier sans outil dédié et/ou particulier, comme par exemple sans tournevis, ou sans clé particulière, par exemple clé carrée, clé mâle ou femelle à six pans, clé pour écrous, par exemple. «Manipulé», dans ce contexte, se réfère à la mise en œuvre de la connexion rigide et au détachement de la connexion par un utilisateur, comme décrit ci-dessus et selon les variations décrites ci-dessus, pour attacher rigidement le support de réchaud 2 au support de récipient 3 afin d’utiliser pour la préparation d’un repas, et/ou pour débloquer la connexion rigide afin de passer dans une configuration de non-utilisation (et/ou de non-cuisson), permettant de mieux ranger et/ou mieux transporter le dispositif selon l’invention.

[0083] La fig. 5 montre un mode de réalisation préféré d’un ensemble de cuisson 50 comportant le dispositif de support 1 selon l’invention. L’ensemble de cuisson comporte en outre un réchaud 20 et un récipient de cuisson 30.

[0084] Dans le mode de réalisation préféré, le réchaud 20 comporte un porte-récipient 21, un réservoir de carburant 22 et un brûleur 23.

[0085] Le porte-récipient 21 comporte généralement entre un et cinq, normalement trois pieds de soutien sur lequel un récipient peut être posé.

[0086] Le brûleur 23 est la partie qui est susceptible de dégager du carburant de manière contrôlée de manière à ce que le carburant peut être brûlé de manière contrôlée, afin de pouvoir chauffer le récipient par la chaleur produite lorsque le carburant est brûlé, généralement au-dessus du brûleur et au-dessous du récipient. Le brûleur et le porte-récipient sont généralement liés et plus ou moins rigidement connectés lors de l’utilisation, afin de former une unité stable, susceptible de porter le récipient.

[0087] Selon le type de réchaud, le réservoir de carburant 22 contient du gaz, essence, kérosène, pétrole ou de l’alcool, par exemple. Ils existent également de réchauds multi combustibles, qui peuvent être utilisés avec plusieurs carburants selon le choix de l’utilisateur ou la disponibilité.

[0088] Dans le dispositif montré à la fig. 5, le réchaud 20 est un réchaud à gaz du type camping-gaz, qui utilise un réservoir 22 en métal léger (une cartouche à gaz) qui peut être remplacé une fois tout le gaz a été utilisé. Le réchaud 20 comporte une structure de support de réchaud 25, qui peut être connectée de manière détachable, généralement par un système vissé, sur le réservoir. Dans ce cas, le réservoir 20 est assez solide et rigide pour pouvoir supporter le poids du récipient de cuisson 30 comportant la nourriture, placé sur le réchaud 20. Des exemples non limitatifs de ce type de réchauds sont les produits TwisterOPlus PZ, Bleuet® CV300S (Instastart), Bleuet® Micro Plus ou encore Bleuet® 206 Plus, Super Carena® R et 1 Feu R™ de la société Campinggaz en France, ou les produits Otimus Crux™ et Optimus Crux™ Lite de la société Optimus en Suède.

[0089] L’invention englobe d’autres types de réchauds que celui montré à la fig. 5. Par exemple, l’invention permet également l’utilisation de réchauds dont le réservoir n’assume pas une fonction de structure porteuse, mais est placé à côté du porte-récipient et peut être connecté au porte-récipient pendant la cuisson avec un tuyau flexible, qui apporte le carburant au brûleur. Il s’agit d’un réchaud à cartouche ou réservoir séparé. Souvent les réchauds d’expédition à essence ou multi combustibles sont réalisés de cette façon, mais les réchauds à gaz peuvent également être réalisés à cartouche séparée. Généralement, ces réchauds peuvent comporter une pompe qui peut être manipulé par un utilisateur et qui permet de produire la pression dans le réservoir de carburant nécessaire pour pousser le carburant en direction du brûleur. Des exemples non limitatifs de ce type de réchauds sont les produits Optimus Nova® et Optimus Nova+® de la société Optimus, le réchaud à essence «Svea 123R», le réchaud «XKG Expédition» ou «Model 9» de la société Mountain Safety Research aux Etats-unis, le «Fire-maple FMS (par exemple 102 ou 106) Portable Camping Gas Stove Set» (gaz comme carburant), le «Fire-maple FMS-112 Camping Portable Alcohol Stove» (alcool comme carburant), tous de la société Fire-Maple aux Etats-unis, le Barbour Bayou Classic 13 inch High Pressure Cooker SP-10.

