CH649352A5

CH649352A5 - Dispositif de support hydraulique d'un arbre.

Info

Publication number: CH649352A5
Application number: CH940/82A
Authority: CH
Inventors: John D Halloran
Original assignee: Joy Mfg Co
Priority date: 1981-02-19
Filing date: 1982-02-15
Publication date: 1985-05-15
Also published as: GB2093929A; IT1147611B; IT8247778A0; DE3206106C2; GB2093929B; DE3206106A1; US4365849A; JPS57154514A; JPS6324171B2

Description

La présente invention concerne un dispositif de support hydraulique d'un arbre.

Lors de la conception d'un tel dispositif destiné à supporter un arbre tournant, on doit prendre en considération un grand nombre de variables, comme les charges axiales et radiales s'exerçant sur l'arbre, la gamme des vitesses de rotation de l'arbre, les variations de température en cours de marche et la vibration de l'arbre. Il existe de nombreux paliers hydrauliques qui ont essayé de satisfaire à certains des impératifs créés par ces variables. Cependant, toutes les conceptions connues adoptent des compromis ne permettant pas d'obtenir certaines performances souhaitables, tout en satisfaisant à des critères minimaux qui sont imposés par d'autres variables précitées. Bien que ces conceptions de compromis permettent d'obtenir s des performances satisfaisantes dans une plage limitée, les paliers correspondants ne sont pas satisfaisants lorsqu'ils doivent fonctionner dans une large gamme de vitesses tout en absorbant des charges variables et en étant soumis à des forces de vibrations élevées. Un tel environnement de palier est couramment rencontré dans des com-îo presseurs centrifuges, où est monté un arbre de rotor tournant à grande vitesse.

Il est souhaitable, dans un palier pour rotor, d'augmenter l'indépendance par rapport aux nombreuses variables précitées et de réduire les compromis qui limitent invariablement le fonctionnement 15 satisfaisant du palier de rotor.

Des paliers à amortissement par étranglement de film constituent un moyen pour résoudre les problèmes posés par la rotation d'un arbre à vitesse élevée et par des vibrations sous des charges variables du palier. Les paliers à étranglement de film qui sont utilisés à 20 l'heure actuelle sont de deux types généraux. Le premier type fait intervenir un intervalle circonférentiel à étranglement de film où on obtient la capacité d'absorption de charge en utilisant un dispositif à ressorts de centrage. Du fait des tolérances à prendre en considération, un tel mécanisme complexe centré par ressorts est coûteux et ne 25 donne pas satisfaction. Des paliers de ce type ont été décrits dans les brevets US Nos 3121596,3994542 et 4097094. Le second type de palier à amortissement par étranglement de film n'utilise pas de ressorts de centrage. Ce second type est basé sur une cavitation créée dans le film étranglé dans des conditions de vibration pour obtenir 30 une capacité appropriée d'absorption de charge. Cette capacité d'absorption de charge est très difficile à contrôler et elle est obtenue au prix d'une perte d'une grande partie de la capacité d'amortissement du film étranglé sous l'effet de la cavitation.

Pour ces deux types de systèmes d'amortissement par étrangle-35 ment de film, une cavitation due à une forte accélération vibratoire se traduit par une grande perte de la capacité d'amortissement dans le palier. Dans le brevet US N° 3863996, on utilise une chambre interne pour assurer la décharge du fluide de lubrification à partir d'une couche hydrodynamique qui entoure l'arbre tournant. Ce lu-40 brifiant déchargé est canalisé, au travers de l'intérieur du palier, vers chacune de plusieurs poches qui sont disposées sur la surface extérieure d'un palier intérieur. Les poches remplies de fluide de lubrification sous pression constituent, entre le palier et la structure portante associée, une couche de fluide ayant un effet amortisseur. Bien 45 qu'une telle structure puisse amortir des vibrations provenant de l'arbre dans certaines conditions, ce système rend l'effet d'amortissement dépendant de la pression créée par l'arbre tournant dans le palier hydrodynamique. Il est évident qu'une telle conception impose des limitations considérables à la construction du palier ainsi qu'à la 50 gamme des vitesses, des charges et des vibrations qui peuvent intervenir effectivement dans le système.

