[0001] L'invention concerne les mouvements d'horlogerie comportant des mécanismes utilisant un mécanisme d'embrayage inertie!, et en particulier des mouvements à remontage automatique comportant des mécanismes d'alarmes vibrantes comprenant un rouage muni d'un tel embrayage, ces mouvements étant destinés à équiper des montres-bracelets, des montres de poche ou analogues.
[0002] La demande de brevet EP08 020 803.6, dont la priorité est revendiquée et le contenu incorporé ici par référence, remédie aux inconvénients de l'art antérieur des montres pourvues de mécanismes d'alarme vibrante en fournissant un mouvement d'horlogerie à remontage automatique comportant un mécanisme d'alarme silencieuse vibrante utilisant avantageusement des éléments du mouvement et permettant de produire une vibration de forte amplitude. Elle fournit par ailleurs un mouvement d'horlogerie comprenant un tel dispositif d'alarme présentant une conception particulièrement simple et peu coûteuse à mettre en oeuvre dans le mouvement.
[0003] La présente invention concerne plus spécifiquement le mécanisme d'embrayage qui peut être utilisé préférentiellement dans le cadre du mécanisme d'alarme vibrante décrit ci-dessus, et dont le couplage offre une alternative aux roues à cliquets de type inverseuse connues de l'art antérieur, pour lesquelles le couplage est sélectif en fonction du sens de rotation relatif des mobiles, mais ne détermine pas de caractère intrinsèque menant et menés pour l'un et l'autre des mobiles.
[0004] A cet effet l'invention concerne un mouvement d'horlogerie comprenant:
un mécanisme d'embrayage comprenant un premier et un deuxième mobile d'embrayage, la rotation du premier mobile d'embrayage entraînant la rotation du deuxième mobile d'embrayage, et caractérisé en ce qu'il est un mécanisme d'embrayage centrifuge comprenant un cliquet inertiel solidaire du moyeu du premier mobile d'embrayage, et venant en prise avec des butées solidaires du deuxième mobile d'embrayage.
[0005] L'avantage de ce mécanisme d'embrayage est qu'il permet de définir un mobile toujours menant et un mobile toujours mené, de telle sorte que l'embrayage est asymétrique pour les rouages situés de part et d'autre de chacune de ces roues: un des rouages pourra embrayer sur l'autre, mais l'inverse sera toujours impossible.
[0006] Un autre avantage est que l'embrayage est conditionné par la vitesse de rotation du mobile menant.
[0007] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention rassortiront clairement de la description ci-après, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:
<tb>la fig. 1 <sep>est une vue en perspective éclatée d'une partie du mouvement formant une alarme vibrante utilisant le cliquet inertiel selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention;
<tb>la fig. 2 <sep>est une vue en perspective du mouvement de la fig. 1 assemblé;
<tb>la fig. 3 <sep>est une vue de dessus du mouvement de la fig. 1 en coupe au niveau du support de la masse oscillante;
<tb>la fig. 4 <sep>est agrandissement de la vue en coupe du dispositif d'embrayage selon l'invention, vu sur la fig. 3;
<tb>la fig. 5 <sep>est une vue de dessus du dispositif d'embrayage selon l'invention de la fig. 4.
<tb>la fig. 6 <sep>est une vue en coupe sagittale d'une variante préférentielle dispositif d'embrayage des fig. 4et 5.
[0008] La fig. 1 représente une vue en perspective éclatée d'un mouvement d'horlogerie 1 d'une montre bracelet utilisant le cliquet inertiel selon une variante préférentielle de l'invention. Le mouvement d'horlogerie 1 proposé associe un mécanisme d'alarme vibrante à un mouvement d'horlogerie comprenant un mécanisme de remontage automatique, connu en soi de l'homme du métier. Ce mécanisme de remontage automatique du mouvement 1 utilise la rotation d'une masse oscillante 2 pour stocker de l'énergie mécanique dans un barillet 36 par l'intermédiaire d'un rouage 31, 32, 34 constituant une chaîne cinématique 3 qui engrène sur le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2, lequel forme une roue dentée.
Grâce au décalage du centre de gravité de la masse oscillante 2 par rapport à son axe de rotation 211, qui est aussi celui du pignon de masse 21, les mouvements du poignet de l'utilisateur induisent une rotation de cette masse oscillante 2 par rapport au boîtier de la montre; cette rotation de la masse oscillante 2 entraîne celle de la roue à rochet 33 du barillet 36, à la sortie de la chaîne cinématique. La rotation de la roue à rochet 33 remonte le ressort à l'intérieur du barillet 36 et stocke ainsi de l'énergie mécanique qui sera distribuée vers un rouage de finissage, non représenté, qui engrène sur les dents du barillet 36. Selon la figure 1, ce mécanisme de remontage est du type à remontage dans un seul sens, grâce la roue inverseuse 31 dont le fonctionnement sera expliqué plus loin à l'aide notamment de la figure 3.
Les mobiles 32 et 34 sont des mobiles de réduction comportant chacun une roue et un pignon solidaires et coaxiaux; ils visent à établir un rapport d'engrenage adéquat pour ajuster la vitesse de rotation à obtenir à la sortie du rouage 3 en fonction de celle du pignon de masse 21.
[0009] Comme représenté sur la fig. 1, la roue d'inversion 31 est montée à rotation sur le support 5, qui présente des découpes adéquates de sorte que le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2 s'engrène avec une première denture 311 de la roue d'inversion 31, tandis qu'une deuxième denture 312 de la roue d'inversion 31 s'engrène avec la roue du mobile de réduction 32. La roue d'inversion 31 forme une "roue libre": dans un premier sens de rotation de la masse oscillante 2, la première denture du premier mobile 311 de la roue d'inversion 31 est accouplée à la deuxième denture du deuxième mobile 312 de cette roue d'inversion, alors que dans le deuxième sens de rotation de la masse oscillante 2, la première denture 311 de la roue d'inversion 31 est désaccouplée de la deuxième denture 312.
