CH630693A5

CH630693A5 - Dispositif electronique faisant fonction de cle et de serrure et dont le code est facile a modifier par l'usager.

Info

Publication number: CH630693A5
Application number: CH1097078A
Authority: CH
Inventors: Raymond Bernier
Original assignee: Int Detection Protection
Priority date: 1977-10-25
Filing date: 1978-10-24
Publication date: 1982-06-30
Also published as: SE7810290L; NL177433C; IT1121752B; GB2009299B; FR2407322B1; IT7828334A0; DE2842978C2; GB2009299A; DE2842978A1; US4232291A; BE870958A; JPS5844835B2; NL177433B; FR2407322A1; DK461678A; SE435002B; NL7810479A; JPS5472200A; CA1114914A; ES473826A1

Description

L'invention concerne un dispositif électronique composé de deux organes respectivement appelés ci-après serrure et clé, que l'on relie électriquement pour effectuer une commande, la serrure déclenchant une signalisation, une alarme, un verrouillage ou toute autre mesure de sécurité, lorsqu'un usager non autorisé utilise la clé.

Une application importante de ce dispositif est la protection contre le vol des véhicules. Les dispositifs antivol connus présentent l'inconvénient que le codage d'identification, quel qu'il soit, ne peut être modifié par l'usager. L'inviolabilité parfaite n'est donc pas réalisée vis-à-vis de voleurs capables de se procurer et de décrypter les codes les plus ingénieux qu'il est possible de réaliser à des coûts non prohibitifs.

L'invention se propose de réaliser un dispositif dans lequel la serrure et la clé comportent un codage, la serrure fournissant un signal de commande lorsqu'il y a identité entre les deux codages et un signal de sécurité lorsqu'il n'y a pas identité, ce dispositif n'exigeant aucune source d'énergie électrique incorporée à la clé et permettant à l'usager de modifier le code, aussi souvent qu'il le désire, un grand nombre de codes étant disponibles et l'opération de changement de code étant très simple et s'effectuant sans outillage.

Suivant l'invention, ce résultat est obtenu en faisant comporter à la serrure et à la clé une matrice de contacts dont les canaux d'accès aux points de croisement sont accessibles de l'extérieur de ces organes, l'usager disposant d'épingles conductrices qu'il peut introduire dans ces canaux pour établir différentes combinaisons, chaque organe comprenant un montage électronique apte à engendrer, pour la clé et la serrure, et à détecter, pour la serrure, un signal dont un paramètre au moins varie en fonction de la combinaison établie, la serrure comportant une source d'alimentation électrique du montage électronique de la serrure et de celui de la clé.

Suivant un mode d'exécution préféré, ledit signal se présente sous la forme d'un groupe d'impulsions codées en position en fonction de la combinaison établie.

D'autres particularités, ainsi que les avantages de l'invention, apparaîtront clairement à la lumière de la description ci-après.

Au dessin annexé:

la fig. 1 est le schéma de principe d'une clé conforme au mode d'exécution préféré de l'invention, et la fig. 2 représente la serrure correspondante.

La clé (fig. 1) comporte des circuits électroniques logés dans un boîtier ou un enrobage isolant 17, munis, d'une part, de deux bornes de sortie 18 et 19, d'autre part, de 16 points de croisement tels que 20, d'une matrice de contacts 21. Ces points de croisement se présentent à l'usager sous la forme de 16 canaux qui débouchent sur une face du boîtier et dans lesquels il peut introduire des épingles métalliques. Les conducteurs de lignes de la matrice 21 sont respectivement reliés, à une extrémité, aux bornes 1,2, 3 et 4 d'un circuit intégré 22 qui joue le rôle de générateur d'impulsions codées, comme on l'expliquera dans la suite. L'autre extrémité des conducteurs de lignes est reliée, par l'intermédiaire d'un commutateur 28, soit à la masse, soit à la borne 11 du circuit 22, par l'intermédiaire de diodes 23 à 26 respectivement.

Les conducteurs de colonnes de la matrice sont reliés, à une extrémité, aux bornes 12 à 15 respectivement du circuit 22. La borne extérieure 18 et la borne 16 du circuit 22 sont reliées entre elles. La borne 5 du circuit 22 est reliée à la borne extérieure 19. La borne 8 est reliée à la masse. La borne 7 est reliée à la borne 9 par l'intermédiaire d'un condensateur 29 et d'une résistance 30 en série, et à la borne 10 par l'intermédiaire du condensateur 29 et d'une résistance 31 en série. En parallèle sur le condensateur 29 peuvent être branchés des condensateurs 32,33,34, respectivement, au moyen d'interrupteurs 35,36,37.