Pour remédier aux inconvénients rencontrés lors de la conception des paliers à grande vitesse et pour l'amortissement des vibrations, le dispositif selon l'invention est défini comme il est dit à la 55 revendication 1.

Les avantages et caractéristiques de l'invention seront mis en évidence dans la suite de la description, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels:

la fig. 1 est une vue en élévation latérale du dispositif conforme à 60 l'invention, l'arbre étant représenté en coupe;

la fig. 2 est une vue en plan du dispositif de la flg. 1 ;

la fig. 3 est une vue en élévation de la moitié inférieure du palier extérieur représenté sur la fig. 1 ;

la fig. 4 est une vue en élévation et en coupe partielle de la bague 65 intérieure en deux parties de la fig. 1 ;

la fig. 5 est une vue en élévation de la moitié supérieure de la bague intérieure de la fig. 4;

la fig. 6 est une représentation schématique en coupe du disposi-

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tif tel qu'il apparaîtrait après section droite du mode préféré de réalisation représenté sur la fig. 2;

la fig. 7 est une représentation schématique et en coupe du dispositif, la coupe étant faite suivant les lignes mises en évidence sur la fig. 6, et la fig. 8 est une vue développée de la surface circonférentielle intérieure de la bague extérieure intervenant dans le mode préféré de réalisation de l'invention.

La fig. 1 représente un mode préféré de réalisation de l'invention, qui comprend une bague intérieure en deux parties, formée d'une moitié supérieure 15 et d'une moitié inférieure 14 et supportant un arbre tournant 11. Les moitiés 15 et 14 sont logées dans une bague extérieure comportant une moitié supérieure 13 et une moitié inférieure 12. Les moitiés 14 et 15 de la bague intérieure supportent à rotation l'arbre 11 et sont empêchées de tourner par des broches 73 à 76 s'engageant dans des trous récepteurs 77 ménagés dans les moitiés 12 et 13 de la bague extérieure. Cet engagement des broches 73 à 76 dans les trous respectifs établit un assemblage lâche, de façon à permettre aux moitiés 14 et 15 de se déplacer librement dans l'alésage formé par les moitiés 13 et 12 de la bague extérieure. Bien qu'il soit prévu dans le mode de réalisation des fig. 1 à 8 quatre broches 73 à 76, d'autres modes de réalisation également avantageux utilisent seulement une broche pour empêcher les moitiés de la bague intérieure de tourner par rapport aux moitiés de la bague extérieure. Comme le montre la fig. 1, les deux moitiés de la bague intérieure sont assemblées à l'aide de boulons 63 et 64. De la même manière, des boulons 61 et 62 assurent l'assemblage des moitiés respectives 13 et 12 de la bague extérieure. En outre, la bague extérieure comporte des tétons d'indexation 69 et 70 pour assurer un alignement correct des moitiés de la bague en cours d'assemblage. La bague extérieure est retenue dans un corps de type classique, et des tiges 71 et 72 sont utilisées pour assurer l'indexage de l'ensemble et s'opposer à une rotation de la bague extérieure par rapport à son support, non représenté. Bien que le mode de réalisation des fig. 1 à 8 fasse intervenir deux tiges 71 et 72, il va de soi que, dans d'autres modes de réalisation également intéressants, on utilise une seule tige ou un seul autre organe pour remplir la fonction d'indexage ou de présentation et pour empêcher une rotation de la bague extérieure par rapport au support.

