CH631659A5 - Dispositif de reliure pour feuilles a perforations espacees. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif de reliure pour des feuilles de papier à perforations espacées permettant de fixer les feuilles à un dos et de verrouiller la fixation.

L'une des reliures les plus répandues et utilisées couramment pour l'assemblage de feuilles de papier est un dispositif métallique en deux pièces. Cette reliure comprend essentiellement un dos métallique allongé comportant deux pattes métalliques et allongées, rapportées à ses extrémités opposées. Elle comprend aussi une partie métallique avant délimitant une gorge, des ouvertures situées à ses extrémités opposées, destinées à loger des pattes, et deux éléments de verrouillage coulissants. Pour utiliser le dispositif, on place le dos sous une pile de feuilles de papier qui doivent être assemblées et l'on introduit les pattes métalliques dans des perforations espacées poinçonnées au préalable dans les feuilles. Chaque patte est fixée ensuite à un élément de verrouillage en l'introduisant dans une ouverture de logement. Les pattes sont recourbées dans la gorge et l'on fait glisser les éléments de verrouillage au-dessus de leur extrémité correspondante. Dans certains dispositifs de fixation de ce type, le dos comprend aussi des dents pointues et pliables qui permettent de le fixer à une couverture.

Les difficultés soulevées par la mise en œuvre de ces reliures sont multiples. Pour être utilisées d'une façon répétée, les deux parties séparées doivent être assemblées et démontées. Leur réutilisation est limitée, car les pattes métalliques ont tendance à subir une déformation permanente après plusieurs flexions successives. De plus, en service, les parties avant séparées sont fréquemment enlevées,

perdues ou mal placées. Tous les éléments métalliques sont minces et comprennent des bords relativement aigus qui peuvent couper les feuilles de papier reliées, des classeurs sous-jacents et les doigts d'un utilisateur. De plus, les éléments coulissants n'assurent pas un verrouillage fiable et sont susceptibles de glisser à l'écart des pattes introduites, alors qu'ils doivent rester en place.

Enfin, la production de ces dispositifs de fixation est inefficace en comparaison d'un élément moulé d'une seule pièce. Quatre parties séparées doivent être estampées sur un métal en feuille: le dos, la partie avant et deux bandes coulissantes qui doivent être montées sur la partie avant.

Le dispositif de reliure selon l'invention est défini par la revendication 1. Ce dispositif peut être en une matière plastique moulée d'une seule pièce. Dans un mode de réalisation avantageux, le verrouillage de la reliure est sensiblement automatique. La présente invention concerne aussi des modes de réalisation destinés à des feuilles ne comportant qu'une seule ouverture et pouvant remplacer les éléments classiques de laiton comprenant une tête.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels:

les fig. 1A et 1B sont une élévation et une vue en plan d'un premier mode de réalisation du dispositif de reliure de l'invention;

les fig. 2A, 2B et 2C sont une élévation, une vue en plan et une vue en perspective partielle à échelle agrandie d'un autre mode de réalisation de l'invention dont le verrouillage est sensiblement automatique;

la fig. 3 est une élévation d'un autre mode de réalisation de l'invention permettant de relier des couches épaisses d'une matière en feuille;

les fig. 4A et 4B sont une élévation et une vue en plan d'un autre mode de réalisation de l'invention qui est réglable et permet de relier des piles de feuilles d'épaisseurs différentes;

la fig. 5 est une vue en perspective d'un second exemple d'un dispositif de reliure d'épaisseur réglable de l'invention, et les fig. 6, 7, 8,9 et 10 sont des vues en perspective de modes de réalisation de l'invention destinés à des feuilles ne comportant qu'une seule perforation.

Par commodité, les éléments semblables sont indiqués par des références numériques sur toutes les figures.

Les fig. 1A et 1B sont une élévation et une vue en plan d'un dispositif de reliure selon l'invention, destiné à assembler des feuilles. Il comprend un dos 10, qui peut être une bande allongée d'une matière plastique, disposé entre des perforations espacées 11A et 11B poinçonnées au préalable dans plusieurs feuilles alignées 12 de papier. Deux organes de fixation 13Aet 13B sont fixés au dos à des emplacements dont l'écartement correspond à celui des perforations 11A et 11B. Chaque organe de fixation comprend une partie de jonction, ici une paire d'éléments 14 en forme de piliers qui relient le

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dos à un dispositif de verrouillage 15 mobile entre une position repliée, représentée en 16, dans laquelle elle peut être introduite dans une perforation, et une position déployée de verrouillage, centrée au-dessus de la perforation dans laquelle elle empêche les feuilles d'être enlevées de l'organe de fixation.