Le mobile de réduction 32 est monté à rotation par rapport au support 5, et le pignon du mobile de réduction 32 s'engrène avec une roue d'un autre mobile de réduction 34, monté à rotation sur un pont 35 solidaire de la platine 6.
[0010] Comme illustré sur la fig. 1, une roue de remontage 37 est montée à rotation par rapport au pont 35 et peut être mise en rotation par l'utilisateur qui veut effectuer un remontage manuel de la montre par actionnement d'une tige ou d'une couronne munie d'une molette de préhension extérieure (non illustrée). L'énergie stockée dans le ressort (non illustré) du barillet 36 peut par conséquent être obtenue soit grâce à la rotation de la masse oscillante 2, soit par remontage manuel.
[0011] Le mouvement 1 comprend un mécanisme d'alarme vibrante 4, qui comprend une source d'énergie 46, un dispositif d'actionnement 48, une chaîne cinématique 4 et un élément vibrant 2. Selon le mode de réalisation illustré par la fig. 1, la source d'énergie utilisée pour le mécanisme d'alarme vibrante est un deuxième barillet 46, indépendant du premier barillet 36 utilisé pour le rouage de finissage. Toutefois, il est possible d'envisager une autre source d'énergie, par exemple électrique ou électromécanique, pour alimenter le dispositif d'alarme vibrante de l'invention, et/ou l'affichage normal de l'heure.
Il est par exemple possible d'appliquer l'invention à un mécanisme de type ETA Autoquartz, dans lequel l'énergie mécanique de la masse oscillante est utilisée pour alimenter une génératrice, couplée à un accumulateur qui fournit de l'énergie l'énergie électrique à un moteur à quartz. Selon l'invention, le dispositif d'actionnement est un cliquet 48, qui permet de verrouiller le barillet 46 en rotation en dehors des horaires d'alarme, mais de le libérer précisément lors du déclenchement de l'alarme à un horaire déterminé, de préférence réglable par l'utilisateur. Lorsque l'alarme 4 se déclenche à un horaire prédéfini, le cliquet 48 pivote pour libérer la rotation de la denture du barillet 46.
Un dispositif de commande, non représenté permet de faire pivoter le cliquet 48 entre une position de verrouillage, en dehors de l'horaire l'alarme, et une position de dégagement durant l'horaire d'alarme.
[0012] L'élément vibrant du mécanisme d'alarme vibrante est la masse oscillante 2, qui est entraînée en rotation en sortie d'une chaîne cinématique 4 entraînée par la rotation du barillet 46, et qui comprend un mécanisme d'embrayage 41 selon une variante préférentielle de l'invention, décrit plus loin en référence aux fig. 4 à 6.
[0013] Le mécanisme d'alarme vibrante comprend de préférence un premier mobile de réduction 44, formé d'un pignon et d'une roue solidaires en rotation, similairement aux mobiles de réduction 32,34 de la chaîne cinématique 3 associée au remontage automatique du mouvement. Toutefois, contrairement au mobile 34 illustré sur la fig. 1, le pignon du mobile de réduction 44 est situé sous la roue du même mobile et engrène directement avec la denture du barillet 46. Le mobile de réduction 44 est monté à rotation sur un pont 45, solidaire de la platine 6; sa roue engrène avec le pignon d'un deuxième mobile de réduction 42, monté également à rotation sur le pont 45.
La roue du mobile de réduction 42 est couplée au dispositif d'embrayage 41, qui comprend un premier et un deuxième mobile d'embrayage 411, 412 agencés de telle sorte que la rotation du premier mobile entraîne la rotation du deuxième mobile 412. La denture de la roue du mobile de réduction 42 engrène sur la denture du premier mobile de réduction 411, tandis que la denture du deuxième mobile de réduction 412 engrène sur le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2.
[0014] Lors du déclenchement de l'alarme, le cliquet 48 libère l'énergie stockée dans le ressort du barillet 46 et met en rotation de la denture périphérique du barillet 46., l'énergie maximale emmagasinée dans le barillet 46 et les rapports d'engrenage du rouage pour de la chaîne cinématique 4 qui entraîne le premier mobile d'embrayage 411 peuvent être déterminés de telle sorte que la masse oscillante 2, faisant office d'élément vibrant, tourne durant environ 15 secondes après le déclenchement de l'alarme.
D'autre part, les rapports d'engrenage des mobiles de réduction 42, 44 pour déterminer le rapport des vitesses entre la rotation du barillet 46 et celle de la masse oscillante sont calculés pour être environ cinq fois plus petits que ceux utilisés dans la première chaîne cinématique 3 de remontage automatique du mouvement 1, où il s'agit de déterminer le rapport des vitesses entre le barillet fournissant la réserve de marche 36 et la masse oscillante. Ces rapports ainsi que l'énergie qui peut être emmagasinée dépendra notamment du temps de vibration désiré pour l'alarme, qui pourra de préférence être déterminé entre 10 et 20 secondes.
Le temps de vibration pourra être ajusté par l'utilisateur, agissant sur la roue de remontage 47, grâce à la consultation d'une jauge visuelle couplée au barillet 46, et qui détermine le niveau d'énergie stockée dans ce barillet.
[0015] La fig. 2 montre le mouvement 1 de la fig. 1lorsque toutes les pièces sont assemblées sur la platine 6. Seule la masse oscillante 2 n'est pas visible afin de voir toutes les pièces qu'elle recouvrera une fois fixée au pignon de masse 21. On ne voit ainsi que le support 5 de la masse oscillante 2. Comme illustré sur la figure 2, on peut voir que le pignon de masse 21 engrène d'une part avec la roue inverseuse 31 et l'embrayage 41, et plus précisément le premier mobile 311 de la roue d'inversion et le deuxième mobile 412 de l'embrayage 41. Le fait que ces deux mobiles 311 et 412 engrènent directement avec le pignon de masse fait qu'ils tournent toujours dans le même sens, opposé au sens de rotation de la masse oscillante 2.
