CH652061A5

CH652061A5 - Palettiseur pour machine-outil.

Info

Publication number: CH652061A5
Application number: CH199183A
Authority: CH
Inventors: Paul Fricker; Herbert Marti
Original assignee: Aciera S A
Priority date: 1983-04-13
Filing date: 1983-04-13
Publication date: 1985-10-31
Also published as: DE3416171A1

Description

652061

2

REVENDICATIONS

1. Palettiseur pour alimenter une machine-outil, avec une table porteuse comportant au moins deux postes pour palettes ainsi qu'un dispositif pour transférer des palettes entre au moins un de ces postes et la machine-outil, caractérisé en ce que la table porteuse est supportée par un mécanisme agencé pour lui donner plusieurs orientations différentes.

2. Palettiseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme bascule la table porteuse autour d'un axe horizontal.

3. Palettiseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme est agencé pour fixer la table porteuse en deux orientations, à 90" l'une de l'autre.

4. Palettiseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de transfert est agencé pour fonctionner lorsque la table porteuse est en une première orientation, parallèle à la table de travail de la machine-outil.

5. Palettiseur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'au moins un des postes porte-palette est agencé pour permettre, en au moins une seconde orientation de la table porteuse, une rotation indexée de la palette attachée à ce poste.

6. Palettiseur selon la revendication 5, caractérisé par des moyens pour effectuer la rotation indexée du porte-palette en toutes les orientations de la table.

7. Palettiseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif pour transférer les palettes comprend au moins une coulisse en T guidant la palette lors du transfert, des moyens pour la mouvoir le long de cette coulisse ainsi que des moyens pour la verrouiller à chaque bout de sa course.

On connaît des palettiseurs destinés à automatiser l'alimentation de machines-outils en pièces à usiner. A cet effet, la ou les pièces à usiner sont montées sur une palette, elle-même fixée sur le palettiseur et agencée de manière à pouvoir en être dégagée, puis fixée de manière entièrement automatique sur la table de travail de la machine-outil. La mise en place des pièces sur la palette peut ainsi se faire à l'extérieur de la machine-outil, de manière à ne pas immobiliser celle-ci pendant ce temps de préparation. Lorsque toutes les pièces montées sur la palette fixée sur la table de travail de la machine-outil sont usinées, cette palette est automatiquement retransférée au palettiseur et remplacée sur la machine-outil par la palette suivante garnie de pièces brutes et déjà en attente sur le palettiseur. Pour que cet échange se fasse sans accroc, on équipe souvent le palettiseur d'une table porteuse comportant deux postes pour palettes, l'un portant la palette à garnir ou déjà garnie de pièces brutes tandis que l'autre est prêt à recevoir une palette portant des pièces usinées en provenance de la machine-outil. Pour faciliter le transfert des palettes, le palettiseur est généralement placé aussi près que possible de la machine-outil, et il est usuel d'aligner la table porteuse du palettiseur avec la table de travail de la machine-outil pour permettre un déplacement parallèle, c'est-à-dire sans changement d'orientation, des palettes d'une table à l'autre. Cette translation est en général réalisée par glissement le long de rails ou de coulisses en T.

Un inconvénient de cet agencement est qu'une fois à poste sur le palettiseur, la palette aura la même orientation dans l'espace que lorsqu'elle se trouve en position de travail sur la machine-outil. Or cette position est rarement favorable pour y fixer avec précision des pièces à usiner, en particulier lorsque celles-ci sont nombreuses et petites, et doivent être fixées latéralement sur une colonne (en général à quatre faces) montée verticalement sur la palette. De telles colonnes de montage sont rationnelles pour l'usinage, parce qu'elles peuvent présenter successivement leurs différentes faces aux outils de la machine-outil, mais l'orientation verticale de ces faces est mal pratique sur le palettiseur. Il faut en effet beaucoup d'habileté et parfois des outils spéciaux pour y fixer — par exemple au moyen de brides — plusieurs pièces à usiner sans que l'une ou l'autre s'échappe et tombe avant d'être convenablement immobilisée. De plus, la position en hauteur et l'accessibilité soit de la palette, soit de la colonne de montage qu'elle supporte ne sont généralement pas commodes pour la personne chargée de les garnir de pièces brutes. L'invention vise à éliminer ces inconvénients, et à cette fin elle est définie comme il est dit à la revendication 1.

Dans ce qui suit, l'invention sera illustrée plus en détail par la description de certains modes de réalisation et en se référant au dessin, dans lequel la fig. 1 représente une vue en perspective d'un palettiseur selon l'invention, avec sa table porteuse à l'horizontale,

la fig. 2 représente le même palettiseur, après basculement en position verticale de sa table porteuse, et la fig. 3 représente une vue en plan schématique du palettiseur et de la table de travail de la machine-outil qu'elle alimente.

