CH678017A5 - - Google Patents

Description

  
 



  La présente invention concerne un cathéter ventriculaire ayant des ouvertures disposées avec un angle particulier qui facilitent l'accès au liquide céphalorachidien et le drainage de celui-ci, et certaines méthodes pour fabriquer ce cathéter. 



  Les quatre ventricules du cerveau humain sont des cavités interconnectées qui produisent et font circuler le liquide céphalorachidien (LCR). Les procédés impliquant l'utilisation de la ventriculostomie, c'est-à-dire l'installation d'un cathéter dans le système ventriculaire du cerveau, constituent une partie importante du travail du neurochirurgien. Parmi les domaines d'application principaux nécessitant l'installation de cathéters, on peut citer la surveillance de la pression intracrânienne, le drainage et la dérivation chirurgicale du LCR et l'installation d'agents pharmacologiques et thérapeutique. 



  Le drainage du LCR est primordial pour les patients souffrant d'hydrocéphalie congénitale ou acquise. Le drainage du LCR, qui peut uniquement être réalisé avec un cathéter intraventriculaire, est une mesure salvatrice, car elle permet de réduire instantanément la pression intracrânienne. Le cathéter ventriculaire utilisé pour drainer le LCR est connecté à un système de drainage sous-cutané périphérique, c'est-à-dire à la cavité péritonéale, ou à la circulation générale par l'intermédiaire du coeur, et dans le cas de la surveillance de la pression intracrânienne vers un système de collecte du drainage externe. Les procédures  habituelles d'installation des cathéters ventriculaires sont décrites dans la litérature spécialisée, par exemple dans Neurosurgery [édité par Robert H. Wilkins et Setti S.

  Rengachary (McGraw Hill 1984)], Section A, Chapitre 13, "Techniques de ponction ventriculaire". 



  L'installation d'un cathéter ventriculaire est le plus souvent frontale. Dans la plupart des cas, un cathéter est inséré dans la corne temporale du ventricule latéral par un orifice ou trou pratiqué à l'aide d'une fraise juste devant la suture frontopariétale et sur une ligne passant par le milieu de la pupille, c'est-à-dire dans l'os frontal au-dessus du ventricule. Le trou pratiqué à l'aide d'une fraise est très légèrement plus large que le diamètre du cathéter choisi pour assurer une insertion précise et étanche empêchant les fuites de LCR; il est situé environ 1 cm en avant de la souture fronto-pariétale, environ 10 à 12 cm au-dessus du point nasal et environ 2 à 3 cm de la ligne médiane sur l'hémisphère non dominant.

  Une fois que le trou est foré, la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère sous-jacentes sont ouvertes et coagulées, par exemple avec une lame à extrémité fine après avoir cautérisé la surface de la dure-mère. 



  Les ventricules latérales du cerveau humain forment un arc parallèle à l'arc du crâne, c'est-à-dire que le contour des ventricules latérales est parallèle à l'arc de la surface du crâne. Par conséquent, un cathéter guidé perpendiculairement à la surface du crâne au point d'entrée dans le crâne entrera dans le système ventriculaire. En particulier, toute ligne pénétrant dans un trou pratiqué à l'aide d'une fraise dans le crâne à un angle de 90 DEG C traverse également le  ventricule latéral. 



  Une méthode plus récente pour s'assurer d'une installation correcte d'un cathéter est décrite dans le brevet U.S. No 4 613 324. L'appareil comprend un dispositif de guidage qui, lorsqu'il est positionné au-dessus d'un orifice percé dans le crâne au-dessus de la corne temporale du ventricule latéral, guide un cathéter et un obturateur à travers l'orifice et dans le ventricule latéral à un angle perpendiculaire à un plan imaginaire formé par une tangente au crâne à l'orifice, alors que la méthode correspondante prévoit d'aménager un orifice dans le crâne juste devant la souture frontopariétale sur une ligne du crâne passant par le milieu de la pupille et d'insérer un cathéter ventriculaire contenant un obturateur par l'orifice vers un ventricule latéral,

   le cathéter contenant l'obturateur étant guidé à travers l'orifice au moyen d'un nouveau dispositif de guidage à un angle perpendiculaire à un plan imaginaire formé par une tangente au crâne à l'orifice. 



  Dans l'art antérieur, on connaît une grande variété de cathéters qui sont destinés à être introduits dans la cavité ventriculaire. Typiquement, ces cathéters ont la forme d'un tube creux qui est pourvu d'un ensemble d'ouvertures à l'extrémité ventriculaire ou extrémité d'entrée pour permettre le passage du LCR depuis le cerveau à l'intérieur du cathéter et de là, dans la circulation sanguine, ou dans la cavité péritonéale du patient, ou encore vers un drainage externe. Toutefois, un tel cathéter fonctionne souvent mal, ce qui est dû à l'obstruction des ouvertures à l'extrémité d'entrée du cathéter. Une telle obstruction est généralement  provoquée par la croissance des plexus choroïdes ou du tissu épendymaire du ventricule dans les ouvertures à l'extrémité d'entrée du cathéter.

  Ce tissu peut obstruer les ouvertures à l'extrémité d'entrée du cathéter en un temps relativement court après que le cathéter ait été inséré dans le ventricule, ce qui rend le cathéter inopérant pour diminuer la pression excessive due à l'accumulation de LCR dans le ventricule. En outre, les ouvertures des cathéters de l'art antérieur sont découpées perpendiculairement à la longueur du cathéter, ce qui provoque une abrasion du tissu cérébral lorsque le cathéter est inséré. 



  La probabilité d'un mauvais fonctionnement du cathéter ventriculaire résultant de l'obstruction des ouvertures par du tissu cérébral peut être diminuée en disposant les ouvertures dans la paroi du cathéter à un angle, de manière à ce qu'il n'y ait plus d'écoulement par une ouverture par laquelle on puisse voir à travers le cathéter. Aussi, en espaçant les rangées d'ouvertures de 120 DEG , il n'y a pratiquement aucun risque de voir le tissu ventriculaire croître d'une extrémité à l'autre des ouvertures. En outre, comme les ouvertures forment un angle avec le cathéter dont le sommet est orienté dans la direction d'insertion du cathéter dans le cerveau, on diminue les risques d'abrasion du cerveau.

   Par ailleurs, en étirant légèrement le cathéter au moyen d'un stylet (qui est fourni avec le cathéter pour son installation dans le cerveau) les trous seront fermés, si bien qu'aucune ouverture n'est visible pendant l'installation, pour s'ouvrir à nouveau après que la tension exercée sur le cathéter ne soit relâchée à l'enlèvement du stylet. 



