**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.
REVENDICATIONS
1. Bâti pour supporter une pièce affleurant le niveau de la surface du sol, constitué par une partie de paroi qui entoure une ouverture dont la section transversale s'adapte à celle de la pièce à supporter, avec une bride dirigée vers l'extérieur, laquelle fait saillie à partir d'une extrémité de la partie de paroi, et avec des moyens de support s'avançant vers l'intérieur et qui sont solidaires de ladite partie de paroi, caractérisé en ce que lesdits moyens de support s'avançant vers l'intérieur sont adaptés à supporter ladite pièce de façon que sa surface du dessus soit sensiblement au niveau de ladite extrémité de la partie de paroi lorsque ladite extrémité se trouve en haut, ou de l'autre extrémité de la partie de paroi lorsque ladite autre extrémité se trouve en haut.
2. Bâti selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de support comprennent des saillies ménageant une multiplicité d'évidements allant d'une extrémité de la partie de paroi à l'autre, chaque évidement présentant des surfaces effilées disposées perpendiculairement à la surface interne de la partie de paroi, de sorte que le milieu de l'évidement est plus étroit que chacune des extrémités.
3. Bâti selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de support internes comprennent une saillie faisant tout le tour de la périphérie interne de la paroi.
4. Bâti selon l'une des revendications l à 3, caractérisé en ce que la bride dirigée vers l'extérieur existe sur toute la périphérie de la paroi.
5. Bâti selon l'une des revendications l à 4, caractérisé en ce que la bride dirigée vers l'extérieur est orientée sensiblement à angle droit par rapport à la paroi.
6. Bâti selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est d'une pièce.
7. Bâti selon l'une des revendications l à 6, caractérisé en ce qu'il est fait en fonte de graphite sphéroïdal.
8. Bâti selon l'une des revendications l à 7, caractérisé en ce que sa structure a une section transversale de forme générale rectangulaire.
9. Bâti selon l'une des revendications t à 7, caractérisé en ce que sa structure a une section transversale de forme générale circulaire.
La présente invention a pour objet une pièce affleurant le niveau du sol, notamment dans le cas de la construction des routes et autoroutes, des couvercles de trous d'homme, des grilles et des couvercles de trous d'inspection.
Dans tout le reste de la description, on décrira de tels bâtis seulement pour supporter les couvercles, mais il faut comprendre que ces bâtis pourraient être également utilisés pour tout autre type d'équipement de route ou d'autoroute. De façon semblable, les bâtis seront décrits comme étant placés dans des surfaces de chaussée de routes, bien qu'il faille comprendre qu'on pourrait également les placer dans d'autres surfaces telles que des terrains de jeux, qui présentent des couches superficielles résistant à l'usure, faites par exemple en ciment, en asphalte, en macadam, ou en un autre empierrement revêtu.
Un bâti habituel pour supporter un couvercle présente une paroi généralement verticale, qui est pourvue à son extrémité de base d'une bride dirigée vers l'extérieur. Des parties s'avançant vers l'intérieur fournissent le moyen de supporter le couvercle.
Lorsque la route est tout d'abord établie, le bâti est supporté sur le support annulaire en béton du trou d'homme au moyen de sa bride. On applique ensuite le matériau de finition de la surface de la route, après quoi il faut remettre en place le bâti de façon que le couvercle se trouve sensiblement à niveau avec la surface de chaussée finie. Cela exige de creuser dans la matière de la route qui entoure le bâti, de régler la hauteur du bâti, puis de remplir le trou autour du bâti (bourrage d'adaptation). Il est évidemment indésirable d'effectuer une telle opération, car elle prolonge considérablement le temps nécessaire pour finir la surface d'une chaussée.
On rencontre des problèmes semblables lors du resurfaçage d'une chaussée. Dans ce cas, on lève le bâti avant que n'arrive la machine finisseuse de la route, et il faut à nouveau creuser autour du bâti, le remettre en place et adapter l'entourage.