Un fluide de lubrification sous pression tel que de l'huile est introduit dans le palier en deux endroits, par l'intermédiaire de raccords d'admission 33, 23 qui sont prévus respectivement dans les moitiés supérieure et inférieure. Le fluide est introduit à partir de l'orifice d'entrée dans des trous 34 et 24 ménagés respectivement dans les moitiés de la bague supérieure et inférieure. Des tampons filetés 65, 66, 67 et 68, comme indiqué sur les fig. 1 et 3, retiennent l'huile dans les trous 24 et 34. Le fluide de lubrification est canalisé à partir des trous 24 et 34 dans des trous 25, 26, 35 et 36 de plus petit diamètre. Les trous 25, 26, 35 et 36 jouent le rôle d'étranglements du fait qu'ils ont un petit diamètre, ou bien contiennent un orifice de petit diamètre de façon à étrangler l'écoulement de fluide hydraulique passant par les trous 24, 34 et pénétrant dans les poches 21,22, 32, 31. Du fluide hydraulique introduit dans les poches 21, 22, 31 et 32 établit alors un film hydrostatique étranglé sur les nervures adjacentes auxdites poches et il continue à s'écouler transversalement auxdites nervures jusque dans des canaux 41a et 41b qui fonctionnent comme des canaux annulaires de collecte de fluide dans la bague intérieure. Comme le montre la fig. 2, les canaux 41a et 41b sont espacés latéralement de la poche 31 et ils s'étendent circonférentielle-ment autour des éléments 14 et 15 de la bague intérieure. Du fluide de lubrification collecté dans les canaux 41a et 41b est alors canalisé vers l'arbre pour former un palier hydrodynamique par l'intermédiaire des trous 42 et 43. Comme le montre la fig. 2, chaque canal 41a, 41b comporte des trous respectifs 43a, 43b pour amener le fluide de lubrification à la surface circonférentielle intérieure des éléments 14 et 15 de la bague intérieure. La moitié inférieure 14 de la bague intérieure comporte des canaux respectifs 41a et 41b coopérant avec des trous respectifs 42a et 42b pour alimenter l'espace entourant l'arbre 11 et y former un palier hydrodynamique.

On a désigné par 20 un moyen permettant de détecter la pression du fluide de lubrification dans la poche 21 du palier à film hydrostatique étranglé, un trou assurant la liaison de la poche 21 avec un raccord fileté qui permet une liaison avec un détecteur de pression, un manomètre ou un autre moyen pour mesurer la pression dans le palier hydrostatique. Du fait que la pression dans la poche hydrostatique est importante pour un amortissement correct des vibrations, on a représenté un moyen additionnel, désigné par 40, qui permet une détection de la pression comme le moyen désigné par 20. La détection de pression effectuée par le moyen 40 indique la pression du fluide de lubrification en aval de la poche hydrostatique et dans une zone sensiblement adjacente au palier hydrodynamique formé entre l'arbre 11 et les éléments 14 et 15 de la bague intérieure.

Le fluide de lubrification introduit par les orifices d'entrée 23 et 33 provient d'une source indépendante de fluide hydraulique sous pression, par exemple une pompe hydraulique actionnée électriquement, un accumulateur ou une autre source hydraulique. Cette source assure une alimentation en fluide de lubrification indépendamment de la rotation de l'arbre 11. Le fluide de lubrification sous pression arrive aux orifices d'entrée 23 et 33 à une pression essentiellement constante dans toute la gamme de vitesses et de charges de l'arbre 11. Le mode de réalisation des fig. 1 à 8 comporte des orifices d'entrée de fluide de lubrification 23 et 33, mais il va de soi que, dans d'autres modes de réalisation également avantageux, de l'huile peut être introduite dans les trous 24 et 34 par l'intermédiaire d'un tuyau relié aux trous filetés recevant les tampons 65, 66, 67 et 68. Une telle alimentation axiale en huile peut être préférable, notamment dans le cas de paliers à structure fendue où les moitiés supérieures et inférieures sont alimentées séparément, par exemple en faisant pénétrer de l'huile dans les trous correspondant aux tampons 67 et 66.

Sur la fig. 2, on a représenté la moitié supérieure de la bague extérieure 13 qui est assemblée avec la moitié 12 de la bague inférieure à l'aide des boulons 61 et 62. On a indiqué en cöupe partielle la surface extérieure de la bague intérieure 15 et également une des poches hydrostatiques 31. Comme indiqué dans une zone adjacente à la poche 31, il est prévu des canaux collecteurs 41a et 41b qui comportent chacun des trous respectifs 43a et 43b assurant une canalisation de l'huile vers l'intérieur en direction du palier hydrodynamique. Comme cela sera précisé dans la suite, le terme axial se rapporte à l'axe central de l'arbre, qui correspond d'une façon générale à son axe de rotation. En référence à la fig. 2, des bagues d'étanchéité 54a et 54b sont positionnées axialement à l'extérieur des canaux annulaires circonférentiels de collecte de fluide 41a et 41b.

