CH641866A5 - Construction element, method of manufacture and use of this element - Google Patents
Construction element, method of manufacture and use of this element Download PDFInfo
- Publication number
- CH641866A5 CH641866A5 CH97081A CH97081A CH641866A5 CH 641866 A5 CH641866 A5 CH 641866A5 CH 97081 A CH97081 A CH 97081A CH 97081 A CH97081 A CH 97081A CH 641866 A5 CH641866 A5 CH 641866A5
- Authority
- CH
- Switzerland
- Prior art keywords
- nonwoven
- layer
- building element
- construction
- support structure
- Prior art date
Links
Classifications
-
- E—FIXED CONSTRUCTIONS
- E04—BUILDING
- E04B—GENERAL BUILDING CONSTRUCTIONS; WALLS, e.g. PARTITIONS; ROOFS; FLOORS; CEILINGS; INSULATION OR OTHER PROTECTION OF BUILDINGS
- E04B2/00—Walls, e.g. partitions, for buildings; Wall construction with regard to insulation; Connections specially adapted to walls
- E04B2/84—Walls made by casting, pouring, or tamping in situ
- E04B2/842—Walls made by casting, pouring, or tamping in situ by projecting or otherwise applying hardenable masses to the exterior of a form leaf
Landscapes
- Engineering & Computer Science (AREA)
- Architecture (AREA)
- Physics & Mathematics (AREA)
- Electromagnetism (AREA)
- Civil Engineering (AREA)
- Structural Engineering (AREA)
- Laminated Bodies (AREA)
- Nonwoven Fabrics (AREA)
Description
**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **. REVENDICATIONS 1. Elément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau, caractérisé par le fait que ladite nappe de matériau textile est constituée par un non-tissé en filaments d'une substance polyoléfine d'au moins 400 g/m2 et dont la porosité est de l'ordre de 80%, et par le fait que ladite seconde couche est formée par du béton projeté armé par des fibres métalliques ancrées dans ledit matériau imprégnant le non-tissé. 2. Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le non-tissé est formé par des nappes croisées et aiguilletées de filaments de polypropyléne. 3. Procédé de fabrication de l'élément de construction selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on met en forme un nontissé sur une structure porteuse, on projette une première couche d'un premier matériau faisant prise pour faire pénétrer ce matériau sur au moins une partie de l'épaisseur du non-tissé, on laisse durcir ce matériau et on projette ensuite la seconde couche avec une pression choisie pour faire pénétrer les fibres métalliques dans ladite première couche. 4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'on fixe l'huisserie sur le non-tissé mis en forme sur la structure porteuse, on dispose une protection devant chaque ouverture ménagée par l'huisserie, on projette ladite première couche, on élimine ladite protection, on découpe le non-tissé fermant lesdites ouvertures, et on projette ladite seconde couche. 5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'on juxtapose au moins deux structures de non-tissé sur lesquelles on a projeté au préalable ladite première couche, après que le matériau a fait prise, et on applique ensuite ladite seconde couche sur l'ensemble des surfaces extérieures fournies par la juxtaposition de ces structures. 6. Utilisation de l'élément de construction selon la revendication 1, pour réaliser des unités d'habitation par la juxtaposition d'au moins un élément de construction à structure de murs et d'un élément de construction à structure de couverture. La présente invention se rapporte à un élément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau, ainsi qu'à une utilisation de cet élément. Il a déjà été proposé, par le brevet suisse No 600072, un procédé de construction qui consiste à placer un tricot élastiquement déformable sur un squelette de support et à appliquer sur ce tricot un liant faisant prise. Ce procédé permet de réaliser des ouvrages sans coffrage. L'utilisation de tricots présente divers inconvénients. Un tricot est relativement mince et se prête mal, de ce fait, à la technique du béton projeté. La résistance mécanique du tricot est relativement faible de sorte qu'il est mal adapté à l'utilisation dans le bâtiment, à moins de le disposer sur une structure de support