II est connu, par le brevet suédois No 384238, qu'on forme un bâti pour couvercle de trou d'homme présentant une bride dirigée vers l'extérieur, qui est située à l'extrémité supérieure de la paroi verticale au lieu que ce soit à son fond. La paroi du bâti est accouplée par un élément d'accouplement télescopique au support annulaire, et la bride dirigée vers l'extérieur supporte le bâti et le couvercle par engagement avec l'empierrement, ou autre matériau de surface. Le bâti est supporté temporairement au-dessus du niveau final requis, tandis qu'on effectue les opérations de finition de surface, et ultérieurement enfoncé jusqu'au niveau nécessaire.
La mise en place d'un bâti destiné à supporter un article d'équipement de route ou d'autoroute comprend plusieurs stades, à savoir: la mise en place du bâti dans une position prédéterminée, complètement en dessous du niveau désiré de la surface finie; le maintien du bâti dans ladite position en utilisant des moyens de support temporaire; I'application du matériau de surface et l'application d'une pression sur la surface nouvellement appliquée, de sorte que le matériau de chaussée nouvellement appliqué est forcé de passer sous la bride de bâti, dirigée vers l'extérieur, ce qui fait que le bâti est supporté sur ce matériau par ladite bride et est soulevé jusqu'audit niveau désiré.
Lorsqu'on remet en place le présent bâti à l'occasion d'un resurfaçage ou d'une nouvelle finition de la chaussée, on lève d'abord le bâti jusqu'à l'ancienne surface de la chaussée dans ladite position prédéterminée.
Ainsi, aussi bien pour la finition de surface de la route que pour une nouvelle finition de surface, le bâti de l'invention flotte sur le matériau de chaussée nouvellement appliqué. En outre, le bâti adapte automatiquement son niveau, c'est-à-dire qu'il règle sa position pour suivre la courbure ou la forme de chaussée environnante. En conséquence, il n'y a pas besoin de l'opération de bourrage d'adaptation qui est nécessaire quand on utilise le type de bâti connu. En outre, la surface de chaussée finie autour du bâti et du couvercle du trou d'homme est parfaitement lisse.
Le bâti suivant l'invention pour supporter une pièce affleurant le niveau d'une surface de chaussée est constitué par une partie de paroi qui entoure une ouverture dont la section transversale s'adapte à celle de la pièce à supporter, avec une bride dirigée vers l'extérieur, laquelle fait saillie à partir d'une extrémité de la partie de paroi, et avec des moyens de support s'avançant vers Intérieur, qui sont solidaires de ladite partie de paroi. Ce bâti est caractérisé par le fait que lesdits moyens de support, s'avançant vers l'intérieur, sont adaptés à supporter ladite pièce de façon que sa surface de dessus soit sensiblement au niveau de ladite extrémité de la partie de paroi lorsque ladite extrémité se trouve tout en haut, ou de l'autre extrémité de la partie de paroi lorsque ladite autre extrémité se trouve tout en haut.
De préférence, le bâti sera formé d'une pièce en fonte de graphite sphéroidal. Les avantages qu'on a à utiliser ce matériau particulier sont les suivants:
1. Il est plus léger que la fonte normalement utilisée.
2. Il peut être usiné à des tolérances très élevées, de sorte que l'adaptation précise au couvercle correspondant (également fait de préférence en fonte de graphite sphéroïdal) est assurée, et
3. Il n'est pas sujet à des changements matériels de ses caractéristiques, tels les processus de relaxation des contraintes qui se produisent dans la fonte plusieurs mois après sa coulée, et ainsi il est plus stable.
On décrira maintenant des modes de réalisation de l'invention à titre non limitatif, en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels:
la fig. 1 est une vue en plan d'un mode de réalisation de l'invention,
la fig. 2 est une coupe transversale prise suivant la ligne II-II de la fig. l,
les fig. 3 et 4 sont des vues en plan et en perspective fragmentaire, pour un autre mode de réalisation de l'invention,
la fig. 5 est une coupe transversale prise suivant la ligne V-V de la fig. 4,
la fig. 6 est une vue en perspective semblable à celle de la fig. 4, mais avec le bâti en position renversée,
la fig. 7 est une vue en perspective fragmentaire pour un autre mode de réalisation de l'invention,
la fig. 8 est une vue en bout d'une barre-support transversale destinée à être utilisée avec le mode de réalisation de la fig. 7, et
la fig. 9 en est une coupe transversale prise suivant la ligne IX-IX de la fig. 8.
