CH624007A5 - Locked capsule filled with viscous material - Google Patents

Description

La présente invention concerne les capsules pharmaceutiques en deux parties emboîtées et mutuellement verrouillées qui sont destinées à contenir des substances liquides ou pâteuses, en particulier des préparations pharmaceutiques. Ces capsules sont formées de deux parties préfabriquées qui s'emboîtent télescopiquement en se verrouillant lorsqu'elles sont engagées à fond.

Les capsules solubles ou gélules employées pour le conditionnement des préparations pharmaceutiques sont de deux types principaux selon que leur enveloppe est dure ou molle. Les capsules dures sont en gélatine presque pure et sont constituées d'un corps (partie inférieure) et d'un chapeau (partie supérieure) qui s'emboîtent télescopiquement et se verrouillent mutuellement. Ce genre de capsule est employé pour les préparations pharmaceutiques solides, telles que les poudres, les granulés, etc. Les capsules molles sont en gélatine additionnée de plastifiants et sont employées pour les préparations pharmaceutiques liquides, telles que les suspensions, les pâtes, les huiles, etc. Ces deux types de capsules sont surtout destinées à l'administration par voie orale.

Le fabricant de la préparation pharmaceutique peut assurer lui-même le conditionnement en capsules dures verrouillables. Il suffit de verser la dose de préparation dans la partie inférieure de la capsule et de la coiffer de son chapeau, l'air emprisonné s'échappant entre le chapeau et le corps. Si une fermeture étanche est nécessaire en plus du verrouillage, on peut coller ou souder le bord libre du chapeau à la surface extérieure du corps.

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Par contre, le conditionnement en capsules molles de préparations liquides est une technique relativement délicate qui demande des équipements spéciaux permettant de former les demi-capsules, d'introduire la préparation liquide et de souder ensuite les demi-capsules. Ces diverses opérations ne sont généralement pas à la portée d'un laboratoire pharmaceutique moyen et l'on connaît les inconvénients du conditionnement à l'extérieur sur le plan des contrôles de qualité et du respect des règles de sécurité en matière de spécialités pharmaceutiques.

Il n'existe donc actuellement aucun procédé simple permettant de conditionner en capsules les préparations pharmaceutiques liquides sur les lieux mêmes de leur fabrication. Les capsules molles sont à exclure compte tenu de la difficulté de leur mise en œuvre. Par ailleurs, les capsules dures n'assurent pas une étan-chéité satisfaisante à la jonction du corps et du chapeau, à moins d'effectuer en plus une soudure annulaire. Sur un plan plus général, des capsules étanches aux liquides seraient utiles, non seulement pour les préparations pharmaceutiques, mais aussi pour un certain nombre de produits liquides, visqueux ou pâteux qui doivent être protégés de l'air et qui sont utilisés en petites quantités, comme par exemple les détachants, les solvants, les huiles volatiles, les épices liquides, les huiles aux silicones, etc. Pour ces applications, il serait avantageux de disposer de capsules préfabriquées emboîtables après remplissage et assurant une bonne étan-chéité. Les produits conditionnés peuvent être fluidifiés par chauffage pour faciliter le remplissage lorsque leur consistance à la température ambiante est visqueuse ou pâteuse.

L'invention a pour objet une capsule emboîtée et verrouillée assurant une bonne étanchéité à partir d'éléments préfabriqués simples à assembler.

Pour résoudre le problème de l'étanchéité, la technique de l'invention utilise une composition pâteuse et inerte vis-à-vis du produit conditionné qui est appliquée à l'intérieur de la capsule, au niveau du joint de son corps et de son chapeau. En se solidifiant, la composition d'étanchéité assure une liaison stable entre le bord supérieur du corps et l'intérieur du chapeau, généralement à l'endroit où débute la calotte hémisphérique dont la rigidité évite que la composition d'étanchéité soit soumise à des contraintes mécaniques. La composition d'étanchéité peut être appliquée par différentes techniques simples. On peut par exemple introduire successivement le produit visqueux à conditionner et la composition d'étanchéité par un trou de la capsule qui est ensuite obturé par la composition d'étanchéité ou par une soudure thermique locale.