capable de remédier à ce manque de résistance durant la prise du liant. De toute façon, dans le cas de surfaces verticales de plusieurs mètres de hauteur, un tricot ne supporte pas le poids du liant avant sa prise. En outre, la structure de support risque d'être liée au tricot par le liant projeté, jouant alors le rôle d'une armature. Dans le cas où cette structure peut être retirée après la prise du liant, aucun élément d'armage ne renforce l'élément de construction obtenu. Ces divers inconvénients montrent que ce procédé est inadapté pour réaliser des éléments de construction tels que des modules habitables par exemple. La présente invention a pour but de remédier au moins en partie aux inconvénients susmentionnés. A cet effet, cette invention a tout d'abord pour objet un élément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau. Cet élément de construction est caractérisé par le fait que ladite nappe de matériau textile est constituée par un non-tissé en filaments d'une substance polyoléfine d'au moins 400 g/m2 et dont la porosité est de l'ordre de 80%, et par le fait que ladite seconde couche est formée par du béton projeté armé par des fibres métalliques ancrées dans le matériau imprégnant le non-tissé. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication de cet élément de construction, caractérisé par le fait que l'on met en forme un non-tissé sur une structure porteuse, on projette une première couche d'un premier matériau faisant prise pour faire pénétrer ce matériau sur au moins une partie de l'épaisseur du non-tissé, on laisse durcir ce matériau et on projette ensuite la seconde couche avec une pression choisie pour faire pénétrer les fibres métalliques dans ladite première couche. L'invention a enfin pour objet une utilisation de cet élément de construction pour réaliser des unités d'habitation par la juxtaposition d'au moins un élément de construction à structure de murs et d'un élément de construction à structure de couverture. L'élément de construction selon l'invention présente l'avantage de permettre la réalisation des murs d'unités d'habitation entières avec des surfaces intérieures et extérieures terminées. Le procédé de fabrication de cet élément de construction ne nécessite aucun équipement lourd, de sorte qu'il peut être mis en oeuvre dans des régions déshéritées ou reculées, de même que dans des pays dévastés par des catastrophes naturelles ou des guerres. La rapidité de mise en oeuvre permet de créer des unités habitables en quelques heures de travail. Le non-tissé utilisé comme coffrage perdu est léger et peu encombrant du fait qu'il peut être transporté en rouleau. Outre la machine à projeter, seuls le ciment, les fibres de renforcement et le non-tissé doivent être amenés sur place depuis un lieu de fabrication plus ou moins éloigné. Il est possible d'évaluer le gain ainsi réalisé environ au 1/4 du coût total du gros oeuvre utilisant la technique du béton projeté mis en oeuvre par les procédés de coffrage et d'armage usuels. Le dessin annexé illustre très schématiquement et à titre d'exemple un mode de mise en oeuvre du procédé de fabrication de l'élément de construction objet de la présente invention ainsi que divers applications de ce procédé. Les fig. I et 2 sont des vues en coupe transversale de l'élément de construction à deux stades de sa fabrication. La fig. 3 est une vue de dessus d'une partie d'une unité d'habitation formée de cet élément de construction avant la rigidification du non-tissé. Les fig. 4 à 6 sont des vues en coupe d'une portion d'élément de construction avec pose d'huisserie à différents stades d'avancement. La fig. 7 est une vue en perspective d'un autre élément de construction. La fig. 8 est une vue en perspective de l'assemblage des éléments de construction des fig. 3 et 7. La fig. 1 montre un non-tissé 1 disposé sur une structure de support (non représentée sur cette figure). Ce non-tissé est un géotextile en filaments continus de polypropyléne ou d'un autre matériau polyoléfine non susceptible de réagir avec le béton. Il est fabriqué par la maison Sodoca selon une technique de nappages croisés associée à un