Si l'on se réfère d'abord aux fig. 1 et 2, on y voit un bâti pour couvercle de trou d'homme circulaire qui comporte une partie de paroi verticale 10 avec une bride 11, dirigée vers l'extérieur et située à une extrémité du bâti. Trois saillies 12, 13 et 14, s'avançant vers l'intérieur, sont portées solidairement par la partie de paroi 10.
Chacune des saillies 12, 13 et 14 présente des faces d'extrémité inclinées, telles que les faces 15, 16, 17 et 18 de la saillie 12, de sorte que les saillies en question sont au maximum de leur largeur au milieu de la paroi 10 et plus étroites à chaque extrémité. Ainsi, des paires de saillies voisines définissent des évidements pour recevoir des oreilles conjuguées qui sont formées sur un couvercle (non représenté) et qui doivent s'adapter dans le bâti. Lorsque le bâti est monté de façon que la bride 11 soit tout en haut, comme on le voit sur les fig. 1 et 2, les oreilles du couvercle s'appliquent contre les faces inclinées 15 et 16 de la saillie 12 et contre les faces correspondantes sur les saillies 13 et 14. Par ailleurs, lorsque le bâti doit être monté retourné bout pour bout, on utilise les faces inclinées 17 et 18.
Lorsque le bâti doit être utilisé de façon que la bride 1 1 soit tout en haut, comme on voit sur les fig. 1 et 2, et qu'on construit une route pour la première fois, le bâti est supporté par la poutre annulaire 19 en béton d'un trou d'homme au moyen d'un bourrage (non représenté) qui est constitué par des morceaux de brique, de bois, ou par d'autres moyens de support temporaire semblables. Le bâti est supporté dans cette position de façon qu'il se trouve complètement en dessous du niveau désiré de la route finie. L'empierrement revêtu 20, qui forme la surface de dessus de la chaussée, est ensuite appliqué par tout type connu de machine finisseuse de surface (non représentée), le bourrage maintenant en place le bâti pendant cette opération, et le couvercle de trou d'homme ayant été placé au préalable sur les saillies 12, 13 et 14.
Une fois que la machine finisseuse a passé sur le bâti, l'empierrement revêtu 20 entourera le bâti et se placera sous la bride 11. L'empierrement 20 nouvellement appliqué est ensuite roulé au moyen d'un rouleau compresseur (non représenté), cette opération de roulage obligeant l'empierrement revêtu à passer sous la bride 11, de manière à faire flotter le bâti s'écartant du bourrage. Le rouleau compresseur enfonce ainsi le couvercle et le bâti jusqu'au niveau correct. En outre, à cause de cet effet de flottaison ou d'ajustage automatique de niveau, le couvercle règle sa position pour épouser la courbure de la chaussée.
Des conditions semblables s'appliquent quand on effectue le resurfaçage de la chaussée, le bâti étant levé au-dessus de l'ancienne surface de la chaussée, à la façon d'un bouchon qu'on tire du col d'une bouteille. Ainsi, à la fois pour la finition de la surface ou pour une nouvelle finition de surface, la mise en place du trou d'homme et celle de son bâti sont effectuées dans une seule opération simple qui ne nécessite pas un travail d'adaptation ultérieur.
En outre, pour l'installation initiale aussi bien que pour une remise en place ultérieure du bâti, la position du couvercle et du bâti avant l'arrivée de la sableuse n'a pas besoin d'être précise car, une fois que la sableuse a passé sur le couvercle et sur le bâti, si l'on trouve que le couvercle est trop haut ou trop bas, sa remise en place est facilement effectuée alors que le matériau environnant est encore modérément mou.
