CH700663B9

CH700663B9 - Article d’ornement.

Info

Publication number: CH700663B9
Application number: CH4682009A
Authority: CH
Inventors: Massimiliano Bonoli
Original assignee: Hublot Sa Genève
Priority date: 2009-03-25
Filing date: 2009-03-25
Publication date: 2015-01-30
Also published as: CH700663B1; CH700663A1; WO2010108297A1

Abstract

Article d’ornement (1) comprenant une structure (2) principale dans laquelle sont logés un élément décoratif (3) partiellement visible de l’extérieur de la structure, une articulation (4) associant l’élément décoratif (3) à la structure (2) de façon à ce que ces derniers soient traversés par au moins un axe de rotation (4a) que présente au moins cette articulation (4), et un moyen d’accrochage (5) destiné au maintien de l’article d’ornement (1) dans une position dite d’immobilisation. Le moyen d’accrochage est solidaire soit de l’élément décoratif (3), soit de la structure (2). En position d’immobilisation, l’articulation (4) est de type autorisant respectivement soit une rotation de la structure (2) autour de l’élément décoratif (3), soit un pivotement de ce dernier sur lui-même selon une pluralité de plans sécants.

Description

[0001] La présente invention a pour objet un article d’ornement’ dotant un élément décoratif d’une fonctionnalité de permutation circulaire des différentes surfaces qu’il présente.

[0002] L’invention concerne en particulier des pièces de bijouterie et fait notamment référence à une utilisation de ces pièces comme boutons de manchettes, pendentifs, broches, bagues, boucles d’oreilles ou épingle à cheveux ou de cravate.

[0003] Comme de telles pièces peuvent être relativement coûteuses, il peut être judicieux de pouvoir modifier l’effet qu’elles produisent en substituant simplement l’élément décoratif central du bijou et en conservant la structure générale qui le soutient.

[0004] Par ce biais, il devient possible d’adapter la couleur de l’élément décoratif en fonction de l’environnement dans lequel l’article d’ornement est porté. Typiquement, la couleur ou la nature de l’élément décoratif peut être adaptée pour pouvoir s’accorder à la couleur ou au style d’un vêtement. Grâce à cette fonctionnalité, il est alors avantageusement possible de réduire le nombre d’articles sans limiter le nombre d’effets ni la variété de styles souhaités.

[0005] Dans ce but, le document US 2002/0 112 322 suggère un article d’ornement dans lequel l’élément décoratif est amovible de sorte qu’il puisse être retourné ou changé par un autre élément décoratif tout en gardant la même structure destinée à son support. A cet effet, l’élément décoratif consiste en une pièce que l’on peut séparer de la structure du bijou, à l’encontre d’une force magnétique permettant d’unir les deux organes. Le principal inconvénient de cette pièce de bijouterie réside dans le fait que rien ne permet d’empêcher la totale séparation des deux organes. Ainsi, l’élément décoratif, d’une valeur généralement non négligeable, peut par inadvertance s’échapper des doigts de la personne qui procède au changement de l’élément. En tombant, ce dernier peut s’endommager, voire rouler et se perdre sans que l’on puisse le retrouver.

[0006] Le document WO 01/65 963 décrit un autre article d’ornement qui empêche toute perte inopinée de son élément décoratif réversible. Cet élément est monté sur un axe de rotation matérialisé par un petit arbre dont les extrémités reposent sur les bords de la structure qui le soutient. Par ce biais, l’article de bijouterie peut sélectivement rendre visible une des deux faces opposées de l’élément décoratif, en le faisant tourner d’un demi-tour autour de l’arbre de rotation. Un système de blocage mécanique par billes et ressorts permet de maintenir à demeure l’élément décoratif dans une de ses deux positions possibles. L’inconvénient de ce type d’article réside dans le fait que seules deux positions peuvent être adoptées par l’élément décoratif, ce qui limite au maximum le nombre d’effets différents que peut présenter un tel bijou.