  Il serait donc souhaitable de pouvoir disposer d'un cathéter qui permette de surmonter les problèmes des cathéters ventriculaires de l'art antérieur que l'on place dans un ventricule du cerveau humain pour contrôler l'écoulement de liquides en excès vers ou hors du cerveau. La présente invention procure une solution simple qui résoud les problèmes des cathéters de l'art antérieur d'une manière nouvelle et inattendue. 



  La présente invention concerne un cathéter destiné à venir se loger dans le système ventriculaire du cerveau d'un sujet, conforme à la revendication 1. 



  De préférence, chacune des ouvertures traverse l'épaisseur de la paroi avec un angle d'environ 35 DEG  par rapport à l'axe longitudinal du corps et l'ensemble des  ouvertures est aligné en un certain nombre de rangs. En outre, les rangs de ces ouvertures sont disposés avec un espacement de 120 DEG  sur la circonférence du corps pour que l'extrémité avant du cathéter ait une solidité mécanique optimale. 



  Lorsque cela est souhaité, l'extrémité avant du corps peut être faite en un matériau opaque aux rayons X, du moins dans la zone entourant les ouvertures, pour faciliter le contrôle de l'installation du cathéter. Le corps peut comporter des moyens pour indiquer la profondeur de pénétration de l'extrémité avant du cathéter pour en faciliter l'installation correcte. Ces moyens pour indiquer la profondeur de pénétration peuvent être des marques faites avec un matériau opaque aux rayons X, ce qui facilite le contrôle de l'installation du cathéter. 



  La présente invention concerne également un  appareil pour faire des cathéters ayant un ensemble de trous aménagés à un angle dans un corps flexible et allongé. Généralement, ces cathéters sont des éléments creux ayant un ensemble l'ouvertures près d'une extrémité. Une forme d'exécution de cet appareil comprend une pièce d'insertion et un dispositif de moulage. La pièce d'insertion comprend un moyen de tiges pour former l'ensemble des ouvertures d'une taille et d'un forme prédéterminées et un moyen pour former et supporter le trou de l'élément allongé: ce moyen de tiges est positionné avec une orientation prédéterminée par rapport au moyen pour former le trou de telle sorte que l'élément allongé creux soit pourvu d'un ensemble d'ouvertures à des emplacements, avec une orientation et d'une taille prédéterminés. 



  Le dispositif de moulage comprend un moyen pour former et pour supporter l'élément allongé creux, un ensemble de trous de guidage dans le moyen pour former afin de recevoir au moins partiellement le moyen de tiges pour orienter correctement la pièce d'insertion et un moyen pour permettre l'introduction d'un liquide polymérisable dans l'espace entre la pièce d'insertion et le dispositif de moulage, afin de former le cathéter par polymérisation. De préférence, le moyen de tiges et le moyen pour former le trou forment une pièce unique, et cette pièce d'insertion est faite en un matériau capable de résister aux températures causées par la polymérisation du liquide polymérisable. 



  D'une manière générale, le moyen pour former et pour supporter se présente sous la forme d'un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée, la pièce d'insertion étant introduite  par l'extrémité ouverte de manière à ce que le moyen de tiges vienne dans les trous de guidage respectifs du cylindre. Ce moyen de tiges et les trous dans le cylindre correspondants peuvent être disposés en spirale autour de la circonférence du moyen pour former le trou ou à des intervalles espacés prédéterminés sur la longueur du moyen à former le trou. 



  L'invention concerne également un appareil pour découper des ouvertures dans un élément allongé creux qui comprend un dispositif pour découper ayant un moyen pour découper un ensemble d'ouvertures d'une taille prédéterminée et un moyen de maintien. Le moyen de maintien comprend un moyen de support entourant pratiquement la totalité d'une partie d'un élément allongé creux dans le voisinage de l'endroit où les ouvertures doivent être faites; un moyen adjacent au moyen de support pour diriger le dispositif pour découper à travers le moyen de support en le guidant jusqu'à ce qu'il viennne en contact avec l'élément allongé creux à un angle prédéterminé par rapport à celui-ci pour effectuer la découpe;

   et un moyen associé au moyen de support et de guidage pour positionner la partie de l'élément allongé creux à une orientation prédéterminée par rapport au dispositif pour découper de manière à ce que l'élément allongé creux puisse être placé dans le dispositif de maintien pour recevoir un ensemble d'ouvertures à des emplacements, avec une orientation et des dimensions prédéterminées. 



  Le moyen de maintien comprend de préférence un bloc de maintien possédant une ouverture allongée d'une taille et de dimensions légèrement supérieures à celles de l'élément allongé creux pour que cet élément puisse  être facilement inséré et enlevé de l'ouverture allongée, alors que le dispositif pour découper comprend un ensemble de tiges allongées. Le moyen pour diriger comprend un ensemble d'ouvertures de guidage allongées correspondant aux tiges de l'appareil pour découper, tout en étant d'une taille et de dimensions légèrement plus grands pour permettre aux tiges d'y rentrer aisément d'une manière amovible pour découper les ouvertures dans l'élement allongé creux. 



  Le moyen pour positionner comporte un moyen d'arrêt pour éviter que l'insertion d'une extrémité de l'élément allongé creux n'aille au-delà d'un point prédéterminé dans l'ouverture allongée du bloc de maintien, qui a d'une manière avantageuse la forme d'un cube avec une ouverture allongée s'étendant le long d'une ligne diagonale passant par le centre du cube. 



  Dans la forme d'exécution que l'on préfère tout particulièrement, le moyen pour diriger comprend trois séries d'ouvertures allongées, chaque série étant espacée des autres de façon à ce que l'élément allongé creux soit muni de séries d'ouvertures séparées de 120 DEG  sur sa périphérie externe. Pour arriver à cette configuration, chaque série d'ouvertures allongées du moyen pour diriger suit une ligne diagonale traversant une face du bloc en forme de cube. 