Comme on le désire, on peut prévoir, à certains intervalles autour du périmètre du bâti, des pattes ou oreilles effilées, telles que la patte 21 reliant la face inférieure de la bride 1 1 et l'extérieur de la partie de paroi 10. Les surfaces inclinées extérieures de ces pattes s'enfoncent dans la couche plus dure 20A se trouvant en dessous de l'empierrement 20 au cours de son roulage, qui réduit la partie de la charge qui doit être transférée par la bride 11 à l'empierrement. Cela permet d'avoir une bride plus étroite qu'il ne serait autrement nécessaire.
Lorsqu'on utilise un bâti du type représenté sur les fig. 1 et 2, en association avec un couvercle carré ou rectangulaire, il est nécessaire de supporter le couvercle tout au voisinage de chaque coin. Cela peut être obtenu en prévoyant quatre évidements dont chacun avoisine un coin du bâti. Ou bien on peut prévoir deux évidements en des côtés opposés du bâti, chacun de ces évidements ayant une longueur telle que les oreilles correspondantes soient dirigées le long de la plus grande partie de deux côtés du couvercle qui sont mutuellement opposés. Cette dernière disposition présente l'avantage que le couvercle soit supporté seulement sur deux tels côtés, mutuellement opposés. En conséquence, un bâti allongé peut être couvert par une rangée de ces couvercles sans qu'il soit nécessaire de prévoir des barres transversales intermédiaires sous les raccordements entre couvercles voisins.
Il est préférable de construire en pièces séparées les bâtis pour de telles dispositions à couvercles multiples, les raccordements entre les pièces coïncidant avec ceux entre les couvercles individuels. La fig. 3 montre un tel châssis multiple constitué par deux parties d'extrémités 23 et 24 en forme de U dont chacune est capable de supporter un couvercle (non représenté) à une extrémité respective de la rangée, reliées ensemble par deux parties intermédiaires constituées chacune par deux pièces séparées 25a, 25b et 26a, 26b dont une se trouve de chaque côté du trou. Par conséquent, le châssis peut supporter quatre couvercles.
Les fig. 4 et 5 montrent plus en détail le raccordement entre les parties 23 et 25a. Comme on peut le voir sur la fig. 5, une patte 27 est formée à l'extérieur de la partie de paroi 28 de la partie d'extrémité 23 et en dessous de la bride 29 dirigée vers l'extérieur. La patte 27 s'appuie en butée contre une patte correspondante de la partie intermédiaire 25a et lui est accouplée par deux goujons 30 et 31.
Des saillies respectives 32 et 33 sont formées vers l'intérieur sur les parties de paroi des deux parties 23 et 25a. Les deux saillies 32 et 33 s'appuient l'une contre l'autre pour former une seule saillie ayant la même forme que la saillie 12 représentée sur la fig. 2, la saillie 32 présentant des surfaces d'extrémité inclinées 34 et 35, et la saillie 33 des surfaces d'extrémité inclinées 36 et 37.
La saillie 32 coopère avec une saillie 38 formée dans le coin voisin de la partie d'extrémité 23 pour fournir un évidement pour une oreille que présente un couvercle à une extrémité d'un couvercle qui s'adapte dans la partie d'extrémité 23. La saillie 33 coopère avec une saillie 39 formée à une autre extrémité de la pièce 25a pour fournir un évidement destiné à une oreille d'un couvercle qui s'adapte dans la partie intermédiaire 25. Des saillies semblables sont formées aux autres coins et raccordements, de manière à fournir deux oreilles sur chaque couvercle, à savoir une à chacune de ces extrémités. L'installation peut être effectuée comme il a été décrit ci-dessus, le bâti s'adaptant sur une poutre annulaire 40.
Le bâti représenté sur les fig. 3 à 5 peut être utilisé de façon qu'une bride 29, dirigée vers l'extérieur, repose sur une poutre annulaire de trou d'homme, de la même manière que le bâti des fig. 1 et 2. La fig. 6 montre le raccordement entre la partie 23 et la piéce 25a. Comme les dimensions du bâti doivent être telles que la partie de paroi 28 puisse s'adapter à la poutre annulaire 40 quand on l'utilise de la façon représentée sur la fig. 4, il faut prévoir une pièce d'accouplement supplémentaire 42 lorsque le bâti est utilisé comme représenté sur la fig. 6. La pièce d'accouplement 42 a une forme générale en T en section transversale, la jambe du T étant disposée entre le dessous de la bride 29 et le dessus de la poutre annulaire 40.
