CH630798A5

CH630798A5 - Fixateur externe pour osteosynthese.

Info

Publication number: CH630798A5
Application number: CH38679A
Authority: CH
Inventors: Henri Jaquet
Original assignee: Jaquet Orthopedie
Priority date: 1979-01-16
Filing date: 1979-01-16
Publication date: 1982-07-15
Also published as: PT70700A; US4535763A; JPS6318505B2; DK19280A; NO154414B; IT1127969B; DK153205B; FI62951B; GB2040168B; MX151133A; FR2446627B1; DK153205C; CA1152827A; SE443706B; DE3000432C2; BR8000256A; JPS5596148A; NL8000052A; FR2446627A1; SE8000208L

Description

L'invention a pour objet un fixateur externe pour ostêosynthèse.

La fixation externe en chirurgie est une ancienne méthode, qui date d'un siècle, et son application a été limitée longtemps aux fractures compliquées en traumatologie et par la suite en orthopédie, c'est-à-dire dans les traitements secondaires des fractures, infections, retards de consolidation, pseudarthroses, mauvaises réductions, etc.

La fixation externe s'adresse plus spécialement aux os longs, tels que le fémur, le tibia, l'humérus, le radius, le cubitus et particulièrement à la jambe.

La titulaire a étendu l'application des fixateurs externes (qu'elle fabrique depuis les années 50) au bassin, à la clavicule, aux articulations telles que genou, coude, épaule et au halo pour traitement des vertèbres cervicales et lombaires, etc.

La titulaire fabrique également un petit fixateur pouvant s'appliquer aux petits os, tels que les métatarses et les métacarpes, à la chirurgie maxillofaciale et également à la chirurgie expérimentale sur les petits animaux.

Les fixateurs externes pour ostêosynthèse permettent deux sortes de fixation de l'os:

— la fixation transfixiante où les fiches traversent le membre de part en part,

— la fixation non transfixiante où les fiches sont introduites dans l'os sans le traverser.

La fixation transfixiante, qui est la plus utilisée sur la jambe, est plus rigide que la fixation non transfixiante.

De chaque côté de la jambe, on monte deux tiges ou deux cadres, qui viennent se fixer sur deux groupes de fiches, placés de part et d'autre de la fracture. Les deux cadres ou les deux tiges sont reliés par une armature aussi stable que possible, qui peut comprendre des tiges ou des barres à coulisse dont la longueur est susceptible d'être augmentée ou diminuée.

Il existe également des fixateurs externes présentant des pièces circulaires. De tels fixateurs sont décrits par exemple dans les brevets suisses Nos 579385 et 596826 et sont relatifs à une utilisation des fixateurs externes selon la méthode russe. Les fixateurs décrits dans les deux brevets mentionnés ci-dessus se basent uniquement sur l'utilisation des pièces circulaires, qui forment les cadres et les armatures. Ces cadres peuvent être simples ou doubles, c'est-à-dire qu'ils peuvent cercler l'os. C'est, à notre avis, le cadre circulaire

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simple qui sera dans la plupart des cas employé, si l'on a deux groupes de fiches parallèles sur chaque fragment d'os. Dans certains cas, le problème se pose autrement: si le fragment est très court, c'est-à-dire près d'une articulation, et si l'on n'a pas un fragment suffisamment long pour pouvoir fixer deux ou trois fiches parallèles, on peut employer une autre méthode, telle que les Russes le préconisent, et qui permet de les fixer sur un fragment très court en ayant un support circulaire sur lequel sont fixées des fiches croisées, transfixiantes lisses (voir brevet suisse N° 579385). Ce brevet utilise un dispositif de liaison entre différents anneaux qui est très compliqué à manipuler et, de ce fait, ne permet pas une réduction aisée de la fracture.

Un autre fabricant, Kronner, utilise un système circulaire en plastique, sur lequel sont placées des fiches transfixiantes parallèles. Ce dispositif est également difficile à employer, du fait que les fiches sont décalées par rapport à l'anneau circulaire. La réduction est plus facile, les barres de liaison étant montées sur rotules. Toutefois, il nous semble, d'après les essais effectués par la titulaire, que le système de blocage sur rotules peut permettre un glissement après réduction.

Tous ces systèmes ont un point commun, c'est de pouvoir éloigner ou rapprocher les fragments osseux à volonté (distraction ou compression).

En règle générale, les fixateurs se basant uniquement sur l'utilisation d'arceaux peuvent difficilement être étendus à des applications à la clavicule.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et de proposer un fixateur externe qui puisse être utilisé en combinaison avec des cadres et armatures existants et ainsi en étendre les utilisations.

Le fixateur selon l'invention comprenant deux groupes d'au moins une fiche ou fil maintenant chacun un fragment d'os, les deux groupes étant reliés par des tiges d'assemblage, est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément d'arceau de section polygonale relié aux tiges d'assemblage adjacent à un groupe de fiches, l'élément ne présentant aucune discontinuité sur toute sa longueur et sa section étant identique en tout endroit.

Les pièces-supports et/ou les pièces d'assemblage peuvent comprendre des mâchoires présentant des découpures internes agencées pour épouser au moins une partie du pourtour de l'arceau, de manière à pouvoir être pressées et bloquées sur l'arceau sans possibilité de rotation autour de celui-ci, et chaque pièce d'assemblage et/ou chaque pièce-support peut comprendre un alésage dans lequel est introduite la tige, la fiche ou le fil.

L'alésage de chaque pièce d'assemblage ou de support peut être muni d'une douille ou canon agencé pour adapter le diamètre des fils et fiches à l'alésage de la pièce.

L'alésage peut être pratiqué de manière que son axe soit radial par rapport à l'arceau lorsque la pièce y est fixée, ou de manière que son axe soit perpendiculaire au plan de l'arceau lorsque la pièce y est fixée.

La pièce d'assemblage peut présenter une partie pivotant autour d'une vis de serrage relativement à l'ensemble de la pièce, la partie pivotante comprenant l'alésage et la partie pivotante peut être réalisée à partir d'une bride qui comporte un alésage et une fente.

Selon un mode d'exécution préféré, des fiches supplémentaires destinées à maintenir des fragments d'os supplémentaires sont fixées sur l'arceau à l'aide de dispositifs adéquats agencés pour positionner le fragment supplémentaire latéralement par rapport à l'arceau.

Les avantages du fixateur proposé par la titulaire sont les suivants:

1) L'appareil peut se monter indifféremment avec un ou deux arceaux par groupe de fiches ou fils. Il suffit d'avoir entre les deux arceaux une barre de liaison qui, selon sa longueur, peut modifier la distance entre les deux arceaux et, de ce fait, être utilisée dans de très nombreux cas pour une même grandeur d'arceaux.

2) Le matériel de liaison est un matériel existant, c'est-à-dire soit une rotule Hoffmann, avec barre à coulisse, soit un point de blocage faisant l'objet d'un brevet suisse N° 579438, qui est commercialisé actuellement pour le minifixateur.