La fig. 4 représente les moitiés 14 et 15 de la bague intérieure dans la condition d'assemblage. Comme le montre la figure, la surface circonférentielle intérieure 46 forme un palier du type tourillon. D'autres types connus de paliers hydrodynamiques peuvent être montés sur la surface 46. De l'huile ou un autre fluide de lubrification est fourni à ce palier par l'intermédiaire des trous 43a et 42a. L'huile fournie au palier intérieur a été précédemment collectée dans les canaux annulaires 41a et 41b après avoir traversé la couche formée par le film hydrostatique étranglé. On a également mis en évidence sur la fig. 4 la rainure annulaire d'étanchéité 44a qui est ménagée dans la surface extérieure des moitiés 14 et 15 des bagues intérieures. Les rainures d'étanchéité 44a et 44b sont mieux visibles sur la fig. 5. Des moyens connus d'étanchéité, tels qu'une garniture élastique ou des bagues toriques, peuvent être utilisés dans les rainures d'étanchéité 44a et 44b pour isoler de façon hermétique et efficace la cavité annulaire située entre les bagues intérieure et extérieure.

On a également mis en évidence sur la fig. 5 les canaux annulaires de collecte de fluide 41a et 41b. Comme indiqué, les canaux collecteurs 41a et 41b sont espacés de la surface circonférentielle extérieure 45 de la partie 15 du palier intérieur. Le film hydrostatique étranglé est formé le long de la surface extérieure 45 des parties 14 et 15 du palier intérieur. Le fluide de lubrification collecté dans les canaux 41a et 41b est ensuite transmis au palier hydrodynamique

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formé sur la surface intérieure 46 par l'intermédiaire des trous collecteurs 43a, 43b et 42a, 42b, comme le montrent les fig. 4 et 5. Dans le mode préféré de réalisation, on utilise quatre canaux de ce genre pour faire parvenir du fluide de lubrification provenant des canaux collecteurs extérieurs 41a, 41b dans le palier hydrodynamique établi s sur la surface 46.

Sur la fig. 3, on a représenté la moitié inférieure 12 du palier extérieur. Comme le montre cette figure, il est prévu des poches hydrostatiques 21 et 22. Ces poches reçoivent du fluide de lubrification par l'intermédiaire des trous 25 et 26 qui sont eux-mêmes alimentés io en fluide à partir du canal distributeur 24. L'orifice par lequel les trous 25 et 26 débouchent dans la poche peut avoir tout diamètre qui est en relation avec les paramètres de fonctionnement du palier hydrostatique. Les trous débouchant dans les poches 21, 22, 31 et 32 peuvent être des orifices jouant le rôle d'étranglements. Dans d'au- is très modes de réalisation, on peut utiliser des orifices amovibles ou d'autres moyens d'étranglement.

En considérant à nouveau la fig. 1, on peut voir que les poches 21, 22, 31 et 32 sont réparties à intervalles égaux autour de l'axe de l'arbre et sont séparées par des nervures 50» 51, 52 et 53 prévues sur 20 les moitiés 12 et 13 de la bague extérieure. La cavité annulaire adjacente auxdites nervures 50, 51, 52 et 53 agit comme une zone de formation de film hydrostatique étranglé. Lors du fonctionnement du palier, le palier hydrostatique agit de façon à centrer la bague intérieure dans la bague extérieure et à amortir des vibrations transmises 25 de l'arbre à la bague intérieure. L'espacement radial entre la surface extérieure de la bague intérieure et les nervures 50, 51, 52 et 53 peut être modifié au stade de la conception du palier, de façon que le film étranglé supporte et assure un amortissement approprié de l'arbre dans toute sa gamme de vitesses et de charges en fonctionnement. 30 En addition aux nervures 50 à 57, un film hydrostatique étranglé est créé dans l'espace annulaire existant entre les bagues intérieure et extérieure dans des zones adjacentes aux poches hydrostatiques 21, 22, 31 et 32. Certaines desdites zones ont été mises en évidence sur la fig. 8 et elles ont été désignées par les lettres E, F, G et H. 35