Il est généralement préférable que la composition d'étanchéité remplisse tout le volume libre intérieur de la capsule au voisinage du bord supérieur du corps. Cette technique assure la stabilisation mécanique de la capsule et l'adhérence de la composition sur toute la surface intérieure du chapeau, et le bord du corps assure une parfaite étanchéité. Elle permet en outre d'éliminer pratiquement toute poche d'air, ce qui est souhaitable pour la conservation à long terme de certains produits.

Le trou de remplissage est de préférence percé dans le fond hémisphérique du chapeau.

Le processus de remplissage se déroule de la manière suivante à partir de la capsule vide dont les éléments préfabriqués sont emboîtés et se verrouillent l'un dans l'autre. Le trou de remplis- -sage a été préalablement percé dans la partie hémisphérique du chapeau. Par ce trou de remplissage, on introduit la préparation pharmaceutique liquide jusqu'à un niveau ne dépassant pas celui du bord supérieur du corps. La capsule est ensuite rendue étanche au niveau du joint du corps et du chapeau par l'introduction d'une composition d'étanchéité qui forme une couche ininterrompue sur toute la surface libre de la préparation liquide pour l'emprisonner et l'empêcher de s'échapper par le trou de remplissage. Ces diverses opérations peuvent être effectuées sur les lieux mêmes de la production de la préparation pharmaceutique avec des équipements relativement simples, la préparation pouvant être rendue plus fluide au moment du remplissage par un chauffage approprié.

La composition d'étanchéité est de préférence appliquée sous la forme d'un bouchon occupant tout le volume libre au-dessus de la préparation et débordant légèrement par l'orifice de remplissage. Ce bouchon assure une parfaite adhérence à l'intérieur du chapeau et l'excès de matière permet d'absorber un éventuel retrait au moment de la solidification pour éviter que le bouchon ne se fissure et perde son étanchéité.

Dans une forme d'exécution de la capsule de l'invention, le trou de remplissage est percé dans le fond hémisphérique du corps et la capsule est maintenue à l'envers (son chapeau vers le bas) pendant le remplissage. Une certaine quantité de composition d'étanchéité est d'abord introduite par le trou de remplissage et s'accumule dans le chapeau de la capsule jusqu'à ce que le bord libre du corps soit enrobé dans la matière. La préparation pharmaceutique est introduite par le trou de remplissage qui est ensuite obturé par une seconde application de la composition d'étanchéité. Ce procédé de remplissage est particulièrement simple, car il n'est pas nécessaire de former une couche continue de composition sur toute la surface libre de la préparation pharmaceutique. On peut en outre percer un trou dans le chapeau pour introduire la première quantité de matière qui se solidifie en obturant le trou et le joint du corps au chapeau.

Cette technique se prête à différents développements et on peut en particulier ajouter un second chapeau emboîté sur la partie apparente du corps de la capsule après le remplissage décrit au paragraphe précédent. Ce chapeau supplémentaire augmente la résistance mécanique de la capsule et assure une étanchéité améliorée.

Dans le cas d'une capsule à deux chapeaux opposés, il est généralement préférable de fixer mutuellement leurs bords par une soudure annulaire. Si ces chapeaux sont en une matière résistant au suc gastrique, on obtient une capsule libérant son contenu avec un certain retard. On peut enfin ajouter un troisième chapeau qui s'emboîte au-dessus du premier et qui est fixé au second par une soudure annulaire. Dans ce cas, les second et troisième chapeaux forment une enveloppe extérieure qui n'est pas en contact avec la préparation pharmaceutique et dont la matière peut être choisie en fonction d'autres considérations pratiques.

L'invention a pour autre objet un procédé de conditionnement en capsules d'une substance visqueuse défini par la revendication 9.

Le procédé de l'invention garantit une parfaite étanchéité de la capsule qui est assurée de l'intérieur par la composition solidifiée au contact du bord libre du corps. Les deux moitiés de la capsule sont de préférence emboîtées de manière que le bord libre du corps vienne buter contre le début de la partie hémisphérique du chapeau qui est plus rigide que la partie cylindrique, ce qui évite les déformations susceptibles de créer des contraintes mécaniques dans la composition d'étanchéité.

