CH626303A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un outil à main pour l'industrie de la construction et du bâtiment, et en particulier elle concerne un outil particulièrement adapté pour soulever un élément de construction tel qu'une brique creuse ou d'autres éléments semblables.

L'élément de construction habituel, c'est-à-dire la brique normalisée, est assez petit pour permettre une manipulation sans difficulté. Il n'en va pas de même avec les éléments plus grands tels que les grandes briques creuses pour parois qui sont difficiles à manier avec une seule main et qui font qu'un maçon doit appliquer le mortier à l'endroit prévu pour l'élément pour ensuite empoigner ce dernier des deux mains.

Avec les parpaings ordinaires ou les blocs de construction isolés, cela ne pose pas de problème particulier mais, avec les parpaings doubles, le poids et les dimensions de l'élément font qu'il est parfois difficile à soulever et à placer.

Il existe donc le besoin d'un moyen pour soulever un élément de construction comme les grandes briques creuses, les parpaings doubles et les blocs d'isolation avec une seule main pour que l'autre main reste libre pour manier le mortier avec la truelle comme d'habitude.

La présente invention fournit donc:

un outil pour soulever un élément de construction présentant des trous, l'outil comprenant un support,

une pluralité de pièces d'engagement dépendant du support et aptes à entrer dans les trous des éléments de construction, au moins une de ces pièces étant mobile par rapport au support, et des moyens servant de poignée, mobiles par rapport au support et reliés de manière opératoire à la pièce d'engagement mobile, les pièces s'engageant contre les parois internes des trous des éléments de construction et retenant ceux-ci avec une force proportionnelle au poids de l'élément soulevé.

Le support peut être muni de deux pièces d'engagement qui se déplacent en s'éloignant l'une par rapport à l'autre. Au moins une des pièces peut pivoter par rapport au support et la poignée peut être disposée plus ou moins parallèle à celui-ci, à une certaine distance.

Dans une autre forme d'exécution une poignée peut être attachée au support relatif à une autre poignée fixe, et la première poignée peut être reliée par pivot à une extension d'une partie de la seconde poignée.

Il peut y avoir un lien intermédiaire entre la poignée et la pièce d'engagement mobile. Dans l'autre forme d'exécution, une partie évidêe, comme une mortaise, de la poignée s'engage directement avec un bras de levier ou tenon sur la pièce, ou chaque pièce, mobile, la disposition étant telle qu'une liaison lâche est établie entre la poignée et la pièce mobile par glissement entre surfaces avoisinantes. La poignée peut être apte à coulisser à l'intérieur de la seconde poignée; chaque pièce d'engagement peut pivoter par rapport au support et une pièce en forme de coin peut être disposée entre les pièces d'engagement, la disposition étant telle que, lorsqu'on tire sur la poignée coulissante, la pièce en forme de coin se déplace vers le haut et écarte les pièces d'engagement qui, dès lors, exercent sur les parois du trou (dans l'élément de construction) une pression proportionnelle au poids de l'élément soulevé. La pièce en forme de coin peut faire partie intégrante de la poignée coulissante.

Suit une description, à titre d'exemple seulement, qui se réfère aux dessins ci-joints des formes d'exécution selon la présente invention.

Dans les dessins:

la fig. 1 montre une vue schématique d'une forme d'exécution, et la fig. 2 montre une vue schématique d'une autre forme d'exécution.

