CH637538A5

CH637538A5 - Procede de fabrication d'une serviette periodique.

Info

Publication number: CH637538A5
Application number: CH88880A
Authority: CH
Inventors: Bruno Morane; Claude Boiteau
Original assignee: Oreal
Priority date: 1979-02-05
Filing date: 1980-02-04
Publication date: 1983-08-15
Also published as: GB2041757A; GB2041757B; BE881517A; DE3004144A1; FR2447714B1; FR2447714A1

Description

La présente invention vise à décrire le procédé de fabrication d'une serviette périodique destinée à être fixée par collage sur la fourche d'un sous-vêtement et dans laquelle la bande de protection, qui recouvre la bande adhésive ou le trait de colle, puisse être dans tous les cas aisément arrachée par l'une au moins de ses deux extrémités. Bien évidemment, un tel problème technique ne se pose que si la bande adhésive - dans le cas où elle est sensiblement rectiligne - a sensiblement la même largeur que la bande de protection. En effet, si l'on envisage de recouvrir la bande adhésive rectiligne par une bande de protection dont la largeur est nettement supérieure à celle du trait de colle, il sera possible dans tous les cas d'enlever aisément la bande de protection en agissant sur l'un de ses bords longitudinaux. Le problème de l'arrachage de la bande de protection est certes résolu, mais au détriment du prix de revient, car il faut une bande de protection bien plus large que la largeur strictement nécessaire pour recouvrir la bande adhésive.

Un tel problème ne se pose pas davantage dans le cas où, comme décrit dans le brevet des Etats Unis d'Amérique N° 3688771, la bande de protection présente une longueur supérieure à la longueur de la serviette. Comme la bande adhésive a une longueur qui est au plus égale à celle de la serviette périodique, on est sûr, en utlisant une bande de protection dont la longueur est supérieure à celle de la serviette, qu'au moins l'une des extrémités de la bande de protection ne sera pas disposée sur une zone adhésive et pourra, par conséquent, servir de languette de préhension. Dans ce cas également, le problème de l'arrachage de la bande de protection est résolu, grâce à une augmentation de la longueur de la bande de protection.

Par conséquent, le problème que vise à résoudre la présente invention ne se pose que si la bande de protection ajuste les dimensions nécessaires pour recouvrir la bande adhésive. Deux solutions sont apportées: la première consiste à prévoir une bande de colle rectiligne mais discontinue, l'écartement des zones adhésives, leur nombre, leurs dimensions étant choisis, en fonction de la longueur de la serviette, de façon que l'une des extrémités au moins de la bande de protection ne recouvre pas une zone adhésive. Bien entendu, dans cette première solution, la bande de protection présente la dimension juste nécessaire pour recouvrir la bande adhésive discontinue, c'est-à-dire que la bande de protection a sensiblement la même longueur que la serviette et que sa largeur est voisine de la largeur de la bande adhésive discontinue. La seconde solution con-

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

637 538

siste à prévoir une bande adhésive de forme sinueuse recouverte d'une bande de protection de surface minimale. Dans cette seconde solution, la bande de protection a aussi sensiblement la même longueur que celle de la serviette, mais sa largeur est approximativement égale à l'amplitude de la bande adhésive sinueuse mesurée entre les deux bords longitudinaux de ladite bande, en supposant que la bande adhésive sinueuse ait un axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe longitudinal de la bande de protection, ainsi qu'une amplitude sensiblement constante.

La présente invention a donc pour objet un procédé de fabrication d'une serviette périodique tel qu'il est défini dans la revendication 1.

Lorsque la matière adhésive est une bande rectiligne discontinue, on préfère que les zones adhésives soient régulièrement espacées les unes des autres et soient toutes sensiblement identiques. Dans ce cas, si l'on désigne par:

L, la longueur de la ligne médiane longitudinale de la serviette périodique;

n, le nombre de zones adhésives, n étant un nombre entier;

p, la distance qui sépare les centres de deux zones adhésives consécutives, et q, la distance qui sépare les deux bords en vis-à-vis de deux zones adhésives consécutives,

on a la relation suivante: np—q<L<(n—1) • p+q.

On constate que, si les paramètres L, n, p et q sont liés par la double relation précitée, quel que soit le positionnement des n zones adhésives par rapport aux deux extrémités de la serviette périodique, l'une au moins des extrémités de la bande de protection est forcément disposée sur une zone non adhésive et peut, par suite, constituer une languette de préhension permettant à l'utilisatrice de détacher la feuille de protection de la serviette.

Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, deux produits obtenus par le procédé de l'invention et représentés sur le dessin annexé:

Sur ce dessin:

- la fig. 1 représente, en perspective, une première variante de réalisation d'une serviette périodique selon l'invention, la face de la serviette qui vient en contact avec le sous-vêtement étant enduite d'un trait de colle de forme sinueuse recouvert d'une feuille de protection arrachable, et

- la fig. 2 représente, en perspective, une seconde variante de réalisation d'une serviette périodique selon l'invention, la face de la serviette qui vient en contact avec le sous-vêtement étant munie de points de colle régulièrement espacés, qui sont recouverts d'une feuille de protection arrachable.

En se référant à la fig. 1 du dessin, on voit que l'on a désigné par 1 dans son ensemble une serviette périodique, de forme allongée, dont les deux extrémités sont aplaties. La représentation, en perspective, de la serviette 1 a été faite par sa grande face 2 qui sert, après arrachage d'une feuille de protection 3, à maintenir la serviette sur la fourche d'une culotte. L'autre grande face, non visible sur le dessin, est, quant à elle, destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice.

Dans cet exemple de réalisation, la serviette 1 est constituée, de façon classique, d'une masse absorbante souple de nature fibreuse. Une nappe, par exemple en papier ou en non-tissé, qui est pliée à recouvrement autour de la masse absorbante souple, constitue l'enveloppe extérieure de la serviette périodique 1. De façon connue, une pellicule imperméable (non représentée) peut être insérée entre la masse absorbante et l'enveloppe extérieure de la serviette 1, du côté de la face 2 de cette dernière.

Un trait de colle 4 est appliqué sur sensiblement toute la longueur de la face 2 de la serviette. L'adhésif mis en œuvre peut être l'un des produits couramment utilisés pour permettre, par une simple application contre la fourche d'un sous-vêtement, le maintien de la serviette 1 sur cette dernière. En variante, on peut prévoir, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention, un ruban adhésif double face à la place du trait de colle 4.

La bande de protection 3 qui recouvre le trait de colle 4 sert à empêcher tout collage involontaire de la serviette avant sa mise en œuvre. La bande de protection 3 peut être un papier ou un matériau en feuille analogue, dont la face qui vient en contact avec le trait de colle 4 a été enduite, par exemple, d'une couche de silicone ou de paraffine, pour faciliter son arrachage.

L'une des caractéristiques essentielles de la serviette 1 provient de ce que le trait de colle 4, qui s'étend sensiblement d'une extrémité à l'autre de la serviette, a une forme sinueuse régulière. Ainsi qu'il est visible sur le dessin, la distance qui sépare deux sommets courbes consécutifs du trait de colle 4 est sensiblement égale à la largeur de la bande de protection 3. Avant utilisation, la bande de protection 3 est uniformément collée sur la serviette 1 par le trait de colle 4. Si l'on divise la bande de protection 3 en tronçons élémentaires, chacun d'entre eux, qu'il soit disposé au milieu ou au voisinage des extrémités de la feuille de protection 3, recouvre, grâce à la configuration sinueuse régulière du trait de colle 4, à la fois une zone adhésive et une zone non adhésive. Ainsi, sans aucune précaution particulière, on est sûr, en traçant le trait de colle 4 de forme sinueuse sur toute la longueur de la serviette périodique 1, que chacune des extrémités de la bande de protection 3 sera bien disposée en partie sur une zone non adhésive pouvant être utilisée comme languette de préhension pour détacher, au moment de l'emploi, la bande de protection 3 de la serviette.

Une telle disposition présente un grand intérêt dans la fabrication des serviettes hygiéniques 1 : sur le boudin de grande longueur d'où sont issues les serviettes 1 est appliqué un trait de colle continu qui est recouvert d'une bande continue dans laquelle sont découpées les bandes de protection 3. Le sectionnement du boudin en tronçons est mis à profit non seulement pour fermer les deux extrémités de l'enveloppe extérieure de la serviette 1 qui entoure la masse souple absorbante, mais encore pour découper la bande continue collée sur le boudin et obtenir ainsi les bandes de protection 3.

Si, comme dans un mode de réalisation antérieur, on applique sur le boudin une succession de traits de colle rectilignes et régulièrement espacés, de façon à ménager à l'une des extrémités de la bande de protection 3 une zone de préhension non collée, il convient de positionner chacun des traits de colle entre deux zones de découpe successives du boudin et, par conséquent, de prévoir une synchronisation du mouvement du rouleau de collage avec celui des outils de coupe, avec les possibilités de déréglage que cela entraîne, notamment lorsque les cadences de fabrication sont élevées. Avec le modèle de serviette représenté sur la fig. 1, un pareil problème ne se pose plus: le trait de colle 4 n'a pas besoin d'être interrompu de façon régulière, mais est, au contraire, appliqué de façon continue sur le boudin et, grâce à la forme sinueuse de ce trait de colle, chacune des parties extrêmes de la bande de protection 3 est, dans tous les cas, disposée partiellement sur une zone non adhésive.