aiguilletage. Ce non-tissé présentera au minimum un poids de l'ordre de 400 g/m2 avec une porosité de l'ordre de 80%. Le procédé de fabrication de l'élément de construction selon l'invention consiste tout d'abord à appliquer sur ce non-tissé 1 une couche d'imprégnation et de rigidification 2, formée par un mortier liquide, comprenant 25% de ciment, 25% de chaux et 50% de sable, appliqué par projection. Ce mortier pénètre dans les pores du nontissé à peu près jusqu'à sa face opposée à celle sur laquelle on a effectué la projection. Après séchage, le non-tissé ainsi imprégné est parfaitement rigide. On projette ensuite sur cette couche 2 une seconde couche 3 formée d'un béton armé de fibres métalliques 4 selon une technique connue. Ces fibres 4 ainsi projetées pénètrent dans la couche de rigidification 2, garantissant un bon accroche entre ces couches et entre le non-tissé 1 et la couche extérieure 3. Une fois la couche extérieure 3 durcie, L'élément de construction est terminé. Grâce aux fibres 4, il est possible de projeter la couche extérieure 3 en une fois à une épaisseur de plusieurs centimètres. Il apparaît que l'élément de construction ainsi obtenu se prête particulièrement à la réalisation d'éléments de grandes surfaces, notamment d'unités d'habitation par exemple. Pour réaliser une telle unité d'habitation, on peut tout d'abord fixer quatre poteaux 5 (fig. 3), maintenus entre eux par des barres d'écartement 6 par exemple, et tendre un ruban de non-tissé 1 autour de ces poteaux en fixant les deux extrémités l'une à l'autre par agrafage ou par tout autre moyen approprié. Sur ce non-tissé 1 ainsi tendu, on fixe par agrafage ou collage l'huisserie 7 des fenêtres et des portes, que l'on recouvre d'un film plastique de protection 8 (fig. 4). C'est à ce moment que l'on effectue la première projection de la couche d'imprégnation et de rigidification 2 du non-tissé 1. Après cette opération, on découpe le non-tissé fermant les ouvertures et qui n'a pas été imprégné en raison du film plastique de protection 8, que l'on enlève par la même occasion. Une fois le non-tissé rigidifié, on peut démonter les poteaux 5 de soutien du non-tissé, le découpage des ouvertures donnant accès à l'intérieur de la structure. Les conduits d'eau 9 et d'électricité 10 peuvent être fixés sur la face externe de la couche de rigidification avant la projection de la couche extérieure 3, de manière à être noyés dans cette couche. Les huisseries 7 peuvent être protégées par une nouvelle feuille de matière plastique 1 1 (fig. 6) sans boucher les ouvertures, avant la projection de la couche extérieure 3. Le béton projeté à travers les ouvertures des huisseries 7 lors de la projection de la couche exté rieure 3 pourra être récupéré pour faire la dalle. A cet effet, la fig. 4 montre que, sur le sol où est posée l'unité d'habitation, on a disposé une série de pneumatiques usagés 12 sur lesquels on a agrafé une couche du même non-tissé 1 que pour les parois, imprégné et rigidifié par la même technique. Le béton qui sera projeté en couche extérieure 3 de finition et qui entrera par les ouvertures ménagées à travers les huisseries tombera donc sur ce non-tissé rigidifié sur lequel il pourra être réparti et être incorporé à la dalle coulée après la couche extérieure 3. Le rôle des pneumati ques est double: il permet de ménager un vide sanitaire sans excava tion du sol et de former une dalle flottante supportant l'ensemble de la structure protégée ainsi des séismes. Avant la projection de la couche extérieure 3 de finition, un élément tubulaire de toit et de plafond 13 doit être réalisé sur la base d'une technique absolument identique à celle décrite pour réaliser la structure des murs des fig. 4 et 5. Dans ce cas, on utilisera par exemple trois poteaux 5 maintenus écartés les uns des autres par des barres d'espacement 6. On recouvre cette structure de non-tissé 1 tendu comme précédemment et on projette dessus la première couche d'imprégnation et de rigidification. Séparément, on imprègne et rigidifie deux triangles de non-tissé à la dimension des ouvertures triangulaires de cet élément tubulaire 13, en vue de fermer ses extré