Sur la fig. 6, on a représenté schématiquement un mode préféré de réalisation comportant une bague extérieure composée d'une moitié supérieure 83 et d'une moitié inférieure 82 et une bague intérieure composée d'une moitié supérieure 84 et d'une moitié inférieure 85. Dans le mode préféré de réalisation, représenté sur la 40 fig. 6, du fluide de lubrification tel que de l'huile s'écoule dans l'ensemble radialement vers l'intérieur en pénétrant par l'intermédiaire des passages comportant des étranglements 97a, 97b, 97c et 97d. Le fluide hydraulique remplit alors les poches 86a, 86b, 86c et 86d qui sont placées dans des positions adjacentes aux étranglements respec- 45 tifs. Le fluide de lubrification peut alors librement s'écouler autour des moitiés 85 et 84 de la bague intérieure et former un film mince étranglé entre des zones adjacentes de la surface complètement extérieure des moitiés 84 et 85 de la bague intérieure et des zones adjacentes de la surface complètement intérieure des moitiés 83 et 82 de 50 la bague extérieure. Comme le montre la fig. 6, certaines desdites zones superficielles adjacentes sont les zones qui séparent les poches 86 réparties à intervalles égaux. Les films étranglés qui sont établis entre les nervures de séparation des poches et entre la surface extérieure de la bague intérieure et la surface correspondante sont indi- 55 qués en A, B, C et D sur la fig. 6. Il est évident que d'autres nervures prévues sur la surface intérieure des moitiés de la bague extérieure sont également utilisées pour former des parties de soutien du film mince étranglé. A titre d'illustration, la fig. 6 montre seulement les zones A, B, C et D. Du fluide de lubrification provenant du palier 60 hydrostatique s'écoule par l'intermédiaire des trous 87a et 87c pour assurer l'alimentation en fluide de lubrification d'un palier hydrodynamique intérieur 88 qui supporte l'arbre tournant 81.

En fonctionnement, quand l'arbre 81 entre on vibration sous l'effet d'un déséquilibre ou de conditions de charge dynamique, le palier 65 hydrodynamique intérieur 88 assure un faible amortissement et il agit comme un transmetteur rigide de telles forces de vibration aux moitiés 84 et 85 de la bague intérieure. Pendant des vibrations de ce genre, les moitiés 84 et 85 de la bague intérieure sont mises en vibration ou bien sont excentrées par rapport au palier hydrostatique, ce qui provoque le rétrécissement d'au moins un des intervalles A, B, C et D. Ce rétrécissement du film étranglé provoque une réduction de l'écoulement d'huile dans la zone du film étranglé. Ce rétrécissement de la section de passage crée une plus forte pression dans la poche adjacente et dans la zone du film étranglé. Cette augmentation de pression agit radialement vers l'intérieur pour ramener les moitiés de la bague intérieure et l'arbre dans la position centrale. Comme on peut le voir, lorsqu'une source indépendante d'alimentation en huile est utilisée pour établir une pression dans le palier hydrostatique, ce palier hydrostatique peut être conçu pour optimiser l'amortissement des vibrations sans prise en considération de la vitesse en rotation de l'arbre. En addition aux zones d'étranglement de film A, B, C et D comme indiqué sur la fig. 6, on peut utiliser d'autres zones d'étranglement de film qui sont placées dans des positions axialement adjacentes à chacune des poches en vue d'établir un amortissement dans le palier hydrostatique.