[0090] Quand le réservoir n’est pas rigidement liée au brûleur comme dans certains réchauds à gaz, mais placé à côté et connecté par un tuyau flexible (au moins pendant la cuisson), la structure de support de réchaud 25 assume généralement la fonction de support du porte-récipient 21 et est placée directement sur une surface, par exemple par terre ou sur une table. Dans certains cas, la structure de support de réchaud 25 peut comporter des pieds pour mettre le réchaud par terre, dans d’autre cas au lieu de pieds, la structure de support de réchaud peut comporter, par exemple, une structure annulaire ou cylindrique ou encore carrée ou rectangulaire, qui est utilisée pour placer le réchaud sur une surface, par exemple par terre.

[0091] Comme indiqué plus loin ci-dessus, la première structure de stabilisation 4 (ou le stabilisateur de réchaud 4, visible à la fig. 1) est adaptée à stabiliser un réchaud. Le stabilisateur à réchaud 4 est donc conçu et/ou réalisé généralement de façon à ce qu’un réchaud particulier puisse être placé et stabilisé, comme décrit ci-haut. En principe, le stabilisateur de réchaud peut être réalisé selon n’importe quelle forme et peut donc être utilisé avec n’importe quel réchaud particulier. Le stabilisateur de réchaud 4 est de préférence adapté à recevoir et/ou stabiliser un réchaud particulier, en particulier un réchaud disponible dans le commerce. Au cas d’un réchaud à réservoir séparé, la première structure de stabilisation 4 est donc adapté à recevoir, par exemple, les pieds du réchaud et/ou la structure de support du réchaud 25.

[0092] Le réchaud est de préférence un réchaud à carburant liquide et/ou gazeux à température ambiante (25 °C). Les réchauds à carburant liquide et/ou gazeux ont généralement une performance ou puissance de chauffage supérieure.

[0093] De préférence, le réchaud est doté d’une puissance de chauffage suffisamment élevée pour faire bouillir un volume d’eau d’au moins 1 litre, de préférence d’au moins 1.5 litres contenu dans le récipient de cuisson en condition d’une température environnante de 10 °C, de préférence 5 °C.

[0094] De préférence, le réchaud est un réchaud portable à trois ou deux brûleurs, mais de préférence à un seul brûleur. Un réchaud portable est un réchaud utilisable dans des conditions à l’extérieur, par exemple de camping. De préférence, le réchaud a un poids de ≤ 3, ≤ 2.5, ≤ 2, ≤ 1.8, ≤ 1.75, ≤ 1.5, ≤ 1.3, ≤ 1.2, ≤ 1.1, ≤ 1.0, ≤ 0.9, ≤ 0.8, ≤ 0.75, ≤ 0.7, ≤ 0.65, ≤ 0. 5, voir ≤ 0.45 kg, y compris le poids du réservoir de carburant rempli.

[0095] De préférence, le réchaud utilisé dans l’ensemble de l’invention occupe un volume de ≤ 3, ≤ 2.5, ≤ 2, ≤ 1.8, ≤ 1.75, ≤ 1.5, ≤ 1.4, ≤ 1.3, ≤ 1.2, ≤ 1.1, ≤ 1.0, ≤ 0.9, ≤ 0.8, ≤ 0.75, ≤ 0.7, ≤ 0.65, ≤ 0. 5, voir ≤ 0.45 litres (dm<3> ou m<3>< >* 10<-><3>).

[0096] Le réchaud utilisé dans l’ensemble de l’invention peut être lui-même escamotable, démontable, et/ou desserré de façon à réduire l’encombrement et/ou faciliter le rangement et/ou le transport.

[0097] Le réchaud 20 montré à la fig. 5comporte un bouton ou une sorte de robinet 24, permettant d’ajuster la puissance de chaleur produit par le réchaud. Le robinet 24 permet en particulier à un utilisateur d’ajuster le montant de carburant dirigé vers le brûleur 23.