La barre transversale du T s'applique contre l'intérieur du bâti et contre la poutre annulaire, ses deux extrémités étant conformées pour absorber la différence de dimension entre le bâti et la poutre annulaire.
En pratique, on insère un bourrage (non représenté) entre la bride 29 et la pièce d'accouplement 42 et/ou entre la pièce d'accouplement 42 et la poutre annulaire 40, de façon à amener le couvercle jusqu'au niveau de surface de chaussée requis. Une pièce d'accouplement, semblable à la pièce d'accouplement 42, doit être prévue lorsque le bâti représenté sur les fig. 1 et 2 est utilisé de façon que la bride 11 se trouve vers le bas.
En se référant maintenant à la fig. 7, pour l'un ou l'autre des modes de réalisation décrits ci-dessus, les saillies servant à engrener avec des oreilles du ou des couvercles peuvent être remplacées par un épaulement courant tout autour du périmètre interne du bâti. Le bâti représenté sur la fig. 7, qui est destiné à être utilisé avec une rangée de couvercles rectangulaires et qui est formé par des parties reliées ensemble, comme il a été décrit en se référant aux fig. 4 et 5, comprend une partie de paroi 44 et une bride 45 dirigée vers l'extérieur. A mi-hauteur de la paroi 44, une nervure 46, dirigée vers
I'intérieur, fournit des surfaces-supports opposées 47 et 48 pour supporter une surface de couvercle par l'extrémité de la partie de paroi où la bride est attachée, ou respectivement par son autre extrémité.
Une oreille 49, dirigée vers l'intérieur, est formée solidairement de la saillie 46 à l'endroit d'un raccordement entre parties voisines du bâti. L'oreille en question présente des conformations en crochet opposées 50 et 51 destinées à s'engager dans un évidement 52, situé à une extrémité d'une barre 53, de manière à supporter celle-ci de façon que sa face supérieure 55 soit celle qui est la plus rapprochée d'une des surfaces-supports 47 et 48. L'autre extrémité de la barre s'engage avec une oreille correspondante située à une autre extrémité du bâti.
L'emploi de barres, telle la barre 55, qu'on peut enlever lorsqu'on détache le couvercle, permet à chaque couvercle d'une rangée d'être supporté sur toute sa périphérie. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, le bâti est fait de préférence d'une pièce en fonte de graphite sphéroidal. Le couvercle est également fait en fonte de graphite sphéroidal, ce qui assure que les deux pièces s'adaptent étroitement ensemble. Cela est important, car on empêche ainsi un mouvement latéral ou le pivotement du couvercle dans le bâti.
Suivant d'autres solutions, on peut utiliser aussi des matériaux différents, tels que la fonte ou un matériau plastique.
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CLAIMS
1. Frame to support a part flush with the level of the ground surface, consisting of a wall part which surrounds an opening whose cross section adapts to that of the part to be supported, with a flange directed outwards, which protrudes from one end of the wall part, and with support means advancing inwards and which are integral with said wall part, characterized in that said support means advancing towards the interior are adapted to support said part so that its top surface is substantially at the level of said end of the wall part when said end is at the top, or of the other end of the wall part when said other end is at the top.
2. Frame according to claim 2, characterized in that said support means comprise projections providing a multiplicity of recesses going from one end of the wall part to the other, each recess having tapered surfaces arranged perpendicular to the internal surface of the wall part, so that the middle of the recess is narrower than each of the ends.
3. Frame according to claim 1, characterized in that said internal support means comprise a projection all the way around the internal periphery of the wall.
4. Frame according to one of claims l to 3, characterized in that the outwardly facing flange exists over the entire periphery of the wall.
5. Frame according to one of claims l to 4, characterized in that the outwardly directed flange is oriented substantially at right angles to the wall.