   Les formes d'exécution préférées de l'invention sont décrites ci-dessous en se reportant aux dessins des figures, où: 
 
   La fig. 1 est une vue en perspective d'un cathéter selon l'invention; 
   La fig. 2 est une vue en coupe selon la ligne 2-2 de la fig. 1; 
   La fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne 3--3 de la fig. 1; 
   La fig. 4 est une vue en perspective d'un appareil de maintien du cathéter pendant la découpe d'ouvertures dans celui-ci; 
   La fig. 5 est une vue d'en haut de l'appareil de la fig. 4; 
   La fig. 6 est une vue en coupe selon la ligne 6-6 de la fig. 5 et au-dessus, on montre un appareil pour découper des ouvertures dans le cathéter; 
   La fig. 7 est une vue agrandie d'un appareil pour découper en train de percer la paroi latérale du cathéter, alors que le cathéter est placé dans l'appareil de maintien de la fig. 4;

   
   La fig. 8 est une vue en perspective d'une pièce d'insertion symétrique pour le moulage selon l'invention; 
   La fig. 9 est une vue en perspective d'une pièce d'insertion en spirale pour le moulage selon l'invention; 
   La fig. 10 est une vue en coupe d'un logement de moule à utiliser avec la pièce d'insertion de la fig. 8; 
   La fig. 11 est une vue en coupe d'un logement de moule à utiliser avec la pièce d'insertion de la fig. 9; 
   La fig. 12 est une vue en coupe du moule de la fig. 10, prise selon la ligne 12-12 de celle-ci; et 
   La fig. 13 est une vue en coupe du moule de la fig. 11, prise selon la ligne 13-13 de celle-ci. 
 



  Si on se reporte à la fig. 1, on y voit un cathéter 10 qui est destiné à être inséré dans un ventricule d'un cerveau humain pour y accéder ou pour drainer le LCR, comme cela se fait par exemple quand il faut évacuer le  LCR en excès dans le traitement de l'hydrocéphalie. Comme la présente invention concerne surtout l'extrémité avant ou d'insertion du cathéter, une description détaillée de l'extrémité opposée du cathéter ou sortie n'est pas fournie, car les détails en sont bien connus dans le domaine chirurgical concerné. 



  Ce cathéter 10 est un élément flexible, allongé et creux ayant une épaisseur de paroi suffisante pour contenir et/ou pour acheminer des liquides par son intermédiaire. L'extrémité avant 12 du cathéter comporte un ensemble de moyens 14 pour accéder au LCR du ventricule du cerveau. Par accéder, on entend le contact avec le LCR pour son enlèvement ou son drainage hors du cerveau, ou inversement, pour permettre à des médicaments ou d'autres fluides d'être dirigés ou administrés dans le cerveau depuis le cathéter par les ouvertures 14. Ces ouvertures 14 sont disposées et agencées d'une manière prédéterminée pour permettre un écoulement meilleur et plus continu des liquides dans le cathéter et hors de lui, avec moins de risques de colmatage des trous par suite de la croissance de tissu cérébral vers l'intérieur du cathéter lorsque le cathéter est placé dans le ventricule.

  En outre, l'agencement des trous permet une installation améliorée et facilitée du cathéter, provoquant moins de dommages par abrasion au tissu durant l'insertion du cathéter. 



  La section intérieure du cathéter représenté est de forme circulaire (fig. 2). Un cathéter selon la présente invention peut également avoir une section intérieure polygonale. 



  Comme cela est montré sur les fig. 2 et 3, le cathéter 10 est conçu avec 3 séries de trous espacés de 120 DEG . Ces trous sont découpés à un certain angle dans la paroi du cathéter. Cet angle de découpe est mesuré le long de l'axe longitudinal du cathéter dans la direction du mouvement du cathéter, lorsque celui-ci est inséré  dans le ventricule. En outre, le diamètre de chaque trou dans le cathéter est proportionnel à l'épaisseur de la paroi du cathéter de façon à ce que, comme cela se voit le mieux sur la fig. 3, on ne puisse pas voir à l'intérieur du cathéter lorsqu'on regarde dans les trous perpendiculairement à l'axe longitudinal du cathéter. 



  En faisant les trous de cette manière, l'abrasion du tissu cérébral est minimisée lors de l'insertion du cathéter dans le ventricule, si bien que moins de tissu cérébral se trouve détruit du fait de cette abrasion diminuée. En outre, en allongeant légèrement le cathéter, les trous du cathéter sont fermés, ce qui empêche le tissu venant en contact avec le cathéter d'entrer dans les trous lors de l'insertion. L'allongement du cathéter peut facilement être réalisé par l'insertion d'un stylet rigide: le corps du cathéter est tiré légèrement dans la direction opposée à l'extrémité d'insertion, alors que le stylet est maintenu en place, ce qui permet aux trous de s'aplatir quelque peu.

  Cette absence d'accès direct vers l'intérieur du cathéter empêche la croissance de cellules ou de tissu cérébral à l'intérieur de celui-ci, ce qui résoud une des raisons majeures du colmatage et du mauvais fonctionnement des cathéters de l'art antérieur qui utilisent des trous à 90 DEG , c'est-à-dire perpendiculaires. Le décalage de chaque série de trous sur la périphérie par 120 DEG  minimise la possibilité de voir des cellules des plexus choroïdes ou du cerveau traverser le diamètre interne du cathéter, même lorsqu'une telle croissance arrive à pénétrer un ou plusieurs trous. 



  Bien que l'on ait montré les trous découpés à un angle de 35 DEG  par rapport à l'axe longitudinal du cathé ter, ce qui correspond à une inclinaison particulièrement avantageuse, il faut noter que d'autres angles peuvent également être mis en oeuvre dans cette invention, la condition étant que l'accès direct à l'intérieur du cathéter soit évité. Ces autres angles vont dépendre quelque peu de l'épaisseur de la paroi du cathéter, car une épaisseur plus importante permet une gamme angulaire plus large, tout en empêchant un accès direct à l'intérieur du cathéter. Les angles satisfaisants pour un cathéter d'une conception donnée peuvent être déterminés avec la relation d tan  theta  = t, où d est le diamètre de l'ouverture, t est l'épaisseur de la paroi du cathéter et  theta  est l'angle entre la direction de découpe de l'ouverture et l'axe longitudinal du corps du cathéter.

  Comme cela est montré par la relation entre ces variables, le diamètre de l'ouverture doit être inférieur ou égal à l'épaisseur de la paroi du cathéter, divisée par la tangente de l'angle. Pour déterminer les angles qui conviennent à une taille d'ouverture et à une épaisseur de paroi de cathéter particuliers, on utilisera la formule  theta  = tan<-><1> t/d : la tangente de l'angle  theta  doit être supérieure au rapport de l'épaisseur sur le diamètre. 



   Pour aider à la compréhension de l'invention, l'accès direct est évité lorsque le diamètre du trou sur la paroi externe du catheter - celui-ci étant examiné suivant une ligne perpendiculaire à la paroi du cathéter - ne déborde pas sur le diamètre du trou dans la paroi interne du cathéter. Il est donc possible de mettre en oeuvre des angles autres que 35 DEG , bien que l'on ait trouvé que 35 DEG  était particulièrement avantageux. 