Toutefois, le mobile 311 est un mobile menant, qui conduit au remontage automatique du mouvement lorsque la masse oscillante tourne dans un sens de rotation donné S1, tandis que le mobile 412 est un mobile mené, qui est actionné en rotation lorsque l'énergie du barillet 46 est libérée, mais n'entraîne jamais la rotation du deuxième mobile 411 du mécanisme d'embrayage. Selon ce mode de réalisation, le sens de rotation S1 de la masse oscillante correspondant au remontage automatique du mouvement 1 est choisi comme opposé au sens de rotation S2 de la masse oscillante 2 lors du déclenchement de l'alarme.
Le fait que l'énergie mécanique du barillet 46 entraîne, par l'intermédiaire de la deuxième chaîne cinématique 4, la rotation de ladite masse oscillante 2 dans le sens inverse de celui actionnant le remontage du premier barillet 36 par l'intermédiaire de la roue inverseuse 31 permet de minimiser le couple nécessaire à l'entraînement du pignon de masse 2 lors du déclenchement de l'alarme, et par conséquent d'obtenir, pour une énergie donnée stockée dans le barillet, une période de vibrations plus longue. Sur la fig. 2, les éléments numérotés 31,3234 constituent la chaîne cinématique de remontage automatique du mouvement 1, pour stocker l'énergie mécanique dans le barillet 36.
Pour un sens de rotation S1 donné, le premier mobile 311 de la roue inverseuse entraîne en rotation le deuxième mobile 312, qui à son tour entraîne la roue d'un premier mobile de réduction 32, monté sur un pont 35. Le pignon du premier mobile de réduction 32, situé sous la roue du même mobile 32, entraîne la roue du deuxième mobile de réduction 34, monté à rotation sur le même pont. Le pignon de ce deuxième mobile de réduction 34, situé au dessus de la roue du même mobile 34, entraîne la roue à rochet 33 du barillet. Comme indiqué précédemment dans la description, la roue à rochet 33 du barillet 36 engrène aussi sur les dents de la roue de remontage 37, pour remonter manuellement le mouvement 1. La deuxième chaîne cinématique 44,42,41 permet de transformer l'énergie du barillet 46 en rotation de la masse oscillante 2.
On part cette fois-ci du barillet 46 qui, une fois mis en rotation dès que le cliquet 48 est dégagé d'une des dents de la denture, engrène avec le pignon du mobile de réduction 44 situé au dessous de la roue du même mobile visible sur les fig. 2et 3, et qui est monté à rotation sur le pont 45. La roue du même mobile 44 engrène sur le pignon du deuxième mobile de réduction 42, monté également à rotation monté également à rotation sur le pont 45. La roue de ce même mobile engrène avec la roue à cliquet inertiel 41, qui constitue le mécanisme d'embrayage selon une variante préférentielle de l'invention et sera décrit plus en détail à l'aide des figures suivantes.
La roue du mobile de réduction 42 engrène plus précisément sur un pignon 417, illustré plus loin sur la fig. 4, solidaire du premier mobile 411 du mécanisme d'embrayage 41, qui entraîne en rotation le deuxième mobile 412, qui constitue la sortie de cette chaîne cinématique. Le deuxième mobile du mécanisme d'embrayage 412 engrène finalement avec le pignon de masse 21 pour faire tourner la masse oscillante 2.
[0016] Contrairement au mécanisme de remontage automatique du mouvement 1 utilisant la chaîne cinématique 3, la chaîne cinématique 4 permet donc de libérer l'énergie du barillet 46 et non pas d'en stocker dedans. Le rouage du mécanisme d'alarme ne possède donc pas, comme celui associé au barillet 36, de mécanisme de remontage automatique, mais seulement un mécanisme de remontage manuel. Pour ce faire, on utilise la roue de remontage 47, qui engrène sur la roue à rochet 43 du barillet 46, en actionnant par exemple une molette externe, comme expliqué précédemment dans la description.
Bien qu'aucun mécanisme de remontage automatique ne soit prévu selon le mode de réalisation préférentiel illustré, il sera toutefois possible d'en ajouter un, par exemple par l'intermédiaire d'un rouage additionnel; ceci présentera toutefois l'inconvénient de nécessiter plus de place dans le boîtier.
[0017] La fig. 3 montre le mouvement de la figure 2en coupe au niveau du support 5 de la masse oscillante, afin de mieux montrer le fonctionnement du mécanisme d'embrayage 41 selon l'invention et l'intérieur de la roue inverseuse 31. Tous les autres éléments constitutifs du mouvement sont identiques à ceux illustrés sur la fig. 2. Comme indiqué précédemment, la roue inverseuse 31 engrène avec le pignon de masse 21 de la masse oscillante 2, mais n'actionne le remontage du mouvement 1 que pour un sens de rotation donné du pignon de masse 21, illustré par le sens S1 sur la figure. La roue inverseuse comprend un premier mobile entraînant 311 et un mobile 312 qui est entraîné par un système à cliquet de type roue libre.
En effet, des tenons sur lesquels sont montés des cliquets 313 sont fixés sur le premier mobile 311, tandis que des butées 315 sont formées à la périphérie du deuxième mobile 312, qui est aussi solidaire d'un moyeu 314 en étoile sur son axe de rotation. Les bras du cliquet 313 coopèrent avec le moyeu 314 et les butées 315 de telle sorte qu'elles entraînent en rotation le deuxième mobile pour le sens de rotation S1, et décliquètent dans le sens de rotation inverse S2.