En pratique, le commutateur 28, et les interrupteurs 35,36,37, sont également réalisés sous la forme d'un bloc connecteur muni de canaux qui débouchent sur une face du boîtier 17 et dans lesquels l'usager peut introduire des épingles métalliques. La matrice 21 et ce bloc connecteur sont avantageusement exécutés de la manière décrite dans la demande de brevet français déposée le 19 octobre 1977 par le même déposant, pour «Dispositif de contact électrique comportant des ressorts en spirale coopérant avec des tiges conductrices».

Le circuit intégré 22 est, par exemple, celui qui est commercialisé par la société R.T.C, sous le sigle SAF 1031 P. Un tel circuit comporte un oscillateur modulé par impulsions codées dont la fréquence prend l'une de quatre valeurs prédéterminées qui sont respectivement sélectionnées par l'ouverture des trois interrupteurs 35,36, 37, par la fermeture du seul interrupteur 35, celle du seul interrupteur 36 et celle du seul interrupteur 37.

Le circuit 22 comporte en outre un codeur qui détermine le mot, c'est-à-dire la séquence d'impulsions présentes ou non dans un groupe d'impulsions engendrées par l'oscillateur, en fonction de la commutation des entrées établies par la matrice. Plus précisément, une seule épingle est enfoncée par l'usager à l'un des 16 points de croisement de la matrice qu'il choisit arbitrairement. L'oscillateur démarre alors et engendre un mot déterminé, disponible à ia borne de sortie 19. Si aucun point de croisement n'est branché ou si plus de deux à la fois le sont, le circuit est agencé pour que l'oscillateur s'arrête. Le commutateur 28 permet de multiplier par deux le nombre des combinaisons, si bien que la clé décrite possède finalement 16 x 2x4 = 128 combinaisons.

Il va de soi que ce nombre n'est nullement limitatif, ce type de circuit étant susceptible d'être agencé pour fournir un nombre beaucoup plus élevé de combinaisons.

La serrure (fig. 2) est un ensemble de circuits électroniques contenus dans un boîtier 38 et relié à deux bornes extérieures 39 et 40. La borne 39 est reliée au point commun entre une source de tension continue d'alimentation 27 et un condensateur 41, point qui est également relié à la borne 62 d'un circuit intégré 42 dont le rôle sera expliqué dans la suite. La borne 40 est reliée à la borne 61 de ce circuit.

La borne 63 est reliée à un générateur de signal de référence, constitué de deux amplificateurs opérationnels 43 et 44, fonctionnant

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

630 693

en oscillateur, de trois résistances 45,46 et 47 et de quatre condensateurs 48,49,69,70. Le point commun aux résistances 46 et 47 est relié à l'un des trois condensateurs 49, 69 ou 70 au moyen d'un commutateur 71, ce qui permet de donner à la fréquence de référence l'une de quatre valeurs prédéterminées. 5

La borne positive de la source d'alimentation est reliée, par l'intermédiaire de diodes 72 à 75, à une extrémité de quatre conducteurs de lignes d'une matrice de contacts 76 ayant 16 points de croisement, tels que 77. Les conducteurs de colonnes de la matrice 76 sont reliés, à une extrémité, à l'une des entrées de quatre portes ET 78 io à 81 dont les sorties sont reliées aux entrées d'une porte ET 82. La sortie de la porte 82 est reliée à une borne extérieure 83. Les autres entrées des portes 78 à 81 sont respectivement reliées aux bornes 54 à 57 du circuit 42, et à la masse, par l'intermédiaire d'une résistance 84.

La matrice 76 et le commutateur 71 sont avantageusement 15

réalisés comme il a été indiqué plus haut pour les éléments correspondants de la clé. L'usager doit évidemment établir, en enfonçant des épingles, le même code sur la serrure et sur la clé. Lorsqu'il en est ainsi, la clé, étant introduite dans la serrure (c'est-à-dire la borne 16, fig. 1, étant reliée à la borne 39, fig. 2, tandis que la borne 19, fig. 1, 20 est reliée à la borne 40, fig. 2), se trouve alimentée par la source 27 contenue dans la serrure et transmet à la serrure un groupe d'impulsions susceptibles d'être décodées par celle-ci. Lorsque, au contraire, les codes établis sur la serrure et sur la clé ne sont pas identiques, la serrure n'effectue pas le décodage. Dans le mode 25

d'exécution décrit, le premier cas se traduit, par exemple, par la présence d'un niveau logique 1 sur la borne 83, et le second cas par la présence d'un niveau logique 0, le niveau logique 1 étant exploité par des organes, non figurés, comme signal d'ouverture de la porte et le niveau 0 comme signal de sécurité (verrouillage de la porte et 30

alarme).