Dans une application préférée du procédé de l'invention, la capsule assemblée est maintenue verticalement avec son chapeau vers le haut et la préparation pharmaceutique liquide ou visqueuse est introduite par un trou du chapeau jusqu'à un niveau ne dépassant pas le haut du corps. Le volume libre au-dessus de la préparation est ensuite comblé avec la composition d'étanchéité. Cette technique a l'avantage d'assurer un bon contact entre la composition d'étanchéité, le corps et le chapeau, et d'isoler le contenu de la capsule du joint du corps et du chapeau. La composition d'étanchéité adhère parfaitement aux surfaces intérieures du chapeau et du haut du corps. Un autre avantage du procédé de l'invention est qu'il permet de compenser les variations du volume intérieur de la capsule dues aux irrégularités de ses dimensions. Après l'introduction d'une dose constante de préparation pharmaceutique, le volume restant est simplement rempli de composition d'étanchéité.

Le trou de remplissage est de préférence percé dans l'axe de la capsule pour qu'on puisse la faire tourner lentement pendant l'in-

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traduction de la composition d'étanchéité. Cette rotation améliore l'uniformité de la couche de composition qui est déposée à la surface du contenu de la capsule en contact avec le haut du corps et le chapeau.

La composition d'étanchéité est de préférence extrudée par l'orifice d'une canule coudée qui est introduite dans le chapeau par son trou de remplissage. Après au moins un tour complet de la capsule, l'orifice de la canule est déplacé d'abord radialement en direction de l'axe de rotation, puis vers le haut au fur et à mesure que le volume libre se remplit jusqu'au trou.

Une autre caractéristique intéressante du procédé de l'invention est la formation d'un bouchon de composition d'étanchéité qui sert à fermer le trou du chapeau. La composition d'étanchéité peut être choisie pour adhérer parfaitement à l'intérieur et pour compenser un éventuel retrait au moment de sa solidification sans qu'il se forme des cavités ou des craquelures dans le bouchon d'étanchéité.

Dans le procédé décrit ci-dessus, la préparation pharmaceutique est introduite avant la composition d'étanchéité. En variante, la composition d'étanchéité peut être introduite la première pour supprimer le risque de mouillage du bord supérieur du corps et de l'intérieur du chapeau par la préparation pharmaceutique. Ce mouillage éventuel limite les compositions utilisables pour assurer une bonne liaison avec la matière de la capsule, car un certain nombre de compositions ne peuvent plus y adhérer lorsqu'elle a été mouillée.

Dans le procédé du paragraphe précédent, la capsule assemblée est de préférence maintenue verticalement pendant que l'on introduit la composition d'étanchéité pour former un bouchon enrobant le bord libre du corps. La préparation pharmaceutique est introduite par un trou de remplissage percé dans l'extrémité du corps, puis ce trou est obturé par une certaine quantité de composition d'étanchéité. La composition d'étanchéité peut être introduite dans la capsule par le haut ou par le bas; dans ce dernier cas, par une aiguille d'injection pénétrant à travers le chapeau par un trou qui est automatiquement rebouché lorsqu'on retire l'aiguille.

Il est généralement plus simple d'introduire directement la composition d'étanchéité par le trou de remplissage pour l'obturer définitivement. Cette technique facilite grandement le conditionnement, car il n'est pas nécessaire de recouvrir uniformément la surface libre de la préparation pharmaceutique par une couche cohérente de composition d'étanchéité. La composition initialement déposée dans le fond du chapeau s'élève jusqu'à enrober le bord libre du corps. La préparation pharmaceutique est introduite dans la capsule par le trou de remplissage de son fond qui est ensuite obturé par une injection de composition visqueuse et adhérente qui assure immédiatement une bonne étanchéité.

Pour faciliter l'obturation du trou de remplissage, la capsule peut être soumise à une compression radiale après l'introduction de la préparation pharmaceutique, de façon à faire monter le niveau de cette dernière. Une goutte de composition d'étanchéité est ensuite déposée dans le trou et la compression de la capsule est immédiatement relâchée, ce qui a pour effet d'aspirer partiellement la goutte à l'intérieur de la capsule où elle forme un bouchon parfaitement étanche au niveau du périmètre du trou.