[0018] Le mécanisme d'embrayage 41 selon le mode de réalisation préférentiel illustré sur cette figure consiste en une roue à cliquet inertie!, dont on voit les éléments suivant en coupe (NB: les références ci-après sont données en référence à la fig. 4, qui en est un agrandissement): un moyeu 415, au centre, associé au premier mobile d'embrayage 411, sur lequel sont fixées des lamelles flexibles 414 aux extrémités desquelles sont montées des masselottes 413. Lorsque le premier mobile d'embrayage 411 est entraîné en rotation par l'action du mobile de réduction 42 agissant sur le pignon 417, les masselottes 413 sont attirées radialement vers l'extérieur.
La flexibilité des lames 414 permet à ces masselottes 413 de se déplacer radialement vers l'extérieur; elles viennent alors en prise avec des butées 416 solidaires du deuxième mobile d'embrayage, qui est alors entraîné en rotation. Pour des raisons de lisibilité, les références ci-dessus des éléments constitutifs de la roue à cliquet inertiel n'ont pas été ajoutées sur la fig. 3, mais uniquement sur l'agrandissement de cette vue en coupe est illustrée par la fig. 4. Les fig. 5 et 6, expliquées plus loin, décrivent également en détail différentes vues du mécanisme d'embrayage 41.
[0019] Les fig. 4 à 6 montrent plus en détail le fonctionnement de la roue à cliquet inertiel 41 selon l'invention. La fig. 4 est un agrandissement de la fig. 3se focalisant sur ce mécanisme d'embrayage 41 que constitue la roue à cliquet inertiel illustrée. On y distingue plus précisément le moyeu 415 au centre, les lamelles 414, les masselottes 413, qui sont solidaires du qui sont solidaires du premier mobile 411, ainsi que les butées 416, solidaires du deuxième mobile 412, dont la denture externe qui engrènera sur le pignon de masse 21 est représentée. Comme on le verra plus loin à l'aide de la fig. 6, les butées 416 et les dents du deuxième mobile d'embrayage 412 ne sont pas situées dans le même plan. La fig. 5 montre précisément ce mobile 412, vu de dessus, et sa denture externe.
A travers les alvéoles du mobile 412 on peut distinguer les masselottes 413 et les lamelles flexibles 414. Le mécanisme d'embrayage 41 ainsi constitué est un mécanisme d'embrayage centrifuge, comprenant un cliquet inertiel constitué par les lamelles 414 et les masselottes 413, solidaires du moyeu 415 du premier mobile d'embrayage 411. La prise avec les butées 416, solidaires du deuxième mobile d'embrayage 412 n'ont en effet lieu que lorsque les lamelles 414 s'étendent suffisamment sous l'effet de l'accélération radiale des masselottes 413, déterminée par la vitesse de rotation du moyeu 415, qui est aussi celle du premier mobile 411.
Cette vitesse doit être supérieure à un seuil minimal pour garantir une extension suffisante des lamelles 414 pour plaquer les masselottes contre les butées 416; elle pourra être ajustée en calculant entre autres à bon escient les rapports d'engrenage de la chaîne cinématique 4, et notamment ceux des mobiles de réduction 42,44.
[0020] Comme on peut le constater sur la fig. 4, les butées 416 sont agencées dans la roue à cliquet inertiel 41 de telle sorte que le premier mobile d'embrayage 411 n'entraîne en rotation le deuxième mobile d'embrayage 412 que pour un sens de rotation donné du premier mobile d'embrayage 411, qui est défini par le sens de rotation du barillet 46 lors de la détente du ressort. Les encoches sont en effet orientées de telle sorte que la prise soit optimale lorsque le premier mobile 411 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
On pourra toutefois imaginer, dans une variante d'implémentation, que les butées sont agencées de telle sorte qu'elles permettent une prise et un accouplement en rotation du deuxième mobile 412 dans n'importe quel sens de rotation du premier mobile 411, de telle sorte qu'une flexibilité maximale soit garantie pour le montage du mécanisme d'embrayage et sont adaptation à tous types de mouvements 1 existants, notamment en termes de platines 6, dentures de barillets 46, et orientation cliquets 48.
[0021] La fig. 6 illustre une vue en coupe selon le plan A-A visible sur la fig. 5 de la roue à cliquet inertiel 41. On y distingue le pignon 417, sous le premier mobile d'embrayage 411, ainsi que le moyeu 415 et les masselottes 413 solidaires de ce premier mobile 411. Sur le dessus, formant une sorte de couvercle sur le premier mobile 411, on peut voir le deuxième mobile 412 et les butées 416 au niveau des parois latérales externes de la roue à cliquet inertielle 41. Il ressort clairement de cette figure le caractère relatif menant-mené des mobiles 411 et 412 l'un par rapport à l'autre: la rotation du premier mobile d'embrayage 411 entraîne la rotation du deuxième mobile d'embrayage 412, mais la rotation du deuxième mobile d'embrayage n'entraîne jamais celle du premier mobile d'embrayage 411.
Par conséquent, lors des mouvements de la masse oscillante 2 en dehors du déclenchement du mécanisme d'alarme, la rotation du pignon de masse 21 n'entraînera que celle du deuxième mobile d'embrayage 412, sans jamais aucune influence sur le reste de la chaîne cinématique 4. Un tel découplage aurait été impossible en utilisant un mécanisme d'embrayage du type de la roue inverseuse 31 précédemment décrite, selon laquelle les premier mobile 311 et deuxième mobile 312 peuvent être chacun soit menant, soit mené.