  En disposant les trous de manière à éviter l'accès  direct vers l'intérieur du cathéter, il est possible de couper des trous avec un diamètre plus grand que s'ils offraient un accès direct, sans affaiblir la structure du cathéter. Ces trous plus grands permettent une augmentation du débit de LCR vers le cathéter, tout en rendant plus difficile une obstruction du trou entier par la croissance des cellules du cerveau par comparaison avec les trous à diamètre relativement plus petit des cathéters de l'art antérieur, qui offrent un accès direct à l'intérieur du corps du cathéter. 



  Le cathéter de l'invention peut être inséré dans le ventricule du cerveau d'une manière connue quelconque, en particulier à main libre ou à l'aide d'un guide. Pour aider à bien disposer le cathéter à l'emplacement voulu, un certain nombre de marques 16 sont prévues sur la longueur du corps du cathéter. Ces marques correspondent à des longueurs d'insertion prédéterminées du cathéter et permettent au chirurgien de savoir avec précision à quelle profondeur le bout du cathéter a été inséré dans le ventricule. En faisant ces marques avec un matériau opaque aux rayons X tel que le baryum, la profondeur d'insertion du cathéter peut facilement être contrôlée par des techniques conventionnelles.

  En outre, lorsque cela est souhaité, la section avant du cathéter dans la zone entourant les ouvertures peut également être réalisée en un matériau opaque aux rayons X pour permettre de déterminer par divers moyens d'exploration l'emplacement précis du bout de l'extrémité du cathéter. 



  Les améliorations procurées par le cathéter de cette invention sont importantes, car le médecin n'a pas besoin de faire des estimations pour déterminer l'emplacement précis où se trouve le cathéter dans le  cerveau du patient. En outre, lorsqu'il est en place, le cathéter permet une alimentation et/ou une évacuation de liquide améliorée avec un minimum de perturbations au niveau des cellules cérébrales environantes, tout en décourageant la croissance de tissu cérébral dans les ouvertures du cathéter. Comme cela a été mentionné ci-dessus, le cathéter peut être inséré dans le cerveau selon toute méthode communément pratiquée. Plutôt que d'utiliser la méthode à main libre, il est avantageux d'utiliser un dispositif de guidage pour garantir une installation correcte du cathéter. 



  Un appareil de guidage et une méthode d'insertion préférés du cathéter dans le ventricule sont décrits dans le brevet US No 4 613 324, dont le contenu est expressément incorporé ici par référence. Comme cela est montré dans ce brevet, un stylet est utilisé pour aider dans l'insertion du cathéter. Comme cela a été noté ci-dessus, le stylet peut être utilisé pour allonger les cathéters de la présente invention de manière à ce que les ouvertures inclinées s'aplatissent pour minimiser l'abrasion du tissu cérébral durant l'insertion. Egalement, l'opération d'aplatissement réduit légèrement le diamètre global du cathéter, ce qui diminue encore l'abrasion. 



  On connaît dans certaines applications l'utilisation d'un second stylet pour guider le cathéter dans le ventricule. Dans les cathéters de l'art antérieur, ce second stylet est inséré dans une des ouvertures à l'extrémité avant du cathéter. Comme ces ouvertures sont découpées à 90 DEG , l'agencement obtenu est difficile à manier. Toute tentative d'aligner le second stylet pour qu'il soit parallèle et adjacent au premier stylet et au  cathéter fait que le bout se trouve quelque peu plié, ce qui provoque des difficultés supplémentaires au cours de son insertion et de sa pénétration dans le ventricule.

  La présente invention minimise ce problème d'une manière importante, car les trous inclinés sont plus aptes à recevoir le second stylet pour former une structure compacte (c'est-à-dire en forme de "V" plutôt qu'en forme de "L"), ce qui facilite considérablement la manipulation du cathéter et des stylets durant l'installation dans le ventricule. 



  Les cathéters de l'invention peuvent facilement être fabriqués d'une manière hautement précise et reproductible en utilisant l'appareil de maintien de l'invention. La fig. 5 montre un appareil de maintien 20 ayant la forme d'un bloc ou cube en métal usiné 22. L'ouverture longitudinale 24 s'étend en diagonale depuis un coin du cube jusqu'au coin opposé en passant par le centre. Le diamètre de l'ouverture 24 n'est que légèrement plus grand que le diamètre du cathéter 10, si bien que le cathéter est pleinement tenu dans l'ouverture lorsque les trous inclinés sont faits dans la paroi du cathéter. 



  La fig. 6 illustre l'appareil pour découper 30 consistant en une poignée 32 et un ensemble d'éléments de découpe 34 en forme de tubes creux ayant chacun une extrémité aiguisée 36. Les éléments en tubes 34 pénètrent dans les ouvertures de guidage 28 sur une face du cube 22 jusqu'à venir en contact avec le cathéter 10. Comme cela se voit le mieux sur la fig. 7, les tubes pour découper 34 pénètrent dans la paroi du cathéter, formant ainsi des trous de taille appropriée à des emplacements, avec une inclinaison et une configuration  prédéterminés. 



  Les cathéters de l'art antérieur, comme cela a été noté ci-dessus, ont quatre séries de trous séparés par 90 DEG  sur la circonférence du cathéter. Outre le fait que cela affaiblit la structure du cathéter dans la région de son extrémité, les trous disposés sur les côtés opposés du cathéter (c'est-à-dire séparés par 180 DEG ) sont faits simultanément avec un outil à perforer. Il s'ensuit que les trous d'un côté ont un diamètre plus grand que ceux du côté opposé. Par conséquent, les trous de deux séries sont grands et ceux des deux autres séries sont petits. Ce manque d'uniformité influe sur l'écoulement du LCR et les petits trous sont susceptibles d'être facilement obstrués par la croissance du tissu cérébral, ce qui diminue l'efficacité de ces cathéters. 



   La présente invention résoud ces problèmes en procurant trois séries de trous uniformes coupés d'une manière juste et précise à l'angle souhaité dans le corps du cathéter, ces séries étant separées par exactement 120 DEG . Il s'ensuit un débit augmenté dans les trous, une plus grande solidité mécanique du corps du cathéter et une plus grande facilité d'insertion et d'installation du cathéter dans le ventricule. 



