CH693622A5 - Chaussure de sport, notamment pour sport de glisse. - Google Patents

Description

  



   La présente invention a pour objet une chaussure de sport, notamment pour sport de glisse, marche ou patinage, comprenant une tige en matière textile, tissée et/ou non tissée ou tricotée, munie d'empiècements en matière plastique, tels que renforts, protection, porte-boucles, porte-lacet, etc. 



  Il est connu de confectionner des tiges de chaussures de sport essentiellement en un matériau textile favorisant une respiration du pied, ce matériau textile étant en outre, de préférence, étanche à l'eau. Au moins sur les côtés, au niveau des malléoles, ces tiges sont munies de renforts en matière plastique plus ou moins dure qui sont fixés sur la tige par couture. Les coutures présentent toutefois deux inconvénients majeurs. L'opération de couture limite tout d'abord la dureté du plastique utilisable, celui-ci devant être traversé par une aiguille. Dans tous les cas, les ruptures d'aiguilles sont fréquentes et leur remplacement perturbe la fabrication. D'autre part, dans le cas de l'utilisation d'un textile étanche à l'eau, les coutures ont pour effet de supprimer l'étanchéité en créant ce qu'il est connu d'appeler des prises d'eau.

   Pour rétablir l'étanchéité, il est nécessaire de coller des bandes étanches sur les coutures à l'intérieur de la chaussure, ce qui augmente le coût. 



  La présente invention a pour but de réaliser des sous-ensembles constitutifs d'une tige, voire une tige complète de chaussure obviant aux inconvénients des tiges connues. 



  La chaussure selon l'invention est caractérisée en ce que les empiècements en matière plastique sont fixés au matériau textile sans couture, par ancrage de la matière plastique dans le textile. 



  A cet effet, les empiècements sont surmoulés sur le matériau textile. 



  L'injection d'une matière plastique sur un textile est certes déjà connue, mais dans un but différent. Ainsi, dans le brevet CH 509 050, il est proposé de réaliser une doublure intérieure d'une chaussure en matière plastique injectée en entourant le noyau du moule avec la matière textile avant injection. Dans le brevet FR 2 737 394, il est proposé de fabriquer une présemelle en injectant une matière plastique sur une feuille de textile et en laissant libre de plastique une bande marginale de textile de manière à permettre l'assemblage par couture de la pré-semelle à la tige de la chaussure. 



  Pour la mise en Öuvre du procédé selon l'invention, on part, de préférence, d'une bande de matière textile qu'on fait avancer pas à pas entre deux coquilles d'un moule dans lequel on injecte la matière plastique, puis découpe ensuite les tiges, munies de leur empiècement, dans la bande textile de manière à obtenir des sous-ensembles constitutifs de tiges, voire des tiges complètes formées à plat. Ces sous-ensembles sont ensuite assemblés de façon traditionnelle pour constituer la tige. 



  Comme évoqué plus haut, le procédé selon l'invention peut être appliqué aussi bien pour fixer des renforts que des éléments techniques tels que passe-lacet, porte-boucles ou encore des décors. Comme l'opération de couture est supprimée, le plastique injecté peut être un plastique relativement dur. 



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode d'exécution de l'invention. 
 
   La fig. 1 représente une chaussure à tige textile renforcée selon l'invention. 
   La fig. 2 illustre schématiquement le procédé de fabrication. 
   La fig. 3 représente un bout de bande textile munie de renforts surmoulés. 
   La fig. 4 est une vue en épaisseur de la bande représentée à la fig. 3. 
 



  La chaussure représentée à la fig. 1 comprend une tige 1 en matériau textile tricoté. Cette tige 1 est munie d'un renfort 2 en matière plastique entourant l'arrière de la chaussure sur la plus grande partie de la hauteur de la tige et descendant de chaque côté en direction du milieu de la chaussure. La tige 1, ouverte sur le cou-de-pied, présente en outre un renfort 3 pour le passage du lacet 4 et sur lequel sont en outre fixés des crochets 5. Cette partie 3 est, de préférence, également en plastique également fixé sans couture au textile 1. La chaussure représentée est en outre munie d'une semelle surmoulée 6. 



  Le renfort 2 est fixé par surmoulage, comme ceci sera décrit en relation aux fig. 2 à 4. 



  Le matériau textile destiné à constituer la tige 1 est livré sous forme d'une bande 7 enroulée en bobine 8. Cette bande 7 est amenée entre les deux coquilles 9 et 10 d'un moule contenant une empreinte 11 du renfort 2 à obtenir. La bande 7 est avancée pas à pas entre les coquilles 9 et 10, au rythme des opérations successives d'injection du plastique dans le moule. On obtient ainsi, en continu, la bande représentée aux fig. 3 et 4. Les tiges sont ensuite découpées selon le trait mixte 12. On obtient ainsi une tige à plat qu'on replie de manière à lui donner la forme représentée à la fig. 1. La partie 3 est ensuite également surmoulée sur le textile.

Claims (3)

1. Chaussure de sport, notamment pour sport de glisse, de marche ou patinage, comprenant une tige en matière textile (1) tissée et/ou non tissée ou tricotée, munie d'empiècements (2) en matière plastique, caractérisée en ce que les empiècements (2) sont fixés au matériau textile sans couture, par ancrage de la matière plastique dans le textile.

2. Procédé de fabrication d'un sous-ensemble constitutif d'une tige de chaussure ou d'une tige complète d'une chaussure selon la revendication 1, caractérisé en ce que les empiècements sont surmoulés sur le matériau textile.

3.

Procédé selon la revendication 2, à partir d'une bande de matière textile, caractérisé en ce que l'on fait avancer pas à pas la bande de matière textile entre deux coquilles d'un moule dans lequel on injecte la matière plastique, puis découpe ensuite les sous-ensembles de tige, respectivement les tiges complètes, munies de leurs empiècements, dans la bande textile de manière à obtenir des tiges formées à plat.