[0022] L'homme du métier comprendra que les caractéristiques de couplage et de découplage offertes par le mécanisme d'embrayage 41 selon l'invention en permettent un usage dans le cadre d'autres rouages horlogers que celui d'une alarme vibrante utilisant une masse oscillante, telle que décrite, et qui ne constitue qu'un cadre d'utilisation préférentiel pour ce mécanisme d'embrayage. Ce mécanisme pourra être en particulier utilisé dans tout rouage contenant un sous-ensemble menant, dont au moins un élément d'engrenage pourra être entraîné en rotation à une vitesse élevée relativement par rapport à un mouvement de base, à savoir plusieurs tours par seconde, et un sous ensemble mené, comme par exemple un mécanisme d'alarme sonore actionnant des marteaux, un mécanisme de défilement accéléré d'aiguilles ou autres éléments indicateurs, etc.
La source d'énergie approvisionnant le rouage menant peut par ailleurs tout aussi bien être électrique que mécanique.
LISTE DES REFERENCES
[0023]
<tb>1<sep>Mouvement
<tb>2<sep>Masse oscillante
<tb>21<sep>Pignon de masse
<tb>211<sep>Axe de rotation du pignon de masse
<tb>3<sep>Chaîne cinématique pour le remontage automatique
<tb>31<sep>Roue d'inversion
<tb>311<sep>Premier mobile de la roue d'inversion
<tb>312<sep>Deuxième mobile de la roue d'inversion
<tb>313<sep>Cliquets fixés sur le premier mobile de la roue d'inversion
<tb>314<sep>Moyeu du deuxième mobile de la roue d'inversion
<tb>315<sep>Butées périphériques de la deuxième roue d'inversion
<tb>32<sep>Mobile de réduction
<tb>33<sep>Roue à rochet du barillet 36
<tb>34<sep>Roue d'un autre mobile de réduction
<tb>35<sep>Premier pont solidaire de la platine
<tb>36<sep>Barillet du mouvement automatique
<tb>37<sep>Roue de remontage du barillet 36
<tb>4<sep>Chaîne cinématique pour le mécanisme d'alarme vibrante
<tb>41<sep>Mécanisme d'embrayage
<tb>411<sep>Premier Mobile d'embrayage
<tb>412<sep>Deuxième mobile d'embrayage
<tb>413<sep>Masselottes
<tb>414<sep>Lames flexibles
<tb>415<sep>Moyeu du premier mobile d'embrayage
<tb>416<sep>Butées
<tb>417<sep>Pignon solidaire du premier mobile d'embrayage
<tb>42<sep>1<er> mobile de réduction
<tb>43<sep>Roue de rochet du barillet de l'alarme
<tb>44<sep>2<e> mobile de réduction
<tb>45<sep>Deuxième pont solidaire de la platine
<tb>46<sep>Barillet du mécanisme d'alarme vibrante
<tb>47<sep>Roue de remontage du barillet 46
<tb>48<sep>Cliquet de retenue de la denture du barillet
<tb>5<sep>Support de la masse oscillante
<tb>6<sep>Platine
<tb>7<sep>Support de montre
<tb>8<sep>Elément générant un signal sonore
The invention relates to watch movements comprising mechanisms using an inertia clutch mechanism !, and in particular self-winding movements comprising vibrating alarm mechanisms comprising a gear provided with such a clutch, these movements being intended to equip wristwatches, pocket watches or the like.
The patent application EP08 020 803.6, whose priority is claimed and the content incorporated herein by reference, overcomes the drawbacks of the prior art of watches equipped with vibrating alarm mechanisms by providing a winding watch movement. automatic system comprising a vibrating silent alarm mechanism advantageously using elements of the movement and making it possible to produce a vibration of high amplitude. It also provides a watch movement comprising such an alarm device having a particularly simple and inexpensive design to implement in the movement.
The present invention relates more specifically to the clutch mechanism which can be used preferentially in the context of the vibrating alarm mechanism described above, and whose coupling provides an alternative to the inverting ratchet wheels known from the invention. prior art, for which the coupling is selective according to the relative direction of rotation of the mobile, but does not determine intrinsic character leading and conducted for both mobile.
For this purpose the invention relates to a watch movement comprising:
a clutch mechanism comprising a first and a second clutch mobile, the rotation of the first clutch mobile driving the rotation of the second clutch mobile, and characterized in that it is a centrifugal clutch mechanism comprising a inertial ratchet integral with the hub of the first clutch mobile, and engaging with stops integral with the second clutch mobile.
The advantage of this clutch mechanism is that it allows to define a mobile still driving and a mobile still driven, so that the clutch is asymmetrical for the wheels located on either side of each these wheels: one of the wheels can engage the other, but the opposite will always be impossible.
Another advantage is that the clutch is conditioned by the rotational speed of the driving mobile.
Other features and advantages of the invention will clearly be described in the description below, with reference to the accompanying drawings, in which:
<tb> fig. 1 <sep> is an exploded perspective view of a portion of the vibrating alarm forming motion using the inertial pawl according to a preferred embodiment of the invention;
<tb> fig. 2 <sep> is a perspective view of the movement of FIG. 1 assembled;
<tb> fig. 3 <sep> is a top view of the movement of FIG. 1 in section at the support of the oscillating mass;
<tb> fig. 4 <sep> is enlargement of the sectional view of the clutch device according to the invention, seen in FIG. 3;
<tb> fig. <Sep> is a top view of the clutch device according to the invention of FIG. 4.
<tb> fig. 6 <sep> is a sagittal sectional view of a preferred embodiment clutch device of FIGS. 4and 5.
FIG. 1 represents an exploded perspective view of a watch movement 1 of a wristwatch using the inertial pawl according to a preferred embodiment of the invention. The proposed clockwork movement 1 associates a vibrating alarm mechanism with a clockwork movement comprising an automatic winding mechanism, known per se to those skilled in the art. This mechanism for automatic winding of the movement 1 uses the rotation of an oscillating mass 2 to store mechanical energy in a cylinder 36 via a gear train 31, 32, 34 constituting a kinematic chain 3 which meshes with the pinion 21 of the oscillating mass 2, which forms a toothed wheel.
