La présente invention concerne une étiquette destinée marquer et à protéger des instruments pour écrire ou dessiner, et plus particulièrement des craies de couleur. Généralement les craies de couleur sont munies d'une étiquette sur toute leur longueur à l'exception de leur pointe. Ces étiquettes permettent le marquage du produit sur lequel peuvent figurer des informations relatives à sa composition ou à sa provenance. D'autre part, ces étiquettes favorisent la prise en main de la craie et évitent un contact direct entre la peau et cette dernière. Ces craies de par leur diamètre et leur composition ne se prêtent pas bien à être taillées. Il est alors nécessaire, suite à l'usure de la craie, de dégager l'extrémité de cette dernière par arrachage d'une partie de l'étiquette.
Il est souhaitable de pouvoir réaliser cette opération facilement et sans abîmer la craie avec son ongle ou tout autre instrument utilisé pour enlever une partie de l'étiquette. Ce problème a été résolu par l'utilisation d'étiquettes en matière synthétique formant un film souple entourant la craie. Ces étiquettes comportent à intervalle régulier sur leur longueur des zones d'amorce ou prédécoupes qui permettent d'enlever facilement des bandes d'étiquette en fonction de l'usure de la craie. L'utilisation d'un matériau synthétique qui présente une certaine épaisseur et une certaine rigidité facilite l'amorçage de l'enlèvement de l'étiquette au moment où il est nécessaire de dégager une partie de l'étiquette, par exemple à l'aide d'un ongle pour pouvoir ensuite la saisir et la déchirer.
Pour des raisons qui tiennent à la fois aux coûts des matériaux synthétiques et au fait qu'il est préférable, voire obligatoire dans certains pays, de n'utiliser que des matériaux qui ne provoquent pas d'émanations nocives lors de leur élimination, on souhaite remplacer les étiquettes existantes par des étiquettes en papier.
L'utilisation d'étiquette en papier, du fait en particulier que ce matériau est fin et se déchire facilement, montre qu'il est difficile d'amorcer l'arrachage d'une bande d'étiquette. En effet, ces étiquettes, collées sur la craie, présentent une zone sur laquelle deux épaisseurs de papier se recouvrent. Dans cette zone de recouvrement, l'adhérence papier contre papier est forte et le matériau étant fin il est difficile d'amorcer l'arrachage d'une bande de papier.
Pour résoudre ce problème, on connaît des étiquettes en papier de forme rectangulaire qui présente sur l'un de leur grand côté des découpes sous forme de festons par exemple. Lors de la mise en place de telles étiquettes, le bord comportant les festons recouvre le bord opposé et le collage n'est effectué qu'au niveau de ce recouvrement. De ce fait l'extrémité des festons ou découpes est libre et non pas collée contre la craie. Il est alors facile lors de l'utilisation de saisir un feston, puis de tirer pour arracher une bande d'étiquette; toutefois ce système ne permet pas d'enlever la totalité de la bande en une fois. De plus, cette technique présente des inconvénients importants relatifs à l'automatisation de la production de ces craies.
Il est en effet difficile, du fait que les découpes n'adhèrent pas à la craie, de les manipuler automa tiquement et surtout de garantir le bon rangement de ces craies dans leur bote sans intervention manuelle.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en offrant une étiquette en papier pour craies ou instruments pour écrire ou dessiner analogues, qui soit compatible avec une production automatisée tout en garantissant une utilisation aisée lors de l'arrachage d'une bande d'étiquette.
Ce but est atteint par une étiquette qui se distingue par les caractéristiques énumérées à la revendication 1.
L'invention va maintenant être décrite en détails en référence aux dessins annexés qui illustrent schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de l'étiquette selon l'invention.
La fig. 1 illustre en plan les deux faces de l'étiquette selon la présente invention.
La fig. 2 illustre une craie munie de l'étiquette illustrée à la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe transversale selon la ligne A-A de la craie représentée à la fig. 2.
En référence à la fig. 1, la partie gauche du dessin représente la face supérieure de l'étiquette alors que la partie de droite illustre la face inférieure de cette dernière. L'étiquette 1 se présente sous la forme générale d'un rectangle de papier dont la longueur correspond substantiellement à celle d'une craie destinée à la recevoir. L'un des grands côtés du rectangle comporte des découpes 2 représentées aux dessins sous forme de festons arrondis. Il est bien évident que dans des variantes ces festons peuvent prendre d'autres formes, comme par exemple une forme triangulaire, trapézoïdale ou rectangulaire. Les découpes 2 comportent dans leur partie centrale un repère 3 représenté sous la forme d'une flèche qui est, par exemple, imprimée sur le papier.
