CH629106A5

CH629106A5 - Fixation de securite pour ski.

Info

Publication number: CH629106A5
Application number: CH260579A
Authority: CH
Inventors: Georges Pierre Joseph Salomon
Original assignee: Salomon & Fils F
Priority date: 1978-03-22
Filing date: 1979-03-20
Publication date: 1982-04-15
Also published as: DE2910508A1; US4260175A; JPS6244951B2; JPS54131436A; ATA211279A; AT362694B; DE2910508C2

Description

L'invention concerne une fixation de sécurité pour ski telle que définie à la revendication 1.

Elle a pour but d'améliorer les conditions d'appui de l'organe mobile appliqué élastiquement contre la pièce d'appui, telles que décrites dans le brevet N° 609251 délivré le 28.2.79, qui comporte une mâchoire monobloc plaquée par un ressort contre deux nervures convergeant l'une vers l'autre au-dessus du ski.

Il en résulte que l'énergisation de la fixation selon l'invention est plus simple, l'organe mobile restant correctement appliqué contre la pièce d'appui quelle que soit la position de la mâchoire de la fixation. Ainsi son déclenchement en cas de chute est rendu plus fiable.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé, sur lequel:

la fig. 1 est une vue en coupe verticale d'une fixation de sécurité suivant l'invention;

la fig. 2 est une vue en coupe horizontale faite suivant la ligne II-II de la fig. 1;

la fig. 3 est une vue en coupe horizontale partielle faite suivant la ligne III-III des fig. 1 et 5, le piston n'étant pas représenté;

la fig. 4 est une vue en coupe horizontale partielle faite suivant la ligne IV-IV des fig. 1 et 5, le piston n'étant pas représenté;

la fig. 5 est une vue en élévation de la fixation selon l'axe longitudinal du ski;

la fig. 6 est une vue en coupe horizontale semblable à celle de la fig. 2, la fixation étant en cours de déclenchement latéral;

la fig. 7 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, de l'ensemble monobloc mâchoire-boîtier;

la fig. 8 est une vue en perspective montrant la face antérieure de la pièce d'appui;

la fig. 8a est une vue en coupe horizontale partielle, c'est-à dire suivant un plan parallèle au ski, de la pièce fixe d'appui, montrant une variante de la face antérieure de celle-ci;

la fig. 9 est une vue perspective montrant la face postérieure de la pièce fixe d'appui;

les fig. 10,11 et 12 sont des vues en coupe horizontale partielle, à plus grande échelle, de trois variantes de réalisation du mode d'appui de l'ensemble monobloc mâchoire-boîtier sur la pièce fixe d'appui;

les fig. 13 et 14 sont des vues en coupe horizontale partielle d'une autre variante de réalisation du mode d'appui, la fig. 13 étant une vue en position de repos et la fig. 14 étant une vue en position de déclenchement latéral de la fixation;

la fig. 15 est une vue en perspective d'une variante d'exécution de la pièce fixe d'appui, et la fig. 16 est une vue en coupe horizontale partielle d'une fixation comportant une pièce d'appui fixe telle qu'illustrée sur la fig. 15, en cours de déclenchement latéral.

La fixation de sécurité suivant l'invention qui est représentée sur les fig. 1 à 9 constitue une butée pour l'avant d'une chaussure de ski 13. Elle comprend un corps ou boîtier 1 qui est monté mobile sur

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une pièce fixe 2 sur laquelle il est maintenu en appui élastiquement. Cette pièce d'appui 2 est solidaire d'une plaque de base 3 qui est fixée sur la surface supérieure d'un ski 4, par exemple au moyen de vis 5. Le corps 1 est maintenu élastiquement en appui sur la pièce fixe 2, grâce à un dispositif élastique comprenant un piston 6 sollicité par un ressort de compression 7 qui est appliqué en permanence sous pression par ce ressort contre la face antérieure 2 de la pièce d'appui 2. Le ressort de compression 7 qui s'étend axialement à l'intérieur du corps 1 prend par ailleurs appui, à son extrémité antérieure, sur le fond 8 d'un bouchon de réglage 9 vissé à l'avant du corps. Le piston 6 est monté coulissant dans un alésage 10 disposé dans la partie antérieure du corps 1, suivant l'axe longitudinal de celui-ci.

Le piston 6 est de préférence constitué par une douille cylindrique de révolution comprenant une face postérieure d'appui 11 qui est appliquée contre la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2.