Dans une autre variante du procédé de l'invention, un second chapeau est emboîté sur le corps de la capsule après le remplissage de cette dernière, une certaine quantité de composition d'étanchéité étant préalablement appliquée soit dans le fond du second chapeau, soit sur le dessus du corps, autour de son trou de remplissage. La composition peut être étalée sur une grande surface avant la mise en place du second chapeau pour assurer une bonne étanchéité. Ce procédé permet d'obtenir une capsule qui résiste particulièrement bien aux contraintes mécaniques, car la composition d'étanchéité n'est pas affectée par d'éventuelles déformations.

De plus, le procédé précité permet de réaliser des capsules à libération retardée par l'emploi de chapeaux résistant à l'action du suc gastrique, les deux chapeaux étant de préférence reliés par une soudure annulaire. On peut enfin ajouter un troisième chapeau emboîté sur le premier et soudé sur le second pour former une coquille extérieure résistant au suc gastrique en une matière différente de celle du corps et du premier chapeau. Dans ce cas, la précision de l'emboîtement est de peu d'importance, car les second et troisième chapeaux peuvent être soudés l'un à l'autre.

La composition d'étanchéité peut avantageusement être chauffée à une température qui lui confère une viscosité optimale au moment de son application, la solidification intervenant très rapidement au contact de la capsule.

Lorsque la capsule est en gélatine, on utilise de préférence aussi la gélatine comme composition d'étanchéité. La gélatine est chauffée à une température qui correspond à la consistance désirée et se comporte comme une soudure au contact de la matière de la capsule qui n'a pas été mouillée par la préparation pharmaceutique. On obtient ainsi une capsule robuste et parfaitement étanche.

On peut également utiliser d'autres matières d'étanchéité comme la diméthylcellulose, l'amidon, la gomme-laque, une solution de polyacrylate cationique dans de l'alcool isopropylique et de l'acétone, ainsi que d'autres laques couramment employées pour le collage ou la fabrication de capsules résistantes au suc gastrique. D'une manière générale, on peut employer toute matière capable d'adhérer intimement à la matière de la capsule, insoluble dans son contenu et ne présentant qu'un faible retrait au moment de sa solidification ou de sa prise. Dans le cas de capsules à usage médical, il est évident que la composition d'étanchéité doit être une matière alimentaire non toxique.

Lorsqu'on utilise une matière ayant un fort retrait au moment de la solidification, il est préférable que la capsule soit placée dans une atmosphère de gaz inerte de façon à éviter l'absorption d'oxygène qui est néfaste pour certains types de préparations pharmaceutiques liquides. Si la composition d'étanchéité est une gélatine, des bulles se forment parfois à l'intérieur de la capsule, mais ce ne sont que des bulles de vapeur d'eau dues à la solidification de la gélatine. Il est généralement préférable de mélanger des particules de gélatine solide et de la gélatine aqueuse pour réduire le retrait de la matière.

En conclusion, le procédé de l'invention simplifie et accélère le conditionnement de préparations pharmaceutiques et d'autres produits liquides en capsules hermétiques. Les capsules remplies et fermées peuvent subir immédiatement d'autres opérations grâce à leur rigidité suffisante, même si la composition d'étanchéité n'est pas encore complètement solidifiée. Ce procédé s'applique à des capsules dures de type classique préfabriquées en deux parties qui s'emboîtent et se verrouillent mutuellement. On peut varier l'aspect des capsules produites en jouant sur la forme, les dimensions, la couleur et la transparence de leurs éléments. Le trou de remplissage peut être formé au moment de la fabrication des demi-capsules ou au moment du remplissage.

La technique de l'invention permet d'employer des machines classiques du type couramment utilisé pour le conditionnement des produits pulvérulents avec quelques modifications pour les adapter à des produits liquides (voir par exemple la demande de brevet allemand DT-OS N° 2048948). Il n'est pas nécessaire que la machine ait un poste d'assemblage recevant séparément le corps et le chapeau de la capsule pour les emboîter après le chargement de la matière pulvérulente. A ce stade, le trou de remplissage est éventuellement percé par une aiguille ou une broche. La capsule assemblée reçoit ensuite la préparation pharmaceutique, puis la composition d'étanchéité est injectée pour boucher le trou de remplissage. Pour cette injection, on peut utiliser une aiguille courbe introduite par le trou de remplissage et dont l'orifice se déplace radialement et de bas en haut pendant que la capsule tourne autour de son axe. Le mouvement de l'aiguille peut être commandé par un mécanisme à came approprié.