6. Frame according to one of claims 1 to 5, characterized in that it is in one piece.
7. Frame according to one of claims l to 6, characterized in that it is made of spheroidal graphite cast iron.
8. Frame according to one of claims l to 7, characterized in that its structure has a cross section of generally rectangular shape.
9. Frame according to one of claims t to 7, characterized in that its structure has a cross section of generally circular shape.
The present invention relates to a part flush with the ground level, in particular in the case of the construction of roads and motorways, manhole covers, grids and inspection hole covers.
Throughout the rest of the description, such frames will be described only to support the covers, but it should be understood that these frames could also be used for any other type of road or highway equipment. Similarly, the frames will be described as being placed in road pavement surfaces, although it should be understood that they could also be placed in other surfaces such as playgrounds, which have strong surface layers wear, made for example of cement, asphalt, tarmac, or other coated stone.
A usual frame for supporting a cover has a generally vertical wall, which is provided at its base end with a flange facing outwards. Inwardly extending portions provide the means for supporting the cover.
When the road is first established, the frame is supported on the annular concrete support of the manhole by means of its flange. The road surface finishing material is then applied, after which the frame must be replaced so that the cover is substantially level with the finished road surface. This requires digging in the material of the road surrounding the frame, adjusting the height of the frame, then filling the hole around the frame (adaptation stuffing). It is obviously undesirable to carry out such an operation, since it considerably prolongs the time necessary to finish the surface of a pavement.
Similar problems are encountered when resurfacing a roadway. In this case, the frame is lifted before the finishing machine arrives from the road, and it is again necessary to dig around the frame, put it back in place and adapt the surround.
It is known from Swedish Patent No. 384238 that a frame for a manhole cover having an outwardly directed flange is formed which is located at the upper end of the vertical wall instead of at its bottom. The wall of the frame is coupled by a telescopic coupling element to the annular support, and the outwardly directed flange supports the frame and the cover by engagement with the stone, or other surface material. The frame is temporarily supported above the required final level, while the surface finishing operations are carried out, and subsequently pushed down to the necessary level.
The establishment of a frame intended to support an article of road or highway equipment comprises several stages, namely: the establishment of the frame in a predetermined position, completely below the desired level of the finished surface ; maintaining the frame in said position using temporary support means; Applying the surface material and applying pressure to the newly applied surface, so that the newly applied pavement material is forced to pass under the frame flange, directed outward, so that the frame is supported on this material by said flange and is raised to said desired level.
When the present frame is replaced on the occasion of a resurfacing or a new finish of the roadway, the frame is first raised up to the old surface of the roadway in said predetermined position.
Thus, both for the surface finish of the road and for a new surface finish, the frame of the invention floats on the newly applied pavement material. In addition, the frame automatically adapts its level, that is to say, it adjusts its position to follow the curvature or the shape of the surrounding roadway. Consequently, there is no need for the matching tamping operation which is necessary when using the known type of frame. In addition, the finished pavement surface around the frame and the manhole cover is perfectly smooth.
The frame according to the invention for supporting a part flush with the level of a road surface is constituted by a wall part which surrounds an opening whose cross section adapts to that of the part to be supported, with a flange directed towards the outside, which projects from one end of the wall part, and with support means advancing towards the inside, which are integral with the said wall part. This frame is characterized in that said support means, projecting inward, are adapted to support said part so that its top surface is substantially at the level of said end of the wall part when said end is located at the very top, or at the other end of the wall part when said other end is at the very top.
Preferably, the frame will be formed from a piece of spheroidal graphite cast iron. The advantages of using this particular material are:
1. It is lighter than normally used cast iron.
2. It can be machined to very high tolerances, so that precise adaptation to the corresponding cover (also preferably made of spheroidal graphite cast iron) is ensured, and
3. It is not subject to material changes in its characteristics, such as stress relaxation processes which occur in cast iron several months after it is cast, and thus it is more stable.
