CH667998A5

CH667998A5 - Ski de fond et chaussure adaptee a ce ski.

Info

Publication number: CH667998A5
Application number: CH4737/85A
Authority: CH
Inventors: Denis Gasquet
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1984-11-14
Filing date: 1985-11-05
Publication date: 1988-11-30
Also published as: DE3538427A1; IT8522745A0; SE8505377L; IT1186367B; FR2572942B1; FI854337A0; NO158784C; DD238192A5; FI854337A; FR2572942A1; AT385668B; NO854524L; CA1274261A; NO158784B; SE8505377D0; ATA323485A

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne un ski de fond aménagé en vue du guidage latéral d'une chaussure fixée à son extrémité avant sur le ski et dont le talon est libre de se déplacer au moins verticalement. Elle concerne également une chaussure pour utilisation avec un tel ski.

On connaît déjà divers dispositifs permettant d'assurer le guidage latéral d'une chaussure de ski de fond par rapport au ski. Certains de ces dispositifs font appel à une nervure de guidage longitudinale rapportée sur le ski et qui coopère avec une rainure de même forme prévue dans la semelle de la chaussure, pour assurer le guidage latéral de celle-ci lors du déroulement de la chaussure, c'est-à-dire lorsque cette dernière vient s'appliquer à plat sur le ski, cette nervure de guidage ou de centrage (longitudinal) s'étendant le long de la zone d'appui plantaire. Un tel dispositif de guidage est décrit dans le brevet français 2 443 853 de la titulaire. Dans un tel dispositif de guidage, la nervure longitudinale s'étend au milieu du ski, c'est-à-dire qu'elle est centrée sur l'axe longitudinal de celui-ci. Cela a pour inconvénient que, du fait de la forme propre de chaque chaussure de ski droite ou gauche, il existe, à l'endroit de la voûte plantaire, une interruption de la retenue latérale, c'est-à-dire que, dans cette zone, la rainure de la semelle n'est plus continue mais elle est ouverte vers l'intérieur du ski. Par ailleurs, il existe une différence importante entre les parties de la semelle situées des deux côtés de l'axe longitudinal de la rainure de celle-ci, la partie située vers l'extérieur du ski ayant une surface plus grande que la partie située vers l'intérieur du ski. Il en résulte que l'on n'obtient pas une assise parfaitement équilibrée de la chaussure sur le ski.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Ses caractéristiques apparaissent à la revendication 1 pour le ski, et à la revendication 4 pour la chaussure.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

La figure 1 est une vue en plan schématique d'une chaussure de ski de fond appliquée sur la partie du ski où est prévue la nervure longitudinale de guidage latéral décalée vers l'intérieur du ski, suivant l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe transversale faite suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue schématique d'une chaussure appliquée sur un ski de fond pourvu d'un dispositif de guidage latéral connu à nervure longitudinale centrée sur l'axe du ski, suivant l'art antérieur.

La figure 4 est une vue en coupe faite suivant la ligne IV-IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe transversale d'une variante d'exécution à nervure de guidage rapportée.

Les figures 6 et 7 sont des vues en plan schématiques d'autres variantes d'exécution.

Si on se reporte maintenant à la figure 1, on y voit une chaussure de ski de fond 1, chaussant le pied droit du skieur, qui est fixée, à son extrémité avant, à un ski de fond 2, par l'intermédiaire d'une fixation appropriée 3, de tout type connu. Le dispositif de retenue peut être par exemple du type de ceux décrits dans les brevets FR 79 02513 et 75 08182. Le talon de la chaussure de ski de fond 1 est libre au moins verticalement pour permettre l'enroulement du pied vers l'avant, enroulement se traduisant par un soulèvement du talon ou, au contraire, le déroulement du pied se traduisant par l'application à plat de la chaussure 1 sur le ski 2.

Le ski 2 est pourvu d'un dispositif assurant le guidage latéral de la chaussure de ski de fond 1, pendant sa course de déroulement, c'est-à-dire sa venue à plat sur le ski. Ce dispositif comprend une nervure de guidage longitudinale 4 qui est rapportée sur la surface supérieure du ski 2 ou forme une seule pièce avec ce ski. Dans ce dernier cas, la nervure 4 peut venir de moulage avec le reste du ski ou bien encore elle peut être dégagée par usinage, par enlèvement de matière, de la face supérieure du ski. Cette nervure de guidage peut avoir une section droite de forme quelconque, symétrique ou non, polygonale ou courbe. Dans l'exemple particulier non limitatif représenté sur le dessin, la nervure 4 a une section droite en forme de trapèze isocèle.

Avec la nervure de guidage 4 portée par le ski 2 coopère une rainure longitudinale 5 prévue dans la semelle 6 de la chaussure de ski de fond 1, comme on peut mieux le voir sur la figure 2, cette rainure 5 s'ouvrant vers le bas et débouchant dans la face inférieure de la semelle 6. Cette rainure longitudinale 5 présente, en section droite, sensiblement la même forme que celle de la nervure de guidage 4, c'est-à-dire qu'elle a une forme de trapèze isocèle. Comme on peut le voir sur la figure 2, lorsque la chaussure de ski de fond 1 est déroulée à plat sur le sld 2, la rainure longitudinale 5 prévue dans la face inférieure de la semelle 6 vient couvrir la nervure centrale de guidage 5. Les faces latérales inclinées de la rainure 5 de forme trapézoïdale viennent glisser progressivement, au cours du déroulement du pied, sur les faces latérales inclinées de la nervure de guidage 4, assurant ainsi le centrage de la chaussure.