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Les dessins annexés représentent à titre d'exemples non limitatifs deux applications types de l'invention.

Les fig. la à le sont des coupes verticales d'une capsule illustrant les cinq étapes du procédé de l'invention.

Les fig. 2 à 5 sont des coupes verticales de quatre variantes de la capsule de l'invention.

La fig. la représente une capsule 6 formée d'un chapeau 8 et d'un corps 10 emboîtés télescopqiement. Le corps 10 comporte à proximité de son bord supérieur 12 une gorge annulaire 14 qui coopère avec une gorge correspondante 16 du chapeau 8 pour verrouiller mutuellement les deux éléments. Un trou de remplissage 18 est formé ou percé dans le haut du chapeau 8.

On voit sur la fig. lb qu'une aiguille 20 est engagée verticalement au centre du trou 18 pour introduire une préparation pharmaceutique liquide 22 dans le corps 10. La capsule 6 étant maintenue en position verticale, le niveau du liquide est à environ 1 mm en dessous du bord supérieur 12 du corps. On notera qu'il est important d'éviter que la préparation pharmaceutique ne mouille pas le périmètre du trou 18 ou la surface interne du chapeau 8 au voisinage du bord supérieur du corps.

Lorsque le remplissage est terminé, l'aiguille 20 est retirée et remplacée par le bec courbe 24 d'une aiguille 26 dont l'orifice 28 se trouve à proximité du bord supérieur 12 du corps. Pendant que la capsule 6 est mise en rotation lente autour de son axe vertical a-a, l'aiguille 26 distribue un filet de matière d'étanchéité relativement visqueuse, généralement de la gélatine chauffée, qui forme un bourrelet annulaire 30 au contact du bord 12 du corps et de la surface adjacente du chapeau 8. Cette gélatine s'infiltre entre le chapeau et le corps en dissolvant partiellement les zones adjacentes, puis se refroidit et se solidifie rapidement en formant une soudure parfaitement étanche entre le chapeau 8 et le corps 10 de la capsule.

A la fig. ld, l'aiguille 26 est déplacée par un mouvement pivotant par rapport à la capsule 6 qui tourne autour de son axe vertical de façon que l'orifice 28 se déplace radialement et obliquement de sa position de la fig. le à celle de la fig. le. Pendant ce temps, un filet de gélatine pâteuse sort de l'orifice 28 et s'enroule en spirale à partir du bourrelet 30 pour former une première couche continue à la surface de la préparation pharmaceutique 22. On notera que la couche de gélatine est en contact direct avec la préparation sur laquelle elle flotte pour supprimer tout contact avec l'air et tout risque de fuite au moment du bouchage du chapeau 8.

Sur la fig. le, l'aiguille 26 est resortie du chapeau 8 en déposant un filet continu de gélatine pendant que la rotation de la capsule 6 se poursuivait. On voit que la gélatine remplit complètement le chapeau 8 en formant un bouchon compact 34, l'air s'échappant librement par le trou 18. L'extrusion de la gélatine par l'orifice 28 cesse dès que ce dernier ressort du trou 18 en formant un petit bouchon de gélatine 32 qui complète l'étanchéité de

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l'ensemble. On obtient donc une capsule parfaitement étanche dont le corps 10 contient la préparation pharmaceutique 22 et dont le chapeau 8 est soudé au corps par le bouchon de gélatine 34 qui offre une excellente rigidité mécanique dès qu'il est solidifié.