Une mâchoire 12, qui est solidaire du corps 1 et constitue en fait la partie postérieure de ce dernier, maintient l'avant de la chaussure de ski 13. Le maintien de la chaussure est réalisé latéralement grâce aux faces sensiblement verticales 14 et 15 des ailes de la mâchoire 12, et verticalement grâce à un rebord horizontal 16 de cette mâchoire.

Comme on peut le voir sur les fig. 1 et 2, le corps 1 comprend un évidement central 17 dans lequel est engagée la pièce d'appui 2. Cet évidement 17 est de forme sensiblement parallélépipédique et il est ouvert vers le bas, c'est-à-dire en direction du ski 4. Les dimensions de cet évidement 17 sont telles que le basculement du corps 1 est possible des deux côtés, comme on peut le voir notamment sur la fig. 6.

La face intérieure et postérieure 17' de l'évidement 17, c'est-à-dire celle qui se trouve du côté de la mâchoire 12, présente deux profils 18 et 19 en saillie vers l'avant (fig. 3,4 et 7). Ces deux profils en saillie constituent deux nervures qui concourent avantageusement en un point A (fig. 5 et 7) situé au-dessus du ski.

Quand le corps 1 est en position normale d'utilisation ou de repos, les deux nervures (profils en saillie) 18 et 19 prennent place dans deux gorges ou profils en creux correspondants 20 et 21 prévus dans la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2 et qui convergent au point A situé au-dessus du ski.

Les deux nervures 18 et 19 ainsi engagées dans les deux gorges 20 et 21 définissent ainsi deux lignes d'appui X-X' et Y-Y' convergeant au point A.

Les nervures 18 et 19 peuvent présenter des sections droites arrondies, indiquées par 18' et 19' sur la fig. 10, les gorges 20 et 21 ayant par exemple une section droite en forme de V.

Un espace suffisant e est prévu entre la face postérieure 17' de l'évidement 17 et la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2, pour permettre le mouvement de basculement des nervures 18,19.

Le maintien du corps 1 en appui sur la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2 se fait grâce au dispositif élastique qui est disposé vers l'avant par rapport à la pièce d'appui fixe 2, et qui comprend le piston 6 sollicité vers l'arrière par un ressort 7. Ce piston 6 est ainsi en permanence en appui élastique contre la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2.

Cette face antérieure 2b est de préférence plane et comprise dans un plan parallèle au plan défini par les lignes d'appui X-X' et Y-Y'. Cette face d'appui a la forme d'un triangle isocèle à pointe dirigée vers le bas (fig. 8), et dont les sommets sont indiqués par 23,24,25. Selon l'invention, l'arête 35, qui est comprise entre le sommet supérieur 24 et le sommet inférieur 23 de la face antérieure triangulaire 2b, est parallèle à la ligne d'appui Y-Y', tandis que l'autre arête 36, comprise entre l'autre sommet supérieur 25 et le sommet inférieur 23, est parallèle à la ligne d'appui Y-Y'.

Il est à noter que la ligne d'appui X-X' et l'arête 36 se trouvent de part et d'autre du plan longitudinal de symétrie a-b perpendiculaire au ski, et qu'il en est de même pour l'autre ligne d'appui Y-Y' et l'arête 35.

La retenue verticale du corps 1 par rapport à la pièce d'appui fixe 2 est réalisée au moyen d'une saillie 26 (fig. 1,2,3,6,7) qui s'étend vers l'avant à partir de la face postérieure 17' de l'évidement

17, et qui est engagée dans un logement correspondant 27 réalisé dans la face postérieure 2a de la pièce d'appui 2.

Comme on peut le voir sur les fig. 1,2,8 et 9, la saillie 26 comprend en fait deux profils en saillie 28 et 29 correspondant respectivement aux nervures 18 et 19. Ces profils en saillie s'étendent sensiblement perpendiculairement aux axes des nervures 18 et 19,

c'est-à -dire aux lignes d'appui X-X' et Y-Y', si bien que la saillie 26 a dans son ensemble la forme d'un V très largement ouvert vers le haut.

Les saillies 28 et 29 définissent respectivement des rebords supérieurs de retenue 30 et 31 (fig. 7). Ces rebords 30 et 31 sont dans des plans respectivement perpendiculaires aux axes des nervures 18 et 19.

