CH633358A5 - Dispositif d'accouplement pour conduites en materiau plastique. - Google Patents

Description

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Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'accouplement pour conduites en matériau plastique, susceptible d'être monté à la main, caractérisé en ce qu'il comprend deux pièces tubulaires cylindriques qui s'accouplent mutuellement dans le sens axial par un emboîtement à parties mâle et femelle, avec intercalation d'un joint à double lèvre, la pièce femelle étant réceptrice de l'extrémité du tube de la conduite, dont la pénétration provoque la dilatation d'une partie de la pièce femelle dans la pièce mâle.

2. Dispositif d'accouplement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce mâle présente en son embouchure une série de languettes coaxiales définies par des entailles longitudinales, pourvues d'une surface extérieure conique, avec divergence vers l'embouchure, et qu'elle présente intérieurement un gradin formant le siège du joint à double lèvre, ainsi qu'une saillie interne qui limite la pénétration du tube à emboîter.

3. Dispositif d'accouplement selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce femelle présente un logement annulaire interne déterminé par la paroi environnante et une paroi interne concentrique, dans laquelle se logent les languettes de la pièce mâle lors de son accouplement, ladite paroi interne présentant une série de languettes définies grâce à des échancrures longitudinales, lesquelles comportent des élargissements coniques internes pour former des mâchoires striées, de façon que, lors de la pénétration de l'extrémité du tube de la conduite, lesdites languettes se dilatent contre les languettes de la pièce mâle, produisant entre elles deux une pression d'assemblage.

La présente invention concernant des conduites à fluides, notamment à eau, a principalement pour but de fournir un moyen de raccordement axial rapide entre des extrémités de conduites en matériau plastique au moyen d'un emboîtement à parties mâle et femelle à pression. L'invention est destinée à constituer une amélioration notable vis-à-vis des systèmes et dispositifs actuellement connus, dans lesquels des éléments filetés et vissés ou des pièces coniques soumises à une pression axiale interviennent généralement.

Ainsi, l'objet de l'invention réside en ce que le dispositif comprend deux pièces tubulaires cylindriques qui s'accouplent mutuellement dans le sens axial par un emboîtement à parties mâle et femelle, avec l'intercalation d'un joint à double lèvre, la pièce femelle étant réceptrice de l'extrémité du tube de la conduite, dont la pénétration provoque la dilatation d'une partie de la pièce femelle dans la pièce mâle.

Afin de mieux comprendre l'invention, on se reportera, à titre d'exemple non limitatif, à la description suivante d'un mode de réalisation pratique, avec référence au dessin sur lequel:

la fig. 1 montre une partie, coupée diamétralement, de la pièce mâle de l'accouplement,

la fig. 2, une partie, coupée diamétralement, de sa pièce femelle, la fig. 3, de même, la réunion des deux pièces ci-dessus, et la fig. 4, l'accouplement complété par l'incorporation du tube à y relier, sans qu'agisse encore sur lui la pression intérieure de l'eau.

Comme on le comprendra par l'examen du dessin, le dispositif visé est formé fondamentalement de deux pièces, une pièce mâle 1 et une pièce femelle 2 recevant le tube 9, avec intercalation entre elles deux d'un joint à double lèvre 3, le tout étant monté à la main avec un effort, l'ensemble obtenu présentant en service une étanchéité parfaite.

Les deux pièces 1 et 2 sont essentiellement cylindriques et accouplées axialement entre elles, comme représenté sur la fig. 3.

La pièce mâle 1 (fig. 1) présente à son embouchure une série de languettes 4, obtenues à l'extrémité de l'accouplement au moyen d'une série d'entailles disposées coaxialement et diamétralement, en prévoyant dans la partie extérieure de la pièce 1 un élargissement conique divergent 8 orienté vers l'extérieur, tandis qu'intérieurement on y a prévu un gradin 7 pour recevoir le joint d'étanchéité à double lèvre 3, dont l'angle est également orienté vers l'embouchure, de manière qu'en recevant le tube 9, ce dernier pénètre parfaitement, comme on le voit sur la fig.