  Les fig. 4 à 6 montrent la position des ouvertures de guidage 28 sur les différentes faces du cube. Dans un agencement particulièrement préféré, ces guides sont disposés suivant une ligne diagonale sur le haut et sur deux faces latérales du cube 22, si bien que chaque série de trous se trouve décalée de 120 DEG  sur la périphérie ou la circonférence du corps de cathéter. Comme cela a été noté précédemment, il est très  avantageux de faire les trous dans le cathéter 10 à un angle de 35 DEG  par rapport à l'axe longitudinal du cathéter. 



  Cet appareil garantit la précision de la découpe des trous à l'angle approprié, ainsi qu'un espacement précis des trous les uns par rapport aux autres sur la périphérie ou circonférence du cathéter. Pour découper les trous, l'utilisateur a seulement besoin d'insérer les tubes 34 de l'appareil pour découper 30 dans les guides 28, alors qu'un cathéter est disposé dans le bloc de maintien 20. L'appareil pour découper 30 est retiré après avoir percé la paroi du cathéter 10, et on obtient ainsi d'une façon très simple des trous selon une disposition, une orientation et une configuration précises, ce qui permet la fabrication rapide et répétée de ces cathéters à trous inclinés. En outre, la précision obtenue avec cet appareil est très élevée et la reproductibilité très bonne, ce qui facilite la fabrication en série. 



  L'appareil ci-dessus s'est avéré adéquat pour la réalisation de cathéters avec des ouvertures à partir de divers matériaux, dont la nature dépend de l'usage particulier envisagé. Lorsqu'il faut des trous d'un diamètre très petit dans des cathéters en silicone à paroi mince, le lisse de la paroi latérale nécessaire pour empêcher les cellules ou le tissu de se fixer sur les trous du cathéter pour les obstruer est difficile à réaliser avec un appareil à découper. Par conséquent, les demandeurs ont mis au point un système de moulage qui permet d'atteindre les résultats recherchés. Cette forme d'exécution illustrée sur les fig. 8 à 13 est décrite ci-après. En bref, une pièce d'insertion à usage  unique est placée dans un dispositif de moulage avant l'injection du matériau de silicone polymérisable. Cette pièce d'insertion est maintenue en place jusqu'à ce que le silicone ait durci.

  Ensuite, la pièce d'insertion et le cathéter sont enlevés du moule et la pièce d'insertion est jetée. Cette technique permet à l'utilisateur d'obtenir des trous inclinés ayant l'orientation, la diposition et la configuration souhaitées d'une manière relativement simple et hautement reproductible. 



  Les fig. 8 et 9 illustrent deux pièces d'insertion à usage unique préférées 50 et 55. Elles ont toutes deux une partie de corps allongée 52, 57 et un ensemble d'extensions en forme de tiges 52, 54 partant du corps à un angle prédéterminé. Comme cela a été mentionné ci-dessus, il est très avantageux de faire les trous dans le cathéter à un angle de 35 DEG par rapport à son axe longitudinal. Par conséquent, les extensions en forme de tiges 52, 59 de ces pièces d'insertion sont de préférence disposées à un angle de 35 degrés par rapport à l'axe du corps 52, 57. La fig. 8 illustre une pièce d'insertion permettant de former trois rangées d'ouvertures dans le cathéter, alors que la fig. 9 illustre une disposition en spirale de ces ouvertures autour de la circonférence du corps du cathéter. 



  Les fig. 10 à 13 illustrent des cylindres de moulage 60, 80 utilisés en association avec les pièces d'insertion 50, 55 décrites ci-dessus. Chaque moule comprend une extrémité ouverte 62, 82 qui permet l'insertion des pièces d'insertion correspondantes 50, 55 et une extrémité fermée 64, 84 qui sert à former le bout d'insertion du cathéter. Ces moules 60, 80  comportent un ensemble d'ouvertures de guidage 66, 86 pour recevoir - au moins partiellement - les éléments en forme de tiges 52, 59 des pièces d'insertion respectives 50, 55. Les trous de guidage 66, 86 traversent la paroi 68, 88 des cylindres de moulage 60, 80 à un angle correspondant à l'angle souhaité pour les trous du cathéter. 



  Pour la fabrication, on prévoit un certain nombre de moules 60, 80 et un nombre bien plus élevé de pièces d'insertion 50, 55. Comme les moules 60, 80 sont réutilisables, on peut se servir pratiquement de n'importe quel matériau ayant une longévité satisfaisante. On peut utiliser par exemple l'acier, l'acier inoxydable, l'aluminium, etc. et certains thermoplastiques que l'on peut usiner peuvent également convenir. Ces matériaux doivent être suffisamment résistants pour maintenir la pièce d'insertion en place et résister aux températures prévues pour la polymérisation du matériau utilisé pour former le cathéter. Le matériau des moules doit également être stable au point de vue dimensions dans toute la gamme des températures de polymérisation. 



  Les pièces d'insertion 50, 55 doivent être faites en un matériau auto-lubrifiant qui n'adhère ni ne colle au liquide polymérisable utilisé pour former le cathéter. Le matériau auto-lubrifiant doit également être suffisamment flexible pour qu'il puisse facilement être inséré et retiré du moule sans abîmer le cathéter. Actuellement, le matériau qui est particulièrement préféré pour constituer la pièce d'insertion est un polyamide et il est moulé par injection. 



  Un matériau préféré pour le cathéter lui-même est  un silicone liquide polymérisable avec une température d'injection et une température de polymérisation très basses, c'est-à-dire d'environ 100 DEG F. Bien que cela implique des temps de polymérisation relativement longs, une productivité élevée peut être atteinte en utilisant des moules à cavités multiples. Les pièces d'insertion sont à usage unique, si bien que chaque pièce d'insertion ne peut être utilisée que pour faire un cathéter. Comme cela a été noté ci-dessus, le moule lui-même peut être réutilisé un nombre de fois illimité. 



   La fabrication consiste à placer la pièce d'insertion dans le moule et, lorsque les tiges sont correctement disposées dans les trous de guidage du moule, à introduire le liquide à polymériser dans l'espace entre la pièce d'insertion et le moule. On laisse alors le liquide polymériser et durcir pour former le cathéter. La pièce d'insertion et le cathéter sont enlevés du moule et la pièce d'insertion est détruite. On obtient ainsi le cathéter final. 



  La technique de moulage ci-dessus procure de nombreux avantages, tels que: 
 
   1) les trous du cathéter peuvent avoir une taille librement choisie et être disposés selon un agencement librement choisi par rapport à l'axe du cathéter. Par exemple, on peut facilement réaliser des trous disposés en spirale, décalés de 90 DEG ou de 120 DEG . 
   2) l'angle du trou par rapport à l'axe du cathéter peut facilement être changé en utilisant différentes pièces d'insertion et différentes cavités de moule. Ceci permet une optimisation de l'angle des trous en fonction du diamètre du trou  pour tenir compte de la croissance cellulaire. Cette optimisation est réalisée en se basant sur la formule donnée précédemment. 
   3) cet appareil garantit l'absence de bavures dans les trous du cathéter.