By shifting the center of gravity of the oscillating mass 2 relative to its axis of rotation 211, which is also that of the ground pinion 21, the wrist movements of the user induce a rotation of this oscillating mass 2 relative to the watch case; this rotation of the oscillating mass 2 causes that of the ratchet wheel 33 of the barrel 36, at the output of the kinematic chain. The rotation of the ratchet wheel 33 raises the spring inside the barrel 36 and thus stores mechanical energy that will be distributed to a finishing gear train, not shown, which meshes with the teeth of the barrel 36. According to FIG. 1, this winding mechanism is of the winding type in one direction, thanks to the inverting wheel 31 whose operation will be explained further with the aid of particular FIG. 3.
The mobiles 32 and 34 are reduction mobiles each comprising a wheel and a pinion integral and coaxial; they aim at establishing a suitable gear ratio for adjusting the speed of rotation to be obtained at the output of gear train 3 as a function of that of ground gear 21.
As shown in FIG. 1, the reversing wheel 31 is rotatably mounted on the support 5, which has adequate cutouts so that the ground pinion 21 of the oscillating mass 2 meshes with a first toothing 311 of the reversing wheel 31 , while a second toothing 312 of the inversion wheel 31 meshes with the wheel of the reduction wheel 32. The inversion wheel 31 forms a "free wheel": in a first direction of rotation of the oscillating mass 2, the first toothing of the first mobile 311 of the inversion wheel 31 is coupled to the second toothing of the second mobile 312 of this inversion wheel, while in the second direction of rotation of the oscillating mass 2, the first gearing 311 of the inversion wheel 31 is uncoupled from the second toothing 312.
The reduction gear 32 is rotatably mounted relative to the support 5, and the pinion of the reduction gear 32 meshes with a wheel of another reduction gear 34, rotatably mounted on a bridge 35 secured to the plate 6 .
As illustrated in FIG. 1, a winding wheel 37 is rotatably mounted relative to the bridge 35 and can be rotated by the user who wants to perform a manual winding of the watch by actuating a rod or a crown provided with a outer grip wheel (not shown). The energy stored in the spring (not shown) of the barrel 36 can therefore be obtained either by rotating the oscillating mass 2 or by manual winding.
The movement 1 comprises a vibrating alarm mechanism 4, which comprises a power source 46, an actuating device 48, a kinematic chain 4 and a vibrating element 2. According to the embodiment illustrated by FIG. . 1, the energy source used for the vibrating alarm mechanism is a second barrel 46, independent of the first barrel 36 used for the gear train. However, it is possible to envisage another source of energy, for example electrical or electromechanical, to supply the vibrating alarm device of the invention, and / or the normal display of the time.
For example, it is possible to apply the invention to an ETA Autoquartz type mechanism, in which the mechanical energy of the oscillating mass is used to power a generator, coupled to an accumulator that supplies energy to the electrical energy. to a quartz engine. According to the invention, the actuating device is a pawl 48, which makes it possible to lock the barrel 46 in rotation outside the alarm times, but to release it precisely when the alarm is triggered at a fixed time, from preferably adjustable by the user. When the alarm 4 is triggered at a predefined time, the pawl 48 pivots to release the rotation of the toothing of the barrel 46.
A control device, not shown, makes it possible to rotate the pawl 48 between a locking position, outside the alarm time, and a release position during the alarm time.
The vibrating alarm vibrating element is the oscillating mass 2, which is rotated at the output of a kinematic chain 4 driven by the rotation of the barrel 46, and which comprises a clutch mechanism 41 according to a preferred variant of the invention, described below with reference to FIGS. 4-6.
The vibrating alarm mechanism preferably comprises a first reduction wheel 44, formed of a pinion and a wheel integral in rotation, similarly to the reduction wheels 32,34 of the kinematic chain 3 associated with automatic winding. some movement. However, unlike the mobile 34 illustrated in FIG. 1, the pinion of the reduction wheel 44 is located under the wheel of the same mobile and meshes directly with the toothing of the barrel 46. The reduction wheel 44 is rotatably mounted on a bridge 45, integral with the plate 6; its wheel meshes with the pinion of a second reduction wheel 42, also rotatably mounted on the bridge 45.
The wheel of the reduction wheel 42 is coupled to the clutch device 41, which comprises a first and a second clutch mobile 411, 412 arranged so that the rotation of the first mobile causes the rotation of the second mobile 412. The teeth the wheel of the reduction wheel 42 meshes with the toothing of the first reduction wheel 411, while the toothing of the second reduction wheel 412 meshes with the ground pinion 21 of the oscillating weight 2.
When triggering the alarm, the pawl 48 releases the energy stored in the spring of the barrel 46 and rotates the peripheral toothing of the barrel 46., the maximum energy stored in the barrel 46 and reports gearing gear for the power train 4 which drives the first clutch mobile 411 can be determined so that the oscillating mass 2, acting as a vibrating element, rotates for about 15 seconds after the triggering of the alarm.
On the other hand, the gear ratios of the reduction mobiles 42, 44 to determine the ratio of the speeds between the rotation of the barrel 46 and that of the oscillating mass are calculated to be about five times smaller than those used in the first one. kinematic chain 3 automatic winding movement 1, which is to determine the ratio of speeds between the barrel providing the power reserve 36 and the oscillating weight. These ratios as well as the energy that can be stored will depend in particular on the desired vibration time for the alarm, which can preferably be determined between 10 and 20 seconds.
The vibration time can be adjusted by the user, acting on the winding wheel 47, through the consultation of a visual gauge coupled to the barrel 46, and which determines the level of energy stored in the barrel.