mités. Une fois cet élément 13 rigidifié et après séchage de la couche de mortier d'imprégnation, on enlève les poteaux 5 et on place cet élément sur la structure formant les murs de l'unité d'habitation, à son stade de la fig. 5. On ferme la structure tubulaire 13 par les triangles 14 de non-tissé imprégné et rigidifié que l'on fixe à l'aide d'un léger mortier. Il est à remarquer que la pose de l'élément 13 ri gidifié sur les murs de l'unité d'habitation ne constitue pas une opé ration nécessitant un engin de levage de l'élément tubulaire 13. On a calculé qu'un tel élément couvrant une unité d'habitation de 4 x 4 m pèse entre 50 et 100 kg une fois rigidifié, ce qui permet à quatre hommes de le monter sur les murs. Ce n'est qu'une fois tous ces éléments assemblés que s'effectue la projection de la couche extérieure 3 en béton armé d'aiguilles 4. L'épaisseur de cette couche est prévue uniforme sur le toit aussi bien que sur les murs. De ce fait, L'unité d'habitation est constituée par une monocoque en béton armé extrêmement solide reposant sur une dalle flottante. Bien entendu, suivant les pays, notamment les pays ravagés par des cyclones, un ancrage au sol avec excavation devrait être prévu. L'unité d'habitation qui peut être par exemple de 4 x 4 m peut être combinée à une ou plusieurs unités pouvant être rigidifiées sépa rément, la projection de la couche extérieure de béton armé interve nant après assemblage des différentes unités de manière à former une coque commune aux diverses unités juxtaposées. Bien entendu, diverses variantes peuvent être envisagées. Il est évidemment possible d'augmenter à volonté l'épaisseur du non-tissé, soit en choisissant un non-tissé plus épais, soit en en doublant ou en en triplant l'épaisseur par superposition de plusieurs couches. L'effet d'isolation est de ce fait augmenté. Dans ce cas, seule une partie de l'épaisseur du non-tissé peut être imprégnée et rigidifiée par le mortier. L'exemple que l'on vient de décrire n'est évidemment pas limita tif et n'est destiné qu'à illustrer les larges possibilités d'utilisation de l'élément de construction et de son procédé de fabrication. Il est bien évident que cet élément de construction est utilisable dans des appli cations très diverses et peut notamment s'adapter à n'importe quelle forme. C'est ainsi qu'il serait tout à fait réalisable de fabriquer des tuyaux utilisant l'élément de construction décrit et son procédé de fabrication. Les essais ont démontré qu'avec un non-tissé de 400g/m2 et de 80% de porosité, la couche d'imprégnation s'étend jusqu'à la face du non-tissé opposée à celle sur laquelle on projette. Ainsi, la paroi de l'élément est complètement solide et le non-tissé est entièrement noyé dans cette paroi, d'où la possibilité de réaliser des tuyaux. Dans le cas des murs de construction tels que ceux de l'unité d'habitation décrite précédemment, si le non-tissé est noyé dans la couche 2 d'imprégnation et de rigidification, la face inté rieure du mur offre un aspect fini. C'est ainsi qu'en variante il serait possible d'envisager de former la couche d'imprégnation avec du plâtre. Outre les avantages déjà mentionnés, on peut noter que l'élément de construction utilisé pour réaliser des unités d'habitation permet de créer ces unités en l'espace de quelques heures ou ne dépassant pas une à deux journées. Ce procédé se prête donc bien à la réalisa tion d'habitations en série, par exemple à la réalisation d'un lotisse ment entier. En cas de catastrophe, il est possible de ce fait de créer rapidement des habitations offrant une protection infiniment supérieure aux tentes et permettant de loger des populations sinistrées dans des conditions acceptables et cela sous n'importe quel climat. Bien entendu, cet élément de construction et son procédé de fabrica tion ne sont pas forcément limités à venir au secours de populations sinistrées. Ils peuvent être utilisés également pour reloger les popula tions des bidonvilles dans les pays où règne une crise endémique du logement. Il serait même possible d'aménager des camps de camping avec habitat à louer ou à vendre en remplacement des caravanes ou des tentes.