   Tout matériau en excès (bavures) sera visible sur la surface externe du cathéter et peut facilement en être enlevé. 
   4) cet appareil garantit que chaque cathéter est fabriqué avec beaucoup de précision et avec peu de variations ou pas de variations entre les différents cathéters: on atteint ainsi une très grande régularité dans la fabrication en série. 
 



  On peut constater que l'invention décrite ici a été spécifiquement conçue pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus. Il n'en reste pas moins que de nombreuses modifications et variantes peuvent être réalisées par l'homme de l'art, et le but des revendications en annexe est d'englober de telles modifications et variantes conformes à l'esprit de la présente invention dans le domaine d'application de celle-ci. 

Claims (18)

1. Cathéter destiné à venir se loger chez un sujet, comprenant un corps allongé creux, flexible, ayant une épaisseur de paroi suffisante pour contenir et acheminer des liquides et ayant une extrémité avant avec un bout que l'on insère chez le sujet; et un ensemble d'ouvertures espacées situées à l'extrémité avant dudit corps à une certaine distance dudit bout, chacune desdites ouvertures traversant l'épaisseur de la paroi avec un angle tel qu'on puisse voir une partie de l'épaisseur de ladite paroi lorsqu'on examine ladite ouverture perpendiculairement à l'axe dudit corps, de sorte qu'un léger allongement du cathéter à l'aide d'un stylet de mise en place ferme les ouvertures sur elles-mêmes pour s'ouvrir à nouveau lorsque la tension sur le cathéter est supprimée,

ce qui minimise l'abrasion du tissu lors de l'insertion dudit cathéter et empêche le tissu de se développer dans lesdites ouvertures du cathéter, assurant ainsi un écoulement amélioré du liquide vers ou hors du système ventriculaire.

2. Cathéter selon la revendication 1, où chacune desdites ouvertures s'étend à travers ladite épaisseur de paroi avec un angle d'environ 35 DEG par rapport à l'axe longitudinal dudit corps.

3. Cathéter selon la revendication 1, où lesdites ouvertures sont alignées en rangées qui sont espacées d'environ 120 DEG sur la circonférence dudit corps.

4. Cathéter selon la revendication 1, où ladite extrémité avant dudit corps est faite en un matériau opaque aux rayons X, du moins dans la zone entourant lesdites ouvertures, pour faciliter le contrôle de l'installation dudit cathéter dans le système ventriculaire.

5.

Cathéter selon la revendication 1, où ledit corps comprend en outre un moyen pour indiquer la profondeur de pénétration de l'extrémité avant dudit cathéter.

6. Cathéter selon la revendication 5, où ledit moyen comprend des marques en un matériau opaque aux rayons X pour faciliter le contrôle de l'installation dudit cathéter.

7.

Appareil pour la fabrication d'un cathéter selon la revendication 1, caractérisé en ce que pour réaliser ledit corp allongé, il comporte: un premier composant comportant un moyen de support de l'élément allongé creux selon une diposition et une orientation prédéterminées pour la formation de l'ensemble d'ouvertures dans cet élément; et un second composant comportant un moyen pour former ledit ensemble d'ouvertures selon une disposition, une orientation et avec des dimensions prédéterminées dans ledit élément allongé creux; le moyen pour former les ouvertures dudit second composant étant guidé et au moins en partie logé dans ledit premier composant pour assurer lesdites disposition, orientation et dimensions prédéterminées pour lesdites ouvertures.

8.

Appareil selon la revendication 7, où ledit second composant comprend un moyen pour découper ledit ensemble d'ouvertures dans ledit élément allongé creux, où ledit moyen pour découper est guidé et logé dans un ou plusieurs trous d'alignement dans ledit premier composant de façon à ce que lesdites ouvertures soient formées selon lesdites disposition, orientation et dimensions prédéterminées.

9.

Appareil selon la revendication 8, où ledit moyen pour découper comporte un ensemble de tubes allongés et où ledit premier composant comprend un bloc de maintien ayant au moins un trou allongé d'une taille et de dimensions légèrement supérieures à celles dudit élément allongé creux pour que ledit élément soit supporté par ledit trou tout en étant facile à y insérer et à en sortir, et où un ensemble desdits trous d'alignement correspondent au nombre desdits tubes pour découper et sont d'une taille et de dimensions légèrement plus grandes de manière à ce que lesdits tubes puissent y pénétrer d'une manière amovible pour découper lesdites ouvertures dans ledit élément allongé creux à un angle prédéterminé.

10.

Appareil selon la revendication 7, où le premier composant est un dispositif de maintient comprenant: un moyen de support d'une partie d'un élément allongé creux au voisinage de l'emplacement où les ouvertures doivent être faites; ledit moyen de support entourant pratiquement la totalité dudit élément allongé creux; un moyen adjacent audit moyen de support pour diriger ledit premier composant à travers ledit moyen de support en le guidant jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec ledit élément allongé creux à un angle prédéterminé par rapport à celui-ci pour effectuer la découpe; et un moyen associé audit moyen de support et de guidage pour positionner ladite partie de l'élément allongé creux à ladite orientation prédéterminée par rapport audit second composant et où ledit second composant comporte un dispositif pour découper.

11.

Appareil selon la revendication 10, où le dispositif de maintien comprend un bloc de maintien possédant une ouverture allongée d'une taille et de dimensions légèrement supérieures à celles dudit élément allongé creux pour que ledit élément puisse être facilement inséré et enlevé de ladite ouverture allongée, où ledit dispositif pour découper comprend un ensemble de tiges allongées et où ledit moyen pour diriger comprend un ensemble d'ouvertures de guidage allongées correspondant auxdites tiges tout en étant d'une taille et de dimensions légèrement plus grandes pour permettre auxdites tiges d'y rentrer aisément d'une manière amovible pour découper lesdites ouvertures dans ledit élément allongé creux;

le moyen pour diriger ayant trois séries d'ouvertures allongées, chaque série étant espacée des autres de manière à ce que ledit élément allongé creux soit pourvu d'ouvertures espacées d'environ 120 DEG sur sa périphérie externe.