FIG. 2 shows the movement 1 of FIG. 1 when all the parts are assembled on the plate 6. Only the oscillating mass 2 is not visible in order to see all the parts that it will cover once fixed to the pinion of mass 21. One sees thus only the support 5 of the oscillating mass 2. As illustrated in FIG. 2, it can be seen that the ground gear 21 meshes with the inverting wheel 31 and the clutch 41, and more precisely the first movable wheel 311 of the reversing wheel. the second mobile 412 of the clutch 41. The fact that these two mobiles 311 and 412 mesh directly with the mass pinion that they always rotate in the same direction, opposite to the direction of rotation of the oscillating mass 2.
However, the mobile 311 is a driving mobile, which leads to the automatic winding of the movement when the oscillating mass rotates in a given direction of rotation S1, while the mobile 412 is a driven mobile, which is actuated in rotation when the energy of the barrel 46 is released, but never causes rotation of the second mobile 411 of the clutch mechanism. According to this embodiment, the direction of rotation S1 of the oscillating mass corresponding to the automatic winding of the movement 1 is chosen as opposite to the direction of rotation S2 of the oscillating mass 2 when the alarm is triggered.
The fact that the mechanical energy of the cylinder 46 causes, via the second kinematic chain 4, the rotation of said oscillating mass 2 in the opposite direction to that actuating the winding of the first cylinder 36 via the wheel Inverter 31 makes it possible to minimize the torque necessary to drive the earth gear 2 when the alarm is triggered, and consequently to obtain, for a given energy stored in the cylinder, a longer vibration period. In fig. 2, the elements numbered 31,3234 constitute the kinematic chain of automatic winding of the movement 1, to store the mechanical energy in the barrel 36.
For a given direction of rotation S1, the first mobile 311 of the inverting wheel rotates the second mobile 312, which in turn drives the wheel of a first reduction wheel 32, mounted on a bridge 35. The pinion of the first mobile reduction 32, located under the wheel of the same mobile 32, drives the wheel of the second reduction mobile 34, rotatably mounted on the same bridge. The pinion of this second reduction wheel 34, located above the wheel of the same mobile 34, drives the ratchet wheel 33 of the barrel. As indicated previously in the description, the ratchet wheel 33 of the barrel 36 also meshes with the teeth of the winding wheel 37, to manually raise the movement 1. The second kinematic chain 44, 42, 41 makes it possible to transform the energy of the barrel 46 rotating the oscillating mass 2.
This time it starts from the barrel 46 which, once rotated as soon as the pawl 48 is disengaged from one of the teeth of the toothing, meshes with the pinion of the reduction wheel 44 located below the wheel of the same wheel. visible in figs. 2 and 3, and which is rotatably mounted on the bridge 45. The wheel of the same mobile 44 meshes with the pinion of the second reduction wheel 42, also rotatably mounted also rotatably mounted on the bridge 45. The wheel of the same mobile meshes with the inertial ratchet wheel 41, which constitutes the clutch mechanism according to a preferred embodiment of the invention and will be described in more detail with the aid of the following figures.
The wheel of the reduction wheel 42 meshes more precisely with a pinion 417, illustrated further in FIG. 4, integral with the first mobile 411 of the clutch mechanism 41, which rotates the second mobile 412, which is the output of this kinematic chain. The second mobile of the clutch mechanism 412 finally meshes with the ground pinion 21 to rotate the oscillating mass 2.
Unlike the mechanism of automatic winding movement 1 using the kinematic chain 3, the kinematic chain 4 allows to release the energy of the barrel 46 and not to store in it. The gear of the alarm mechanism does not have, like that associated with the barrel 36, automatic winding mechanism, but only a manual winding mechanism. To do this, using the winding wheel 47, which meshes with the ratchet wheel 43 of the barrel 46, for example by actuating an outer wheel, as explained previously in the description.
Although no automatic winding mechanism is provided according to the preferred embodiment illustrated, it will however be possible to add one, for example by means of an additional gear train; this will however have the disadvantage of requiring more space in the housing.
FIG. 3 shows the movement of FIG. 2 in section at the support 5 of the oscillating mass, in order to better show the operation of the clutch mechanism 41 according to the invention and the inside of the inverting wheel 31. All the other constituent elements of the movement are identical to those shown in fig. 2. As indicated above, the inverting wheel 31 meshes with the ground pinion 21 of the oscillating mass 2, but only actuates the winding of the movement 1 for a given direction of rotation of the earth pinion 21, illustrated by the direction S1 on the face. The inverting wheel comprises a first driving mobile 311 and a mobile 312 which is driven by a freewheel type ratchet system.
Indeed, tenons on which pawls 313 are mounted are fixed on the first mobile 311, while abutments 315 are formed on the periphery of the second mobile 312, which is also integral with a star hub 314 on its axis. rotation. The pawl arms 313 cooperate with the hub 314 and the stops 315 such that they rotate the second mobile for the direction of rotation S1, and declick in the opposite direction of rotation S2.
The clutch mechanism 41 according to the preferred embodiment illustrated in this figure consists of a ratchet wheel inertia !, which we see the following elements in section (NB: the references below are given with reference to the FIG 4, which is an enlargement): a hub 415, in the center, associated with the first clutch mobile 411, on which are fixed flexible strips 414 whose ends are mounted 413 flyweights When the first mobile of clutch 411 is rotated by the action of the reduction wheel 42 acting on the pinion 417, the weights 413 are attracted radially outwardly.
The flexibility of the blades 414 allows these weights 413 to move radially outwards; they then come into engagement with stops 416 secured to the second clutch mobile, which is then rotated. For reasons of legibility, the above references of the constituent elements of the inertial ratchet wheel have not been added in FIG. 3, but only on the enlargement of this sectional view is illustrated in FIG. 4. Figs. 5 and 6, explained later, also describe in detail different views of the clutch mechanism 41.