Par rapport aux autres systèmes existants, les améliorations sont:

1) mise en place de chaque groupe de fiches ou fils dans n'importe quel plan;

2) réglage de la hauteur de l'arceau, par rapport aux parties molles;

3) possibilité de fixer sur celui-ci un ou des fixateurs complémentaires dans un autre plan, transfixiant ou non;

4) montage d'un deuxième arceau, ce qui forme un anneau circulaire rigide;

5) possibilité de relier les arceaux indépendamment les uns des autres par des barres rigides ou des barres à coulisse permettant un réglage des distances entre les fragments;

6) possibilité d'appliquer la méthode russe.

La section de l'arceau adoptée par la titulaire est de préférence triangulaire; elle peut cependant être carrée ou de forme générale polygonale mais, pour des raisons pratiques, la titulaire préfère la section triangulaire, pour sa rigidté et la possibilité de fixer simplement les pièces-supports et d'assemblage qui permettent d'effectuer des montages très divers.

Le dessin représente, à titre d'exemples, plusieurs modes d'exécution ainsi que des variantes d'un élément de fixateur externe pour fixation squelettique, les modes d'exécution et variantes d'élément étant montrés dans le dessin en montage sur différents types de fixateurs externes.

Dans le dessin :

la fig. 1 montre une vue en perspective d'un fixateur externe comportant deux groupes de trois fiches transfixiantes maintenues par des tiges d'assemblage, un élément se présentant sous la forme d'un demi-arceau étant monté sur chaque groupe de fiches et des barres reliant l'ensemble;

la fig. 2 montre une vue en perspective d'une variante de fixateur de la fig. 1, les demi-arceaux étant utilisés pour servir de support à des organes de fixation portant des fiches;

la fig. 3 est une vue de côté montrant une pièce de serrage destinée à assembler l'extrémité d'une partie d'arceau avec une tige;

la fig. 4 est une coupe selon la ligne VI-VI de la fig. 3;

la fig. 5 est une vue frontale montrant un organe de fixation latéral sur un arceau du type représenté dans la fig. 2;

la fig. 6 est une vue de côté de l'organe de fixation de la fig. 5; la fig. 7 est une vue frontale montrant un organe de fixation radial sur un arceau du type représenté dans la fig. 1 ;

la fig. 8 est une vue de dessus de l'organe de fixation représenté dans la fig. 7;

la fig. 9 est une vue en perspective d'un montage d'une partie d'un fixateur externe où un arceau complet formé de l'assemblage de deux demi-arceaux est monté sur un groupe de fiches transfixiantes, le montage portant les organes de liaison pour établir la connexion avec une autre partie non représentée du fixateur externe;

la fig. 10 est une vue également en perspective d'une première variante du montage de la fig. 9, les deux demi-arceaux servant à supporter des fiches ou des fils transfixiants radiaux et croisés,

chaque fiche ou fil étant fixé sur l'arceau à ses deux extrémités;

la fig. 11 est une vue en perspective d'une deuxième variante du montage de la fig. 9 où un demi-arceau porte deux demi-fiches radiales;

la fig. 12 montre un montage de deux quarts d'arceau formant un demi-arceau;

la fig. 13 montre une vue frontale d'un montage de deux quarts d'arceau formant un demi-arceau, un étau d'ancrage pour des fiches étant maintenu à chaque extrémité des deux quarts d'arceau;

la fig. 14 représente une vue frontale d'un montage de deux quarts d'arceau maintenus par une pièce intermédiaire dont la partie supérieure présente le même profil que celui des quarts d'arceau;

la fig. 15 représente une vue frontale d'un quart d'arceau utilisé dans les montages des fig. 13 et 14;

la fig. 16 représente une vue frontale d'un demi-arceau susceptible

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de remplacer par exemple les quarts d'arceau ainsi que la pièce intermédiaire du montage de la fig. 14;

la fig. 17 est une coupe à travers une pièce de serrage d'extrémité d'un arceau selon la ligne XVII-XVII de la fig. 14, la pièce de serrage étant une variante de la pièce correspondante des fig. 3 et 4 et étant agencée pour être utilisée avec des quarts d'arceau ou des demi-arceaux du type représenté dans les fig. 15 et 16;

la fig. 18 est une coupe selon la ligne XVIII-XVIII de la fig. 14;

la fig. 19 est une coupe à travers une rotule d'articulation portant une fiche et fixée sur un quart d'arceau selon la ligne XIX-XIX de la fig. 14;

la fig. 20 est une vue frontale d'une variante de la pièce d'extrémité des demi-arceaux des fig. 13,14 et 17;

la fig. 21 est une coupe selon la ligne XXI-XXI de la fig. 20, et la fig. 22 est une vue frontale d'une variante du montage de la ■ fig. 14.

Le fixateur externe pour fixation squelettique représenté dans la fig. 1 comprend deux groupes de fiches 2 et 3 destinés à maintenir et positionner l'un par rapport à l'autre deux fragments d'os 4 et 5. Chacun des groupes de fiches 2, respectivement 3, comprend trois fiches 6, 7, 8 respectivement 9,10,11 traversant complètement les fragments d'os qu'elles doivent maintenir en place. Les fiches 6 à 11 sont appelées fiches transfixiantes et présentent à l'une de leurs extrémités une pointe 12 comme représenté sur la fiche 6, en leur milieu un filetage 13 et, à l'autre de leurs extrémités, une tête de section carrée 14 qui permettra de visser les fiches dans les os à l'aide d'un outil non représenté.

