CH684415A5

CH684415A5 - Machine à coudre.

Info

Publication number: CH684415A5
Application number: CH3780/90A
Authority: CH
Inventors: Antonio Jimenez; Patrice Deplante
Original assignee: Mefina Sa
Priority date: 1990-11-29
Filing date: 1990-11-29
Publication date: 1994-09-15
Also published as: DE69105100D1; ES2065663T3; BR9105188A; JPH04292192A; US5186116A; CN1061817A; DE69105100T2; EP0488956B1; EP0488956A1

Description

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CH 684 415 A5

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Description

La présente invention se rapporte à une machine à coudre comprenant un mécanisme d'entraînement du matériau à coudre associé à un dispositif de réglage de l'amplitude et du sens de l'entraînement du tissu, ce mécanisme comportant un arbre d'entraînement et un organe de transport du tissu, dont deux extrémités opposées sont reliées cinématique-ment à cet arbre d'entraînement par deux transmissions à bielles et leviers, dont l'une définit une première trajectoire de déplacement dans une direction sensiblement parallèle à un plan de support du tissu, tandis que l'autre définit une seconde trajectoire de déplacement dans une direction sensiblement perpendiculaire à ce plan, ledit dispositif de réglage comprenant une coulisse en arc de cercle centrée sur une trajectoire décrite par une articulation entre deux bielles dudit mécanisme de transport, cette coulisse étant montée pivotante autour d'un axe passant par le centre de cette trajectoire, et des moyens palpeurs solidaires dudit axe, en prise avec cette coulisse.

Une telle machine à coudre est décrite dans le EP-A 10 374 090. Dans cette machine à coudre, la coulisse est ménagée à l'extrémité d'un cylindre métallique, dont la face cylindrique est engagée dans un roulement pour assurer un pivotement sans jeu, garant de la précision du réglage angulaire de la coulisse. Cette solution donne des résultats tout à fait satisfaisants du point de vue de la précision, mais elle a l'inconvénient de revenir assez cher, tant en ce qui concerne l'usinage de la coulisse qui doit être d'une très grande précision, que le pivotement par roulement.

Le but de la présente invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients susmentionnés.

A cet effet, la présente invention a pour objet une machine à coudre selon la revendication 1.

Compte tenu de la forme relativement complexe de la coulisse, il est plus simple de la former par emboutissage dans une feuille métallique que par usinage dans la masse. En outre, la précision et la reproductibilité sont assurées avec davantage de sécurité et à un moindre coût.

D'autres avantages apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et du dessin annexé qui illustre, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine à coudre objet de la présente invention.

La fig. 1 est une vue en coupe selon la ligne l-l des fig. 2 et 3.

La fig. 2 est une vue en coupe selon la ligne ll-ll de la fig. 1.

La fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne Milli de la fig. 1.

La fig. 4 est une vue en coupe agrandie selon la ligne IV—IV de la fig. 2.

Etant donné que le principe du réglage de l'amplitude et du sens de l'entraînement du tissu est identique à celui qui est décrit en détail dans le EP-A 10 374 090 susmentionné, ce principe ne sera pas expliqué à nouveau, dans la mesure où il n'est pas indispensable pour comprendre la présente invention et que le lecteur peut se reporter au document précité pour les détails relatifs à ce principe.

Le mécanisme de transport du tissu et son dispositif de réglage sont illustrés par les fig. 1 à 3. Ce mécanisme comporte (fig. 3) un arbre d'entraînement 3 solidaire d'une bielle 4 dont une extrémité est articulée autour d'un excentrique 5 décrivant une trajectoire circulaire autour de l'axe de cet arbre d'entraînement 3. Cet arbre 3 porte également une came 6 contre laquelle appuie un bras d'un levier 7 dont l'autre bras est relié à une extrémité d'un organe de transport du tissu 8 par une bielle 9. Un ressort de rappel 2 tend à maintenir le levier 7 en contact avec la came 6.

L'autre extrémité de cet organe de transport 8 est articulée à un bras d'un levier 10 dont l'autre bras est relié à la bielle 4 par une biellette 11.