Dans la fig. 1, est représenté un outil (10) comprenant une base

(11) qui présente une face supérieure (12) et une face inférieure (13), ainsi qu'un bord (14). Une ouverture allongée (15) est pratiquée dans la base (11). Sur la face supérieure (12) une saillie (16), située à proximité d'une extrémité de l'ouverture (15), est munie d'un pivot (16') dont l'axe longitudinal est à angle droit par rapport à l'axe longitudinal de la saillie (16). Se dresse également de la face supérieure (12) de la base (11) une poignée (17) en forme de U, comprenant deux bras (18 et 19) parallèles à une certaine distance l'un de l'autre, ainsi qu'une partie centrale (20) qui relie les deux bras (18 et 19), la poignée étant disposée de façon que l'axe des deux bras (18 et 19) soit plus ou moins parallèle à la base (11). De la face inférieure (13) de la base (11) dépend un doigt (21) à une certaine distance de l'ouverture (15) et situé dans le prolongement de l'axe de la forme allongée de cette ouverture (15). A travers cette ouverture passe un autre doigt (22) dont la partie supérieure (23) se développe en un bras de levier ou tenon (24) dans une direction plus ou moins à angle droit par rapport à l'axe longitudinal du doigt (22), la partie supérieure (23) du doigt (22) étant percée par un trou (25) à travers lequel passe le pivot (16'), avec le résultat que, lorsque le doigt (22) est parallèle au doigt (21), son tenon (24) est parallèle à la face supérieure (12) de la base (11) et dirigé dans le sens opposé au doigt (21). Le doigt (22) peut donc pivoter autour du pivot (16') dans la mesure indiquée par la flèche A dans la fig. 1, ce qui augmente d'autant la distance entre les doigts (21 et 22). Chaque doigt (21,22) est muni de dents (21', 22' respectivement) sur la face extérieure par rapport à l'autre doigt.

La poignée (17) en forme de U est disposée de telle manière que le bras (18) est le plus éloigné de la base (11). Ce bras (18) est muni d'un arrêt (26) situé vers le bout le plus éloigné de la partie centrale (20); son axe longitudinal est dans un plan à angle droit par rapport à l'axe longitudinal du bras (18). L'épaisseur du bras inférieur (19) va en diminuant vers son extrémité, le plan incliné (19') étant situé du côté qui fait face à l'autre bras (18). Dans la partie centrale (20) est situé un pivot (20') dont l'axe longitudinal est parallèle à la face supérieure

(12) de la base (11).

La poignée (27) pivote autour du pivot (20') qui passe à travers un trou (28) pratiqué dans la poignée (27). La poignée (27) peut donc se déplacer dans un plan parallèle au plan qui comprend la poignée

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(17) et à angle droit par rapport au plan de la base (11). La poignée (27) se prolonge vers le bas en un bras de levier (29) dans son extrémité la plus proche du pivot (20')- Ce bras de levier (29)

comprend une partie évidée (30) comme une mortaise qui est d'une taille telle que le bout du bras de levier ou tenon (24) du doigt (22) est 5 reçu dans cet évidement (30).

L'outil (10) s'emploie dans la manipulation de briques (non représentées) possédant au moins un trou. On tient l'outil (10) par le bras (18) et on dispose la brique de manière que l'une des faces trouées soit vers le haut. A ce stade, le bras inférieur (27) de l'outil 10 (10) est dans sa position inférieure, du fait de la gravité et, par le jeu des bras de levier (29 et 24), le doigt (22) est parallèle au doigt (21),

arrêté par le bord de l'ouverture allongée (15) dans la base (11).

En posant l'outil (10) sur la brique, on fait entrer les deux doigts (21 et 22) dans le trou de la brique jusqu'à ce que la face inférieure (13) de la base (11) touche la brique. Si on saisit maintenant l'outil par les deux poignées (18 et 27) avec une seule main, la poignée (27) pivote autour du pivot (20') vers le bras (18), sa course étant limitée par l'arrêt (26). En se déplaçant, la poignée (27), par le bras de levier (29), fait pivoter le doigt mobile (22) dans le sens contraire: le doigt 20 (22) s'éloigne du doigt fixe (21) et les dents (22' et 21' respectivement) s'engagent contre les parois internes du trou dans la brique. Les doigts (21 et 22) se pressent contre la brique tant que la poignée (27)

et le bras (18) sont serrés. La distance entre les doigts (21 et 22) est réglée de façon que la course de la poignée (27) pour faire engager les doigts (21 et 22) contre les parois du trou dans la brique — donc pour soulever la brique au moyen de l'outil (10) — n'atteigne pas l'arrêt (26).

De cette façon, le maçon peut manipuler une brique avec une 30 seule main, ce qui laisse l'autre main libre pour mettre le mortier sur la brique avant de la poser sur les autres briques qui font le mur.