Les fiches 6, 7, 8 respectivement 9,10,11 des groupes 2, respectivement 3, sont maintenues ensemble à chacune de leurs extrémités par des étaux d'ancrage 15,16, respectivement 17,18. Chacun des étaux 15 à 18 comprend deux mâchoires 19,20 présentant, sur leurs surfaces intérieures adjacentes, des rainures correspondantes destinées à recevoir des fiches 6 à 11. Les mâchoires 19 et 20 formant l'êtau sont serrées l'une contre l'autre au moyen de deux vis à tête carrée 21. Les mâchoires 19 des étaux 15 et 16 ainsi que les mâchoires 19 et 20 des étaux 17 et 18 sont solidaires d'une tige 22 verticale par rapport au plan de l'étau. Les tiges supérieures 22 des mâchoires 19 des étaux 15 à 18 permettent l'assemblage avec des demi-arceaux 23, respectivement 24. Les mâchoires 20 des étaux 15 et 16 sont solidaires d'une rotule 25 agencée pour recevoir une tige d'une barre à coulisse 26. La rotule 25 comprend deux pièces latérales 27 et 28 permettant de serrer une pièce circulaire centrale non représentée susceptible de tourner autour d'un axe 29 et dans laquelle est introduite une tige de la barre à coulisse 26. La pièce circulaire centrale peut tourner autour de l'axe 29 et les deux pièces latérales 27 et 28 sont retenues dans une gorge circulaire non représentée placée à l'intérieur d'un col 30 solidaire de la mâchoire 20. Le serrage de la rotule 25 s'effectue au moyen d'une vis papillon 31. Les barres à coulisse 26 comprennent une tige 32 à l'extrémité de laquelle est fixée une pièce 33 présentant une roulette 34 engageant une partie filetée 35 d'une deuxième tige 36. La pièce 33 est serrée à l'extrémité de la tige 32 au moyen d'une vis à tête carrée 37. A l'extrémité de la partie filetée 35 de la tige 36 est prévue une pièce coulissante 38 agencée pour coulisser sur la tige 32 lorsque l'on tourne la roulette 34 dans un sens ou dans l'autre pour allonger ou raccourcir la barre à coulisse 26. La pièce coulissante 38 peut également être bloquée sur la tige 32 au moyen d'une vis à tête carrée 39. Comme déjà mentionné plus haut, les barres à coulisse 26 situées au-dessous du plan déterminé par les fiches 6 à 11 sont fixées, d'une part, dans les rotules 25 solidaires des mâchoires inférieures 20 des étaux 15 et 16 et, d'autre part, dans des rotules crantées 40 fixées sur les tiges 22 des mâchoires 20 des étaux 17 et 18. Les rotules crantées 40 comprennent deux disques 41 appliqués l'un contre l'autre et dont les surfaces adjacentes sont crantées. Les surfaces extérieures des disques comprennent des parties 42 agencées pour recevoir et retenir par friction des tiges, par exemple les tiges 36 des barres à coulisse 26, d'une part, et, d'autre part, les tiges 22 des mâchoires inférieures des étaux 17 et 18. Les rotules crantées 40 sont bloquées au moyen d'une vis à tête carrée 43.

Les demi-arceaux 23, respectivement 24, sont fixés sur les tiges 22 des mâchoires supérieures 19 des étaux 15,16,17 et 18 à l'aide de 5 pièces d'assemblage 44 permettant de serrer par friction l'extrémité de l'arceau 23, respectivement 24, et la tige 22. Les pièces d'assemblage 44 seront décrites en détail plus loin en regard des fig. 3 et 4. Les arceaux 23, respectivement 24, étant mis en place et bloqués sur les tiges 22 des étaux 15 à 18 à l'aide des pièces 44, on fixe sur lesdits io arceaux des pièces-supports 45 dans lesquelles on serre des tiges 46. Les pièces 45 sont des pièces-supports agencées pour être fixées sur l'arceau 23, respectivement 24, et retenir par friction la tige 46, radialement par rapport à l'arceau, au moyen d'une seule vis 47. Les pièces 45 seront décrites en détail en regard des fig. 7 et 8. Sur les 15 tiges 46 sont fixées des rotules crantées 40 identiques à celles décrites plus haut et une barre à coulisse 26 est placée entre les deux rotules 40 fixées sur la tige 46.

Dans le mode d'exécution du fixateur externe qui vient d'être décrit, les deux groupes 2 et 3 de fiches 6,7, 8, respectivement 9,10 et 20 11, maintiennent deux fragments 4 et 5 d'os que l'on peut positionner à volonté l'un par rapport à l'autre. Les deux barres à coulisse 26 situées au-dessous du plan formé par les groupes de fiches 2 et 3, représentent, avec les rotules 25, les rotules crantées 40 et les tiges 22, une armature inférieure. Les deux arceaux 23,24, les pièces d'assem-25 blage 44 et 45 et les rotules 40 montées sur les tiges 46 et assemblant la barre à coulisse supérieure 46 représentent l'armature supérieure du fixateur externe de la fig. 1.

Le fixateur externe pour fixation squelettique 1 représenté dans la fig. 1 est mis en place comme suit:

30 Les deux groupes 2 et 3 de fiches 6, 7, 8, respectivement 9,10,11, sont mis en place à l'aide d'un gabarit ou guide et d'un vilebrequin non représentés. Vu l'utilisation du gabarit, les fiches des deux groupes 2 et 3 sont parfaitement parallèles entre elles et à égale distance l'une de l'autre, de sorte qu'elles peuvent être introduites et 35 serrées sans difficulté entre les mâchoires 19 et 20 des étaux 15,16,17 et 18. Il est procédé ensuite à la mise en place de l'armature inférieure formée par l'assemblage des deux barres à coulisse 26 et des rotules 25 et 40 et de l'armature supérieure formée des demi-arceaux 23,24, des pièces 44 et 45, des tiges 46, des rotules 40 et de la troisième barre 40 à coulisse 26. Il est possible de positionner à volonté les deux fragments d'os 4 et 5 en choisissant les positions des rotules 25 et 40 avant le blocage. D'autre part, il est possible d'éloigner ou de rapprocher l'un de l'autre les fragments d'os en allongeant ou raccourcissant les barres à coulisse 26 en faisant tourner les rou-45 lettes 34 des barres dans le sens de rotation adéquat. La présence des arceaux 23 et 24 donne une très grande rigidité à l'ensemble.

Dans la variante de la fig. 2, il ne s'agit plus de deux fragments d'os 4 et 5 à positionner l'un par rapport à l'autre, mais de trois. En effet, un fragment supplémentaire 50 est placé entre les deux so fragments 4 et 5. Comme représenté dans la fig. 2, un des arceaux, c'est-à-dire l'arceau 23, supportera un élément de support, décrit plus loin, permettant de maintenir le fragment d'os 50. Dans cette variante, on retrouve les deux groupes 2 et 3 de trois fiches 6,7,8, respectivement 9,10,11, maintenus entre les mâchoires 19 et 20 des 55 étaux 15,16,17 et 18. Les tiges 22 des mâchoires inférieures 20 des étaux 17 et 18 supportent, comme dans le mode d'exécution de la fig. 1, des rotules crantées 40 et les mâchoires inférieures 20 des étaux 15 et 16 portent des rotules à vis papillon 25 et des barres coulissantes 26 sont placées entre les rotules 25 et 40 pour former 60 l'armature inférieure. Les tiges 22 des mâchoires supérieures 19 des étaux 15,16,17 et 18 portent des pièces d'assemblage 44 permettant de maintenir et de serrer les demi-arceaux 23 et 24. Les pièces d'assemblage sont identiques à celles de la fig. 1 et seront décrites en détail plus loin en regard des fig. 3 et 4. Sur le demi-arceau 23 est 65 placée une pièce-support 51 permettant de fixer une tige 52 parallèlement à l'axe des fragments d'os 4 et 5 ou perpendiculairement au plan des demi-arceaux 23. La pièce 51 sera décrite en détail plus loin à l'aide des fig. 5 et 6. Sur la tige 52 est fixée une rotule 25 avec sa vis