[0098] L’ensemble de cuisson 50 selon l’invention comporte un récipient de cuisson. L’invention n’est pas limitée à un récipient de cuisson particulier, mais peut être réalisée avec n’importe quel récipient de cuisson. Dans le mode de réalisation montré à la fig. 5, le récipient de cuisson est un caquelon comme utilisé couramment pour la préparation d’une fondue. L’ensemble de cuisson montré à la fig. 5 permet donc en particulier la préparation d’une fondue à l’extérieur.

[0099] Comme la deuxième structure de stabilisation (ou le stabilisateur de récipient) 5 du dispositif de support 1 de l’invention est adaptée à stabiliser le récipient de manière réversible, détachable, le récipient comporte de préférence un élément permettant de le saisir. Par exemple, le récipient comporte au moins une protubérance comme celles mentionnées plus haut. Le récipient de cuisson 30 montré à la fig. 5 comporte plus particulièrement un manche 32, et le stabilisateur de récipient 5 est adapté à stabiliser ledit manche, comme on peut le voir à la fig. 5.

[0100] Le fonctionnement du dispositif de support 1 et de l’ensemble de cuisson 50 selon l’invention est décrit à l’exemple du mode de réalisation montré à la fig. 5ci-après.

[0101] Le dispositif de support 1 se trouve d’abord dans une deuxième configuration, montrée à la fig. 3, dans laquelle le dispositif se trouve dans une conformation à encombrement réduit, plus particulièrement rabaissé, ce qui facilite le rangement du dispositif et/ou le transport.

[0102] Dans la configuration montrée à la fig. 3, le support de récipient 3 peut être pivoté par rapport au support de réchaud 2, comme montré à la fig. 2, grâce aux charnières 16, 17, et peut être redressé en une position substantiellement verticale, comme visible à la fig. 1. Dans cette position, le dispositif de verrouillage peut être actionné comme décrit ci-dessus, en tournant la petite poignée 12 vers le haut, comme montré à la fig. 5. Le verrouillage solidarise le support de réchaud 2 par rapport au support de récipient 3, de manière à former un ensemble rigide et stable.

[0103] Ensuite, le réchaud 20 peut être placé dans la première structure de stabilisation 4, en plaçant le réchaud d’en haut vers le bas dans le creux 4 (fig. 1). Une fois placé dans le creux 4, le réchaud 20 ne peut plus se déplacer latéralement, dans un plan horizontal, mais peut seulement être déplacé en le soulevant, dans une direction verticale, vers le haut, et donc contre la force de gravité. De cette manière, un basculement et/ou déplacement non volontaire du réchaud est évité, comme un basculement implique généralement un heurt involontaire, suivi par une déstabilisation sous effet de la force de gravité. Seulement un heurt fort en direction vers le haut peut faire basculer le réchaud 20, ce qui se passe rarement accidentellement.

[0104] Une fois placé, le récipient de cuisson 30 est placé sur le porte-récipient 21 du réchaud 20 comme prévu. Le manche 32 du récipient est alors placé dans la découpure 5.1 du support de récipient 3. La découpure 5 entoure le manche 32 vers le bas et latéralement, par sa forme demi circulaire, adaptée à recevoir un tronçon ou une section de la forme tubulaire du manche 5. Une fois placé dans la découpure 5.1, le manche ne peut plus être rabaissé davantage et ne peut plus pivoter latéralement, dans un plan horizontal. Bien entendu, la découpure 5.1 peut prévoir un petit jeu qui permet de placer le manche convenablement, sans force, sans pour autant concéder de manière substantielle la liberté de mouvement du manche 32 et ainsi du récipient 30.

[0105] En plus comme le trou 31 du manche 32 (fig. 6) est placé au-dessus du goujon 5.4 du support de récipient (fig. 1), le récipient 30 ne peut pas non plus être déplacé dans une direction horizontale et/ou transversale, le long de l’axe du manche 32. Comme la partie portant la nourriture est placée sur le réchaud, le récipient est complètement stabilisé par rapport à tout mouvement, à l’exception d’un mouvement en direction à l’encontre de la force de gravité, soulevant le manche 32 de façon à la dégager de la découpure 5.1 et du goujon 5.4.