[0007] Le but de la présente invention vise à obvier les inconvénients précités en dotant un article d’ornement d’une fonctionnalité de permutation circulaire appliquée à l’élément décoratif de manière à permettre à ce dernier de pouvoir adopter une pluralité de positions pouvant chacune révéler un aspect visuel différent.

[0008] A cet effet, l’invention a pour objet un article d’ornement comprenant une structure principale dans laquelle est logé un élément décoratif partiellement visible depuis l’extérieur de la structure. Une articulation associe l’élément décoratif à cette structure de façon à ce que ces deux derniers organes soient traversés par l’axe de rotation que présente au moins cette articulation. Le dispositif comprend encore un moyen d’accrochage destiné au maintien de l’article d’ornement dans une position dite d’immobilisation. Ce moyen d’accrochage est rendu solidaire soit de l’élément décoratif, soit de la structure. En position d’immobilisation, l’articulation est de type autorisant une rotation de la structure autour de l’élément décoratif, respectivement un pivotement de l’élément décoratif sur lui-même selon une pluralité de plans sécants.

[0009] De préférence, la structure principale constitue avantageusement une cage pour l’élément décoratif s’y trouvant ainsi mieux protégé.

[0010] En addition, un moyen de positionnement, formé par exemple d’au moins une paire d’aimants, permet d’immobiliser l’élément décoratif vis-à-vis de la structure principale qui le soutient.

[0011] Aussi, un moyen de verrouillage, préférentiellement mécanique, permet d’empêcher tout mouvement relatif de l’élément décoratif par rapport à cette même structure.

[0012] Selon le mode de réalisation privilégié, le moyen d’accrochage est rendu solidaire de la structure par l’intermédiaire d’une articulation cylindrique. Aussi, l’articulation associant l’élément décoratif à la structure principale est une articulation de type autorisant un pivotement de cet élément décoratif autour de son centre de rotation dans une pluralité de directions non coplanaires, préférentiellement dans toutes les directions de l’espace. Le moyen de verrouillage est obtenu par le moyen d’accrochage lui-même qui, grâce à son articulation cylindrique, peut faire office de butée et être positionné à proximité directe de l’élément décoratif.

[0013] Selon un autre mode de réalisation, le moyen d’accrochage est rendu solidaire de l’élément décoratif et l’articulation associant l’élément décoratif à la structure principale est une articulation de type cylindrique qui autorise une rotation de la structure autour de l’élément décoratif.

[0014] Grâce à l’objet de la présente invention, l’aspect visuel de l’article d’ornement peut être modifié au gré des différentes positions relatives que peut adopter l’élément décoratif par rapport à la structure principale. Avantageusement, le nombre de ces positions peut être supérieur à deux et offrir autant d’aspects différents.

[0015] Selon le mode de réalisation préféré, le pivotement de l’élément décoratif sur lui-même peut se faire dans toutes les directions de l’espace ce qui confère à l’objet de l’invention une particularité technique remarquable.

[0016] D’autres avantages et spécificités apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et qui se réfère à différents modes de réalisation de l’objet de la présente invention, pris à titre nullement limitatif et illustrés schématiquement et à titre d’exemple par les figures annexées dans lesquelles: <tb>La fig. 1<SEP>est une vue latérale de l’objet de l’invention présenté sous la forme d’un bouton de manchette selon le mode de réalisation préféré. <tb>La fig. 2<SEP>est une vue de dessus de l’objet de la fig. 1 . <tb>La fig. 3<SEP>est une vue en coupe verticale selon la ligne III–III de la fig. 2 . <tb>La fig. 4<SEP>est une vue similaire à celle de la fig. 3 mais dans laquelle l’objet de l’invention est illustré en position dite de basculement ou intermédiaire. <tb>La fig. 5<SEP>est une en perspective de l’objet de l’invention sous la forme d’un bouton de manchette selon un second mode de réalisation. <tb>La fig. 6<SEP>est une vue de dessus de l’objet de la fig. 5 . <tb>La fig. 7<SEP>est une vue en coupe verticale selon la ligne VII–VII de la fig. 6 .