Claims (7)
- REVENDICATIONS 1. Elément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau, caractérisé par le fait que ladite nappe de matériau textile est constituée par un non-tissé en filaments d'une substance polyoléfine d'au moins 400 g/m2 et dont la porosité est de l'ordre de 80%, et par le fait que ladite seconde couche est formée par du béton projeté armé par des fibres métalliques ancrées dans ledit matériau imprégnant le non-tissé.
- 2. Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le non-tissé est formé par des nappes croisées et aiguilletées de filaments de polypropyléne.
- 3. Procédé de fabrication de l'élément de construction selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on met en forme un nontissé sur une structure porteuse, on projette une première couche d'un premier matériau faisant prise pour faire pénétrer ce matériau sur au moins une partie de l'épaisseur du non-tissé, on laisse durcir ce matériau et on projette ensuite la seconde couche avec une pression choisie pour faire pénétrer les fibres métalliques dans ladite première couche.
- 4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'on fixe l'huisserie sur le non-tissé mis en forme sur la structure porteuse, on dispose une protection devant chaque ouverture ménagée par l'huisserie, on projette ladite première couche, on élimine ladite protection, on découpe le non-tissé fermant lesdites ouvertures, et on projette ladite seconde couche.
- 5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'on juxtapose au moins deux structures de non-tissé sur lesquelles on a projeté au préalable ladite première couche, après que le matériau a fait prise, et on applique ensuite ladite seconde couche sur l'ensemble des surfaces extérieures fournies par la juxtaposition de ces structures.
- 6. Utilisation de l'élément de construction selon la revendication 1, pour réaliser des unités d'habitation par la juxtaposition d'au moins un élément de construction à structure de murs et d'un élément de construction à structure de couverture.La présente invention se rapporte à un élément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau, ainsi qu'à une utilisation de cet élément.Il a déjà été proposé, par le brevet suisse No 600072, un procédé de construction qui consiste à placer un tricot élastiquement déformable sur un squelette de support et à appliquer sur ce tricot un liant faisant prise. Ce procédé permet de réaliser des ouvrages sans coffrage.L'utilisation de tricots présente divers inconvénients. Un tricot est relativement mince et se prête mal, de ce fait, à la technique du béton projeté. La résistance mécanique du tricot est relativement faible de sorte qu'il est mal adapté à l'utilisation dans le bâtiment, à moins de le disposer sur une structure de support capable de remédier à ce manque de résistance durant la prise du liant. De toute façon, dans le cas de surfaces verticales de plusieurs mètres de hauteur, un tricot ne supporte pas le poids du liant avant sa prise.En outre, la structure de support risque d'être liée au tricot par le liant projeté, jouant alors le rôle d'une armature.Dans le cas où cette structure peut être retirée après la prise du liant, aucun élément d'armage ne renforce l'élément de construction obtenu. Ces divers inconvénients montrent que ce procédé est inadapté pour réaliser des éléments de construction tels que des modules habitables par exemple.La présente invention a pour but de remédier au moins en partie aux inconvénients susmentionnés.A cet effet, cette invention a tout d'abord pour objet un élément de construction comprenant une nappe d'un matériau textile imprégnée d'un premier matériau, recouvert d'au moins une seconde couche d'un second matériau. Cet élément de construction est caractérisé par le fait que ladite nappe de matériau textile est constituée par un non-tissé en filaments d'une substance polyoléfine d'au moins 400 g/m2 et dont la porosité est de l'ordre de 80%, et par le fait que ladite seconde couche est formée par du béton projeté armé par des fibres métalliques ancrées dans le matériau imprégnant le non-tissé.L'invention a également pour objet un procédé de fabrication de cet élément de construction, caractérisé par le fait que l'on met en forme un non-tissé sur une structure