CH689576A5 - Dispositif de fixation d'une pièce d'accrochage sur une chaussure de ski. - Google Patents

Description

  
 



  La présente invention a pour objet un dispositif de fixation, sur une chaussure de ski, d'une première pièce d'accrochage destinée à venir s'accrocher dans une seconde pièce d'accrochage solidaire d'un dispositif tendeur fixé sur une autre partie de la chaussure. 



  Les boucles de chaussure de ski sont constituées, d'une part, d'une pièce fixe, anneau ou dentière, fixée sur une partie de la chaussure et, d'autre part, d'un levier-tendeur fixé sur une autre partie de la chaussure et relié à un organe d'accrochage venant s'accrocher dans l'anneau ou la crémaillère. Une telle boucle est décrite par exemple dans le brevet US 4 051 611. La crémaillère, comme dans toutes les boucles connues, est fixée à la chassure au moyen d'un rivet. Un remplacement de cette crémaillère ne peut donc se faire qu'en enlevant le rivet, opération fastidieuse qui ne peut en outre s'exécuter sans risquer d'abimer la chaussure. Lorsque au lieu d'une crémaillère fixe il est prévu un anneau fixe, le remplacement de celui-ci peut être en outre beaucoup plus fréquent. 



  La présente invention a pour but de permettre l'enlèvement et le remplacement instantané, sans outil, de la pièce d'accrochage fixée à la chaussure par un rivet. 



  Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est constitué d'une plaquette dont la face inférieure présente une première partie épousant la surface de la chaussure et une seconde partie présentant un dégagement pour le passage de la première pièce d'accrochage entre la plaquette et la chaussure, ce dégagement étant toutefois interrompu par au moins une saillie en gagée dans au moins un logement de la première pièce d'accrochage pour retenir celle-ci en traction, et en ce que la première partie de la plaquette présente un trou pour sa fixation à la chaussure par un rivet, le trou de la plaquette présentant un lamage de diamètre supérieur au diamètre de la tête du rivet et incliné en direction de la pièce d'accrochage relativement à l'axe du rivet, une rondelle élastique étant disposée, sous pression, entre le lamage incliné et la tête du rivet,

   de telle manière que la plaquette peut être écartée de la chaussure en comprimant la rondelle élastique. 



  La rondelle élastique est de préférence une rondelle Belleville, mais elle pourrait être également constituée d'une rondelle relativement épaisse en élastomère. 



  La rondelle élastique n'a pas besoin d'appliquer la plaquette contre la chaussure avec une force élevée, car la plaquette n'est soumise qu'à un effort de traction transversalement au rivet, qui par la décomposition des forces tend à l'appliquer contre la coque. 



  Selon une forme d'exécution préférée de l'invention, la saillie de la plaquette est constituée d'une nervure transversale de section oblique en forme de parallélogramme, le logement de la pièce d'accrochage présente une forme conjuguée à celle de la nervure et l'extrémité frontale de la pièce d'accrochage engagée sous la plaquette est en forme de rampe, de telle sorte que la pièce d'accrochage peut être accrochée à la plaquette en la poussant simplement contre la nervure qui monte sur la rampe pour retomber ensuite dans le logement de la pièce d'accrochage. Pour enlever la pièce d'accrochage, il suffit de soulever l'extrémité de la plaquette. On peut s'aider à cet effet d'un couteau de poche ou de tout autre objet ou instrument adéquat. 



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention. 
 
   La fig. 1 représente une boucle complète en perspective. 
   La fig. 2 est une vue en coupe médiane longitudinale de la moitié droite de la boucle représentée à la fig. 1, avec deux parties de la chaussure sur lesquelles sont fixées les deux parties de la boucle. 
 



  La boucle de chaussure représentée à la fig. 1 comprend, de manière connue, un levier-tendeur 1 articulé au moyen de deux axes 2 dans un étrier 3 solidaire d'une embase 4 destinée à être fixée sur une partie 5 d'une chaussure (fig. 2) et en un point intermédiaire duquel est articulé, autour d'un axe 6, un tirant 7 à l'extrémité duquel est articulée une crémaillère 8. 



  La boucle de chaussure est en outre constituée d'un anneau rectangulaire 9 formé d'une pièce découpée en U et d'une barrette transversale 10 venant s'accrocher dans l'une des dents de la crémaillère 8. L'anneau 9 est fixé à une autre partie 11 de la chaussure au moyen d'une plaquette intermédiaire 12 présentant un trou 13 au moyen duquel elle est fixée à la partie 11 de la chaussure par un rivet 14. 