Dans un mode de réalisation avantageux, chaque dispositif de verrouillage comprend deux bras 17 sensiblement rigides reliés aux éléments 14 et l'un à l'autre, sur l'axe longitudinal de l'organe de fixation, par une bande 18 d'une seule pièce relativement mince, de façon qu'ils puissent se rapprocher et s'éloigner l'un de l'autre dans un plan contenant ledit axe longitudinal 19.

De préférence, le dos 10 se prolonge au-delà des organes de fixation dont les bras sont conformés ou courbés de façon que, lorsqu'ils sont en position de verrouillage, ils poussent élastiquement le papier contre le dos. Ce contact élastique réduit sensiblement les efforts auxquels le papier est soumis autour des perforations et diminue considérablement la fréquence des déchirures que l'on observe couramment lorsque l'on utilise des organes de fixation classiques.

Il est commode que les organes de fixation soient des structures moulées d'une seule pièce en matière élastique, par exemple en polypropylène. Elle peuvent être moulées, en maintenant les organes de fixation en position ouverte, dans un moule à cavités multiples, par des techniques classiques de moulage par injection.

Les fig. 2A, 2B et 2C sont une élévation, une vue en plan et une vue en perspective partielle à échelle agrandie d'un autre mode de réalisation du dispositif de reliure dont le verrouillage est sensiblement automatique. Ce mode de réalisation est à peu près le même que celui des fig. 1A et 1B, excepté que la partie de jonction comprend deux éléments 24 croisés dont chacun part du dos d'un côté de l'axe longitudinal, croise celui-ci et se raccorde au bras situé de l'autre côté de l'axe. Ces éléments croisés exercent une force qui pousse élastiquement les bras vers leur position de verrouillage, centrée au-dessus de la perforation après qu'ils ont été introduits, en position repliée, dans les perforations poinçonnées.

La fig. 3 est une élévation d'un autre mode de réalisation du dispositif de reliure qui convient particulièrement pour assembler des couches épaisses d'une matière en feuille. Ce mode de réalisation est sensiblement le même que celui des fig. 1A et 1B mais, dans ce cas, la partie de jonction est un élément 34 allongé en forme de bande qui, de préférence, est moulé d'une seule pièce avec la reliure.

Les fig. 4A et 4B représentent un autre mode de réalisation de la reliure de l'invention qui est réglable et permet de relier des couches de matière en feuille d'épaisseurs différentes. Bien que ce dispositif soit semblable à celui décrit en regard de la fig. 3, il comprend pour la jonction une bande élastique réglable 44 qui peut être fixée, suivant diverses longueurs distinctes, sur une base de jonction 45 assujettie au dos. Il est avantageux que la base de jonction ait une section appropriée lui permettant de s'ajuster dans les perforations du papier. Cette fixation réglable peut être réalisée, par exemple, en formant sur la bande 44 plusieurs régions 46 agrandies transversalement et espacées longitudinalement, et en ménageant dans chaque base de jonction 45 une fente 47 destinée à la bande et comportant une ou plusieurs zones de réception 48, agrandies d'une manière correspondante, destinée à empêcher la bande d'être arrachée longitudinalement.

Pour régler la bande par rapport à des épaisseurs différentes de couches de matière en feuille, il suffit de la tirer latéralement à l'écart

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de la base de jonction et de l'introduire à nouveau à la position appropriée. L'organe de fixation est introduit ensuite dans les perforations de la matière en feuille qui entourent la base de jonction et empêchent la bande d'être enlevée latéralement par accident.

Ce mode de réalisation est produit en moulant séparément par injection le dos (y compris les bases de jonction) et les bandes élastiques (y compris leur dispositif de verrouillage).

La fig. 5 est une vue en perspective partielle d'un autre mode de réalisation d'une reliure réglable selon l'invention. Dans ce cas le dispositif de verrouillage, au lieu d'être fixé à une bande souple, est relié par un élément 54 en forme de pilier à une base de jonction 55 analogue aussi à un pilier. Pour relier ces éléments, l'un d'eux, par exemple dans ce cas le pilier 54, peut présenter plusieurs ouvertures espacées 57 et l'autre, le pilier 55, peut comporter un goujon de retenue 58.

La longueur totale de la jonction, qui comprend les piliers 54 et 55, peut être réglée facilement en sortant transversalement le goujon d'une ouverture et en le remettant dans une autre. Il est possible d'empêcher le goujon d'être enlevé accidentellement en lui donnant une longueur telle que la périphérie de la perforation poinçonnée sur le papier empêche le goujon d'être séparé complètement dans le sens transversal de l'ouverture lorsque le papier est introduit dans la reliure.