Sur la fig. 2 du dessin, on a représenté un mode de réalisation dans lequel l'application de la colle sur la serviette s'effectue par points et non pas par un trait continu. Ce mode de réalisation plus particulièrement préféré présente, par rapport à celui de la fig. 1, un double intérêt: celui d'économiser la quantité requise de colle, puisque cette dernière est appliquée de façon intermittente, et celui de ne pas rigidifier dans le sens longitudinal la serviette périodique par un trait de colle continu.

On retrouve une serviette périodique 5, de forme sensiblement parallélépipédique, dont les deux extrémités sont écrasées. Une nappe, par exemple en papier ou en non-tissé, est pliée à recouvrement autour de la masse absorbante souple de la serviette 5 et constitue son enveloppe extérieure. La nappe précitée est fermée à ses deux extrémités transversales au moment du sectionnement du boudin d'où est issue la serviette 5. La grande face de la serviette 5, qui n'est pas visible sur le dessin, est destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice et la grande face 6 est destinée à être fixée sur la fourche d'une culotte.

s

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

637 538

4

Des points de colle 7, régulièrement espacés les uns des autres et ayant sensiblement la même surface rectangulaire, sont appliqués le long de la face 6 de la serviette. Les points de colle 7 sont disposés selon une ligne moyenne qui est sensiblement confondue avec la ligne médiane longitudinale de la face 6. Sur l'ensemble des points de colle 7 est disposée une bande de protection 8 qui s'étend également d'une extrémité à l'autre de la serviette 5. Les points de colle 7 s'étendent sensiblement sur toute la largeur de la bande de protection 8.

Sur la fig. 2, on a désigné par:

L, la longueur de la serviette périodique 5;

p, la distance qui sépare les centres de deux points de colle 7 consécutifs, et q, la distance qui sépare les deux bords en vis-à-vis de deux points de colle 7 consécutifs.

Comme précédemment, la serviette 5 est fabriquée de façon continue, à partir d'un boudin qui est débité en tronçons de longueur L. Sur ce boudin sont appliqués les points de colle 7, puis est mise en place une bande d'où sont issues les feuilles de protection 8 qui sont également de longueur L.

Pour que l'une au moins des extrémités de la bande de protection 8 ne soit pas disposée sur un point de colle 7, même si le fonctionnement du rouleau d'application des points de colle n'est pas synchronisé à celui des outils de coupe du boudin, les paramètres p, q et L précités doivent être liés entre eux par la relation suivante (n représentant le nombre de points de colle 7 disposés sur une serviette 5): 5 np—qcLcnp—(p—q).

La limite inférieure de la longueur L peut correspondre au cas où les deux points de colle 7 sont disposés à cha que extrémité de la bande de protection 8, leurs deux bords opposés étant sensiblement confondus avec les deux bords extrêmes de la bande de protection 8. io Dans une pareille hypothèse, la bande de protection 8 ne peut pas être, bien entendu, détachée par l'une de ses extrémités, et c'est pour cette raison que la valeur inférieure np—q est exclue de la fourchette des valeurs que peut prendre la longueur L. La limite supérieure correspond au cas où un point de colle est disposé à une extrémité de la 15 bande de protection, la longueur de la bande étant alors égale à np, d'où l'on déduit la distance p—q, c'est-à-dire la largeur d'un point de colle.

A l'intérieur de la fourchette indiquée, on choisit les valeurs de n, p, q et L de façon que, si les deux zones extrêmes non collées 9 ont 20 sensiblement la même largeur, elles puissent assurer une prise suffisante à l'utilisatrice pour soulever et détacher la bande de protection 8 de la serviette 5.

R

1 feuille dessins

Claims

637 538

1. Procédé de fabrication d'une serviette périodique allongée, l'une des deux grandes faces de la serviette étant destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice, tandis que l'autre grande face permet le maintien de la serviette périodique sur la fourche d'un sous-vêtement par une matière adhésive, continue ou discontinue, après arrachage d'une bande de protection qui recouvre avant utilisation ladite matière adhésive, la longueur de la bande de protection précitée étant sensiblement égale à celle de la serviette, caractérisé en ce que la matière adhésive est appliquée sur la grande face concernée de façon interrompue et/ou sinueuse et que la largeur de la bande continue de protection, appliquée de façon rectiligne, est juste suffisante pour recouvrir toute la matière adhésive.