Le circuit intégré 42 est avantageusement du type commercialisé par la société R.T.C, sous le sigle SAF 1032 P. Un tel circuit comprend des registres à décalage aptes à mémoriser les groupes d'impulsions fournis par la clé et un détecteur de rapport cyclique qui transforme l'information séquentielle ainsi fournie en logique binaire, c'est-à-dire en une combinaison de niveaux 0 et 1 sur les quatre sorties 54 à 57. Bien entendu, si la fréquence de la clé ne correspond pas à la fréquence fournie par le générateur de référence de la serrure, la détection ne se produit pas, on a le niveau zéro sur toutes les sorties 54-57, donc également à la borne 83. La matrice 76 fournit, aux entrées des portes 78 à 81, une combinaison de quatre niveaux logiques qui dépend du code établi pour la serrure; les portes ne sont toutes passantes que si cette combinaison est identique à celle de la clé, détectée par le circuit 42.

C'est seulement lorsqu'il en est ainsi que la borne 83 est au niveau 1.

Il va de soi que d'autres circuits logiques aptes à émettre un groupe d'impulsions codées et à recevoir et identifier un tel groupe pourront être mis en œuvre par l'homme du métier, sans s'écarter de l'esprit de l'invention. L'utilisation de plusieurs fréquences n'est pas indispensable. D'une façon générale, tous les circuits électroniques qui permettent de coder un signal au moyen d'une matrice de contacts pourraient être utilisés; ceux qui mettent en œuvre des. impulsions codées sont toutefois particulièrement fiables et faciles à réaliser.

La serrure, si elle est destinée à être mise à bord d'un véhicule, ne devra évidemment pas être accessible, à l'exception des canaux d'introduction des épingles de codages.

On peut s'arranger, de la manière suivante, pour que ceux-ci ne soient qu'à la disposition de l'usager autorisé du véhicule.

Les organes de codage de la serrure peuvent eux-mêmes être réalisés sous la forme d'un bloc amovible raccordable aux autres circuits de la serrure, bloc qui peut lui-même présenter extérieurement le même aspect que la clé. L'usager pourra alors enlever ce bloc chaque fois qu'il quittera le véhicule pour un laps de temps important (réparation du véhicule, par exemple). Il pourra facilement coder en même temps ce bloc et la clé, pour éviter toute erreur. Il raccordera ensuite le bloc codé aux circuits fixes de la serrure.

R

2 feuilles dessins

Claims

630693

1. Dispositif électronique composé de deux organes, respectivement appelés serrure et clé, que l'on raccorde électriquement entre eux pour effectuer une commande, la serrure déclenchant une action de sécurité en cas de fausse manœuvre, caractérisé en ce que chacun des organes comporte une matrice de contacts dont les canaux d'accès aux points de croisement sont accessibles à l'extérieur de ces organes, l'usager disposant d'épingles conductrices qu'il peut introduire dans ces canaux pour établir différentes combinaisons, chaque organe comprenant un montage électronique apte à engendrer, pour la clé et la serrure, et à détecter, pour la serrure, un signal dont un paramètre au moins varie en fonction de la combinaison établie, la serrure comportant une source d'alimentation électrique du montage électronique de la serrure et de celui de la clé.

2. Dispositif électronique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le montage électronique de la clé comporte un générateur d'impulsions associé à des circuits logiques, commandés par la matrice de contacts, et agencés pour engendrer des groupes d'impulsions codées en position.

2

REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit générateur comporte des moyens de sélectionner la fréquence parmi plusieurs valeurs prédéterminées.

4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la serrure comporte des moyens de comparer les groupes d'impulsions engendrés par la clé à des groupes d'impulsions de référence engendrés par la serrure et des moyens d'engendrer le signal de commande lorsqu'il y a identité entre lesdits groupes.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les groupes d'impulsions de référence sont engendrés par un organe amovible raccordable électriquement aux autres circuits de la serrure.