L'étiquette 1 comporte encore, agencées à intervalles réguliers sur sa longueur, et s'étendant sur toute sa largeur, des lignes prédécoupées 4. Ces pré-découpes 4 délimitent chacune les bandes à enlever au fur et à mesure de l'usure de la craie. Elles permettent de déchirer proprement et facilement une bande d'étiquette. Ces pré-découpes 4 peuvent être obtenues de différentes façons, en particulier par des perforations pratiquées dans le papier ou par un écrasement des fibres. Tout autre méthode pour créer une zone d'affaiblissement est également envisageable dès lors qu'elle permet de garantir que l'étiquette se déchire le long de la ligne formée par cette zone lors de l'arrachement d'une bande.
Sur la partie droite de la fig. 1 qui illustre la face inférieure de l'étiquette, on distingue au milieu de chacune des bande délimitées par les prédécoupes 4, une zone de pré-encollage qui s'étend sur toute la largeur de l'étiquette 1. L'étiquette 1 comporte encore des ouvertures 5 dont les dimensions correspondent environ à la taille d'un ongle et qui sont centrées par rapport à la largeur de chacune des bandes délimitées par les pré-découpes 4. Dans le sens de la longueur desdites bandes, elles sont situées de telle façon que, une fois l'étiquette mise en place sur la craie comme illustré à la fig. 2, l'extrémité des festons 2 marqués des repères 3 soit à proximité immédiate ou dépassant légèrement, mais sans les recouvrir, les ouvertures 5. De cette façon, lors de l'arrachage d'une bande d'étiquette, il est extrêmement aisé d'amorcer l'arrachage.
En effet, il suffit de positionner son ongle dans l'ouverture 5 indiquée par le repère 3, pour saisir l'extrémité du feston 2 qui affleure l'ouverture 5. Les ouvertures 5 peuvent naturellement être conformées différemment et n'être constituées que de simples fentes 7, comme illustré en variante sur la deuxième bande de la fig. 1, l'essentiel étant que la position de ces ouvertures, de ces fentes ou de ces entailles, se situe à proximité immédiate de la zone de recouvrement des deux épaisseurs de papiers. De par ce fait elle facilite l'arrachage d'une bande d'étiquette en permettant à l'utilisateur de glisser, par exemple l'extrémité de son ongle entre la craie et l'étiquette. Il est ensuite facile de dégager une bande d'étiquette qui se découpera le long de la pré-découpe 4.
Sur la fig. 3, on distingue la zone de recouvrement de l'étiquette 1, sur laquelle la craie 6 est recouverte d'une double épaisseur du matériau constituant l'étiquette. On voit également que le bord 2 de l'étiquette 1 recouvre dans cette zone partiellement l'ouverture 5. L'étiquette sera de préférence réalisée en papier, bien qu'elle puisse être réalisée en d'autres matériaux comme des matériaux plastiques par exemple.
Lorsqu'elle est réalisée en papier, la direction des fibres de papier sera de préférence choisie pour coïncider avec l'axe longitudinal de l'étiquette, de sorte qu'en présence d'humidité par exemple elle ait tendance à s'enrouler sur elle-même dans le sens où elle doit être apposée sur la craie.
The present invention relates to a label intended to mark and protect writing or drawing instruments, and more particularly colored chalks. Generally colored chalks are provided with a label over their entire length with the exception of their tip. These labels allow the marking of the product on which information relating to its composition or its provenance may appear. On the other hand, these labels promote the handling of the chalk and avoid direct contact between the skin and the latter. These chalks by their diameter and their composition do not lend themselves well to be cut. It is then necessary, following the wear of the chalk, to release the end of the latter by tearing off part of the label.
It is desirable to be able to carry out this operation easily and without damaging the chalk with your fingernail or any other instrument used to remove part of the label. This problem was solved by the use of plastic labels forming a flexible film surrounding the chalk. These labels have at regular intervals along their length, primer zones or precuts which allow the strips of label to be easily removed depending on the wear of the chalk. The use of a synthetic material which has a certain thickness and a certain rigidity facilitates the initiation of the removal of the label at the moment when it is necessary to release a part of the label, for example using with a nail so that you can then grab and tear it.