Embodiments of the invention will now be described without implied limitation, with reference to the attached drawings in which:
fig. 1 is a plan view of an embodiment of the invention,
fig. 2 is a cross section taken along line II-II of FIG. l,
fig. 3 and 4 are fragmentary plan and perspective views, for another embodiment of the invention,
fig. 5 is a cross section taken along the line V-V of FIG. 4,
fig. 6 is a perspective view similar to that of FIG. 4, but with the frame in the inverted position,
fig. 7 is a fragmentary perspective view for another embodiment of the invention,
fig. 8 is an end view of a transverse support bar intended to be used with the embodiment of FIG. 7, and
fig. 9 is a cross section taken along the line IX-IX of FIG. 8.
If we refer first to Figs. 1 and 2, there is seen a frame for a circular manhole cover which comprises a vertical wall part 10 with a flange 11, directed outwards and situated at one end of the frame. Three protrusions 12, 13 and 14, advancing inwards, are carried integrally by the wall part 10.
Each of the projections 12, 13 and 14 has inclined end faces, such as the faces 15, 16, 17 and 18 of the projection 12, so that the projections in question are at their maximum width in the middle of the wall. 10 and narrower at each end. Thus, pairs of neighboring protrusions define recesses for receiving conjugated ears which are formed on a cover (not shown) and which must fit in the frame. When the frame is mounted so that the flange 11 is at the very top, as seen in FIGS. 1 and 2, the ears of the cover are applied against the inclined faces 15 and 16 of the projection 12 and against the corresponding faces on the projections 13 and 14. Furthermore, when the frame is to be mounted turned upside down for end, we use the inclined faces 17 and 18.
When the frame must be used so that the flange 1 1 is at the top, as seen in fig. 1 and 2, and that a road is built for the first time, the frame is supported by the annular concrete beam 19 of a manhole by means of a tamping (not shown) which is constituted by pieces brick, wood, or other similar temporary support. The frame is supported in this position so that it is completely below the desired level of the finished road. The coated stones 20, which form the top surface of the roadway, are then applied by any known type of surface finishing machine (not shown), the stuffing keeping the frame in place during this operation, and the hole cover d man having been placed beforehand on projections 12, 13 and 14.
Once the finishing machine has passed over the frame, the coated metering 20 will surround the frame and will be placed under the flange 11. The newly applied metering 20 is then rolled by means of a steamroller (not shown), this rolling operation forcing the coated stones to pass under the flange 11, so as to float the frame deviating from the stuffing. The steamroller thus pushes the cover and the frame up to the correct level. In addition, because of this buoyancy effect or automatic level adjustment, the cover adjusts its position to match the curvature of the road.
Similar conditions apply when resurfacing the roadway, the frame being lifted above the old surface of the roadway, like a cap that is pulled from the neck of a bottle. Thus, both for the surface finish or for a new surface finish, the installation of the manhole and that of its frame are carried out in a single simple operation which does not require any subsequent adaptation work .
In addition, for the initial installation as well as for a subsequent replacement of the frame, the position of the cover and the frame before the arrival of the sandblaster need not be precise because, once the sandblaster has passed over the cover and on the frame, if it is found that the cover is too high or too low, its replacement is easily carried out while the surrounding material is still moderately soft.
As desired, one can provide, at certain intervals around the perimeter of the frame, tapered legs or ears, such as the tab 21 connecting the underside of the flange 1 1 and the outside of the wall portion 10. The external inclined surfaces of these tabs sink into the harder layer 20A lying below the stone 20 during its rolling, which reduces the part of the load which must be transferred by the flange 11 to the stone. This allows for a narrower flange than would otherwise be required.
When using a frame of the type shown in Figs. 1 and 2, in combination with a square or rectangular cover, it is necessary to support the cover while in the vicinity of each corner. This can be achieved by providing four recesses each of which is around a corner of the frame. Or one can provide two recesses on opposite sides of the frame, each of these recesses having a length such that the corresponding ears are directed along the greater part of two sides of the cover which are mutually opposite. This latter arrangement has the advantage that the cover is supported only on two such sides, which are mutually opposite. Consequently, an elongated frame can be covered by a row of these covers without it being necessary to provide intermediate transverse bars under the connections between neighboring covers.
