CH623251A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne un ensemble automatique et portatif pour le soudage ou brasage qui peut être monté sur le corps d'un fer à souder ou de tout autre dispositif analogue, afin de délivrer automatiquement la quantité de métal nécessaire à une opération de soudage.

Lorsqu'un soudeur, professionnel ou amateur, veut souder deux pièces métalliques à l'aide d'un fer à souder, il doit, d'une

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part, maintenir en position ces deux pièces et, d'autre part, tenir le fer à souder et apporter la quantité de métal. En général, l'ouvrier, ou l'utilisateur, tient dans une main le fer à souder et dans l'autre le fil pour soudure, qui est en divers métaux ou alliages de s plomb et d'étain. De ce fait, les deux pièces métalliques à souder doivent être maintenues en position par tout autre moyen. Cela ne présente pas de grandes difficultés lorsque les pièces peuvent être maintenues en place par des moyens mécaniques, par exemple dans un étau; mais, le plus souvent, il n'en est pas ainsi : le main-io tien en position des deux pièces pose alors un problème au soudeur qui souvent ne le surmonte qu'en faisant appel à une tierce personne ou, plus généralement, à sa propre ingéniosité.

De plus, le soudeur dose assez difficilement la quantité de -métal qu'il apporte et ce n'est qu'une fois la soudure réalisée qu'il 15 peut constater s'il a apporté trop ou pas assez de métal. Cet inconvénient est particulièrement ressenti lorsqu'une série de soudures identiques doit être réalisée. Ainsi, dans le cas de soudure de fils conducteurs sur les multiples cosses d'un relais téléphonique, il faut, d'une part, qu'il y ait suffisamment peu de 20 métal d'apport pour que le fil puisse être vu au milieu de la soudure et, d'autre part, que toutes les soudures soient aussi identiques que possible; car, s'il n'en est pas ainsi, le relais téléphonique peut être refusé par l'utilisateur.

Il existe cependant des dispositifs qui peuvent être adaptés sur 25 un fer à souder et qui permettent une alimentation automatique de l'extrémité de la panne en fil pour soudure, notamment par l'utilisation de galets tournant en sens contraire et entraînant entre eux le fil pour soudure : à chaque mise en mouvement de ce dispositif, une certaine quantité de fil est débitée. Certes, de tels 30 dispositifs rendent une main libre, laquelle peut ainsi maintenir l'une des pièces à souder en position par rapport à l'autre, directement ou indirectement, par exemple par l'emploi d'une pince.

Par contre, ces dispositifs ne permettent pas de maîtriser avec 3J suffisamment de soin la quantité de soudure déposée. En outre, ces dispositifs demandent de la part du soudeur une certaine force, ce qui entraîne à la longue une fatigue prématurée.

On a pu penser pallier ces inconvénients en utilisant des préformes de soudure, telles que des billes. Aussi a-t-on été 40 conduit à imaginer des dispositifs distributeurs de billes de soudure tels que celui décrit dans le brevet des Etats-Unis N° 1691052. Ce dispositif comprend un réservoir à billes qui comporte, à sa partie inférieure, un carter dans lequel est située une roue dentée. L'espace délimité par le carter et deux dents 45 consécutives de la roue présente un volume à peine supérieur à celui d'une bille. La roue dentée est actionnée par un mécanisme à cliquet que l'utilisateur déclenche lorsqu'il désire obtenir une bille. Celle-ci est délivrée dans un conduit d'acheminement et est ainsi conduite jusqu'à l'extrémité de la panne du fer à souder. 50 Mais ces dispositifs distributeurs de soudure n'ont, jusqu'à présent, guère donné satisfaction, car ils présentent des désavantages nombreux. Pour n'en citer qu'un, on indiquera l'encrassement rapide du conduit par lequel sont acheminées les préformes de soudure.

55 Aussi le but de la présente invention est-il de fournir un ensemble qui remédie à ces inconvénients.

L'ensemble automatique et portatif pour le soudage ou le brasage, selon la présente invention, est caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif distributeur de préformes associé à une 60 panne qui comporte, au voisinage de son extrémité libre, une lumière dont l'ouverture est au moins égale à la plus grande dimension des préformes.

Avantageusement, le dispositif distributeur comprend un réservoir à préformes dont le fond comporte un extracteur de 65 préformes, des moyens pour actionner cet extracteur, ainsi qu'un conduit d'acheminement dont une extrémité s'ouvre au-dessous de cet extracteur et dont l'autre extrémité débouche au voisinage de la lumière que comporte la panne.