For reasons which relate both to the costs of synthetic materials and to the fact that it is preferable, even obligatory in certain countries, to use only materials which do not cause harmful fumes during their disposal, it is desirable to replace existing labels with paper labels.
The use of a paper label, in particular because this material is fine and tears easily, shows that it is difficult to start tearing off a label strip. Indeed, these labels, stuck on the chalk, have an area on which two thicknesses of paper overlap. In this overlap zone, the paper-to-paper adhesion is strong and the material being fine it is difficult to start tearing off a strip of paper.
To solve this problem, rectangular paper labels are known which have, on one of their long sides, cutouts in the form of festoons, for example. When placing such labels, the edge comprising the scallops covers the opposite edge and the bonding is carried out only at this covering. Therefore the end of the scallops or cutouts is free and not glued against the chalk. It is then easy during use to grab a festoon, then to pull to tear off a strip of label; however, this system does not allow the entire strip to be removed at once. In addition, this technique has significant drawbacks relating to the automation of the production of these chalks.
It is indeed difficult, because the cutouts do not adhere to the chalk, to handle them automatically and above all to guarantee the correct storage of these chalks in their box without manual intervention.
The present invention aims to remedy the aforementioned drawbacks by providing a paper label for chalks or similar writing or drawing instruments, which is compatible with automated production while ensuring easy use when tearing off a strip of tape. 'label.
This object is achieved by a label which is distinguished by the characteristics listed in claim 1.
The invention will now be described in detail with reference to the accompanying drawings which illustrate schematically and by way of example an embodiment of the label according to the invention.
Fig. 1 illustrates in plan the two faces of the label according to the present invention.
Fig. 2 illustrates a chalk provided with the label illustrated in FIG. 1.
Fig. 3 is a cross section along the line A-A of the chalk shown in FIG. 2.
With reference to fig. 1, the left part of the drawing represents the upper face of the label while the right part illustrates the lower face of the latter. The label 1 is in the general form of a rectangle of paper whose length substantially corresponds to that of a chalk intended to receive it. One of the long sides of the rectangle has cutouts 2 shown in the drawings in the form of rounded festoons. It is obvious that in variants these festoons can take other forms, such as for example a triangular, trapezoidal or rectangular shape. The cutouts 2 have in their central part a mark 3 represented in the form of an arrow which is, for example, printed on the paper.
The label 1 also comprises, arranged at regular intervals along its length, and extending over its entire width, pre-cut lines 4. These pre-cuts 4 each delimit the strips to be removed as the wear of the chalk. They make it possible to tear a label strip cleanly and easily. These pre-cuts 4 can be obtained in different ways, in particular by perforations made in the paper or by crushing the fibers. Any other method for creating a weakening zone can also be envisaged since it makes it possible to guarantee that the label is torn along the line formed by this zone during the tearing of a strip.
On the right side of fig. 1 which illustrates the underside of the label, there is in the middle of each of the bands delimited by the precuts 4, a pre-gluing zone which extends over the entire width of the label 1. The label 1 comprises further openings 5 whose dimensions correspond approximately to the size of a nail and which are centered with respect to the width of each of the bands delimited by the pre-cuts 4. In the direction of the length of said bands, they are located so that, once the label is placed on the chalk as illustrated in fig. 2, the end of the scallops 2 marked with the marks 3 either in the immediate vicinity or slightly protruding, but without covering them, the openings 5. In this way, when tearing off a label strip, it is extremely easy to initiate the uprooting.
Indeed, it suffices to position his nail in the opening 5 indicated by the reference 3, to grasp the end of the scallop 2 which is flush with the opening 5. The openings 5 can naturally be shaped differently and only consist of simple slots 7, as illustrated in a variant on the second strip of FIG. 1, the main thing being that the position of these openings, of these slots or of these notches is located in the immediate vicinity of the zone of overlap of the two thicknesses of paper. By this fact it facilitates the tearing off of a label strip by allowing the user to slide, for example the end of his nail between the chalk and the label. It is then easy to release a strip of label which will be cut along the pre-cut 4.
In fig. 3, a distinction is made between the label overlap area 1, on which the chalk 6 is covered with a double thickness of the material constituting the label. It can also be seen that the edge 2 of the label 1 partially covers the opening 5 in this area. The label will preferably be made of paper, although it may be made of other materials such as plastics for example .
When made of paper, the direction of the paper fibers will preferably be chosen to coincide with the longitudinal axis of the label, so that in the presence of moisture, for example, it tends to curl on it. - even in the sense that it must be affixed to the chalk.