Le profil en creux 27 ménagé dans la face antérieure 2a de la pièce d'appui 2, et avec lequel coopère la saillie 26, définit deux rebords supérieurs 33 et 34 de retenue verticale, le rebord supérieur 33 étant perpendiculaire à la ligne d'appui X-X' et le rebord 34 étant perpendiculaire à l'autre ligne d'appui Y-Y'.

Lors d'un déclenchement latéral, l'ensemble mâchoire 12 et boîtier ou corps 1 pivote tantôt sur l'une des lignes d'appui X-X',

tantôt sur l'autre Y-Y', selon le sens du déclenchement. Ce pivotement s'effectue de façon élastique, à l'encontre de l'action du dispositif élastique agissant par action du piston 6 contre la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2, suivant une ligne de réaction. La fig. 6 illustre un déclenchement latéral vers la droite, dans le sens de la flèche Ft.

On voit que, pour un tel déclenchement, la butée pivote sur la ligne d'appui X-X' matérialisée par la nervure 18 logée dans la gorge 20. L'autre nervure 19 se trouve alors écartée de la gorge correspondante 21. On voit que, dans le cas d'un tel pivotement, la face postérieure 11 du piston 6 est en contact avec l'arête 36 de la face antérieure 2b de la pièce d'appui fixe 2.

L'effort exercé par le ressort de compression étant P, le couple résistant au déclenchement est une fonction de P x d, d étant la distance d'application de l'effort P (fig. 6).

Il est noter que, au cours de la pratique du ski, lors d'un pivotement latéral, la mâchoire a un mouvement un peu particulier du fait de l'inclinaison de la ligne d'appui X-X' ou Y-Y', donc de l'axe de pivotement.

Le réglage en hauteur, permettant l'adaptation de la butée aux différentes épaisseurs de semelle h (fig. 1), peut se faire au moyen de dispositifs différents qui, étant bien connus en eux-mêmes, ne seront pas décrits en détail. Ce réglage peut se faire par exemple au moyen d'une vis de réglage déplaçant soit la mâchoire 12 ou une partie de la mâchoire par rapport au corps ou boîtier 1, soit encore l'ensemble monobloc boîtier 1 et mâchoire 12 par rapport à la partie du boîtier portant les nervures 18,19 et la saillie 26, soit encore l'ensemble du boîtier avec la pièce d'appui 2 par rapport à la plaque de base 3.

Les fig. 11 et 12 représentent d'autres modes de réalisation des lignes d'appui. Sur la fig. 11, les nervures 18 et 19 ont chacune une section droite en forme de V, tandis que les gorges correspondantes 20, 21 ont également une section droite en forme de V plus ouvert que le précédent, des espaces e et ej étant prévus pour permettre le pivotement du corps ou boîtier 1, dans les deux sens, par rapport à la pièce d'appui 2.

Dans la variante d'exécution illustrée sur la fig. 12, les nervures 18,19 et les gorges respectives 20,21 ont toutes une section droite circulaire et, là encore, un espace e est prévu pour permettre le pivotement du boîtier 1 par rapport à la pièce d'appui 2.

Les fig. 13 et 14 représentent des variantes de réalisation des lignes d'appui, tandis que les fig. 15 et 16 illustrent des variantes de réalisation des lignes de réaction.

Ces variantes permettent certaines variations du couple résistant par modification, au cours du déclenchement, du bras de levier d (fig. 6) sur lequel est appliqué l'effort P du ressort de compression 7, et/ou par modification de cet effort P.

Dans la variante d'exécution illustrée sur les fig. 13 et 14, le corps ou boîtier 1 de la fixation comprend, en plus des nervures 18 et 19,

deux autres nervures, à savoir une nervure 180 parallèle à la ner5

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vure 18 et une nervure 190 parallèle à la nervure 19. Les deux nervures additionnelles 180,190 sont disposées vers l'extérieur par rapport aux premières nervures 18,19. De la même façon, la pièce d'appui fixe 2 comporte, en plus des deux gorges 20 et 21, deux gorges additionnelles situées vers l'extérieur par rapport aux précédentes, à savoir une gorge 200 parallèle à la gorge 20 et une gorge 210 parallèle à la gorge 21.