12. Appareil selon la revendication 10, où le moyen pour positionner comporte un élément d'arrêt pour éviter que l'insertion d'une extrémité dudit élément allongé creux n'aille au-delà d'un point prédéterminé dans l'ouverture allongée dudit bloc de maintien; où ledit bloc de maintien est un cube en métal usiné avec l'ouverture allongée s'étendant le long d'une ligne diagonale passant par le centre du cube; où chacune desdites séries d'ouvertures allongées du moyen pour diriger s'étend le long d'une ligne diagonale traversant une face du bloc cubique de maintien;

le moyen pour diriger comprenant trois séries d'ouvertures allongées, chaque série étant espacée des autres de manière à ce que ledit élément allongé creux soit pourvu d'ouvertures espacées d'environ 120 DEG sur sa périphérie externe.

13. Appareil selon la revendication 7, où ledit second composant comprend une pièce d'insertion amovible ayant un corps allongé pour former la partie interne creuse dudit élément allongé creux et un ensemble d'éléments en forme de tiges partant dudit corps pour former ledit ensemble d'ouvertures, ledit premier composant comportant un ensemble de trous d'alignement pour recevoir partiellement lesdits éléments en forme de tiges pour positionner ladite pièce d'insertion dans ledit moyen de support dudit élément creux.

14.

Appareil selon la revendication 13, où ledit premier composant comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée, où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte dudit cylindre pour former un espace creux correspondant aux dimensions de l'élément allongé pourvu d'ouvertures, et où en outre un liquide polymérisable est introduit dans ladite extrémité ouverte pour former ledit élément creux pourvu d'ouvertures par polymérisation dans ledit espace creux.

15.

Appareil selon la revendication 7, où ledit premier composant est un dispositif de moulage comprenant: un moyen pour former et pour supporter ledit élément allongé creux en entourant pratiquement la totalité dudit élément allongé creux; un ensemble de trous de guidage disposés dans ledit moyen pour former afin de recevoir au moins partiellement ledit second composant pour l'orienter correctement; et un moyen pour permettre à un liquide polymérisable d'être introduit dans ledit dispositif de moulage; où lesdits dispositif de moulage et le second composant forment un espace creux entre eux correspondant aux dimensions de l'élément allongé pourvu d'ouvertures; et où l'élément est formé par la polymérisation du liquide polymérisable dans l'espace creux;

et où le second composant comprend: un moyen de tiges pour former ledit ensemble d'ouvertures d'une taille et d'un forme prédéterminées; et un moyen pour former et supporter un trou de l'élément allongé.

16. Appareil selon la revendication 14, où le moyen de tiges et le moyen pour former le trou de la piece d'insertion forment une pièce unique qui est faite en un matériau capable de résister aux températures causées par ladite polymérisation du liquide polymérisable; où le moyen pour former et pour supporter comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée; où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte de manière à ce que chacune des tiges vienne dans un trou de guidage respectif dudit cylindre;

et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion sont disposées en une configuration en spirale autour de la circonférence du moyen formant un trou.

17. Appareil selon la revendication 14, où le moyen de tiges et le moyen pour former le trou de la pièce d'insertion forment une pièce unique qui est faite en un matériau capable de résister aux températures causées par ladite polymérisation du liquide polymérisable; où le moyen pour former et pour supporter comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée; où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte de manière à ce que chacune des tiges vienne dans un trou de guidage respectif dudit cylindre;

et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion sont disposées en une configuration en spirale autour de la circonférence du moyen formant un trou.

18. Appareil selon la revendication 14, où le liquide polymérisable comprend un silicone, où la pièce d'insertion est en un matériau de polyamide moulé par injection, où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion correspondantes sont disposées à des intervalles de 120 DEG sur la circonférence du moyen pour former le trou et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion correspondantes sont réparties le long du moyen pour former un trou auxdits intervalles. 1. Cathéter destiné à venir se loger chez un sujet, comprenant un corps allongé creux, flexible, ayant une épaisseur de paroi suffisante pour contenir et acheminer des liquides et ayant une extrémité avant avec un bout que l'on insère chez le sujet; et un ensemble d'ouvertures espacées situées à l'extrémité avant dudit corps à une certaine distance dudit bout, chacune desdites ouvertures traversant l'épaisseur de la paroi avec un angle tel qu'on puisse voir une partie de l'épaisseur de ladite paroi lorsqu'on examine ladite ouverture perpendiculairement à l'axe dudit corps, de sorte qu'un léger allongement du cathéter à l'aide d'un stylet de mise en place ferme les ouvertures sur elles-mêmes pour s'ouvrir à nouveau lorsque la tension sur le cathéter est supprimée,

ce qui minimise l'abrasion du tissu lors de l'insertion dudit cathéter et empêche le tissu de se développer dans lesdites ouvertures du cathéter, assurant ainsi un écoulement amélioré du liquide vers ou hors du système ventriculaire. 2. Cathéter selon la revendication 1, où chacune desdites ouvertures s'étend à travers ladite épaisseur de paroi avec un angle d'environ 35 DEG par rapport à l'axe longitudinal dudit corps. 3. Cathéter selon la revendication 1, où lesdites ouvertures sont alignées en rangées qui sont espacées d'environ 120 DEG sur la circonférence dudit corps. 4. Cathéter selon la revendication 1, où ladite extrémité avant dudit corps est faite en un matériau opaque aux rayons X, du moins dans la zone entourant lesdites ouvertures, pour faciliter le contrôle de l'installation dudit cathéter dans le système ventriculaire. 5.

Cathéter selon la revendication 1, où ledit corps comprend en outre un moyen pour indiquer la profondeur de pénétration de l'extrémité avant dudit cathéter. 6. Cathéter selon la revendication 5, où ledit moyen comprend des marques en un matériau opaque aux rayons X pour faciliter le contrôle de l'installation dudit cathéter. 7.

Appareil pour la fabrication d'un cathéter selon la revendication 1, caractérisé en ce que pour réaliser ledit corp allongé, il comporte: un premier composant comportant un moyen de support de l'élément allongé creux selon une diposition et une orientation prédéterminées pour la formation de l'ensemble d'ouvertures dans cet élément; et un second composant comportant un moyen pour former ledit ensemble d'ouvertures selon une disposition, une orientation et avec des dimensions prédéterminées dans ledit élément allongé creux; le moyen pour former les ouvertures dudit second composant étant guidé et au moins en partie logé dans ledit premier composant pour assurer lesdites disposition, orientation et dimensions prédéterminées pour lesdites ouvertures. 8.