[0017] L’objet qui va être décrit en détail en référence à ces figures, expose l’invention dans une réalisation qui est celle d’un bouton de manchette. On comprendra qu’une telle réalisation n’est qu’une application, prise ici à titre d’exemple, et que la présente invention pourrait donc aussi bien trouver une autre utilisation, comme déjà suggéré précédemment.

[0018] En référence aux fig. 1 et 2 , celles-ci représentent un article d’ornement 1, vu respectivement en élévation et en plan, dans une réalisation conforme au mode d’exécution préféré de l’invention. Cet article comprend une structure 2 principale dans laquelle sont logés un élément décoratif 3 partiellement visible de l’extérieure de la structure, une articulation 4 illustrée par des traits d’axes et un moyen d’accrochage 5 qui est destiné au maintien de l’article d’ornement 1 dans une position dite d’immobilisation. La structure 2 correspond à la monture ou au logement dans laquelle l’élément décoratif 3 prend place. Ce dernier peut comporter une ou de plusieurs pierres précieuses d’aspects différents et constituer ainsi l’élément de plus grande valeur de l’article d’ornement. Un tel élément décoratif pourrait également être constitué d’un objet complexe, tel qu’un mouvement de montre mécanique.

[0019] L’articulation 4 associe l’élément décoratif 3 à la structure 2 de façon à ce que ces deux parties constitutives de l’objet de l’invention soient traversées par au moins un axe de rotation 4a que présente au moins cette articulation.

[0020] Comme on le verra plus après, cette articulation pourra admettre plusieurs axes de rotation 4a, 4a ́, chacun traversant simultanément la structure 2 et l’élément décoratif 3.

[0021] La position dite d’immobilisation de l’article d’ornement 1 correspond à celle dans laquelle l’objet de l’invention se trouve maintenu dans son utilisation normale ou courante. Ainsi, cette position est typiquement celle adoptée par l’article d’ornement lorsqu’il est naturellement saisi par son moyen d’accrochage 5 par les doigts de la main. Cette position est également celle adoptée par cet article lorsque, dans une utilisation pour laquelle il est destiné, il retient ou est retenu par les manchettes d’une chemise. Ce maintien s’obtient conventionnellement par le biais de la tête 51 du moyen d’accrochage. Cette dernière est reliée, généralement de manière pivotante, à l’une des extrémités d’une tige 52 dont la longueur permet de recevoir les deux parties de la manchette qui doivent être réunies dans le but de fermer la manche au niveau du poignet.

[0022] Selon le mode de réalisation préféré tel qu’illustré aux fig. 1 à 4 , l’extrémité opposée de la tige 52 est emboîtée dans une assise 53 elle-même montée en rotation autour d’une articulation 55, de préférence cylindrique. Ainsi, le moyen d’accrochage 5 est rendu solidaire de la structure 2 par l’intermédiaire de l’articulation cylindrique. Cette dernière permet un basculement relatif de ces deux parties, de manière à pouvoir faire passer l’article d’ornement d’une position dite de verrouillage ou de fermeture, illustrée à la fig. 3 , à une position dite de basculement ou d’ouverture illustrée à la fig. 4 . Ces deux positions correspondent à deux états différents que peut prendre l’article d’ornement lorsqu’il est maintenu par son moyen d’accrochage dans sa position d’immobilisation.

[0023] En se référant à présent aux fig. 3 et 4 , celles-ci illustrent mieux la manière dont l’élément décoratif 3 est maintenu mobile en rotation dans la structure 2 par l’intermédiaire de l’articulation 4. Cette dernière constitue un moyen de liaison qui associe ces deux organes l’un à l’autre. Cette articulation est de type autorisant un pivotement de l’élément décoratif 3 sur lui-même selon une pluralité de plans sécants, c’est-à-dire suivant des directions différentes qui ne sont pas nécessairement opposées. Pour ce faire et comme mieux visible à la fig. 4 , la structure 2 intègre un logement 21 dont les parois internes 22 sont au moins partiellement de forme concave. Cette concavité confère à la structure 2 une forme de cage dans laquelle l’élément décoratif 3 peut pivoter sans toutefois pouvoir s’en échapper. Dans ce but, l’élément décoratif possède, au moins partiellement, des parois externes 31 de forme convexe de manière à pouvoir correspondre avec la concavité des parois 22. Par ce biais, l’élément décoratif 3 se trouve logé comme une bille d’un roulement maintenu en place par la cage de ce roulement.