2. Serviette périodique fabriquée selon le procédé de la revendication 1, l'une des deux grandes faces de la serviette étant destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice, tandis que l'autre grande face permet le maintien de la serviette périodique sur la fourche d'un sous-vêtement par une matière adhésive, continue ou discontinue, après arrachage d'une bande de protection qui recouvre avant utilisation ladite matière adhésive, la longueur de la bande de protection précitée étant sensiblement égale à celle de la serviette, caractérisée en ce que la matière adhésive est interrompue, de manière à former des zones adhésives régulièrement espacées les unes des autres et toutes sensiblement identiques.

2

REVENDICATIONS

3. Serviette périodique fabriquée selon le procédé de la revendication 1, l'une des deux grandes faces de la serviette étant destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice, tandis que l'autre grande face permet le maintien de la serviette périodique sur la fourche d'un sous-vêtement par une matière adhésive, continue ou discontinue, après arrachage d'une bande de protection qui recouvre avant utilisation ladite matière adhésive, la longueur de la bande de protection précitée étant sensiblement égale à celle de la serviette, caractérisée en ce que la matière adhésive constitue une bande sinueuse continue selon un axe de symétrie pratiquement confondu avec la ligne médiane longitudinale de la bande de protection.

On sait que les garnitures ou serviettes périodiques consistent en une masse souple absorbante, de forme sensiblement parallélépipédi-que, qui est éventuellement disposée à l'intérieur soit d'un filet, soit d'une nappe qui est pliée à recouvrement autour de la masse absorbante pour en constituer l'enveloppe. L'une des grandes faces de ces serviettes périodiques est destinée à venir en contact avec le corps de l'utilisatrice et l'autre grande face est disposée sur la fourche du sous-vêtement. Pour assurer le maintien en position de ce genre de serviette périodique, un trait de colle est appliqué le long de la grande face de la serviette, qui vient en contact avec le sous-vêtement, et, dans le but d'éviter le collage non désiré de la serviette pendant son conditionnement ou son transport et, de façon générale, pendant toutes les manipulations auxquelles elle peut être soumise avant utilisation, le trait de colle est recouvert d'une bande de protection. Au moment de l'emploi, l'utilisatrice détache la bande de protection du trait de colle et applique la serviette contre la fourche de la culotte, de façon à assurer son maintien.

On sait également que les serviettes de ce genre sont fabriquées en continu à partir d'un boudin sur lequel sont appliqués le trait de colle puis une bande continue de protection, le tout étant sectionné en tronçons pour réaliser les serviettes périodiques. Ainsi, la longueur de la serviette terminée est sensiblement égale à la longueur de sa bande de protection. Dans un mode de réalisation connu, le trait de colle est interrompu au voisinage de l'une des extrémités de la serviette. La partie de la bande de protection qui recouvre cette zone non adhésive constitue une languette de préhension sur laquelle agit l'utilisatrice pour détacher, au moment de l'emploi, la bande de protection de la serviette. A la fabrication de la serviette hygiénique, il est par conséquent indispensable d'appliquer sur le boudin une succession de traits interrompus et de positionner chaque trait de colle, par rapport aux zones de découpe du boudin, de façon que, sur les serviettes obtenues, la zone non collée qui sépare deux traits de colle consécutifs soit bien disposée à une extrémité de leur bande de protection. Pour ce faire, il faut synchroniser le fonctionnement du (ou des) rouleau(x) de collage avec celui des organes de coupe, ce qui, bien entendu, complique les opérations de fabrication de la serviette.

Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé, dans le brevet français N° 2348691, de ménager un trait de colle continu sur le boudin d'où sont issues les serviettes et de le gaufrer à intervalles réguliers dans les zones qui sont destinées à être coupées. Dans les parties gaufrées, le boudin présente des reliefs alternés avec des creux, la bande continue de protection n'étant collée que sur les reliefs. Par conséquent, la bande de protection des serviettes terminées présente une adhérence plus faible à chacune de ses extrémités, lesquelles peuvent, par suite, être aisément décollées par l'utilisatrice pour détacher la bande de protection de la serviette.

Dans l'un ou l'autre des deux modes de réalisation connus visés ci-dessus, le trait de colle qui s'étend sensiblement sur toute la longueur de la serviette a pour effet de rigidifier longitudinalement la serviette, ce qui constitue un inconvénient, car de pareilles serviettes risquent de manquer de souplesse et de ne pas pouvoir s'adapter aux différentes morphologies des utilisatrices. De plus, le premier mode de réalisation nécessite la synchronisation du fonctionnement du rouleau de collage avec celui des organes de coupe, et l'autre mode de réalisation implique une opération de gaufrage supplémentaire.