porteuse, on projette une première couche d'un premier matériau faisant prise pour faire pénétrer ce matériau sur au moins une partie de l'épaisseur du non-tissé, on laisse durcir ce matériau et on projette ensuite la seconde couche avec une pression choisie pour faire pénétrer les fibres métalliques dans ladite première couche.L'invention a enfin pour objet une utilisation de cet élément de construction pour réaliser des unités d'habitation par la juxtaposition d'au moins un élément de construction à structure de murs et d'un élément de construction à structure de couverture.L'élément de construction selon l'invention présente l'avantage de permettre la réalisation des murs d'unités d'habitation entières avec des surfaces intérieures et extérieures terminées. Le procédé de fabrication de cet élément de construction ne nécessite aucun équipement lourd, de sorte qu'il peut être mis en oeuvre dans des régions déshéritées ou reculées, de même que dans des pays dévastés par des catastrophes naturelles ou des guerres. La rapidité de mise en oeuvre permet de créer des unités habitables en quelques heures de travail.Le non-tissé utilisé comme coffrage perdu est léger et peu encombrant du fait qu'il peut être transporté en rouleau. Outre la machine à projeter, seuls le ciment, les fibres de renforcement et le non-tissé doivent être amenés sur place depuis un lieu de fabrication plus ou moins éloigné. Il est possible d'évaluer le gain ainsi réalisé environ au 1/4 du coût total du gros oeuvre utilisant la technique du béton projeté mis en oeuvre par les procédés de coffrage et d'armage usuels.Le dessin annexé illustre très schématiquement et à titre d'exemple un mode de mise en oeuvre du procédé de fabrication de l'élément de construction objet de la présente invention ainsi que divers applications de ce procédé.Les fig. I et 2 sont des vues en coupe transversale de l'élément de construction à deux stades de sa fabrication.La fig. 3 est une vue de dessus d'une partie d'une unité d'habitation formée de cet élément de construction avant la rigidification du non-tissé.Les fig. 4 à 6 sont des vues en coupe d'une portion d'élément de construction avec pose d'huisserie à différents stades d'avancement.La fig. 7 est une vue en perspective d'un autre élément de construction.La fig. 8 est une vue en perspective de l'assemblage des éléments de construction des fig. 3 et
- 7.La fig. 1 montre un non-tissé 1 disposé sur une structure de support (non représentée sur cette figure). Ce non-tissé est un géotextile en filaments continus de polypropyléne ou d'un autre matériau polyoléfine non susceptible de réagir avec le béton. Il est fabriqué par la maison Sodoca selon une technique de nappages croisés associée à un aiguilletage. Ce non-tissé présentera au minimum un poids de l'ordre de 400 g/m2 avec une porosité de l'ordre de 80%.Le procédé de fabrication de l'élément de construction selon l'invention consiste tout d'abord à appliquer sur ce non-tissé 1 une couche d'imprégnation et de rigidification 2, formée par un mortier liquide, comprenant 25% de ciment, 25% de chaux et 50% de sable, appliqué par projection. Ce mortier pénètre dans les pores du nontissé à peu près jusqu'à sa face opposée à celle sur laquelle on a effectué la projection. Après séchage, le non-tissé ainsi imprégné est parfaitement rigide. On projette ensuite sur cette couche 2 une seconde couche 3 formée d'un béton armé de fibres métalliques 4 selon une technique connue. Ces fibres 4 ainsi projetées pénètrent dans la **ATTENTION** fin du champ CLMS peut contenir debut de DESC **.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CH97081A CH641866A5 (en) | 1981-02-13 | 1981-02-13 | Construction element, method of manufacture and use of this element |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CH97081A CH641866A5 (en) | 1981-02-13 | 1981-02-13 | Construction element, method of manufacture and use of this element |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
CH641866A5 true CH641866A5 (en) | 1984-03-15 |
Family
ID=4199435
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
CH97081A CH641866A5 (en) | 1981-02-13 | 1981-02-13 | Construction element, method of manufacture and use of this element |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