It is preferable to construct the frames for separate arrangements with multiple covers in separate pieces, the connections between the pieces coinciding with those between the individual covers. Fig. 3 shows such a multiple chassis consisting of two U-shaped end portions 23 and 24 each of which is capable of supporting a cover (not shown) at a respective end of the row, connected together by two intermediate parts each consisting of two separate parts 25a, 25b and 26a, 26b, one of which is on each side of the hole. Therefore, the chassis can support four covers.
Figs. 4 and 5 show in more detail the connection between the parts 23 and 25a. As can be seen in fig. 5, a tab 27 is formed outside the wall part 28 of the end part 23 and below the flange 29 directed outwards. The tab 27 abuts in abutment against a corresponding tab of the intermediate part 25a and is coupled to it by two studs 30 and 31.
Respective projections 32 and 33 are formed inwardly on the wall portions of the two portions 23 and 25a. The two projections 32 and 33 bear against each other to form a single projection having the same shape as the projection 12 shown in FIG. 2, the projection 32 having inclined end surfaces 34 and 35, and the projection 33 of inclined end surfaces 36 and 37.
The projection 32 cooperates with a projection 38 formed in the neighboring corner of the end part 23 to provide a recess for an ear which has a cover at one end of a cover which fits in the end part 23. The projection 33 cooperates with a projection 39 formed at another end of the part 25a in order to provide a recess intended for an ear of a cover which fits in the intermediate part 25. Similar projections are formed at the other corners and connections, so as to provide two ears on each cover, namely one at each of these ends. The installation can be carried out as described above, the frame fitting onto an annular beam 40.
The frame shown in figs. 3 to 5 can be used so that a flange 29, directed outwards, rests on an annular beam of a manhole, in the same way as the frame of FIGS. 1 and 2. Fig. 6 shows the connection between the part 23 and the part 25a. As the dimensions of the frame must be such that the wall part 28 can adapt to the annular beam 40 when it is used in the manner shown in FIG. 4, an additional coupling piece 42 must be provided when the frame is used as shown in FIG. 6. The coupling piece 42 has a general T shape in cross section, the leg of the T being disposed between the underside of the flange 29 and the top of the annular beam 40.
The transverse bar of the T is applied against the interior of the frame and against the annular beam, its two ends being shaped to absorb the difference in size between the frame and the annular beam.
In practice, a stuffing (not shown) is inserted between the flange 29 and the coupling piece 42 and / or between the coupling piece 42 and the annular beam 40, so as to bring the cover to the surface level floor required. A coupling piece, similar to the coupling piece 42, must be provided when the frame shown in FIGS. 1 and 2 is used so that the flange 11 is down.
Referring now to FIG. 7, for one or other of the embodiments described above, the projections serving to mesh with ears of the cover (s) can be replaced by a shoulder running all around the internal perimeter of the frame. The frame shown in fig. 7, which is intended for use with a row of rectangular covers and which is formed by parts connected together, as described with reference to Figs. 4 and 5, comprises a wall part 44 and a flange 45 directed towards the outside. Halfway up the wall 44, a rib 46, directed towards
The interior provides opposite support surfaces 47 and 48 for supporting a cover surface by the end of the wall portion where the flange is attached, or by its other end respectively.
An ear 49, directed inwardly, is formed integrally with the projection 46 at the location of a connection between neighboring parts of the frame. The ear in question has opposite hook conformations 50 and 51 intended to engage in a recess 52, located at one end of a bar 53, so as to support the latter so that its upper face 55 is that which is closest to one of the support surfaces 47 and 48. The other end of the bar engages with a corresponding ear located at another end of the frame.
The use of bars, such as bar 55, which can be removed when the cover is detached, allows each cover in a row to be supported over its entire periphery. In all embodiments of the invention, the frame is preferably made of a piece of spheroidal graphite cast iron. The cover is also made of spheroidal graphite cast iron, which ensures that the two pieces fit tightly together. This is important as this prevents lateral movement or pivoting of the cover in the frame.
According to other solutions, it is also possible to use different materials, such as cast iron or a plastic material.