[0024] Comme illustré aux fig. 2 à 4 , l’élément décoratif 3 présente au moins une coupe de forme circulaire par laquelle passe au moins un axe de rotation, en l’occurrence les axes 4a et 4a ́ qui, précisément, illustrent l’articulation 4 à la fig. 2 . De plus, on remarquera également que l’élément décoratif 3 est inscriptible dans une sphère imaginaire (non illustrée) dont le diamètre correspond à celui de la forme circulaire mentionnée ci-avant.

[0025] En d’autres termes, les axes de pivotement 4a, 4a ́ de l’élément décoratif sont situés dans un même plan. Ce dernier est schématisé dans la fig. 3 par le trait d’axe horizontal 4a et son étendue, au sein de l’élément décoratif, correspond au diamètre de la sphère imaginaire dans laquelle cet élément peut être inscrit. Le trait d’axe vertical 4b illustré à cette même figure, correspond à un axe de rotation marginal de l’élément décoratif. En effet, disposé perpendiculairement au plan schématisé par le trait d’axe horizontal 4a, il n’autorise aucun retournement de l’élément décoratif tel qu’il puisse inverser ses faces inférieure et supérieure, mais ne permet qu’une rotation de cet élément sur lui-même dans le plan pré-cité.

[0026] Avantageusement, l’objet de l’invention comprend un moyen de positionnement 6 permettant une immobilisation relative de l’élément décoratif 3 par rapport à la structure 2. Comme bien illustré sur la coupe verticale de l’article d’ornement 1, le moyen de positionnement 6 est de type magnétique et se compose de deux, voire plusieurs paires d’aimants 62–63, 62 ́–63 ́, en particulier d’aimants permanents. Les aimants 62, 62 ́ sont agencés dans la paroi intérieure 22 du logement 21 au sein de la structure principale, alors que les aimants 63, 63 ́ sont disposés en correspondance, dans l’élément décoratif 3. Un entrefer est prévu entre les aimants de chaque paire, ceci afin d’éviter tout frottement entre-eux. Aussi, chaque paire d’aimants se trouve disposée de sorte à ce que des polarités inverses puissent dans tous les cas se faire face.

[0027] Dans la fig. 3 , on remarquera aussi que les différentes paires d’aimants sont toutes situées dans le plan qui comprend l’axe de rotation 4a que présente au moins l’articulation 4. C’est en effet dans ce plan que l’élément décoratif 3 trouve sa position de repos usuelle, selon l’une quelconque des surfaces qu’il peut adopter comme principale surface apparente.

[0028] En variante, il serait bien entendu possible de remplacer ces aimants par un dispositif à friction ou à emboîtement de sorte que le moyen de positionnement 6 soit de type mécanique. Un tel moyen pourrait par exemple être obtenu par le biais d’un ergot basculant entre deux positions ou par le biais d’une ou plusieurs billes que l’on pourrait repousser dans leur logement à l’encontre d’une force exercée par un moyen élastique tel qu’un ressort.

[0029] Avantageusement encore, l’article d’ornement 1 comprend un moyen de verrouillage 7 empêchant tout mouvement relatif de l’élément décoratif 3 par rapport à la structure 2, autour de l’axe de rotation 4a que présente au moins l’articulation 4.

[0030] Dans le mode de réalisation illustré aux fig. 1 à 4 , ce moyen de verrouillage 7 est constitué par le moyen d’accrochage 5 qui, par l’intermédiaire de l’articulation cylindrique 55, peut être positionné à proximité directe de l’élément décoratif 3. En d’autres termes, on mentionnera que le moyen de verrouillage 7 est constitué dans ce cas par le basculement relatif de la structure contre le moyen d’accrochage. Faisant office de butée, ce dernier empêche donc le renversement de l’élément décoratif autour de son centre de rotation.