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papillon de serrage solidaire d'un étau d'ancrage 53 semblable aux étaux 15 à 18. Dans l'étau 53 sont maintenues deux demi-fiches 54 et 55 dont l'extrémité filetée 56, 57 est vissée dans le fragment 50 qui doit être positionné entre les fragments d'os 4 et 5. Les demi-fiches 54 et 55 présentent, comme les fiches 6 à 11, à leur extrémité opposée à celle qui est vissée dans le fragment 50, une tête de section carrée permettant de fixer la fiche sur un vilebrequin ou une clé pour la visser sur un os. Comme représenté dans les fig. 1 et 2, les fiches 54 et 55 sont plus courtes que les fiches 6 à 11 qui traversent complètement l'os. Leur filetage est prévu à une de leurs extrémités, car elles ne sont pas destinées à traverser complètement l'os. Par contre, les fiches 6 à 11 des modes d'exécution des fig. 1 et 2 qui sont transfixiantes présentent un filetage en leur milieu, là où elles doivent être retenues dans les fragments 4 et 5. Dans la variante de la fig. 2, on remarque que les mâchoires des étaux 15 à 18, de même que celle de l'étau 53 présentent (voir l'étau 18, fig. 2) des garnitures intérieures 58 et 59 dont les surfaces adjacentes sont munies de rainures correspondantes 60 agencées pour recevoir les fiches. Comme représenté par l'étau 18 (fig. 2), cinq paires de rainures correspondantes 60 sont prévues. Il est ainsi possible de retenir dans chaque étau de une à cinq fiches.

Dans la variante de la fig. 2, il a été fixé, sur l'extrémité des tiges 22 des mâchoires supérieures 19, des étaux 17 et 18, des rotules crantées 61 supportant des tiges 62 permettant de prolonger vers la gauche le cadre supérieur du fixateur externe. Sur ces tiges 62, on pourra fixer tout dispositif de maintien supplémentaire jugé utile, par exemple une demi-fiche non représentée semblable aux demi-fiches 54 ou 55 qui servira à renforcer sur la gauche la fixation du fragment 4 et éviter ainsi toute flexion si des efforts sont exercés sur ce fragment d'os. Une telle fiche supplémentaire peut également être fixée sur le demi-arceau 23 au moyen d'une pièce-support 51, d'une tige 52 et d'un étau 53 semblables aux éléments représentés dans la fig. 2, le tout s'étendant vers la gauche.

L'avantage apporté par l'arceau 23 et le montage des éléments 51 à 55 ou tout montage de ce type réalisé à partir d'un arceau réside principalement dans le fait qu'il peut être positionné en n'importe quel point sur l'arceau. Le fragment 50 qu'il supporte pourra donc être positionné avec exactitude et sans difficulté par rapport aux deux autres fragments 4 et 5. D'autre part, la section de l'arceau 23 étant triangulaire, la fixation de la tige 52 à l'aide de la pièce-support 51 est très solide et ne se déplacera pas. On remarque encore qu'il reste sur l'arceau 23, de même que sur l'arceau 24, toute la place nécessaire pour réaliser d'autres montages, par exemple pour renforcer la stabilité de l'ensemble du fixateur ou pour renforcer la fixation d'un fragment d'os par rapport à l'arceau.

Comme visible dans les fig. 3 et 4, les pièces d'assemblage des arceaux 23,24 sur les tiges 22 permettent d'obtenir une stabilité totale entre l'arceau et le reste du fixateur externe. L'extrémité 65 de l'arceau 23,24 de section triangulaire est prise entre deux rainures circulaires 66 et 67 opposées — dont la courbure correspond à celle de l'arceau 23,24 — pratiquées dans deux demi-coquilles 68,69 agencées pour être serrées contre l'arceau 23,24 au moyen d'une vis à tête carrée 70. La demi-coquille 68 se prolonge latéralement vers l'extérieur par rapport à l'extrémité de l'arceau 23,24 pour recevoir une bride de serrage 71, comportant un alésage 73 et une fente 72. L'alésage 73 est prévu pour recevoir la tige 22. La vis 75 traverse la demi-coquille 68 ainsi que la bride 71. La partie filetée 74 permet de bloquer la tige 22 ainsi que la bride 73 avec la demi-coquille 68. Comme visible sur les fig. 3 et 4, la bride 71 et la tige 22 peuvent pivoter autour de l'axe de la vis 75 jusqu'au moment où celle-ci est serrée. La pièce d'assemblage 44 qui vient d'être décrite en regard des fig. 3 et 4 est mise en place avec l'arceau comme décrit ci-dessous:

La vis à tête carrée 70 est partiellement dévissée, et les deux demi-coquilles 68,69 sont éloignées l'une de l'autre. La vis 75 est également partiellement dévissée pour desserrer la bride 71 (la fente 72 s'ouvre) et permettre ainsi l'introduction ultérieure de la tige 22 dans l'alésage 73. L'extrémité de l'arceau 23,24 est introduite dans les rainures 66, 67 et la vis 70 serrée, ce qui a pour effet de bloquer les deux demi-coquilles 68,69 sur l'extrémité de l'arceau. La tige 22 est ensuite introduite dans l'alésage 73 de la bride 71 et l'ensemble est placé à l'endroit voulu sur la tige 22. Comme la bride 71 peut pivoter autour de l'axe de la vis 75, l'introduction sur la tige 22 sera facilitée lorsque la pièce 44 est en place sur la tige, la vis 75 est bloquée et l'ensemble tige 22/pièce d'assemblage 44/arceau 23, 24 devient un ensemble rigide. Si nécessaire, il est possible de placer d'abord la tige 22 dans l'alésage 73 de la bride 71 pour ensuite amener l'extrémité 65 de l'arceau 23, 24 dans les rainures 66, 67 des demi-coquilles 68,69. Dès que tout sera en place, on serrera la vis 70 et la vis 75.

Comme déjà mentionné plus haut, la pièce de support 51 représentée en détail dans les fig. 5 et 6 permet de fixer une tige 52 perpendiculairement au plan de l'arceau 23, 24 sur lequel elle est placée. La pièce 51 comprend deux brides de serrage 76,77 présentant deux rainures 78,79 propres à enserrer le profil triangulaire de l'arceau 23,24. Les rainures 78, 79 présentent, comme visible sur la fig. 6, la même courbure que l'arceau 23, 24. Chaque bride 76, 77 est munie sur un de ses côtés d'un alésage 80, 81, les axes des deux alésages correspondant lorsque les brides sont placées en regard l'une de l'autre. Sur leur autre côté, les brides 76, 77 sont reliées par une vis à tête carrée 82. La tige 52 est introduite dans les alésages 80, 81 des brides 76, 77, qui sont à leur tour placées sur l'arceau 23, 24. Il suffit de serrer la vis 82 pour bloquer les brides 76, 77 sur l'arceau 23, 24 et en même temps bloquer la tige 52 par flexion.

La pièce-support 51, qui vient d'être décrite en regard des fig. 5 et 6, permet de fixer en n'importe quel point sur la circonférence de l'arceau 23,24 une tige 52 s'étendant perpendiculairement de part et/ou d'autre du plan de l'arceau. Cette tige peut servir de support pour tout dispositif de maintien d'un fragment d'os ou pour tout dispositif de renforcement de l'ensemble ou d'une partie du fixateur externe dont elle est un élément constitutif. Comme déjà dit en d'autres mots, son emplacement sur l'arceau 23, 24 n'est pas limité à des positions prédéterminées. Elle peut donc être positionnée sur tout l'arceau avec précision.