[0106] Comme décrit ci-dessus, et selon un mode de réalisation de l’invention, ladite première structure de stabilisation 4 et/ou ladite deuxième structure de stabilisation 5 permettent le placement et/ou la réception d’un réchaud et/ou d’un récipient de cuisson, respectivement, le long d’une direction, de directions et/ou d’une ligne droite ayant une composante de direction verticale, de préférence le long d’une direction et/une ligne droite essentiellement verticale.

[0107] En permettant le placement du réchaud et/ou du récipient que par le haut, le long d’une direction descendante, le risque de basculement peut être réduit de manière significative, comme le déplacement et/ou l’enlèvement du réchaud et/ou du récipient est seulement possible en surmontant au moins un certain montant du poids du réchaud et/ou du récipient, dans une ou des directions opposées à la direction du placement du réchaud et/ou du récipient. Lors de la cuisson, la nourriture ou l’eau présente dans le récipient augmentent le poids du récipient,- ce dernier pesant sur le réchaud. De cette manière, le risque d’un basculement et/ou déplacement involontaire du réchaud et/ou du récipient est davantage réduit.

[0108] Dans la configuration d’utilisation et/ou de cuisson montrée à la fig. 5, le réchaud ainsi que le récipient de cuisson sont stabilisés. Le risque d’un basculement du récipient 30 est largement réduit et/ou limité grâce au dispositif de support 1 de l’invention.

[0109] Le dispositif de support 1 selon l’invention est de préférence multifonctionnel. L’homme du métier constatera en particulier que la surface élargie du support de récipient 3 fait fonction de paravent (fig. 5). En cas de cuisson à l’extérieur, la surface large, extérieure du support de récipient 3 peut être tournée de manière à faire face au vent. De cette manière, le réchaud 20 et plus particulièrement son brûleur 23 est protégé du vent, et la préparation d’un repas consomme moins de carburant.

[0110] En outre, une fois rabaissé, comme montré aux fig. 3 et 4, le support de récipient 3 forme une surface plate, horizontale, et peut être utilisé en tant que table et/ou en tant que surface pour préparer, par exemple découper la nourriture, par exemple pour découper des légumes, de la viande et/ou du pain. La possibilité de couper le pain est particulièrement avantageuse dans le cas de la préparation d’une fondue au fromage. Dans ce sens, la configuration rabaissée montré à a fig. 3peut également être considérée comme configuration d’utilisation, mais non pas comme configuration de cuisson.

[0111] Le dispositif de support 1 est de préférence ajustable et/ou modifiable afin qu’un seul dispositif puisse recevoir des réchauds et/ou des récipients de cuisson différents. Le dispositif spécifique montré aux fig. 1à 5 est en effet limité par le fait qu’il est essentiellement utilisé avec la combinaison de réchaud et de récipient spécifiquement montrée aux fig. 1à 5, ou avec des réchauds et récipients différents mais ayant des dimensions correspondantes.

[0112] Il serait donc souhaitable que l’on puisse utiliser des récipients différents et/ou des réchauds différents, avec un seul dispositif de support selon l’invention.

[0113] Selon un mode de réalisation, le support de récipient 3, 3 ́ est susceptible d’être ajusté en hauteur. Selon un mode de réalisation préféré, la fixation du (manche du) récipient est réglable, par exemple réglable en hauteur.

[0114] Selon un autre mode de réalisation, le support de récipient 3 ́ est adapté à recevoir, fixer et/ou stabiliser des récipients de cuisson de tailles différentes, et/ou au moins une partie d’un récipient de cuisson, ladite partie et/ou ledit récipient pouvant avoir des dimensions différentes.

[0115] Selon un mode de réalisation préféré, ladite deuxième structure de stabilisation 5 ́ est ajustable de façon à pouvoir recevoir, fixer et/ou stabiliser des protubérances de récipients de cuisson, en particulier des manches, des poignées, des bords, des bras, des prises de récipients de tailles et/ou dimensions différentes.