Sur la fig. 7, on a représenté une vue en coupe du palier de la fig. 6. De l'huile ou un autre fluide de lubrification pénètre dans le palier et il est dirigé radialement vers l'intérieur au travers des étranglements 97d et 97b pour arriver respectivement dans des poches 86b et 86d. Un mince film hydrostatique étranglé servant de support est alors établi dans les moitiés 84 et 85 de la bague intérieure dans des zones situées entre la surface intérieure dé la bague extérieure et la surface extérieure de la bague intérieure, par exemple les zones E, F, G et H. Ces zones sont disposées latéralement par rapport aux poches 86b et 86d et elles viennent s'ajouter aux zones de formation de film mince étranglé A, B, C et D représentées sur la fig. 6. L'huile passant au travers des zones E, F, G et H est collectée dans les canaux annulaires collecteurs 94a et 94b. L'étanchéité du palier hydrostatique est assurée à ses deux extrémités axiales par des joints élastiques 89a et 89b. L'huile continue à s'écouler radialement vers l'intérieur, par l'intermédiaire des trous 87a, 87b, 87c et 87d, vers le palier hydrodynamique intérieur 88. L'alimentation en huile sous pression du palier hydrodynamique 88 est suffisante pour assurer la lubrification d'un palier tournant. Comme le montre la fig. 7, l'huile s'écoulant au travers du palier composé d'un palier hydrostatique et d'un palier hydrodynamique progresse d'une façon générale radialement vers l'intérieur, excepté pour l'écoulement se produisant dans la couche mince formant le film étranglé. L'écoulement d'huile dans la couche mince formant le film étranglé est orienté axialement par rapport à la rotation de l'arbre. Comme le montre la figure, l'espacement prévu entre l'arbre 81 et la moitié 85 de la bague intérieure est tel que du fluide hydraulique fuie par les extrémités axiales du palier hydrodynamique 88. Cette fuite correspond à la sortie du trajet d'écoulement du fluide hydraulique à partir du palier. On peut utiliser d'autres moyens connus pour faire décharger le fluide du palier hydrodynamique, de manière qu'un trajet d'écoulement soit établi au travers du film étranglé et de telle sorte que le palier hydrodynamique soit refroidi d'une manière appropriée.

La fig. 8 est une représentation schématique de la surface intérieure des moitiés 82 et 83 de la bague extérieure de la fig. 6, cette surface étant indiquée en vue développée. La surface intérieure des moitiés de la bague extérieure comporte quatre poches 86a, 86b, 86c et 86d. Ces poches sont réparties à intervalles angulaires égaux autour de l'axe de l'arbre et elles ont dans l'ensemble des dimensions semblables. On obtient comme résultat que certaines nervures sont créées entre des poches adjacentes, comme celles indiquées en A, B, C et D. Ces nervures agissent comme la surface extérieure d'un palier hydrostatique à film étranglé mince. En outre, certaines nervures sont également utilisées comme surface de support du film mince étranglé dans les positions E, F, G et H, comme indiqué sur la fig. 7. Il va de soi que la totalité de l'étendue de la surface circonférentielle intérieure des moitiés 83 et 82 de la bague extérieure peut être utilisée comme surface d'appui de film étranglé. Une telle surface additionnelle comprend la surface n'intervenant pas dans les poches et située entre les lignes 90 et 91. Ces lignes 90 et 91 représentent la po

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sition dans laquelle il se produit une étanchéité ou bien une collecte de l'huile par les canaux annulaires dans le palier hydrostatique. Le mode préféré de réalisation représenté sur la fig. 8 montre qu'un palier à film mince étranglé est formé axialement et sur le côté de chaque poche, par exemple par les surfaces E et F qui sont disposées s latéralement par rapport à la poche 86b.

L'écoulement d'huile ou de fluide de lubrification qui se produit dans le mode de réalisation de la fig. 8 fait pénétrer de l'huile dans les poches 86a, 86b, 86c et 86d par l'intermédiaire des étranglements ou orifices respectifs 97a, 97b, 97c et 97d. Lors du remplissage de io chacune des poches 86a, 86b, 86c et 86d, de l'huile peut alors s'écouler librement vers l'extérieur à partir de chaque poche jusque dans des zones adjacentes situées le long de la surface intérieure des moitiés de la bague extérieure par exemple dans les zones A à H, pour former une couche mince constituant un film étranglé sur les surfa- i s ces cylindriques extérieures des moitiés du palier intérieur.