Dans la position de repos illustrée sur la fig. 13, le corps 1 est maintenu en appui sur la face postérieure 2a de la pièce d'appui fixe 2 selon les deux lignes d'appui matérialisées, d'une part, par la nervure 18 engagée dans la gorge 20 et, d'autre part, par la nervure 19 engagée dans la gorge 21. On notera qu'un espace e2 est, dans cette position, ménagé entre chacune des nervures complémentaires latérales 180,190 et le fond de la gorge additionnelle associée 200,210 pour permettre, dans un premier temps, le pivotement autour de l'une des deux lignes d'appui précitées. Avec une telle disposition, le déclenchement latéral s'effectue en deux temps (fig. 14). Le premier temps du déclenchement s'effectue par pivotement ou par appui, par exemple, de la nervure 18 dans la gorge 20, comme dans le cas de la fig. 6, et le deuxième temps est réalisé par pivotement de la nervure complémentaire 180 dans la gorge correspondante 200, la nervure précédente 18 s'écartant alors de sa gorge 20. Ainsi, durant cette deuxième phase du déclenchement, le couple résistant est fonction de P x da, dj étant la distance entre l'axe suivant lequel est appliqué l'effort P du ressort de compression 7 et la ligne d'appui entre la nervure complémentaire 180 et la gorge correspondante 20.

Les fig. 15 et 16 illustrent une variante de réalisation de la face antérieure 2b de la pièce d'appui 2.

Dans les réalisations décrites précédemment, les arêtes 35 et 36 de la pièce d'appui 2 sont fixées par rapport à celle-ci mais elles constituent, par rapport au piston, des lignes de réaction qui se déplacent par rapport à la face frontale postérieure 11 de celui-ci au cours d'un déclenchement.

Dans la variante de réalisation illustrée sur les fig. 15 et 16, les lignes de réaction au cours d'un déclenchement se déplacent sur la pièce fixe 2. A cet effet, cette pièce fixe présente, sur sa face antérieure 2b, deux surfaces de réaction 350 et 360, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan de symétrie longitudinal a—b perpendiculaire au ski.

La surface de réaction 350 est une surface courbe qui est engendrée par une ligne de réaction qui se déplace sur une courbe, s par exemple la courbe 351, en restant parallèle à la ligne d'appui Y-Y'. Avec une telle disposition, au cours d'un déclenchement, la face postérieure 11 du piston 6 est en appui sur la pièce fixe 2 selon une ligne de réaction qui se déplace sur la face antérieure de cette pièce, tout en restant toujours parallèle d'appui Y-Y'. La distance d2 io entre la direction de l'application de l'effort P du ressort de compression 7 et la ligne d'appui constituant l'axe de pivotement varie au cours du déclenchement, à la différence de ce qui se passe dans le cas de la fig. 6 où la distance d demeure constante.

Les surfaces de réaction 350 et 360 peuvent être telles qu'il y ait ■s ou non déplacement relatif de la ligne de réaction instantanée par rapport au piston 6.

Il est à noter que l'on peut utiliser simultanément la disposition illustrée sur les fig. 13 et 14 et celle des fig. 15 et 16.

Il est à noter également que la face antérieure de la pièce 20 d'appui 2 pourrait présenter une partie centrale en creux, de telle façon que, en position de repos, le piston 6 ne soit appliqué réellement que sur les deux arêtes convergentes 35 et 36 constituant les lignes de réaction (fig. 8a).

Il est du reste bien entendu que les divers modes de réalisation de 25 l'invention qui ont été donnés ci-dessus, en référence au dessin annexé, ont été donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention. C'est ainsi notamment que les nervures et les gorges dans lesquelles 30 s'engagent ces nervures pourraient être inversées, la pièce de fixation présentant alors lesdites nervures, et les gorges étant prévues dans l'ensemble monobloc mâchoire et boîtier. Il pourrait également en être de même pour les profils de retenue verticale.

Par ailleurs, le piston 6 pressé élastiquement contre la face 35 antérieure 2b de la pièce d'appui 2 pourrait être remplacé par tout autre organe sollicité élastiquement, par exemple par une pièce mobile en rotation autour d'un axe solidaire du boîtier.