Comme déjà mentionné en regard du mode d'exécution de la fig. 1, la pièce-support 45 représentée dans les fig. 7 et 8 permet de positionner une tige radialement par rapport à l'arceau 23,24. La pièce 45 comprend deux brides 85, 86 présentant à leur partie inférieure deux rainures 87, 88 aptes à enserrer l'arceau 23,24. Les rainures 87 et 88 présentent une courbure identique à celle de l'arceau 23,24. La bride 86 présente une fente 89 délimitant deux pattes de serrage et débouchant sur un alésage 90 agencé pour recevoir la tige 46. Les deux brides 85, 86 sont reliées par la vis à tête carrée 47 dont la partie filetée 91 engage un filetage correspondant 92 pratiqué dans la patte de serrage extérieure de la bride 86. Il est visible dans la fig. 8 que le serrage de la vis 47 bloque, d'une part, les deux brides 85, 86 sur l'arceau et, d'autre part, la tige 46 dans l'alésage 90. Comme la pièce-support 51 des fig. 5 et 6, la pièce 45 des fig. 7 et 8 qui vient d'être décrite peut être placée en n'importe quel point sur l'arceau 23, 24. La tige 46 qu'elle enserrera peut servir soit de support pour tout dispositif de maintien d'un fragment d'os, soit de support pour renforcer la stabilité du fixateur externe dont elle est partie constituante.

Dans le montage de la fig. 9, montrant une partie d'un fixateur externe, un groupe 95 de trois fiches 96,97 et 98 est ancré dans deux étaux 99 et 100 identiques aux étaux 17 et 18 du mode d'exécution et de la variante des fig. 1 et 2. Sur les tiges 101 solidaires des mâchoires des étaux sont fixés deux demi-arceaux 102,103 de section triangulaire à l'aide des pièces d'assemblage décrites en regard des fig. 3 et 4. Les demi-arceaux 102 et 103 sont montés sur les tiges 101 de manière que leur pourtour décrive sensiblement un cercle, dont l'axe central coïncide avec l'axe d'un fragment d'os 104 maintenu par le groupe de fiches 96 à 98. Les tiges inférieures 101 des étaux 99 et 100 sont munies d'une rotule 105, chacune des rotules enserrant une barre à coulisse 106 dont l'extrémité libre 107 sera rendue solidaire de l'autre partie non représentée dans la fig. 9 du fixateur externe. Cette autre partie non représentée du fixateur externe peut être semblable à la

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partie visible sur la fig. 9 ou à une des parties du mode d'exécution de la fig. 1 ou de la variante de la fig. 2 ou encore être semblable à une des variantes décrites plus loin en regard des fig. 10 à 22.

Sur l'arceau 103 est fixée une pièce-support 108 identique à la pièce 45 des fig. 7 et 8, la pièce enserrant une tige 109 supportant une rotule 110 et une autre tige 111 sensiblement parallèle aux barres à coulisse 106 et ayant la même fonction.

Sur le demi-arceau 103 est fixée une pièce-support 112 identique à la pièce 45 des fig. 7 et 8, dans laquelle est fixée une demi-fiche 113 dont l'extrémité est vissée dans le fragment d'os 104. La demi-fiche 113 est introduite dans l'alésage de la pièce-support 112 avec une douille cylindrique ou canon non visible dans la fig. 9 dans le but d'adapter le diamètre trop petit de la fiche 113 à l'alésage de la pièce 112 correspondant normalement au diamètre d'une tige semblable aux tiges 101,109,111, etc.

La présence de la demi-fiche 113 dans le fragment d'os 104 permet de renforcer sensiblement l'ensemble os/arceau. En effet, sans la présence de la demi-fiche 113, les fiches transfixiantes 96,97 et 98 peuvent travailler en flexion d'une manière assez importante si un effort est exercé dans le sens vertical à une des extrémités du fragment d'os. L'homme du métier remarquera immédiatement que les demi-arceaux 102,103 offrent toute la place nécessaire pour recevoir d'autres dispositifs pour positionner des fragments d'os supplémentaires ou pour renforcer la stabilité du fixateur externe. D'autre part, comme les deux demi-arceaux 102,103 entourent complètement le membre dont ils permettent la fixation de l'os, ledit membre est ainsi enfermé dans et protégé par le montage du fixateur.

Dans la première variante du montage de la fig. 9 représentée en perspective dans la fig. 10, les deux demi-arceaux 102,103 sont reliés à chacune de leurs extrémités par une simple tige 115 à l'aide des pièces d'assemblage 44. Au milieu des tiges 115 sont placées des rotules 116 partant des tiges 117 agencées pour venir se fixer sur la deuxième partie non représentée du fixateur externe. Deux fiches transfixiantes 118,119, formant entre elles un angle de 70° environ, traversent et maintiennent un fragment d'os 120. Les fiches transfixiantes 118,119 sont fixées contre les demi-arceaux 102,103 par l'intermédiaire des pièces-supports 112 identiques à la pièce correspondante 45 des fig. 7 et 8. On remarque dans la variante de la fig. 10 les douilles ou canons 121 placés dans les alésages des pièces 112 serrant les demi-arceaux 103. L'homme du métier remarquera que, dans la variante de la fig. 10, les pièces-supports 112 sont placées de manière que la fiche 118 passe devant les deux arceaux 102,103, alors que la fiche 118 passe derrière. Cette façon de monter des fiches 118, 119 permet d'éviter le croisement de celles-ci dans le fragment d'os 120. Les fiches sont donc légèrement décalées l'une par rapport à l'autre et ce décalage combiné avec le fait que les fiches se croisent et qu'elles sont maintenues solidement sur toute la longueur de l'alésage des pièces 112 par l'intermédiaire des douilles ou canons 121 permet d'obtenir un positionnement du fragment d'os 120 particulièrement stable. Il faut exercer un très gros effort à une extrémité du fragment 120 pour faire bouger très légèrement ledit fragment 120.

Dans la deuxième variante de la fig. 11, le fragment d'os 120 est maintenu par deux demi-fiches 122,123 non transfixiantes, c'est-à-dire qu'elles ne traversent pas complètement ledit fragment 120. Les demi-fiches 122, 123 sont fixées sur le demi-arceau 103 de la même manière que dans la variante précédente de la fig. 10, c'est-à-dire au moyen de deux pièces-supports 112 et de deux canons 121. Le demi-arceau 103 est relié au fixateur externe non représenté de la même manière que dans la variante de la fig. 10, c'est-à-dire à l'aide des pièces d'assemblage 44, des tiges 115, des rotules 116 et des tiges 117.