La fig. 2 illustre une autre application de l'invention à une capsule 6' qui est utilisée d'une manière quelque peu différente de la précédente. D'abord la capsule 6' est maintenue à l'envers," c'est-à-dire que son chapeau 8' est en bas et que son corps 10' est en haut. De plus, le trou de remplissage 18' est percé dans le fond du corps 10' au centre de la capsule. Par ce trou, de la gélatine est introduite dans le fond du chapeau 8' pour y former un bouchon compact 36 qui monte jusqu'au niveau du bord libre 12' du corps. La préparation pharmaceutique 22 est ensuite introduite par le trou de remplissage 18' en laissant un petit vide en haut de la capsule pour éviter de mouiller le pourtour du trou 18'. On ferme ensuite le trou 18' par un petit bouchon de gélatine 32'. Pour cette dernière opération, il est généralement préférable que la capsule 6' soit soumise à une compression radiale (sur sa partie cylindrique) qui fait monter le niveau de la préparation 22 jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air à l'intérieur de la capsule. Dans le trou 18', la préparation liquide forme un ménisque convexe sans mouiller le pourtour du trou. A ce moment, il suffit de déposer une goutte de gélatine sur le trou 18' et de relâcher la pression radiale pour que la goutte soit aspirée à l'intérieur de la capsule et se solidifie en formant un bouchon 32' parfaitement soudé au bord du trou 18'.

La fig. 3 illustre une autre variante de capsule 6" qui est dérivée de celle de la fig. 2. Plus précisément, on commence par remplir et fermer une capsule 6' en regard de la fig. 2.

Un second chapeau 38 est emboîté télescopiquement sur le corps 10' après qu'une goutte de gélatine fondue 32" a été déposée à l'intérieur de son fond. Cette goutte est ainsi aplatie au-des-sus du trou 18' et s'étale sur une grande surface entre le chapeau 38 et le corps 10'. La capsule peut être soumise à une compression radiale pour faciliter la mise en place du second chapeau 38 qui améliore sensiblement sa résistance à l'écrasement.

La fig. 4 est un développement de la capsule de la fig. 3 consistant simplement à réunir les deux chapeaux 8' et 38 par une soudure annulaire 40 de façon à isoler complètement le corps 10' de l'action du suc gastrique.

La capsule de la fig. 5 est un autre développement de celle de la fig. 3 qui consiste à ajouter un troisième chapeau 42 emboîté télescopiquement sur le premier chapeau 8' et à réunir les chapeaux 38 et 42 par une soudure annulaire 44. On obtient ainsi une capsule particulièrement résistante qui comporte une enveloppe extérieure étanche constituée des second et troisième chapeaux 38 et 42. L'emboîtement successif des différents éléments de la capsule permet d'assurer une parfaite étanchéité avec des tolérances dimensionnelles relativement larges. L'enveloppe extérieure 38, 42 peut être à dissolution lente pour que le contenu de la capsule soit libéré avec un certain retard.

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Claims (21)