[0031] Le fonctionnement du moyen de verrouillage 7 est illustré par les deux états comparatifs représentés aux fig. 3 et 4 . Cette dernière figure montre le bouton de manchette dans une position d’ouverture. En cette position, la structure 2 est basculée autour de l’articulation cylindrique 55 afin de créer le dégagement nécessaire au pivotement de l’élément décoratif 3 qui est illustré dans une position intermédiaire, en cours de pivotement autour de la flèche 11.

[0032] On relèvera encore que les axes de rotation de l’articulation 4, en particulier les axes 4a, 4a ́ illustrés à la fig. 2 , sont dans le présent cas de figure immatériels du fait qu’aucun arbre, pivot ou bille ne permet de les définir. Toutefois, il serait possible d’imaginer de matérialiser ces axes par des billes montées à l’interface de l’élément décoratif et de la structure, par exemple en lieu et place des paires d’aimants 62–63, 62 ́63 ́. De telles billes pourraient être poussées dans une légère dépression ménagée en correspondance à la surface 31 de l’élément décoratif par un élément élastique logé en vis-à-vis dans la paroi interne 22 de la structure principale. Par ce biais, un tel mécanisme permettrait le pivotement de l’élément décoratif dans sa structure, par exemple selon deux axes 4a, 4a ́ perpendiculaires. D’autre part, il pourrait également servir de moyen de positionnement 6, voire de verrouillage 7, de l’élément décoratif par rapport à la structure principale.

[0033] On notera également que l’élément décoratif, tel qu’illustré dans les figures annexées, présente une forme essentiellement aplatie. Toutefois cet élément pourrait également prendre la forme d’une boule ou une sphère tout en autorisant des pivotements dans toutes les directions de l’espace sans devoir changer la structure principale illustrée dans les fig. 1 à 4 .

[0034] En référence aux fig. 5 à 7 , celles-ci montrent l’objet de l’invention dans une réalisation faite suivant un autre mode d’exécution. Le but et les principaux effets techniques recherchés étant les mêmes dans les deux modes d’exécution, la numérotation des différents éléments structurels essentiels a donc été conservée.

[0035] Dans ces figures on remarque que l’extrémité de la tige 52 (extrémité opposée à celle terminée par la tête 51) est rattachée à l’élément décoratif 3 de sorte que cet élément soit rendu solidaire du moyen d’accrochage 5. Pour ce faire, l’élément décoratif peut, soit être assemblé au moyen d’accrochage 5 par exemple en rapportant l’extrémité libre de la tige 52 contre la face inférieure de l’élément décoratif, soit former avec ce dernier un organe d’un seul tenant.

[0036] Dans ce mode d’exécution, l’élément décoratif est de préférence protégé par la structure principale. Cette dernière constitue, pour cet élément, une cage réalisée à partir d’une partie supérieure 23 reliée par une pluralité de colonnettes 25 à une partie inférieure 24. Chacune de ces colonnettes pouvant être taraudée et maintenue aux deux parties correspondantes par des vis de fixation 26.

[0037] Comme mieux visible sur la fig. 7 , l’articulation 4 qui associe ou lie l’élément décoratif à la structure principale est une articulation de type cylindrique. Elle autorise une rotation de la structure autour de l’élément décoratif selon l’axe de rotation 4a. Dans le présent cas de figure, cette articulation est constituée du palier que forme l’intersection de la tige 52 avec la partie inférieure 24 de la structure principale. De ce fait, on remarquera que l’axe de rotation 4a est un axe immatérielle. Cependant, il serait également possible de matérialiser cet axe, par exemple au moyen d’un petit arbre ou pivot ménagé entre l’élément décoratif 3 et la partie supérieure 23.

[0038] Afin que l’élément décoratif soit partiellement visible depuis la partie supérieure 23, cette dernière comprend au moins une lumière 27, en l’occurrence deux lumières comme illustré aux fig. 5 et 6 . Grâce à au moins une telle ouverture ou fenêtre donnant sur l’élément décoratif, une portion ou un secteur de ce dernier peut être rendu visible au travers de la partie supérieure de la structure. Ainsi, en faisant tourner cette dernière autour de l’élément décoratif selon l’axe 4a, la lumière 27 permet successivement de percevoir différentes portions de l’élément décoratif.