Les modes d'exécution et variantes des montages décrits en regard des fig. 9,10 et 11, c'est-à-dire les modes d'exécution où un cercle complet est constitué à partir de deux demi-arceaux se prêtent particulièrement à l'utilisation de fils à la place des fiches ou demi-fiches. Les fils seront montés de la même manière que les fiches, par exemple à l'aide des pièces 112 (fig. 9 à 11) et des douilles ou canons 121 adaptés au diamètre des fils. La titulaire a développé un tendeur (non représenté) s'appuyant sur les pièces 112 et permettant de mettre les fils sous tension avant d'effectuer le blocage desdites pièces 112 au moyen des vis. Il est évident que, si des fils sont utilisés, ils doivent être transfixiants, c'est-à-dire traverser complètement l'os ou le fragment d'os, et c'est la raison pour laquelle les arceaux complets sont particulièrement aptes à être utilisés avec les fils. Les modes d'exécution et variantes des fig. 1 et 2 se prêtent également à l'utilisation de fils. Ceux-ci peuvent être tendus entre les deux étaux 15,16, respectivement 17,18, maintenus par le demi-arceau 23, 24, le tendeur non représenté étant appuyé contre l'étau avant le blocage des vis 21. Les fils utilisés seront de préférence en acier inox.

Dans le mode d'exécution de la fig. 12, un demi-arceau est réalisé à partir de deux quarts d'arceau 126 et 127 maintenus ensemble par deux pièces d'assemblage 44 reliées par une simple tige 128. Le mode d'exécution de la fig. 12 peut remplacer les demi-arceaux décrits en regard des modes d'exécution et variantes des fig. 1 à 11. Sur la tige entre les deux pièces d'assemblage peut être placée par exemple une rotule non représentée qui servira par exemple à enserrer tout dispositif de renforcement de la stabilité du fixateur externe auquel les deux quarts d'arceau 126,127 sont assemblés ou tout dispositif de maintien d'un fragment d'os. La tige 128 peut, d'autre part, être remplacée par un étau d'ancrage de fiches (non représenté) semblable aux étaux 15 à 18 des modes d'exécution précédents. Chacun des quarts d'arceau 126,127 peut recevoir également tout dispositif de maintien d'un fragment d'os ou tout dispositif destiné à lier le montage de la fig. 12 à un cadre du fixateur externe non représenté dont il fait partie à l'aide des pièces-supports 45, 51 des fig. 5 à 8. Finalement, les quarts d'arceau 126,127 ne doivent pas obligatoirement être utilisés ensemble. On peut aisément concevoir le montage d'un seul quart d'arceau là où on en a besoin. Le quart d'arceau 126 sera donc muni de deux pièces d'assemblage 44 à chacune de ses extrémités ou d'une pièce 44 et d'une pièce-support 45 ou 51 des fig. 5 à 8 ou encore uniquement des pièces-supports 45 ou 51 et sera lié au cadre d'un fixateur externe non représenté.

Dans le montage de la fig. 13, deux quarts d'arceau 130 présentent, à leurs extrémités, des pièces d'assemblage 131 représentées en coupe dans la fig. 17. Les pièces d'assemblage 131 permettent de rendre les extrémités des arceaux 130 solidaires des tiges 133 à l'aide des vis 132. Les tiges 133 sont reliées chacune à une mâchoire d'un étau d'ancrage 134 identique aux étaux 15 à 18 des modes d'exécution et variantes des fig. 1, 2 et 9. Les étaux 134 servent à ancrer des groupes de fiches 135, respectivement 137, maintenant un fragment d'os 136. Les quarts d'arceau 130 sont représentés en détail dans la fig. 15 et présentent, à leurs extrémités, des trous 138 dans lesquels passent les vis 132 (fig. 13) des pièces d'assemblage 131. Les deux quarts d'arceau 130 peuvent évidemment être remplacés par un demi-arceau 139 tel que représenté dans la fig. 16. Le demi-arceau 139 comprendra également, à ses extrémités, deux trous 138 qui permettront de passer les vis 132 et de fixer les pièces d'assemblage 131.

Dans le montage de la fig. 14, qui représente une variante de montage de la fig. 13, deux quarts d'arceau 130, identiques aux quarts d'arceau de la fig. 13 et, par conséquent, également aux quarts d'arceau représentés dans la fig. 15, sont munis, à leurs extrémités opposées, des pièces d'assemblage 131 vissées à l'extrémité des arceaux 130 à l'aide des vis 132. Les pièces d'assemblage 131 sont, à leur tour, placées sur les tiges 133 des mâchoires supérieures des étaux d'ancrage 134. Dans les deux étaux 134 sont serrées un groupe de fiches transfixiantes 135 maintenant un fragment d'os 136.

Les deux quarts d'arceau 130 sont réunis par une pièce centrale 140 représentée en coupe dans la fig. 18. En se référant à la coupe de la fig. 18, on remarque que la pièce intermédiaire 140 comprend deux parties 141 et 142 présentant des rainures intérieures 143,144, permettant d'enserrer l'extrémité triangulaire des arceaux 130. Il est visible, sur la fig. 14, que la pièce 140 présente la même courbure que les arceaux 130. D'autre part, les parties 141 et 142 de la pièce 140 présentent, sur leur pourtour extérieur, deux nervures 145,146 formant ensemble un profil triangulaire qui permettra de fixer sur la pièce 140 les pièces-supports 45 représentées dans les fig. 7 et 8 ou les pièces-supports 51 représentées dans les fig. 5

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et 6, ou encore des variantes de ces pièces, par exemple la variante représentée dans la fig. 19 qui sera décrite plus loin. Les parties 141, 142 comprennent encore deux alésages correspondants 147 et 148 qui permettront d'introduire une vis 149 destinée à bloquer les deux parties 141 et 142 de la pièce 140. On remarque, dans les fig. 14 et 18, que la partie filetée 150 de la vis 149 se visse dans un filetage correspondant pratiqué dans l'alésage 47 après avoir traversé l'alésage 138 de l'extrémité de l'arceau 130. La vis 149 étant bloquée, les arceaux 130 sont maintenus de manière stable et solide dans la pièce 140.

L'avantage du montage de la fig. 14 avec les deux quarts d'arceau 130 et la pièce 140 réside dans le fait que des pièces-supports semblables à celles représentées dans les fig. 5 à 8 peuvent être montées à l'endroit choisi sur toute la circonférence de l'arceau, y compris au dos de la pièce 140. Il est prévu de réaliser des pièces 140 de différentes longueurs, de manière à pouvoir constituer avec les quarts d'arceau 130 des demi-arceaux de diamètre différent. Ainsi, le montage de la fig. 14 offre une gamme élargie d'utilisations des quarts d'arceau 130.

Dans la fig. 17 est représentée en coupe la pièce d'assemblage 131 permettant d'assembler les extrémités d'arceau 130 aux tiges 133 dans les montages des fig. 13 et 14. La pièce d'assemblage 131 comprend une bride 151 dont une extrémité présente deux flancs 152 et 153 séparés par une rainure 154 et présentant en son centre un alésage 155 destiné à recevoir la tige 133. L'autre extrémité de la bride 151 comprend une rainure 156 destinée à enserrer le profil triangulaire du quart d'arceau 130 en coopération avec une autre rainure correspondante 157 prévue dans une contre-bride 158. Deux alésages 159 et 160 sont prévus aux deux extrémités de la pièce 151 ainsi que dans la pièce 158. L'alésage de la pièce 158 est fileté, de même que l'alésage du flanc 153 de la pièce 151, ces deux alésages étant destinés à recevoir les parties filetées des vis 132. On comprend immédiatement, en examinant la fig. 17, que le serrage des deux vis 132 permet le blocage de la tige 133, d'une part, et le blocage du quart d'arceau 130 entre les pièces 151 et 158, la vis 132 passant dans l'alésage 138 du quart d'arceau 130, d'autre part.