4.

Dans l'intérieur de ladite pièce mâle 1, on prévoit une saillie annulaire intérieure 13 qui servira d'arrêt pour positionner le tube 9.

De son côté, la pièce femelle (fig. 2) présente un logement annulaire interne 10, déterminé par une paroi cylindrique également interne 11 et par la paroi extérieure de ladite pièce 2, pourvue en pratique de quelques ailettes 12 de renforcement pour éviter sa déformation; dans ladite paroi interne 11, on a formé des languettes 5 avec des cannelures coaxiales, lesdites languettes 5 présentant un élargissement conique interne pour former des mâchoires 6 divergentes et striées, orientées vers l'embouchure.

Dans ces conditions, les languettes 4 et 5 confèrent une flexibilité relative aux extrémités tubulaires dans lesquelles ces dernières sont disposées, de manière qu'en accouplant les deux pièces mâle et femelle 1 et 2 (fig. 3), les languettes 4 de la pièce mâle 1 s'introduisent dans le logement annulaire 10 de la pièce femelle 2, de sorte que, lors de l'entrée desdites languettes 4, celles-ci sont poussées par la paroi enveloppante de la pièce femelle 2 sans possibilité de se déformer grâce aux ailettes 12, lesdites languettes 4 étant déformées de manière que la partie conique 8 se mette en place à l'intérieur.

Naturellement, avant l'accouplement des deux pièces 1 et 2, on a placé le joint d'étanchéité à double lèvre 3 dans le fond du gradin 7, exactement comme cela est représenté sur la fig. 3.

Une fois que les deux pièces 1 et 2 sont assemblées, on introduit l'extrémité du tube 9 jusqu'à ce qu'il s'applique contre la butée 13 (fig. 4) en poussant sur les mâchoires 6, de sorte que les languettes 5 d'accouplement se déforment par suite de l'élasticité obtenue grâce aux échancrures déterminant lesdites languettes 5 qui s'ouvrent en fonction du degré de conicité desdites mâchoires 6, d'où il s'ensuit qu'il s'établit une pression effective contre les languettes 4 de la pièce mâle 1 contenue dans le logement 10, ce qui fait que l'accouplement entre les deux pièces 1 et 2 est pratiquement indémontable tant que le tube 9 n'est pas démonté, en garantissant et en complétant l'étan-chéité de l'ensemble avec le joint à double lèvre 3.

Il est nécessaire de souligner le fait que le montage de la fig. 4 est réalisé avant que la pression n'agisse sur le tube 9, de sorte que, lorsqu'elle arrive, il se produit un léger déplacement axial de la conduite qui tire sur la pièce femelle 2, complétant ainsi son ajustement et s'accouplant avec les ailettes 4 de la pièce mâle 1.

A cause de cet effet, pour pouvoir démonter l'ensemble, il est nécessaire de faire rétrocéder la pièce femelle 2 dans la direction indiquée par le flèche représentée sur la fig. 4, c'est-à-dire qu'il faut la retourner à sa position initiale pour pouvoir libérer le tube 9 de la pression qu'il supporte de la part de l'accouplement à parties mâle et femelle.

Par conséquent, pour que le tube 9 soit démonté, il est nécessaire qu'il n'existe pas de pression dans la conduite, car plus elle est grande, plus la pression d'accouplement est forte.

Le montage et le démontage du dispositif se font à la main, et on obtient un accouplement parfaitement étanche, capable de supporter des pressions dépassant 10 kg/cm2, sans qu'une telle pression produise le désassemblage du dispositif.

Le dispositif d'accouplement selon l'invention est particulièrement indiqué pour être monté sur les raccords de conduits d'arrosage et d'autres installations ou canalisations dont le tracé du parcours peut varier. Il se distingue spécialement par sa facilité de montage et sa grande sécurité d'emploi, malgré la simplicité de sa disposition.

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1 feuille dessin