CH673246A5 - - Google Patents

Description

DESCRIPTION

Une scie à chantourner se compose d'une lame tendue entre les branches d'un cadre en U auquel est rigidement fixée une poignée. Avec un tel outil, les possibilités de découpage dans une pièce de grandes dimensions sont restreintes. On est rapidement arrêté par la collision du cadre contre le bord de la pièce dès que le trait de scie décrit une courbe. Le découpage suivant une ligne fermée est impossible.

L'utilisation de lames cylindriques n'améliore guère l'outil: le trait de scie est large, les angles très aigus irréalisables. La scie selon le brevet allemand 26 37 145 possède une partie postérieure rabatta-ble latéralement. Cet outil conserve sa forme durant le travail de coupe. Le découpage en courbe fermée est impossible.

Pour remédier à ces inconvénients, la présente invention, définie dans la revendication 1, propose une scie à chantourner dont la lame peut pivoter sur son axe longitudinal. Commandée par exemple par la poignée de la scie, ou par le truchement d'une molette, cette lame peut être orientée durant la coupe, indépendamment du cadre porteur.

On voit donc que cette scie permet de suivre une ligne de coupe quelconque — voire fermée — même dans une pièce de grandes dimensions.

La lame de cette scie pouvant pivoter avec ses tenons, ceux-ci se prolongent en forme d'arbres de rotation. Ils sont montés coaxiale-ment à la lame dans des perforations des bras du cadre. Pour que cette scie fonctionne à satisfaction, il est impératif que la lame se comporte dans sa rotation comme une pièce rigide. Les mouvements de rotation de ses deux tenons sont donc synchronisés, comme défini dans la revendication 2, par un dispositif dont les organes longent le cadre de la scie, cela afin de laisser le champ délimité par le cadre et la lame libre pour les mouvements de coupe.

La première forme d'exécution possède un dispositif de synchronisation des tenons de lame à courroie sans fin, comme défini dans les revendications 9 et 10.

La deuxième forme d'exécution possède un dispositif de synchronisation à câbles gainés et pignons coniques, selon la revendication 8.

La troisième forme d'exécution possède un dispositif de synchronisation réalisé au moyen de trois arbres munis de pignons coniques à leurs extrémités. Elle est définie à la revendication 7. Des formes d'exécution de cette scie sont décrites, à titre d'exemple, en se référant aux dessins annexés.

La figure 1 est une vue en coupe partielle de la première forme d'exécution montrant l'extrémité du bras supérieur du cadre de la scie.

La figure 2 en est une vue en coupe.

Les figures 3 à 7 sont des vues en coupe respectivement selon les lignes A A', D D', C C', B B' et L L'de la figure 1.

La figure 8 est une vue en coupe partielle de la première forme d'exécution montrant l'extrémité du bras inférieur du cadre de la scie.

La figure 9 est une vue en plan de la poulie de la figure 8.

Les figures 10 et 11 sont des vues en coupe respectivement selon les lignes E E' et M M' de la figure 8.

La figure 12 est une vue en coupe partielle de la partie postérieure du cadre de la scie, selon la première forme d'exécution.

La figure 13 est une vue de derrière de la partie de la scie représentée à la figure 12.

La figure 14 est une vue en coupe selon la ligne Q Q' de la figure 13.

Les figures 15,16 et 17 sont des vues en élévation de la deuxième forme d'exécution.

La scie représentée aux figures 1 à 14 comprend une lame dentée montée aux extrémités des bras 10 et 20 d'un cadre en U.

Le bras supérieur 10 (figure 1) de celui-ci porte un arbre 1 solidaire d'un tenon de lame 6. Cet arbre, pivotant dans un palier 5, est solidaire d'une poulie 4.

Le bras inférieur 20 (figure 8) auquel est fixé un tube porte-poignée 21 tient un arbre porte-tenon 23 tributaire d'une poulie 27. L'arbre 23 pivote dans les paliers 24 et 25, alors que la poignée 22 s'appuie sur un palier 26 pour la rotation, et le palier 24 pour la poussée de bas en haut.

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Les poulies 4 et 27 sont rendues solidaires par le truchement d'une courroie sans fin. Celle-ci, portée par les galets 31, 32, 33 et 34 (figure 13) longe le cadre de la scie. Ses deux brins, menant et mené, sont croisés afin que les poulies 4 et 27 tournent dans le même sens.

Ainsi, une rotation de la poignée 22 d'un angle alpha oblige les 5 deux poulies 27 et 4 à tourner également de ce même angle alpha, ce qui entraîne la lame entière.

Le réglage de la tension de la courroie se fait par une pièce coulissante 9 qui peut glisser le long du bras supérieur 10 et porte deux galets 12 et 13 à axe vertical. Les deux brins de la courroie s'ap- 10 puient sur ces galets 12 et 13, en passant dans l'intervalle qui les sépare. Cet intervalle étant inférieur au diamètre de la poulie 4, les galets rapprochent les deux brins de courroie. En déplaçant la pièce 9 vers la poulie 4, on allonge le parcours total de la courroie. La pièce 9 joue ainsi le rôle de tenseur. Ce tenseur 9 peut être fixé dans ] j la position appropriée au moyen d'une vis de serrage 11. L'espacement des galets 12 et 13 portés par le tenseur 9 est tel qu'il correspond à la distance qui sépare les galets localisés aux angles postérieurs du cadre de la scie, 31-32 et 33-34.