[0039] Grâce au moyen de positionnement 6, la lumière 27 peut être immobilisée en vis-à-vis de l’une quelconque des portions de l’élément décoratif.

[0040] Dans la fig. 7 , on remarquera aussi que les différentes paires d’aimants sont de préférence agencées dans les parties supérieure et inférieure de la structure. En variante, l’agencement de ces paires d’aimants pourrait bien entendu se limiter à une seule de ces parties.

[0041] Selon le mode d’exécution illustré dans les fig. 5 à 7 , celui-ci ne divulgue aucun moyen de verrouillage 7 empêchant tout mouvement relatif, autour de l’axe de rotation 4a, de l’élément décoratif 3 par rapport à la structure 2. Cependant, un tel moyen de verrouillage pourrait être ajouté, par exemple sous la forme d’un doigt de blocage pouvant, au travers de la partie inférieure 24 dans laquelle il pourrait être logé, s’insérer à demeure dans une pluralité de trous ménagés en cercle dans la face correspondante de l’élément décoratif.

[0042] De préférence, la structure 2 possède une forme générale sensiblement circulaire. Cependant, on comprendra que celle-ci pourrait aussi bien adopter une tout autre forme.

[0043] Selon l’utilisation ou la destination de l’objet de l’invention, le moyen d’accrochage 5 peut être différent de celui qui a été décrit précédemment. Il pourrait être adapté à la fonction particulière pour laquelle l’objet de l’invention sera destiné, de manière à être constitué par exemple d’un organe de fermeture ou d’assemblage (de type bouton pression), d’un organe d’insertion (épingle, broche), de suspension (boucle, anneau) ou encore de pincement (pincette).

Claims

1. Article d’ornement (1) comprenant une structure (2) principale dans laquelle sont logés un élément décoratif (3) partiellement visible de l’extérieur de la structure, une articulation (4) associant l’élément décoratif (3) à la structure (2) principale de façon à ce que l’élément décoratif et la structure sont traversés par au moins un axe de rotation (4a) que présente au moins cette articulation (4), et un moyen d’accrochage (5) qui, solidaire soit de l’élément décoratif (3), soit de la structure (2) principale, est destiné au maintien de l’article d’ornement (1) dans une position dite d’immobilisation, caractérisé en ce que dans cette position d’immobilisation, ladite articulation (4) est de type autorisant respectivement soit une rotation de la structure (2) principale autour de l’élément décoratif (3), soit un pivotement de ce dernier sur lui-même selon une pluralité de plans sécants.

2. Article d’ornement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure (2) principale constitue une cage pour l’élément décoratif (3).

3. Article d’ornement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen de positionnement (6) permettant une immobilisation relative de l’élément décoratif (3) par rapport à la structure (2) principale.

4. Article d’ornement selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen de positionnement (6) est de type magnétique.

5. Article d’ornement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen de verrouillage (7) empêchant tout mouvement relatif, autour dudit axe de rotation (4a), de l’élément décoratif (3) par rapport à la structure (2).

6. Article d’ornement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d’accrochage (5) et constitué par un organe de fermeture, d’insertion, de suspension ou de pincement.

7. Article d’ornement selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (7) est constitué par le moyen d’accrochage (5) qui, rendu solidaire de la structure (2) principale par l’intermédiaire d’une articulation cylindrique (55), peut être positionné à proximité directe de l’élément décoratif (3).

8. Article d’ornement selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’élément décoratif (3) est inscriptible dans une sphère et présente au moins une coupe de forme circulaire par laquelle passe ledit axe de rotation (4a) et dont le diamètre correspond à celui de la sphère.

9. Article d’ornement (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il s’agit d’un bouton de manchette, d’une broche, d’une bague, d’un pendentif, d’une boucle d’oreille, d’une épingle de cheveux ou à cravate.