Comme illustré par la fig. 4, l'axe 12 porte deux galets 13 et 14, dont l'un 13 est tronconique, qui s'engagent dans une coulisse 20 (fig. 2) ménagée dans un mobile 15 muni d'un perçage axial de section cylindrique circulaire et monté pivotant sur un pivot 16 fixé au bâti B portant le mécanisme de transport. Ce mobile 15, qui sert à régler l'amplitude et le sens d'entraînement du transporteur 8a, porte une denture 17 destinée à venir en prise avec un pignon 18 solidaire de l'arbre d'un moteur pas à pas 19 et destiné à orienter la coulisse 20 autour d'un point central de la trajectoire de l'axe 12, déplacé selon un mouvement alternatif par la bielle 4. Un ressort 21, disposé entre le bâti B et le levier 10 presse axialement ce levier et, par conséquent, l'axe 12 et les galets 13 et 14 qu'il porte en direction du mobile 15.

Si l'on se reporte aux fig. 2 et 4 pour examiner plus en détail la coulisse 20 et les galets 13 et 14, on constate que cette coulisse est formée de deux pistes en arcs de cercles concentriques 20a et 20b, dont l'une 20a est engendrée par un cône roulant sur la trajectoire de l'axe 12, tandis que l'autre 20b est engendrée par un cylindre roulant sur cette même trajectoire. Le rayon et la conicité du galet 13 par rapport à son axe de pivotement sont identiques au rayon et à la conicité de la piste 20a par rapport à l'axe de pivotement du mobile 15, de sorte que les deux axes sont coaxiaux lorsque le galet

13 est au centre de la piste 20a comme illustré par la fig. 4. Dès lors, le rayon du galet 14 est donné par la distance entre le centre de l'axe 12 et la piste 20b, le galet 13 appuyant contre la piste 20a. Pour éviter un coincement du galet 14 au cas où les axes de pivotement du mobile 15, d'une part, et des galets 13, 14, d'autre part, ne seraient pas parfaitement alignés, la surface de révolution du galet

14 est légèrement convexe comme illustré par la fig. 4.

Les pistes 20a et 20b sont embouties dans une feuille d'acier emboutie 22 rapportée sur une empreinte de forme complémentaire, que présente l'extrémité du mobile 15 venu de moulage en matière plastique et maintenue par des vis 23.

L'extrémité du pivot 16 engagée dans le perçage axial du mobile 15 présente un évidement axial 24

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à fond conique centré sur l'axe du pivot 16. Cet évidement 24 reçoit une bille 25 dont une calotte dépasse l'extrémité du pivot 16 et sert de surface de butée contre-laquelle le fond de la feuille d'acier emboutie 22, qui pourrait aussi avoir une forme sphérique, est pressé par l'intermédiaire du ressort 21 (fig. 1) du levier 10 de la biellette 11, de l'axe 12 et du galet 13.

Claims

Revendications

1. Machine à coudre comprenant un mécanisme d'entraînement du matériau à coudre associé à un dispositif de réglage de l'amplitude et du sens de l'entraînement de ce matériau, ce mécanisme comportant un arbre d'entraînement (3) et un organe d'entraînement (8), dont deux extrémités opposées sont reliées cinématiquement à cet arbre d'entraînement par deux transmissions à bielles et leviers, dont l'une définit une première trajectoire de déplacement dans une direction sensiblement parallèle à un plan de support du matériau à coudre, tandis que l'autre définit une seconde trajectoire de déplacement dans une direction sensiblement perpendiculaire à ce plan, ledit dispositif de réglage comprenant une coulisse (20) en arc de cercle centrée sur une trajectoire décrite par une articulation (12) entre deux bielles dudit mécanisme d'entraînement, cette coulisse étant montée pivotante autour d'un axe passant par le centre de cette trajectoire, et des moyens palpeurs solidaires dudit axe, en prise avec cette coulisse, caractérisée par le fait que cette coulisse est formée par une feuille métallique profilée, rapportée sur un organe monté pivotant autour dudit axe.

2. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe monté pivotant est en une matière plastique et présente une ouverture axiale de section cylindrique circulaire engagée sur un arbre de pivotement solidaire du bâti et que l'extrémité de cet arbre vient en butée axiale avec le revers de la feuille métallique profilée, au moins l'une des deux surfaces de butée présentant une surface de contact de forme sphérique.

3. Machine à coudre selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'une desdites surfaces de butée est constituée par une bille placée dans un évidement ménagé à l'extrémité dudit arbre.

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