  La face inférieure de la plaquette 12 présente une première partie 15 épousant la courbure de la chaussure et une seconde partie présentant un dégagement 16 dont la hauteur est telle qu'il peut recevoir la partie non découpée 9a de l'anneau 9. Ce dégagement 16 est toutefois interrompu par une nervure transversale 17 de profil oblique en forme de parallélogramme. Cette nervure 17  est engagée dans une découpe 18 de l'anneau 9 de forme conjuguée à celle de la nervure 17. L'anneau 9 est ainsi parfaitement accroché sur la nervure 17. 



  Autour du trou 13, la première partie de la plaquette 12, présente un lamage 19 de diamètre légèrement supérieur au diamètre de la tête 20 du rivet 14. Ce lamage 19 est en outre incliné en direction de l'anneau 9. Le rivet 14 présente une première section 21 traversant la paroi de la chaussure et une section 22 de diamètre plus grand, entre la tête 20 et la chaussure et venant s'appuyer par une portée contre la chaussure. Cette section 22 crée un espace entre la tête 20 du rivet et le lamage 19. Dans cet espace est logé un ressort constitué d'une rondelle Belleville 23 qui vient se placer obliquement relativement à l'axe du rivet 14. La distance entre le lamage et la tête 20 est telle que la rondelle 23 est légèrement comprimée et que la plaquette 12 est par conséquent plaquée contre la chaussure. 



  L'extrémité de la partie 9a de l'anneau se termine par une face oblique 24 dont la pente est sensiblement la même que celle des parois de la découpe 18. 



  L'anneau 9 et la plaquette 12 peuvent être réalisés en métal, comme représenté, par exemple en aluminium, ou en plastique dur. 



  Si l'on désire changer l'anneau 9, par exemple en raison de sa cassure ou plus généralement pour adapter la chaussure au client, il suffit de soulever la plaquette 12 par son extrémité proche de la nervure 17. Ceci est possible en raison de l'inclinaison du lamage 19 et de la possibilité restante de comprimer la rondelle ressort 23 par la partie basse du lamage. Dans la position soulevée 121 représentée en trait mixte, la nervure 17  est dégagée de la découpe 18 et il est possible de retirer l'anneau 9. La mise en place d'un nouvel anneau s'effectue encore plus facilement. Il suffit de pousser celui-ci sous la plaquette 12. La rampe frontale 24 de l'anneau 9 vient soulever la plaquette 12 en glissant sur la face inclinée de la nervure 17, qui retombe ensuite dans la découpe 18. 



  Au lieu d'une nervure oblique 17 coopérant avec une découpe oblique 18, il serait possible de prévoir une ou plusieurs nervures ou plots perpendiculaires à la plaquette 12 et s'engageant dans des trous correspondants de l'anneau 9. Dans ce cas, la plaquette 12 devrait être également soulevée à la main pour mettre en place un nouvel anneau 9. 



  L'anneau 9 pourrait bien entendu être remplacé par une dentière coopérant avec un anneau ou une dentière solidaire du tendeur. 



  Au lieu d'une rondelle Belleville, il serait possible d'utiliser tout autre élément élastique tel qu'une bague en élastomère. 



  Avec certains types de rivets les sections de diamètres différents 21 et 22 ne sont pas nécessaires. C'est le cas, par exemple, des rivets à extrémité creuse qui se fixent par évasement et écrasement de cette extrémité. 

Claims (3)

1. Dispositif de fixation, sur une chaussure de ski, d'une première pièce d'accrochage (9) destinée à venir s'accrocher dans une seconde pièce d'accrochage (8) solidaire d'un dispositif tendeur (1) fixé sur une autre partie de la chaussure, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une plaquette (12) dont la face inférieure présente une première partie (15) épousant la surface de la chaussure et une seconde partie présentant un dégagement (16) pour le passage de la première pièce d'accrochage entre la plaquette (12) et la chaussure, ce dégagement étant toutefois interrompu par au moins une saillie (17) engagée dans au moins un logement (18) de la première pièce d'accrochage pour retenir celle-ci en traction, et en ce que la première partie de la plaquette présente un trou (13) pour sa fixation à la chaussure par un rivet (14), le trou de la plaquette présentant un lamage (19)

de diamètre supérieur au diamètre de la tête (20) du rivet et incliné en direction de la pièce d'accrochage relativement à l'axe du rivet, une rondelle élastique (23) étant disposée, sous compression, entre le lamage incliné et la tête du rivet de telle manière que la plaquette peut être écartée de la chaussure en comprimant la rondelle élastique.

2. Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite saillie est constituée d'une nervure transversale (17) de section oblique en forme de parallélogramme, que le logement (18) de la pièce d'accrochage présente une forme conjuguée a celle de la nervure et que l'extrémité frontale de la pièce d'accrochage engagée sous la plaquette est en forme de rampe (24) sur laquelle monte la nervure (17) lorsque cette extrémité est poussée contre la nervure.

3.

Dispositif de fixation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite rondelle élastique (23) est une rondelle Belleville.