[0116] Il serait également souhaitable que la protubérance du récipient stabilisé par la deuxième structure de stabilisation 5 ́ soit capable de fixer rigidement mais de manière détachable n’importe quelle protubérance, par exemple n’importe quel manche de n’importe quel récipient de cuisson, sans nécessiter des protubérances adaptées. Alors que le stabilisateur de récipient 5 montré à la fig. 1permet principalement de stabiliser des récipients comportant un trou 31 dans le manche à une position bien précise comme montré à la fig. 6, la nouvelle exécution décrite ci-dessous permet de fixer rigidement mais de manière détachable le manche d’un récipient de cuisson sans avoir besoin de prévoir ce trou 31, ou une autre adaptation spéciale sur le manche du récipient à cuisson. N’importe quel récipient ayant un manche ordinaire peut alors être stabilisé.

[0117] La fig. 7 montre un support de récipient 3 ́ qui atteint les buts susmentionnés.

[0118] La fig. 7 montre en particulier la partie supérieure d’un support de récipient 3 ́, qui peut être connecté à un support de récipient 2 de la même manière comme indiqué ci-dessus et comme illustré à l’exemple des fig. 1 à 5.

[0119] Le support de (manche de) récipient 3 ́ montré à la fig. 7 comporte un mécanisme permettant d’ajuster la hauteur du support de récipient, c’est-à-dire de rallonger ou d’écourter ce support 3 ́. Le support de récipient 3 ́ permet en particulier de positionner le stabilisateur de récipient 5 ́ afin de pouvoir recevoir et stabiliser des protubérances de récipients se trouvant à des hauteurs différentes par rapport au sol et/ou par rapport au support de réchaud 2 (non montré à la fig. 7).

[0120] Plus particulièrement, le support de récipient 3 ́ comporte une partie inférieure 27, qui peut être attachée au support de réchaud 2 comme décrit ci-dessus, et une partie supérieure 26, qui est liée à la partie inférieure 27, qui reste connectée à cette dernière, mais qui peut être ajustée en hauteur à l’aide d’un bouton d’ajustement 34. Le bouton d’ajustement tournant 34 est solidaire d’une vis à axe vertical qui elle est reçue dans un filetage femelle, solidaire de la partie inférieure 27 (non montrée), de façon à ce que le fait de tourner le bouton 34 dans une des deux directions indiquées par la flèche b fait remonter ou descendre, respectivement, la partie supérieure par rapport à la partie inférieure 27 (flèche a).

[0121] La partie supérieure 26 du support de récipient 3 ́ comporte un stabilisateur de récipient 5 ́ en forme d’une attache, d’une pince, d’une borne et/ou d’un petit étau 5 ́. Le petit étau 5 ́ comporte deux parties de pince étau 28, 29, la partie d’étau fixe 29 et la partie d’étau mobile 28. Les deux parties d’étau 28, 29 peuvent être serrées et/ou desserrées l’une par rapport à l’autre à l’aide de deux boutons tournants 14, 15 formant les actionnements d’un système vis-écrou (non montré), comme couramment utilisé dans les étaux. Entre les deux parties d’étau 28, 29 se trouve une ouverture 33 adaptée à recevoir le manche d’un récipient à cuisson.

[0122] Comme l’homme du métier comprendra, le support de récipient 3 ́ montré à la fig. 7est ajustable en hauteur de façon à pouvoir stabiliser un récipient de cuisson à choix placé sur un réchaud à la hauteur correspondante du récipient sur le réchaud. En outre, le système de pince 5 ́ permet de recevoir et d’attacher à la main rigidement mais de manière réversible des manches de tailles et/ou circonférences différentes. De cette manière le dispositif de la présente invention permet de stabiliser et/ou supporter une pluralité de récipients de cuisson, en particulier des récipients de taille et de volumes différents, de préférence par leur manche.

[0123] Selon un mode de réalisation, la hauteur du support de récipient 3 ́ est réglable sans besoin d’un outil dédié ou particulier, par exemple sans tournevis ou autre clé, comme mentionnée ci-dessus.

[0124] Selon un mode de réalisation préféré, stabilisateur de récipient 5 ́ peut être utilisé pour attacher et détacher la protubérance d’un récipient, par exemple, sans besoin d’un outil particulier comme mentionné ci-dessus, de préférence à la main seulement.