Les fig. 1 et 2 représentent schématiquement une réalisation du palettiseur, qui possède une table 1 comportant deux postes A et B de fixation pour les palettes. Le poste B est vide, laissant voir une plaque 2 dont deux bords opposés sont garnis d'un roulement à billes 3 prévu pour s'engager dans la coulisse en T d'une palette lorsque celle-ci est amenée au poste B. La plaque 2 peut tourner autour d'un axe V et effectuer parallèlement à cet axe un déplacement indiqué par la double flèche F. Ce déplacement sert, de manière connue, à verrouiller et à déverrouiller une palette engagée sur la plaque 2 par sa coulisse en T» comme il est montré au poste A. La palette circulaire 4 y est maintenue par sa coulisse 5 qui est bloquée sur une plaque analogue à la plaque 2 du poste A, au moyen soit d'un vérin hydraulique, soit d'un système de verrouillage mécanique (non illustrés dans les figures). La palette 4 porte une équerre 6, sur laquelle est fixée une série de pièces à usiner 7. Sur la fig. 1, les lettres Y', F' représentent l'axe de rotation et le mouvement de verrouillage de la palette située au poste A.

Sur cette même figure, la machine-outil (non représentée) devant être alimentée par le palettiseur sera placée en M. Un système de guidage (20 dans la fig. 3) pouvant venir s'aligner soit avec la plaque 2, soit avec la plaque équivalente du poste A, sera alors prévu pour permettre un déplacement parallèle en direction des doubles flèches D, D'des palettes qui vont et viennent entre le poste A ou B et la machine-outil. Ce transfert des palettes est illustré par la fig. 3, où 21 désigne la table de travail de la machine-outil alimentée par le palettiseur 8. Cette table de travail pouvant glisser dans les directions indiquées par la double flèche G, il est possible de la positionner d'abord de façon que la palette portant des pièces déjà usinées et située en C sur la machine-outil puisse être transférée le long des rails de guidage 20 vers le poste vide B. Ensuite, le poste C de la table de travail 21 sera amené face au poste A du palettiseur pour que la palette 4 garnie de pièces brutes puisse être transférée en C par un mouvement de translation parallèle. Les translations des palettes sont réalisées par l'action de bras transporteurs mus par chaînes dans les directions des doubles flèches H et invisibles sur les fig. 1 et 2 en raison du carénage 9 qui les recouvre. Ces bras portent des doigts rétractiles 23 commandés hydrauliquement et pouvant engager les palettes pour les déplacer.

Revenant à la fig. 1, il est facile de voir que la position des pièces 7 sur une face verticale de l'équerre 6 est adéquate — après une translation parallèle D'vers la machine-outil située en M — pour usiner ces pièces, mais par contre fort malcommode pour monter ces pièces sur l'équerre 6 ou les démonter de celle-ci. Même après une rotation de 180° de la palette 4 autour de l'axe V', l'accès aux pièces 7 restera malaisé, et leur fixation précise sur l'équerre au moyen de brides (non montrées au dessin) difficile. Dans la réalisation de l'invention décrite ici, la table porteuse 1 peut basculer autour de l'axe S, de manière à amener la table en la position montrée à la fig. 2. Les pièces 7 reposent maintenant sur une surface horizontale aisément accessible depuis le côté libre du palettiseur,

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

652 061

c'est-à-dire depuis son côté opposé à la machine-outil. De plus, l'on peut, en fonction de la hauteur au-dessus du sol de la table de travail de la machine-outil, choisir l'emplacement de l'axe S de manière que, lorsque la table porteuse 1 est verticale, les postes A et B soient situés à une hauteur commode pour l'opérateur chargé de monter et de démonter les pièces 7.

De plus, la rotation des palettes autour des axes V et V' peut être arrêtée par exemple tous les 30°. Lorsque, comme il est usuel pour l'usinage de petites pièces, l'équerre 6 des fig. 1 et 2 qui ne possède qu'une seule face porteuse est remplacée par une colonne à quatre ou six pans montée verticalement sur la palette 4, il est possible (lorsque la table 1 est mise à la verticale comme indiqué à la fig. 2) 5 d'amener ces pans l'un après l'autre à l'horizontale. On peut alors facilement disposer les pièces à fixer au pan formant une face supérieure horizontale sur celui-ci, où elles reposeront de façon stable jusqu'à leur fixation par des brides ou autres moyens.

R

3 feuilles dessins