Sur le quart d'arceau 130, situé à gauche dans le montage de la fig. 14, est fixée une bride de support 161 munie d'une rotule et destinée à positionner une tige 162 utilisée pour renforcer l'ancrage du fragment d'os 136 réalisé à l'aide du groupe de fiches 135. La pièce de support 161, représentée en coupe dans la fig. 19, comprend deux parties 163 et 164 présentant des rainures 165, 166 destinées à enserrer le profil triangulaire du quart d'arceau 130. La partie 164 présente une collerette circulaire 167 terminée par une partie en tronc de cône 168. La collerette 167 et la partie en tronc de cône 168 coopèrent avec une pièce femelle correspondante 169 sur laquelle est monté un prolongement 170. Dans le prolongement 170 est réalisé un alésage 171 dans lequel est bloqué un canon ou une douille 172 destinée à adapter le diamètre de la fiche 162 à l'alésage. Toute la pièce 161, c'est-à-dire les parties 163 et 164, la collerette 167 avec son prolongement en tronc de cône 168 et la pièce correspondante 169 ainsi que le canon 172, peut être bloquée par une seule vis 173. La partie en tronc de cône 168, ainsi que la partie femelle correspondante de la pièce 169, présente un angle de quelques degrés, de sorte que la rotule formée des pièces 167,168 et 169 est parfaitement bloquée lorsque la vis 173 est serrée pour fixer la pièce sur le quart d'arceau 130. L'intérêt de la pièce 161 réside dans le fait que la fiche 162 qu'elle porte peut être tournée autour de l'axe de la vis. Il est ainsi possible de positionner la fiche 162 dans le fragment d'os 136 exactement à l'endroit désiré.

Les fig. 20 et 21 représentent une variante de la pièce d'assemblage 131 utilisée dans les montages représentés dans les fig. 13 à 19. On a remarqué que la pièce 131 ne permet de serrer les tiges 133 (voir fig. 13 et 14) que selon une direction, c'est-à-dire qu'avec ces pièces 131 les arceaux, dans les montages des fig. 13 et 14, ne peuvent être placés que d'une manière symétrique. Dans le cas où l'on désirerait placer les arceaux 130 des fig. 13 et 14 de manière que, par exemple, l'extrémité des arceaux soit, sur une des tiges 133, placée plus haut que sur l'autre tige, il est nécessaire de prévoir une autre pièce d'assemblage. Dans ce but, la titulaire propose en variante la pièce d'assemblage représentée dans les fig. 20 et 21. Si l'on se réfère à ces deux fig. 20 et 21, l'arceau 130 est enserré par les rainures 174 et 175 des brides 176 et 177. Les brides 176 et 177 présentent, à chacune de leurs extrémités, un alésage 178, 179 destiné à recevoir les vis 180, 181. En leur centre, les pièces 176 et 177 présentent des alésages 182, 183 dans lesquels viennent s'introduire des pièces circulaires 184,185. Les pièces circulaires 184,185 présentent, sur leur surface adjacente, deux rainures correspondantes 186,187 destinées à enserrer la tige 133. Il est clairement visible, dans les fig. 20 et 21, que le blocage des vis 180 et 181 serre les brides 176,177 contre le quart d'arceau 130, d'une part, et, d'autre part, comprime la tige 133 par l'intermédiaire des pièces circulaires 184,185. La variante de la pièce d'assemblage des fig. 20 et 21 permet de faire pivoter l'ensemble formé de la pièce et du quart d'arceau 130 autour de la tige 133 ou inversement.

Dans le montage de la fig. 22, les quarts d'arceau 130 sont fixés sur les tiges 133 des étaux 134 par l'intermédiaire des pièces d'assemblage 131 représentées dans la fig. 17 ou des variantes de ces pièces représentées dans les fig. 20 et 21. Les étaux 134 servent à ancrer un groupe de fiches transfixiantes 135 maintenant un fragment d'os 136. A leur extrémité supérieure, les quarts d'arceau 130 sont reliés à une tige 190 par l'intermédiaire de deux pièces d'assemblage 131. Sur la tige est montée une rotule 191 semblable à la rotule crantée 61 représentée dans les modes d'exécution et variantes des fig. 1 et 2. Dans l'alésage de la rotule crantée 191 est fixée une fiche 192 par l'intermédiaire d'un canon 193 destiné à adapter le diamètre de la fiche 192 au diamètre de l'alésage de la rotule 191. Comme les montages des fig. 13 et 14, le montage de la fig. 22 permet de renforcer le positionnement d'un fragment d'os 136 au moyen d'une fiche 192 supplémentaire. La rotule pouvant tourner autour de la tige 190 selon deux directions, elle peut également être utilisée pour maintenir un fragment d'os supplémentaire adjacent au fragment 136.

Dans les modes d'exécution et variantes qui viennent d'être décrits, les fixateurs comprennent soit des arceaux entiers constitués de deux demi-arceaux, soit des demi-arceaux constitués de quarts d'arceau avec des pièces intermédiaires. Il est évident que la titulaire a prévu un arceau complet de profil également triangulaire et qui sera utilisé avec les pièces d'assemblage ou les pièces de support. Les avantages des modes d'exécution qui viennent d'être décrits sont principalement les suivants :

— Le fixateur externe peut se monter indifféremment avec un demi-arceau qui peut être réalisé d'une seule pièce ou à partir de deux quarts d'arceau et des pièces intermédiaires et avec un arceau complet qui peut être réalisé d'une seule pièce ou à partir de deux demi-arceaux. On montera donc en général un demi-arceau ou un arceau par fragment d'os à maintenir, chaque demi-arceau ou chaque arceau formant ce que l'on appelle un cadre. Les deux cadres seront donc maintenus par une armature de liaison qui peut être soit des barres à coulisse, soit de simples tiges d'assemblage. Les barres à coulisse offrent l'avantage de pouvoir modifier la distance entre deux cadres, c'est-à-dire entre deux demi-arceaux ou arceaux complets maintenant chacun un fragment d'os. Selon une variante non représentée, il est possible de monter les deux cadres à l'aide des étaux 15 à 18 de la fig. 1 et leurs fiches transfixiantes, les étaux étant maintenus par des armatures constituées de barres à coulisse ou de tiges de liaison, un seul élément d'arceau étant monté là où il est nécessaire et utile. Un tel montage peut être conçu dans le cas représenté dans la variante de la fig. 2, où seul l'arceau 23 peut être considéré comme étant utile, étant donné qu'il permet de maintenir le fragment d'os supplémentaire 50, à l'aide de la tige 52, de l'étau 53 et des fiches 54 et 55. Ce montage ne comprenant qu'une seule partie d'arceau peut être avantageusement utilisé, par exemple, pour un fixateur qui doit maintenir des fragments d'os par exemple sur le bassin ou à la clavicule d'un corps humain.