Le bras inférieur 20 (figure 8) porte également une paire de galets 20 30 à arbres verticaux localisés à quelque distance de la poulie 27. Les arbres sur lesquels ils pivotent sont fixes. Leur espacement est identique à celui des galets du bras supérieur. Dans cette première forme d'exécution, le jeu des pièces en fonctionnement doit être pratiquement nul pour éviter une torsion de la lame. 25

La deuxième forme d'exécution se différencie de la première par le dispositif de synchronisation des tenons de lame. Elle est représentée aux figures 15,16 et 17.

La synchronisation est réalisée par l'utilisation de câbles gainés 35 qui relient les tenons de lame supérieur et inférieur par l'entremise de pignons coniques.

La poignée est fixée rigidement au cadre de la scie et commande son orientation.

L'orientation de la lame — l'angle qu'elle fait avec le plan du cadre — est commandée par une molette 37 qui est actionnée par les doigts de la main qui porte l'outil. Le dispositif de synchronisation possède un élément médian constitué par l'engrenage 38 auquel est transmise la rotation de la molette 37 au moyen du câble gainé 36. De ce point médian, l'angle de rotation commandé est retransmis symétriquement par les câbles gainés 35 aux pignons d'entraînement des tenons de lame.

L'avantage de ce dispositif consiste à rendre le jeu mécanique des pièces en mouvement inopérant vis-à-vis de la torsion de la lame.

La position de la poignée sur le cadre est en retrait par rapport à la lame, et la scie présente un support 39 en retrait de la poignée. Ce support permet à l'opérateur de laisser reposer l'outil sur la main qui enserre la poignée, entre les racines du pouce et de l'index.

Selon la troisième forme d'exécution non représentée, les câbles gainés sont remplacés par trois arbres munis de pignons coniques à leurs extrémités.

R

3 feuilles dessins

Claims (12)

673 246 REVENDICATIONS

1. Scie à chantourner, caractérisée en ce que sa lame est agencée de façon à pouvoir pivoter sans torsion avec ses deux tenons sur son axe longitudinal, de façon telle que la direction du trait de scie peut être orientée durant le travail de la scie indépendamment de l'orientation du cadre.

2. Scie à chantourner selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mouvements de rotation des tenons de lame sont rendus interdépendants et synchronisés par un dispositif dont les organes sont disposés le long du cadre de la scie.

3. Scie à chantourner selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le dispositif de synchronisation des tenons de lame possède un élément médian tel qu'il divise ce dispositif de synchronisation en deux parties symétriques.

4. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend un organe de conduite de la lame transmettant le mouvement de rotation au dispositif de synchronisation des tenons en son point ou à son élément médian, par un organe de transmission, de manière telle que la transmission subséquente de cette rotation depuis ce point ou cet élément aux deux tenons de lame se fait symétriquement.

5. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'organe de commande de la direction de la lame est constitué d'une poignée pouvant pivoter sur son axe longitudinal.

6. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend une molette montée près d'une poignée ou sur celle-ci de façon telle que, pour orienter la lame, cette molette peut être tournée par les doigts de la main qui tient la poignée, et en ce que cette poignée est fixe sur le cadre.

7. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le dispositif de synchronisation des tenons de lame est constitué de trois arbres de transmission munis de roues dentées coniques qui relient entre elles deux roues dentées solidaires chacune de l'un des tenons.

8. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le dispositif de synchronisation des tenons de lame est constitué d'un câble gainé qui, en pivotant dans sa gaine, relie les deux tenons par des engrenages coniques ou à vis sans fin.

9. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que son dispositif de synchronisation est constitué de deux poulies coaxiales avec la lame, solidaires chacune de l'un des tenons, et reliées entre elles par une courroie sans fin à brins croisés qui s'appuie sur des galets de conduite montés sur le cadre le long du parcours de cette courroie.

10. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4 et 9, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un tenseur de courroie consistant en une pièce coulissante le long de l'un des bras du cadre, laquelle porte deux galets sur des arbres de rotation parallèles à la lame qui rapprochent l'un de l'autre les deux brins de courroie de manière telle qu'un déplacement de cette pièce coulissante vers la poulie allonge le parcours de la courroie.

11. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4 et 6, caractérisée en ce que la poignée est fixée au cadre en retrait de la lame de façon telle que les axes de la poignée et de la lame sont parallèles.

12. Scie à chantourner selon les revendications 1 à 4, 6 et 11, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un support localisé à la racine de la poignée, lequel se prolonge le long du cadre en direction d'éloi-gnement de la lame de façon telle que la scie peut reposer par ce support sur la main qui enserre la poignée durant le travail de la scie.