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   REVENDICATIONS

   1. Capsule rigide constituée d'un corps et d'un chapeau emboîtés télescopiquement et mutuellement verrouillés, contenant une substance visqueuse, caractérisée en ce que le bord libre (12, 12') du corps (10, 10') reçu à l'intérieur du chapeau (8, 8') est soudé à la surface interne adjacente du chapeau par une composition d'étanchéité pâteuse et solidifiable (30, 34, 36) qui est inerte vis-à-vis du contenu (22) de la capsule.
2. 2. Capsule selon la revendication 1, caractérisée en ce que la composition d'étanchéité (34, 36) remplit tout l'intérieur du chapeau (8, 8') et enrobe le bord libre (12, 12') du corps (10, 10') en formant un bouchon compact.
3. 3. Capsule selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un trou de remplissage (18) est formé dans le fond du chapeau (8).
4. 4. Capsule selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'un bouchon (32) de composition d'étanchéité est appliqué de façon à obturer le trou de remplissage (18).
5. 5. Capsule selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un trou de remplissage (18') est formé dans le fond du corps (10') et est obturé par un bouchon (32', 32") de composition d'étanchéité.
6. 6. Capsule selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'un second chapeau (38) est emboîté télescopiquement sur le corps (10') de la capsule (6") qui contient une substance visqueuse (22), le trou de remplissage (18') étant obturé par une goutte (32") de composition d'étanchéité qui est interposée entre le fond du second chapeau et le fond du corps.
7. 7. Capsule selon la revendication 6, caractérisée en ce que les bords libres des second (38) et premier (8') chapeaux sont réunis par une soudure annulaire étanche (40).
8. 8. Capsule selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'un troisième chapeau (42) est emboîté télescopiquement sur le premier (8') qui ferme l'extrémité ouverte du corps (10'), le troisième chapeau étant relié au second (38) par une soudure annulaire étanche (44).
9. 9. Procédé de fabrication d'une capsule selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à assembler les deux éléments de la capsule (6, 6', 6"), à la remplir de la substance visqueuse (22) par un trou (18, 18') jusqu'à un niveau inférieur à celui du bord libre (12, 12') du corps (10, 10') qui est reçu à l'intérieur du chapeau (8, 8'), puis à introduire à l'intérieur du chapeau, de façon à enrober également le bord (12, 12') du corps, une composition d'étanchéité pâteuse et solidifiable (30, 34, 36) qui est inerte vis-à-vis du contenu de la capsule.
10. 10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que la composition d'étanchéité remplit tout l'intérieur du chapeau (8, 8'), y compris la partie extrême (12, 12') du corps (10,10').
11. 11. Procédé selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que la capsule maintenue sensiblement verticalement avec son chapeau vers le haut est remplie de substance visqueuse (22) par un trou (18), percé au sommet du chapeau, jusqu'à un niveau légèrement inférieur à celui du bord supérieur (12) du corps, la composition d'étanchéité (34) étant ensuite introduite par le même trou pour remplir tout l'intérieur du chapeau.
12. 12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que le trou de remplissage (18) est formé sur l'axe de symétrie (a-a) de la capsule et en ce que la capsule tourne lentement autour de son axe pendant l'introduction de la composition d'étanchéité.
13. 13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que la composition d'étanchéité est extradée sous la forme d'un filet par un orifice (28) qui est déplacé d'une position adjacente au bord libre (12) du corps après au moins une révolution complète de la capsule, la trajectoire de l'orifice (28) étant d'abord radiale en direction de l'axe de rotation (a-a) de la capsule, puis ascendante en direction du trou de remplissage (18).
14. 14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11

    à 13, caractérisé en ce qu'un bouchon (32) de composition d'étanchéité est formé dans et sur le trou de remplissage (18).
15. 15. Procédé selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que la composition d'étanchéité (36) est introduite dans la capsule avant la substance visqueuse (22).
16. 16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que la capsule (6', 6") est maintenue sensiblement verticale avec son chapeau (8') dirigé vers le bas, le trou de remplissage (18') étant formé sur l'axe de symétrie (a-a) au sommet du corps (10'), une certaine quantité de composition d'étanchéité étant introduite dans le chapeau pour former un bouchon (36) qui enrobe le bord libre (12') du corps, et en ce que la substance visqueuse (22) est introduite par le trou de remplissage qui est ensuite obturé par un petit bouchon (32') de composition d'étanchéité.
17. 17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que la composition d'étanchéité (36) est introduite par le trou de remplissage (18') qui est formé dans le fond du corps (10').
18. 18. Procédé selon l'une des revendications 16 ou 17, caractérisé en ce que la capsule (6') est comprimée radialement après son remplissage de substance visqueuse (22) pour faire monter le niveau jusqu'au trou de remplissage (18'), et en ce qu'une goutte (32') de composition d'étanchéité est déposée sur le trou et le recouvre, après quoi la compression est relâchée pour aspirer la goutte à l'intérieur.
19. 19. Procédé selon l'une des revendications 16 ou 17, caractérisé en ce que le trou (18') est obturé et en ce qu'un second chapeau (38) est emboîté sur le corps (10') de la capsule (6") remplie de substance visqueuse (22), une petite quantité de composition d'étanchéité (32") étant préalablement déposée à l'intérieur du fond du second chapeau ou à l'extérieur du corps sur le trou de remplissage (18').
20. 20. Procédé selon l'une quelconque des revendications 9 à 19, caractérisé en ce que la composition d'étanchéité est préalablement chauffée à une température correspondant à la viscosité désirée.
21. 21. Procédé selon l'une quelconque des revendications 9 à 19, appliqué à une capsule de gélatine et caractérisé en ce que la composition d'étanchéité est également de la gélatine.