— Dans tous les modes d'exécution décrits, le matériel de liaison est un matériel existant déjà, et il peut être utilisé en combinaison

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avec les parties d'arceau. Ce matériel consiste en tiges, barres à coulisse, étaux d'ancrage, rotules, etc.

Par rapport aux systèmes existants, les fixateurs externes pour ' ostêosynthèse qui viennent d'être décrits en détail en regard des fig. 1 à 22 présentent les avantages suivants:

1. Les cadres traditionnels formés des étaux, des fiches et des barres de liaison reliés par les armatures traditionnelles, notamment les barres à coulisse et les tiges, peuvent être utilisés en combinaison avec des parties d'arceau.

2. Les fixateurs décrits permettent de mettre en place des fiches ou des groupes de fiches dans n'importe quel plan grâce au montage des arceaux qui servent de fixations pour des fiches pouvant s'étendre latéralement par rapport à eux.

3. Les fixateurs décrits permettent d'effectuer un réglage en hauteur des arceaux par rapport aux parties molles.

4. Les fixateurs offrent la possibilité de fixer, soit sur l'arceau,

soit sur les tiges, des fixateurs complémentaires dans un autre plan, transfixiant ou non.

5. Possibilité de réaliser un arceau complet, soit en une seule pièce, soit à partir de demi-arceaux ou de quarts d'arceau.

6. Possibilité de relier les arceaux indépendamment les uns des autres, ou entre eux par des barres rigides ou des barres à coulisse

5 permettant un réglage de la distance entre les fragments et permettant de rendre plus solide le montage réalisé.

7. Possibilité d'appliquer la méthode russe, c'est-à-dire la méthode qui requiert des arceaux complets pour le traitement des extrémités.

io Les parties constituantes des fixateurs externes qui viennent d'être décrits seront de préférence réalisées en métal inox, notamment les fiches, les fils, les rotules, les étaux d'ancrage, les tiges, les barres à coulisse, etc. Par contre, les arceaux ou parties d'arceau, ainsi que les pièces d'assemblage et de support destinées à être fixées sur les

15 arceaux pourront être réalisés en un alliage léger, notamment un alliage à base d'aluminium ou un alliage à base de titane. Les fiches qui traversent les parties molles ainsi que l'os sont isolées électriquement entre elles et des autres parties du fixateur.

9 feuilles dessins

Claims

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1. Fixateur externe pour ostêosynthèse, comprenant deux groupes d'au moins.une fiche ou fil maintenant chacun un fragment d'os, les deux groupes étant reliés par des tiges d'assemblage, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément d'arceau de section polygonale relié aux tiges d'assemblage, adjacent à un groupe de fiches, l'élément ne présentant aucune discontinuité sur toute sa longueur et sa section étant identique en tout endroit.

2. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins la fiche ou fil d'un groupe est ancré à chacune de ses extrémités dans un étau, les deux étaux étant reliés par l'élément d'arceau.

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REVENDICATIONS

3. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fiches ou fils d'au moins un groupe sont fixés en croix sur l'élément d'arceau.

4. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que des fiches supplémentaires destinées à maintenir des fragments d'os sont fixées sur l'élément d'arceau à l'aide de dispositifs agencés pour positionner le fragment supplémentaire latéralement par rapport au plan de l'arceau.

5. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des pièces-supports agencées pour permettre la fixation sur l'élément d'arceau des fiches ou fils.

6. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des pièces d'assemblage pour fixer les éléments d'arceau entre eux aux deux groupes de fiches ou fils ou aux tiges d'assemblage.

7. Fixateur selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les pièces-supports et/ou les pièces d'assemblage comprennent des mâchoires présentant des découpures internes agencées pour épouser au moins une partie du pourtour de l'élément d'arceau, de manière à pouvoir être pressées et bloquées sur l'arceau sans possibilité de rotation autour de celui-ci.

8. Fixateur selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque pièce d'assemblage et/ou chaque pièce-support comprend un alésage dans lequel est introduite une tige d'assemblage, une fiche ou un fil.

9. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'alésage est muni d'une douille ou canon agencé pour adapter le diamètre des fils et fiches à l'alésage de la pièce.

10. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'alésage est pratiqué de manière que son axe soit radial par rapport à l'arceau lorsque la pièce y est fixée.

11. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'alésage est pratiqué de manière que son axe soit perpendiculaire au .plan de l'élément d'arceau lorsque la pièce y est fixée.

12. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce d'assemblage présente une partie pivotant autour d'une vis de serrage relativement à l'ensemble de la pièce, la partie pivotante comprenant l'alésage.

13. Fixateur selon la revendication 12, caractérisé en ce que la partie pivotante est constituée de deux brides dont les surfaces intérieures adjacentes présentent deux gorges correspondantes définissant l'alésage.

14. Fixateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'alésage est prolongé latéralement par une fente délimitant deux flancs traversés par une vis susceptible de les rapprocher et de bloquer par friction la tige, le fil ou la fiche avec son canon présent dans l'alésage.

15. Fixateur selon les revendications 9 et 11, caractérisé en ce que l'alésage se prolonge dans deux parties de la pièce située de chaque côté de l'arceau, la tige, la fiche ou le fil avec son canon étant retenu par flexion dans l'alésage lorsque les deux parties sont bloquées contre l'élément d'arceau.

16. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce d'assemblage présente deux parties circulaires montées rotatives et à friction dans l'ensemble de la pièce, les surfaces adjacentes des parties circulaires présentant des gorges correspondantes définissant l'alésage destiné à recevoir la tige.

17. Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'une rotule à friction ou crantée permettant le blocage dans la position désirée est montée sur la pièce-support, l'alésage étant présent sur la partie tournante de la rotule, son axe étant perpendiculaire à l'axe de rotation de la rotule.

18. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément d'arceau forme sensiblement un quart de cercle.

19. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément d'arceau forme sensiblement un demi-cercle.

20. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément d'arceau forme sensiblement un cercle complet.

21. Fixateur selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce que deux éléments en quart de cercle, respectivement deux éléments en demi-cercle, sont reliés par une pièce intermédiaire sensiblement de même courbure, le pourtour extérieur de la pièce intermédiaire présentant au moins en partie le même profil que les éléments d'arceau, de manière que les pièces-supports et d'assemblage puissent également être fixées sur la pièce intermédiaire.

22. Fixateur selon l'une des revendications 18,19 ou 20, caractérisé en ce que les extrémités des éléments d'arceau présentent des trous dans lesquels passent des vis maintenant les pièces d'assemblage et/ou les pièces intermédiaires.

23. Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément d'arceau présente un profil triangulaire.