Suivant l'invention, la nervure de guidage 4 est décalée vers l'extérieur E du ski 2, par rapport à l'axe de ce ski, autrement dit par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P. Autrement dit, l'axe longitudinal xx' de la nervure de guidage 4 est décalé, vers l'extérieur, d'une distance d par rapport au plan de symétrie P du ski, comme on peut le voir sur les figures 1 et 2. Par ailleurs, l'axe longitudinal de la rainure 5, qui est confondu avec l'axe xx' de la nervure 4, est également décalé, dans la semelle 6, sensiblement de cette même distance d vers l'extérieur E par rapport à l'axe longitudinal de la semelle s'étendant entre le milieu A de l'extrémité avant de la semelle et le milieu B de l'extrémité arrière de celle-ci. Du fait de ce décalage d, la rainure longitudinale 5 de la semelle 6 coopère sur toute sa longueur avec les faces latérales inclinées de la nervure 4. On voit en effet sur la figure 1 que, même dans la zone de la voûte plantaire, la rainure 5 ne débouche pas dans la face latérale interne 6a de la semelle 6 de la chaussure.

Par ailleurs, le décalage d de la rainure 5 vers l'extérieur a également pour conséquence que la chaussure 1 a une meilleure assise sur le ski 2. En effet, la partie de la semelle 6 se trouvant à l'extérieur par rapport à l'axe xx' de la rainure 5 (ou de la nervure 4) a une surface 51 peu différente de la surface 52 de la partie de la semelle se trouvant à l'intérieur.

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Au contraire, comme il est représenté sur les figures 3 et 4 illustrant un dispositif de guidage latéral connu antérieurement, lorsque l'axe xx' de la nervure longitudinale de guidage 4 se trouve contenu dans le plan P de symétrie du ski, la rainure 5 prévue dans la semelle 6 débouche dans la face latérale interne 6a de la semelle 6, dans la zone de la voûte plantaire, comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 4. Par conséquent, un tel dispositif de guidage latéral connu antérieurement n'assure pas, dans cette zone, une retenue latérale de la chaussure; Par ailleurs, on peut voir également qu'avec un tel dispositif connu la chaussure est en quelque sorte «déséquilibrée» vers l'extérieur. En effet, l'axe xxl de la rainure 5 est confondu avec l'axe AB de la semelle 6 et la partie de cette semelle, qui est située à l'extérieur par rapport à l'axe xxl, c'est-à-dire au plan longitudinal de symétrie P du ski, a une surface 5'1 qui est nettement supérieure à la surface 5'2 de la semelle située du côté intérieur 1.

On voit donc, d'après ce qui précède, que le fait de décaler la nervure de guidage 4 vers l'extérieur du ski, par rapport au plan de symétrie longitudinal P, contribue à donner une meilleure assise de la chaussure 1 sur le ski 2.

La figure 5 est une vue similaire à la figure 2 montrant une nervure de guidage 4 rapportée sur la surface supérieure du ski 2.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un dispositif de guidage s'étendant sur la totalité de la longueur de la semelle. Ce dispositif peut ne s'étendre que partiellement dans la zone d'appui métatarsienne (fig. 6) ou seulement à l'emplacement du talon (fig. 7).

R

1 feuille dessins

Claims

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1. Ski de fond présentant, en vue du guidage latéral d'une chaussure (1) fixée à son extrémité avant sur ce ski (2), à sa partie supérieure une nervure longitudinale de guidage (4) destinée à coopérer avec une rainure (5) sensiblement de même section droite, ménagée dans la semelle (6) de la chaussure (1) et venant coiffer progressivement cette nervure (4) au fur et à mesure du déroulement du pied à plat sur le ski (2), caractérisé par le fait que la nervure longitudinale (4) est décalée vers l'extérieur (E) du ski (2) par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie (P) du ski (2).

2. Ski de fond selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la nervure de guidage (4) s'étend uniquement dans la zone d'appui métatarsienne.

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REVENDICATIONS

3. Ski de fond selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la nervure de guidage (4) s'étend uniquement à l'emplacement du talon.

4. Chaussure de ski de fond pour utilisation avec un ski selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que l'axe longitudinal (x, x') de la rainure (5) de la semelle (6) est décalé vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal de la semelle (6) s'étendant entre le milieu (A) de l'extrémité avant de la semelle (6) et le milieu (B) de l'extrémité arrière de celle-ci, d'une distance (d) sensiblement égale à la distance dont la nervure de guidage (4) du ski (2) est décalée vers l'extérieur par rapport au plan vertical longitudinal de symétrie (P) du ski (2).