Appareil selon la revendication 7, où ledit second composant comprend un moyen pour découper ledit ensemble d'ouvertures dans ledit élément allongé creux, où ledit moyen pour découper est guidé et logé dans un ou plusieurs trous d'alignement dans ledit premier composant de façon à ce que lesdites ouvertures soient formées selon lesdites disposition, orientation et dimensions prédéterminées. 9.

Appareil selon la revendication 8, où ledit moyen pour découper comporte un ensemble de tubes allongés et où ledit premier composant comprend un bloc de maintien ayant au moins un trou allongé d'une taille et de dimensions légèrement supérieures à celles dudit élément allongé creux pour que ledit élément soit supporté par ledit trou tout en étant facile à y insérer et à en sortir, et où un ensemble desdits trous d'alignement correspondent au nombre desdits tubes pour découper et sont d'une taille et de dimensions légèrement plus grandes de manière à ce que lesdits tubes puissent y pénétrer d'une manière amovible pour découper lesdites ouvertures dans ledit élément allongé creux à un angle prédéterminé. 10.

Appareil selon la revendication 7, où le premier composant est un dispositif de maintient comprenant: un moyen de support d'une partie d'un élément allongé creux au voisinage de l'emplacement où les ouvertures doivent être faites; ledit moyen de support entourant pratiquement la totalité dudit élément allongé creux; un moyen adjacent audit moyen de support pour diriger ledit premier composant à travers ledit moyen de support en le guidant jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec ledit élément allongé creux à un angle prédéterminé par rapport à celui-ci pour effectuer la découpe; et un moyen associé audit moyen de support et de guidage pour positionner ladite partie de l'élément allongé creux à ladite orientation prédéterminée par rapport audit second composant et où ledit second composant comporte un dispositif pour découper. 11.

Appareil selon la revendication 10, où le dispositif de maintien comprend un bloc de maintien possédant une ouverture allongée d'une taille et de dimensions légèrement supérieures à celles dudit élément allongé creux pour que ledit élément puisse être facilement inséré et enlevé de ladite ouverture allongée, où ledit dispositif pour découper comprend un ensemble de tiges allongées et où ledit moyen pour diriger comprend un ensemble d'ouvertures de guidage allongées correspondant auxdites tiges tout en étant d'une taille et de dimensions légèrement plus grandes pour permettre auxdites tiges d'y rentrer aisément d'une manière amovible pour découper lesdites ouvertures dans ledit élément allongé creux;

le moyen pour diriger ayant trois séries d'ouvertures allongées, chaque série étant espacée des autres de manière à ce que ledit élément allongé creux soit pourvu d'ouvertures espacées d'environ 120 DEG sur sa périphérie externe. 12. Appareil selon la revendication 10, où le moyen pour positionner comporte un élément d'arrêt pour éviter que l'insertion d'une extrémité dudit élément allongé creux n'aille au-delà d'un point prédéterminé dans l'ouverture allongée dudit bloc de maintien; où ledit bloc de maintien est un cube en métal usiné avec l'ouverture allongée s'étendant le long d'une ligne diagonale passant par le centre du cube; où chacune desdites séries d'ouvertures allongées du moyen pour diriger s'étend le long d'une ligne diagonale traversant une face du bloc cubique de maintien;

le moyen pour diriger comprenant trois séries d'ouvertures allongées, chaque série étant espacée des autres de manière à ce que ledit élément allongé creux soit pourvu d'ouvertures espacées d'environ 120 DEG sur sa périphérie externe. 13. Appareil selon la revendication 7, où ledit second composant comprend une pièce d'insertion amovible ayant un corps allongé pour former la partie interne creuse dudit élément allongé creux et un ensemble d'éléments en forme de tiges partant dudit corps pour former ledit ensemble d'ouvertures, ledit premier composant comportant un ensemble de trous d'alignement pour recevoir partiellement lesdits éléments en forme de tiges pour positionner ladite pièce d'insertion dans ledit moyen de support dudit élément creux. 14.

Appareil selon la revendication 13, où ledit premier composant comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée, où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte dudit cylindre pour former un espace creux correspondant aux dimensions de l'élément allongé pourvu d'ouvertures, et où en outre un liquide polymérisable est introduit dans ladite extrémité ouverte pour former ledit élément creux pourvu d'ouvertures par polymérisation dans ledit espace creux. 15.

Appareil selon la revendication 7, où ledit premier composant est un dispositif de moulage comprenant: un moyen pour former et pour supporter ledit élément allongé creux en entourant pratiquement la totalité dudit élément allongé creux; un ensemble de trous de guidage disposés dans ledit moyen pour former afin de recevoir au moins partiellement ledit second composant pour l'orienter correctement; et un moyen pour permettre à un liquide polymérisable d'être introduit dans ledit dispositif de moulage; où lesdits dispositif de moulage et le second composant forment un espace creux entre eux correspondant aux dimensions de l'élément allongé pourvu d'ouvertures; et où l'élément est formé par la polymérisation du liquide polymérisable dans l'espace creux;

et où le second composant comprend: un moyen de tiges pour former ledit ensemble d'ouvertures d'une taille et d'un forme prédéterminées; et un moyen pour former et supporter un trou de l'élément allongé. 16. Appareil selon la revendication 14, où le moyen de tiges et le moyen pour former le trou de la piece d'insertion forment une pièce unique qui est faite en un matériau capable de résister aux températures causées par ladite polymérisation du liquide polymérisable; où le moyen pour former et pour supporter comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée; où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte de manière à ce que chacune des tiges vienne dans un trou de guidage respectif dudit cylindre;

et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion sont disposées en une configuration en spirale autour de la circonférence du moyen formant un trou. 17. Appareil selon la revendication 14, où le moyen de tiges et le moyen pour former le trou de la pièce d'insertion forment une pièce unique qui est faite en un matériau capable de résister aux températures causées par ladite polymérisation du liquide polymérisable; où le moyen pour former et pour supporter comprend un cylindre allongé creux ayant une extrémité ouverte et une extrémité fermée; où la pièce d'insertion est introduite dans l'extrémité ouverte de manière à ce que chacune des tiges vienne dans un trou de guidage respectif dudit cylindre;

et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion sont disposées en une configuration en spirale autour de la circonférence du moyen formant un trou. 18. Appareil selon la revendication 14, où le liquide polymérisable comprend un silicone, où la pièce d'insertion est en un matériau de polyamide moulé par injection, où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion correspondantes sont disposées à des intervalles de 120 DEG sur la circonférence du moyen pour former le trou et où les ouvertures du cylindre et les tiges de la pièce d'insertion correspondantes sont réparties le long du moyen pour former un trou auxdits intervalles.