Bien que l'on n'ait décrit que deux modes de réalisation d'un dispositif de reliure destiné à des perforations multiples en regard des fig. 1 à 5, ce dispositif de reliure étant destiné à assembler des feuilles comportant deux perforations espacées et poinçonnées au préalable, il est clair qu'un dos unique peut comporter trois, quatre ou un plus grand nombre d'organes de fixation afin de relier des feuilles comportant un nombre correspondant de perforations espacées.

Les fig. 6, 7, 8,9 et 10 représentent divers modes de réalisation d'une reliure pour feuilles ne comportant qu'une seule perforation, selon l'invention.

Le mode de réalisation de la fig. 6 est sensiblement le même que celui des fig. 1A et 1B, excepté que le dos est raccourci de façon à ne comporter qu'un seul organe de fixation et est déplacé, par exemple par flexion ou courbure, vers les bras de verrouillage afin de pousser élastiquement le papier entre lui et ses bras. En variante, les bras peuvent être déplacés vers le dos pour produire la poussée élastique voulue.

Le mode de réalisation de la fig. 7 comprend aussi un dos raccourci ne comportant qu'un seul organe de fixation. Cependant, dans ce mode de réalisation, cet organe est du type à éléments de jonction croisés décrits en regard des fig. 2A, 2B et 2C. Il peut être verrouillé en position déployée en introduisant un élément de retenue le long de l'axe longitudinal, comme représenté.

Dans le mode de réalisation de la fig. 8, l'organe de fixation est du type à bande allongée décrit en regard de la fig. 3.

Dans le mode de réalisation de la fig. 9, l'organe de fixation est du type à bande réglable décrit en regard des fig. 4A et 4B.

Enfin, dans le mode de réalisation de la fig. 10, l'organe de fixation est du type à piliers réglables décrit en regard de la fig. 5.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention. De plus, bien qu'il ait été décrit dans son application à la reliure de feuilles de papier, on peut l'utiliser aussi pour assembler des feuilles d'autres matériaux, par exemple de matière plastique, de revêtements muraux, de contre-plaqué, de panneaux de fibres, etc., et pour fixer des objets sur ces feuilles.

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Claims (10)

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1. Dispositif destiné à fixer une ou plusieurs feuilles comportant des perforations espacées, caractérisé en ce qu'il comprend un dos allongé, d'une longueur correspondant à la distance entre les perforations, et plusieurs organes de fixation fixés au dos à des emplacements dont l'écartement correspond à celui desdites perforations, chaque organe comprenant une partie de jonction destinée à être introduite dans une perforation et, à l'extrémité de la partie de jonction qui est éloignée du dos, un dispositif de verrouillage mobile entre une position repliée, dans laquelle l'organe de fixation peut être introduit dans la perforation, et une position déployée, centrée au-dessus de la perforation, dans laquelle le dispositif de verrouillage s'oppose à l'enlèvement de la feuille de sa fixation.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins l'un desdits organes de fixation comprend deux éléments de jonction et un dispositif de verrouillage constitué de deux bras, sensiblement rigides, reliés aux éléments de jonction et l'un à l'autre sur l'axe longitudinal dudit organe par une bande, de façon qu'ils puissent se rapprocher et s'éloigner l'un de l'autre dans un plan contenant ledit axe longitudinal.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les bras rigides du dispositif de verrouillage et le dos allongé ont une forme telle qu'ils serrent élastiquement lesdites feuilles entre eux.

4. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une structure moulée d'une seule pièce en matière plastique.

5. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la partie de jonction d'au moins l'un des organes de fixation comprend deux éléments de jonction croisés, dont chacun part du dos d'un côté de l'axe longitudinal dudit organe, croise cet axe et se raccorde au bras situé de l'autre côté de l'axe.

6. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la partie de jonction d'au moins l'un des organes de fixation comprend une partie en forme de bande allongée.

7. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la partie de jonction d'au moins l'un des organes de fixation comprend une bande élastique, de longueur réglable, qui peut être fixée sur ledit dos d'une façon réglable suivant des longueurs différentes.

8. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif permettant de régler la longueur de la partie de jonction d'au moins l'un desdits organes de fixation.

9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la partie de jonction comprend une bande de longueur réglable et une base de jonction fixée au dos, le dispositif réglant la longueur des parties de jonction comprenant plusieurs régions agrandies transversalement et espacées longitudinalement le long de ladite bande, une fente ménagée dans la base de jonction, qui est destinée à loger la bande et comprend une ou plusieurs zones de réception agrandies, d'une manière correspondante, afin de loger les parties agrandies de la bande et d'empêcher celles-ci d'être arrachées longitudinalement.

10. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la partie de jonction comprend une pièce en forme de pilier et une base de jonction fixée au dos, le dispositif réglant la longueur de la partie de jonction comprenant un goujon de retenue disposé soit sur la pièce en forme de pilier, soit sur ladite base, et une ouverture de logement disposée sur l'autre élément.