Figs. 4 to 6 show in more detail the operation of the inertial ratchet wheel 41 according to the invention. Fig. 4 is an enlargement of FIG. 3se focusing on this clutch mechanism 41 that constitutes the illustrated inertial ratchet wheel. There is more precisely the hub 415 in the center, the lamellae 414, the weights 413, which are integral with the which are integral with the first mobile 411, as well as the stops 416, integral with the second mobile 412, the external toothing which will mesh on the mass pinion 21 is shown. As will be seen later with the aid of FIG. 6, the stops 416 and the teeth of the second clutch mobile 412 are not located in the same plane. Fig. 5 shows precisely this mobile 412, seen from above, and its external toothing.
Through the cells of the mobile 412 we can distinguish the flyweights 413 and the flexible blades 414. The clutch mechanism 41 thus formed is a centrifugal clutch mechanism, comprising an inertial pawl consisting of the lamellae 414 and the flyweights 413, integral. of the hub 415 of the first clutch mobile 411. The engagement with the stops 416, integral with the second clutch mobile 412 only take place when the lamellae 414 extend sufficiently under the effect of the radial acceleration weights 413, determined by the speed of rotation of the hub 415, which is also that of the first mobile 411.
This speed must be greater than a minimum threshold to ensure sufficient extension of the blades 414 to press the weights against the stops 416; it can be adjusted by calculating inter alia wisely the gear ratio of the driveline 4, and in particular those of reduction mobiles 42,44.
As can be seen in FIG. 4, the stops 416 are arranged in the inertial ratchet wheel 41 such that the first clutch mobile 411 rotates the second clutch mobile 412 only for a given direction of rotation of the first clutch mobile 411, which is defined by the direction of rotation of the barrel 46 during the relaxation of the spring. The notches are indeed oriented so that the grip is optimal when the first mobile 411 rotates in the opposite direction of clockwise.
However, it can be imagined, in an implementation variant, that the stops are arranged in such a way that they allow a catch and a coupling in rotation of the second mobile 412 in any direction of rotation of the first mobile 411, such that so that maximum flexibility is guaranteed for the assembly of the clutch mechanism and are adapted to all types of existing movements 1, in particular in terms of plates 6, toothing of barrels 46, and ratchet orientation 48.
FIG. 6 illustrates a sectional view along the plane A-A visible in FIG. 5 of the inertial ratchet wheel 41. It distinguishes the pinion 417, under the first clutch mobile 411, and the hub 415 and the flyweights 413 integral with the first mobile 411. On the top, forming a kind of cover on the first mobile 411, one can see the second mobile 412 and the stops 416 at the outer side walls of the inertial ratchet wheel 41. It is clear from this figure the relative leading-led mobiles 411 and 412 the relative to one another: the rotation of the first clutch mobile 411 causes the rotation of the second clutch mobile 412, but the rotation of the second clutch mobile never causes that of the first clutch mobile 411.
Therefore, during the movements of the oscillating mass 2 outside the triggering of the alarm mechanism, the rotation of the ground pinion 21 will only cause that of the second clutch mobile 412, without any influence on the rest of the kinematic chain 4. Such decoupling would have been impossible using a clutch mechanism of the type of the inverting wheel 31 described above, wherein the first mobile 311 and second mobile 312 can each be driving or driven.
Those skilled in the art will understand that the coupling and decoupling characteristics offered by the clutch mechanism 41 according to the invention allow a use in the context of other clockworks that that of a vibrating alarm using a oscillating weight, as described, and which is only a framework of preferential use for this clutch mechanism. This mechanism may be used in particular in any gear train containing a driving sub-assembly, at least one gear element may be rotated at a relatively high speed relative to a base movement, namely several revolutions per second, and a driven subset, such as a sound alarm mechanism operating hammers, an accelerated scroll mechanism of needles or other indicator elements, etc.
The source of energy supplying the gear train can also be electrical as well as mechanical.
LIST OF REFERENCES
[0023]
<Tb> 1 <September> Movement
<tb> 2 <sep> Oscillating mass
<tb> 21 <sep> Ground sprocket
<tb> 211 <sep> Axis of rotation of the mass pinion
<tb> 3 <sep> Powertrain for automatic winding
<tb> 31 <sep> Reversing wheel
<tb> 311 <sep> First mobile of the inversion wheel
<tb> 312 <sep> Second wheel of the inversion wheel
<tb> 313 <sep> Ratchets fixed on the first wheel of the inversion wheel
<tb> 314 <sep> Hub of the second wheel of the inversion wheel
<tb> 315 <sep> Peripheral stops of the second inversion wheel
<tb> 32 <sep> Mobile Discount
<tb> 33 <sep> Barrel ratchet wheel 36
<tb> 34 <sep> Wheel of another reduction mobile
<tb> 35 <sep> First solidarity bridge of the platinum
<tb> 36 <sep> Automatic movement barrel
<tb> 37 <sep> Barrel winding wheel 36
<tb> 4 <sep> Power train for the vibrating alarm mechanism
<tb> 41 <sep> Clutch mechanism
<tb> 411 <sep> First Mobile Clutch
<tb> 412 <sep> Second clutch mobile
<Tb> 413 <September> Flyweight
<tb> 414 <sep> Flexible Blades
<tb> 415 <sep> Hub of the first clutch mobile
<Tb> 416 <September> Stops
<tb> 417 <sep> Pinion secured to the first clutch mobile
<tb> 42 <sep> 1 <er> mobile discount
<tb> 43 <sep> Alarm barrel ratchet wheel
<tb> 44 <sep> 2 <e> mobile discount
<tb> 45 <sep> Second solidarity bridge of platinum
<tb> 46 <sep> Vibrating alarm mechanism barrel
<tb> 47 <sep> Barrel winding wheel 46
<tb> 48 <sep> Retaining ratchet of the cylinder teeth
<tb> 5 <sep> Support oscillating weight
<Tb> 6 <September> Platinum
<tb> 7 <sep> Watch stand
<tb> 8 <sep> Element generating an audible signal