[0125] L’homme du métier saura modifier le dispositif de support 1 et l’ensemble 50 montrés spécifiquement dans les figures à titre d’illustration, sans se départir du concept général de l’invention. A part les modifications déjà discutées, le dispositif de support peut être adapté à comporter deux, voire trois ou plus stabilisateurs de réchaud 4 pour permettre le placement et la stabilisation de deux ou plus réchauds dans le support récipient 2, par exemple deux réchauds à un brûleur chacun. De la même manière, le support de récipient 3 peut être modifié pour pouvoir accueillir et stabiliser deux, voire trois ou plus récipients, par exemple deux, trois ou plus de protubérances d’un nombre correspondant de récipients différentes.

[0126] Le dispositif de support peut également être modifié, complété et/ou adapté pour comporter d’autres structures de support et/ou de stabilisation. Par exemple, le dispositif peut comporter un ou plusieurs porte-verres et/ou un ou plusieurs porte-fourchettes, porte-cuillères et/ou porte-couteaux. Alternativement, ou en même temps, le dispositif peut comporter des structures, niches et/ou creux pour ranger des ustensiles de cuisine, comme le service, un ou plusieurs couteaux, le couteau suisse, les fourchettes, par exemple des fourchettes de fondue, et des cuillères, par exemple. Par exemple, on pourrait installer une ou deux bulles à niveau dans le dispositif de support, plus particulièrement au support de réchaud.

Claims (11)

1. Dispositif portable de support pour réchaud et récipient de cuisson (1) comportant un premier élément de support (2), un deuxième élément de support (3), et une structure de liaison (10) permettant une connexion entre ledit premier et deuxième élément de support, ladite structure de liaison permettant au moins deux configurations entre le premier et le deuxième- élément de support, une première configuration dans laquelle le premier élément de support est solidarisé par rapport au deuxième élément de support, et une deuxième configuration, dans laquelle un mouvement relatif entre ledit premier élément et ledit deuxième élément de support est possible, caractérisé en ce que ledit premier élément de support comporte une première structure de stabilisation (4) adaptée à stabiliser un réchaud, et ledit deuxième élément de support comportant une deuxième structure de stabilisation (5) adaptée à stabiliser au moins une partie d’un récipient de cuisson.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite deuxième configuration permet de démonter, désassembler, desserrer, plier, escamoter, rabaisser, rabattre, rapetisser, tasser, condenser, ou compacter le dispositif, et/ou de diminuer les dimensions géométriques et/ou l’encombrement du dispositif, afin de faciliter le rangement et/ou le transport du dispositif.

3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première structure de stabilisation (4) comporte au moins une structure (4.1) susceptible de limiter le mouvement d’un réchaud le long d’au moins une direction, de préférence dans un plan.

4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première structure de stabilisation (4) est susceptible de recevoir et/ou de stabiliser le bas d’un réchaud.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la dite deuxième structure de stabilisation (5) comporte au moins une structure susceptible de limiter le mouvement d’un récipient de cuisson le long d’une direction, de préférence dans un plan.

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la dite deuxième structure de stabilisation (5) est susceptible de recevoir et/ou de stabiliser le manche d’un récipient de cuisson.

7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite structure de liaison (10) comporte un dispositif de verrouillage (11) à au moins deux positions, une première position de verrouillage permettant de solidariser ledit premier élément de support (2) par rapport au deuxième élément de support (3), et une deuxième position de déverrouillage, permettant ledit mouvement relatif entre ledit premier et ledit deuxième élément de support.

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite structure de liaison comporte au moins une charnière (16, 17), attachée d’une part au premier élément de support (3) et d’autre part au deuxième élément de support (4) et permettant un mouvement relatif de pivotement entre ledit premier et ledit deuxième élément de support (3, 4).

9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première structure de stabilisation (4) et/ou ladite deuxième structure de stabilisation (5) permettent le placement et/ou la réception d’un réchaud et/ou d’un récipient de cuisson, respectivement, le long d’une direction, de directions, et/ou d’une ligne droite ayant une composante de direction verticale, de préférence le long d’une direction et/une ligne droite essentiellement verticale.

10. Un ensemble de cuisson portable comportant le dispositif de support (1) selon une quelconque des revendications de 1 à 9, un récipient de cuisson (30) et un réchaud (20).

11. L’ensemble de cuisson selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit réchaud (20) comporte un porte-récipient (21), un réservoir de carburant (22) et un brûleur (23).