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4 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Fixation de sécurité pour ski comportant une mâchoire dans laquelle s'engage et est maintenue une extrémité de la semelle d'une chaussure de ski, une pièce d'appui fixée au ski et s'étend sensiblement verticalement à l'extérieur d'un logement formé dans un ensemble monobloc constitué par la mâchoire et un boîtier de la fixation, cet ensemble étant plaqué, sous l'action d'un mécanisme élastique, contre deux lignes d'appui latérales disposées respectivement de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski, de manière que l'ensemble puisse pivoter tantôt sur l'une des lignes d'appui, tantôt sur l'autre, les faces transversales en regard dudit ensemble et de la pièce d'appui présentant, l'une, des parties en creux, et l'autre, des organes en saillie logés dans lesdites parties en creux et matérialisant des lignes d'appui qui, vues dans l'axe du ski, convergent vers un point situé au-dessus du ski et permettent le mouvement relatif de la mâchoire par rapport à la pièce, et en ce que le mécanisme élastique comprend un organe appliqué sous pression contre la face antérieure de la pièce d'appui sur le boîtier, de manière à plaquer élastiquement la mâchoire sur la pièce d'appui, caractérisée en ce que la pièce d'appui fixe (2) présente sur sa face antérieure (2b) au moins deux lignes de réaction (35, 36) convergeant vers le ski et en ce que, pour une position de la fixation écartée de la position centrale de retenue, la ligne d'appui de l'ensemble monobloc, constitué par la mâchoire (12) et le boîtier (1) de la fixation, et la ligne de réaction sur laquelle est appliqué sous pression l'organe (6), appliqué contre la face antérieure de la pièce d'appui fixe (2), sont situées de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal du ski.
2. Fixation de sécurité suivant la revendication 1, caractérisée en ce que chacune des lignes de réaction (35,36) est parallèle à la ligne d'appui correspondante (Y-Y', X-X') qui lui est opposée par rapport au plan de symétrie longitudinal.
3. Fixation de sécurité suivant la revendication 2, caractérisée en ce que les lignes de réaction (35,36) sont symétriques par rapport au plan de symétrie longitudinal de la fixation.
4. Fixation de sécurité suivant la revendication 3, caractérisée en ce que la face antérieure (2b) de la pièce d'appui fixe (2) a la forme d'un triangle isocèle à pointe tournée vers le bas et dont les deux côtés (35,36) symétriques, compris respectivement entre les sommets supérieurs (24,25) du triangle et le sommet inférieur (23), constituent des lignes de réaction fixes pour l'organe ou piston (6) sollicité élastiquement.
5. Fixation de sécurité suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la face antérieure (2b) de la pièce d'appui fixe (2) est plane ou présente une partie centrale (220) en creux, de telle façon qu'en position de repos l'organe ou piston (6) ne soit en contact avec la pièce d'appui fixe que le long des deux arêtes (35,36) formant lignes de réaction.
6. Fixation de sécurité suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce d'appui fixe (2) présente, sur sa face antérieure, deux surfaces latérales de réaction (350,360), symétriques par rapport au plan de symétrie longitudinal (a-b) de la fixation, chacune de ces surfaces étant engendrée par une droite, parallèle à celle des lignes d'appui X-X', Y-Y'), qui est située de l'autre côté du plan de symétrie longitudinal de la fixation et qui prend appui sur une courbe (351).
7. Fixation de sécurité suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les faces transversales en regard (17') de l'ensemble monobloc constitué par la mâchoire (12) et le boîtier (1) de la fixation (2a) et de la pièce d'appui (2) présentent, de chaque côté du plan de symétrie longitudinal (a-b) de la fixation, l'une deux nervures (18,180; 19,190), et l'autre deux gorges (20,200; 21,210), de telle façon qu'un déclenchement latéral se fasse en deux temps, d'abord par pivotement rotatif de l'une des nervures (18,19), les plus proches du plan de symétrie, dans la gorge (20,21) correspondante, puis par pivotement de la nervure complémentaire (180,190) associée, située à l'extérieur par rapport à la précédente, dans la gorge correspondante (200,210).
8. Fixation de sécurité suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la face postérieure (17') du logement (17) dans lequel s'étend la pièce d'appui fixe (2) et la face postérieure (2a) de la pièce d'appui fixe présentent, l'une, une saillie (26), et l'autre, un logement (27) dans lequel s'engage cette saillie pour assurer la retenue verticale de l'ensemble monobloc constitué par la mâchoire (12) et le boîtier (1), par rapport à la pièce d'appui fixe (2)
9. Fixation de sécurité suivant la revendication 8, caractérisée en ce que la saillie (26) comprend en fait deux profilés en saillie (28,29), délimitant des rebords supérieurs de retenue respectifs (30,31) qui s'étendent dans des plans perpendiculaires aux axes des nervures (18, 19) matérialisant les lignes d'appui (X-X', Y-Y').