Dans la fig. 2, on voit un outil (40) comprenant une poignée (41), largement ouverte au centre, et une face inférieure (43) qui vient le plaquer contre la brique. Dans cette face (43), un trou allongé (non représenté) communique avec la grande ouverture (42) dans la poignée (41). Deux bras (44 et 45) sont montés sur pivots dans la partie inférieure de la poignée (41); ils dépassent la face inférieure (43) à travers la fente allongée;" divergents, et situés de part et d'autre de la fente, ils sont reliés par un ressort hélicoïdal qui les tire l'un vers l'autre, pivotant sur leur axe respectif.

A l'intérieur de la poignée (41) est située une plaque (47) mobile ayant une grande ouverture (48) au centre, correspondant à l'ouverture (42) dans la poignée (41). La plaque (47) a également une partie (49) en forme de coin qui projette à travers la fente dans la face inférieure (43) entre les deux bras (44 et 45). Cette pièce (49) en forme de coin s'élargit à mesure qu'elle s'éloigne de la face inférieure (43).

Cet outil (40) s'emploie comme suit: on pose l'outil (40) sur une brique creuse (non représentée) en permettant aux bras (44 et 45) de pénétrer dans un des trous de la brique jusqu'à ce que la face inférieure (43) se plaque contre la brique. Ensuite on serre la poignée (41), en se servant d'une seule main, les doigts passant à travers la grande ouverture (42 et 48) pratiquée dans la poignée (41) et la plaque mobile (47). A mesure qu'on serre la poignée (41), la plaque (47) est soulevée vers l'intérieur de la poignée et, de ce fait, la pièce (49) en forme de coin est également soulevée. Etant donné que les bras (44 et 45) convergent vers la face inférieure (43) de l'outil (40) et que la pièce (49) en forme de coin monte entre eux, les bras (44 et 45) sont écartés par la pièce (49) en forme de coin, contre la pression qu'exerce le ressort (46). Les bras (44 et 45), en s'écartant l'un de l'autre, s'engagent contre les parois internes du trou dans la brique avec une force qui croît progressivement. De cette manière, la brique peut être soulevée par l'outil (40) tenu dans une seule main et peut être manipulée de même, comme la forme d'exécution de la fig. 1.

Il sera dès lors évident qu'avec un outil selon l'invention, la manipulation de grandes briques, qui exigeait auparavant l'emploi des deux mains, devient beaucoup plus facile, et en particulier n'exige plus qu'une seule main.

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1 feuille dessins

Claims (5)

626 303 REVENDICATIONS

1. Outil pour soulever un élément de construction présentant des trous, caractérisé en ce qu'il comprend un support, une pluralité de pièces d'engagement dépendant du support et aptes à entrer dans les trous desdits éléments de construction, au moins une de ces pièces étant mobile par rapport au support, et des moyens servant de poignée, mobiles par rapport au support, et reliés de manière opératoire à la pièce d'engagement mobile, les pièces s'engageant contre les parois internes des trous des éléments de construction et retenant ceux-ci avec une force proportionnelle au poids de l'élément soulevé.

2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux pièces d'engagement s'éloignent l'une de l'autre, et que les deux éléments formant la poignée se dressent sur le côté du support opposé au côté où se trouvent les pièces d'engagement, le premier élément de la poignée étant fixe par rapport au support, et le second étant mobile par rapport au premier.

3. Outil selon la revendication 2, caractérisé en ce que la seconde poignée est reliée à la première au moyen d'un pivot et qu'un évidement dans une partie de la poignée s'engage avec un bras de levier qui fait partie de la pièce d'engagement mobile, la liaison entre les pièces se faisant par glissement entre surfaces avoisinantes.

4. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque pièce d'engagement pivote par rapport au support et qu'une pièce en forme de coin, située entre les deux pièces d'engagement, se déplace vers le haut lorsque l'on tire sur la poignée, et écarte les deux pièces d'engagement qui, dès lors, exercent sur les parois du trou une pression proportionnelle au poids de l'élément soulevé.

5. Outil selon la revendication 4, caractérisé en ce que la pièce en forme de coin fait partie intégrante de la poignée mobile.