CH (1) | CH641866A5 (fr) |
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
EP0654108A1 (fr) * | 1992-05-28 | 1995-05-24 | Materials Technology, Limited | Mur ameliore et procede de construction correspondant |
EP0730067A1 (fr) * | 1995-03-02 | 1996-09-04 | Compagnie Francaise Eiffel Construction Metallique | Façade légère pour bâtiment et son procédé de fabrication |
-
1981
- 1981-02-13 CH CH97081A patent/CH641866A5/fr not_active IP Right Cessation
Cited By (4)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
EP0654108A1 (fr) * | 1992-05-28 | 1995-05-24 | Materials Technology, Limited | Mur ameliore et procede de construction correspondant |
EP0654108A4 (fr) * | 1992-05-28 | 1996-10-23 | Four Corners Group Inc | Mur ameliore et procede de construction correspondant. |
EP0730067A1 (fr) * | 1995-03-02 | 1996-09-04 | Compagnie Francaise Eiffel Construction Metallique | Façade légère pour bâtiment et son procédé de fabrication |
FR2731244A1 (fr) * | 1995-03-02 | 1996-09-06 | Eiffel Construction Metallique | Facade legere pour batiment et son procede de fabrication |
Similar Documents
Publication | Publication Date | Title |
---|---|---|
CA1319261C (fr) | Structures cellulaires pour murs de soutenement | |
FR2931496A1 (fr) | Panneau monobloc prefabrique multicouche pour la realisation des parois d'une habitation, procede de fabrication d'un tel panneau et habitation equipee de tels panneaux | |
FR2950638A1 (fr) | Systeme constructif pour batiments | |
FR2897378A1 (fr) | Procede de realisation d'un bassin en beton coule. | |
CA1332289C (fr) | Procede pour la fabrication de planchers pour filtres, et planchers ainsi realises | |
CH641866A5 (en) | Construction element, method of manufacture and use of this element | |
BE898211A (fr) | Batiment, et segment pour réaliser ce dernier. | |
WO2021180373A1 (fr) | Panneau porteur isolant pour coque sous vide démontable | |
WO1992012307A1 (fr) | Dispositif gonflable destine a la construction | |
FR2939817A1 (fr) | Bloc elementaire prefabrique pour la construction d'un mur a isolation exterieure | |
EP3666987A1 (fr) | Coque sous vide pour bâtiment autostable, auto-isolant, flottant, antisismique et semi-mobile | |
FR2507647A1 (fr) | Panneau de construction prefabrique et procede pour la realisation d'un tel panneau | |
FR2631360A1 (fr) | Procede de construction permettant la realisation de maniere semi-industrialisee de batiments de forme courbe | |
FR2700352A1 (fr) | Perfectionnements à une feuille composite pour la réalisation d'ouvrages tels que des piscines, procédé de construction utilisant une telle feuille et ouvrages ainsi réalisés. | |
FR2724681A1 (fr) | Panneau formant coffrage perdu pour la construction d'ouvrages de genie civil, et notamment de piscines et procede de mise en oeuvre de ces panneaux | |
BE1010092A6 (fr) | Procede de fabrication et d'assemblage d'un element de contruction en beton. | |
FR2573848A1 (fr) | Structure stable se composant d'elements tubulaires et de cables post-tendus ou d'autres organes de tension | |
FR2524921A1 (fr) | Nouvelle structure de paroi composite, procedes pour sa mise en oeuvre dans le domaine du batiment et elements de construction ainsi obtenus | |
FR3009569A1 (fr) | Procede de fabrication d'un mur comprenant une etape de constitution d'une ossature realisee a partir d'un panneau isolant, et ossature correspondante | |
FR2538432A1 (fr) | Procede de construction, supports de projection pour l'execution de voiles minces nervures et murs isolants obtenus au moyen de ces procede et supports de projection | |
FR2545863A1 (fr) | Element modulaire de construction prefabrique en beton arme allege isolant, son procede de fabrication et les moyens de mise en oeuvre de ce procede | |
FR2515567A1 (fr) | Procede de prefabrication d'elements d'ouvrages de maconnerie de moellons de pierre naturelle et produits en resultant | |
FR2691191A1 (fr) | Mur à double paroi avec correction thermique, acoustique et hygrométrique, et procédé de fabrication de ses blocs constitutifs. | |
FR2472644A1 (fr) | Procede de prefabrication d'elements de construction pour la realisation de planchers et elements ainsi fabriques | |
JPH03253623A (ja) | 導水層付き立体格子及び地下外壁の築造方法 |
Legal Events
Date | Code | Title | Description |
---|---|---|---|
PL | Patent ceased |