Bien que les poches 86a, 86b, 86c et 86d puissent être considérées comme peu profondes par rapport à la géométrie de surface intérieure de la bague extérieure, de telles poches sont appelées des poches profondes du fait que la profondeur des poches est de nombreuses fois supérieure à l'épaisseur du film étranglé établi entre les bagues intérieure et extérieure.

Comme on l'a expliqué ci-dessus, il est souhaitable de concevoir le palier hydrodynamique intérieur relativement rigide par rapport au palier hydrostatique extérieur, afin que l'amortissement des vibrations puisse se produire efficacement dans les zones de formation du film hydrostatique étranglé. Puisque les parties à film étranglé du palier n'ont aucun effet de couplage sur le palier hydrodynamique, la rigidité désirée et le degré désiré d'amortissement peuvent être obtenus indépendamment en agissant sur la configuration dimension-nelle et les pressions intervenant dans le film hydrostatique étranglé. On a décrit et représenté des modes préférés de réalisation de l'invention qui, lorsqu'ils sont reliés à une source indépendante de fluide de lubrification sous pression, forment un système d'appui efficace qui supporte à rotation un arbre et qui amortit les vibrations dans une large gamme de vitesses et de charges dudit arbre.

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4 feuilles dessins

Claims

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1. Dispositif de support hydraulique d'un arbre, comprenant une bague intérieure et une bague extérieure allongée espacée radia-lement de la bague intérieure pour former une chambre entre elles, caractérisé en ce que les bagues intérieure et extérieure sont coaxia-les, en ce que des moyens d'étanchéité (54a, 54b) coopèrent avec les bagues (12, 13,14, 15) de façon que ladite chambre constitue une chambre de volume fermé, en ce qu'au moins une des bagues comporte au moins trois poches (21, 22, 31, 32) en communication hydraulique avec la chambre, s'étendant radialement par rapport à cette chambre et réparties à intervalles angulaires égaux par rapport à l'axe du dispositif, en ce que la bague extérieure (12, 13) comporte un premier passage permettant l'alimentation en fluide hydraulique sous pression des poches et de la chambre, en ce que la bague intérieure (14,15) comporte un second passage mettant la chambre en communication fluidique avec la surface intérieure de la bague intérieure afin qu'un trajet soit formé pour du fluide hydraulique sous pression de telle sorte qu'il pénètre dans lesdites poches, par l'intermédiaire du premier passage, et qu'il s'écoule au travers de ladite chambre pour former un palier hydrostatique destiné à supporter la bague intérieure et pour s'écouler desdites poches vers le second passage et parvenir, par l'intermédiaire de ce second passage, dans la bague intérieure pour former un palier hydrodynamique supportant l'arbre (11).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que quatre poches (21, 22, 31, 32) sont formées dans la surface intérieure de la bague extérieure (12, 13) et sont radialement espacées de manière que les nervures (50, 51, 52, 53) formées entre les poches aient des étendues égales et qu'un écoulement de fluide de lubrification établisse un film étranglé dans ladite chambre dans les zones adjacentes aux poches et dans ladite chambre axialement entre les poches et les moyens d'étanchéité.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second passage comprend au moins un canal annulaire (41a, 41b) qui s'étend autour de la périphérie cylindrique de la bague intérieure (14, 15) et qui est disposé axialement entre les moyens d'étanchéité (54a, 54b) et la bague extérieure (12, 13).

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coefficient d'armotissement des vibrations radiales du palier hydrostatique est supérieur à celui du palier hydrodynamique.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier passage est relié à une source d'alimentation en fluide hydraulique sous pression.

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une pompe hydraulique alimente en fluide de lubrification le premier passage prévu dans la bague extérieure (82, 83) et aboutissant aux poches (21, 22, 31, 32), et en ce qu'un étranglement (97a, 97b, 97c, 97d) est prévu pour limiter l'écoulement dans le premier passage.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second passage comprend au moins deux canaux radiaux (41a, 41b) prévus dans des parties axiales opposées de la bague intérieure qui sont espacées des poches, et en ce que la chambre est partiellement délimitée par la zone comprise entre les poches et les canaux.