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Dans un mode de réalisation préféré, l'extracteur comprend un cylindre qui est tangent au fond du réservoir à préformes, qui comporte un logement pouvant recevoir une quantité déterminée de préformes et qui est mobile autour de son axe entre deux positions, à savoir une position d'extraction dans laquelle une quantité de préformes vient occuper le logement, et une position de distribution dans laquelle cette quantité est délivrée dans le conduit d'acheminement. On peut également munir le cylindre de nervures qui font saillie dans le fond du réservoir à préformes :

lors de la rotation du cylindre, ces nervures, en déplaçant les préformes à leur contact, empêchent leur tassement au fond du réservoir, tassement qui serait préjudiciable au bon fonctionnement de l'extracteur.

De préférence, l'extrémité du conduit d'acheminement située au voisinage de la lumière que comporte la panne est obturée et le conduit comporte alors un orifice d'évacuation des préformes qui est situé peu avant cette extrémité obturée et en regard de la panne. Ce conduit d'acheminement peut être muni en outre d'un évent qui est diamétralement opposé à l'orifice d'évacuation et dont la taille est inférieure à celle des préformes utilisées.

Avantageusement, la panne sous l'orifice d'évacuation des préformes est creusée d'une rigole longitudinale qui débouche dans la lumière dont elle est munie. La largeur de cette rigole est au moins égale à la plus grande dimension des préformes utilisées.

Quant aux moyens pour actionner l'extracteur qui, dans le mode de réalisation préférée, est un cylindre, ils comprennent, d'une part, une gâchette en équerre comportant une grande et une petite branche qui présentent entre elles un coude articulé autour d'un axe solidaire du support du distributeur et, d'autre part, un ressort spiral lié au cylindre autour duquel il est enroulé et qui est rendu solidaire de l'extrémité libre de la grande branche de la gâchette.

Avantageusement, ce ressort spiral est engagé par une extrémité dans une fente pratiquée dans une gorge que comporte la partie extérieure du cylindre, l'autre étant accrochée sur l'extrémité libre de la grande branche de la gâchette.

De préférence, l'axe autour duquel est articulée la gâchette est muni de deux butées limitant les mouvements de cette gâchette.

On comprend, d'après ce qui précède que, lorsque le soudeur veut apporter la quantité de métal nécessaire à l'exécution d'un point de soudure, il lui suffit d'appuyer sur la petite branche de la gâchette. Il entraîne ainsi une rotation du cylindre dont le logement, contenant une préforme, ou une quantité déterminée de préformes, vient s'ouvrir au-dessus du conduit d'acheminement. Celle-ci ou celles-ci, par gravité, sont acheminées jusqu'à l'extrémité obturée du conduit d'acheminement, rebondissent et tombent par l'orifice d'évacuation dans la rigole qui les conduit jusqu'à la lumière qu'elles traversent. Elles se trouvent alors en position sous la partie utile de la panne où elles fondent sous l'effet de la chaleur dégagée par celle-ci, ce qui permet de réaliser une soudure.

Ce dispositif convient particulièrement pour l'utilisation de préformes sphériques, c'est-à-dire de billes que l'on sait, par ailleurs, fabriquer en dimensions parfaitement calibrées.

La description qui va suivre à titre d'exemple permettra de bien comprendre comment la présente invention peut être mise en pratique. Cette description doit être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles :

la fig. 1 représente en vue de côté un schéma de l'ensemble distributeur selon l'invention monté sur un fer à souder;

la fig. 2 montre, en coupe longitudinale, le dispositif distributeur de cet ensemble;

la fig. 3 représente l'objet de la fig. 2 vu en coupe selon la ligne AA de cette figure;

la fig. 4 montre, en coupe longitudinale, l'extrémité libre de la panne ainsi que l'extrémité correspondante du conduit d'acheminement des préformes;

la fig. 5 représente en perspective les moyens pour actionner l'extracteur;

la fig. 6 montre le montage du ressort spiral sur l'extracteur.

Comme on le voit sur la fig. 1, le corps d'un fer à souder 1 est muni d'un ensemble pour le soudage selon la présente invention, qui comprend, d'une part, un dispositif distributeur de billes 2 monté par l'intermédiaire d'un support 3 sur ce fer à souder 1 et, d'autre part, une panne 4 comportant une lumière 5 vers son extrémité libre 6.

Cet ensemble comprend en outre un conduit d'acheminement 15 qui recueille les billes à la sortie du distributeur 2 et les conduit au-dessus de la panne 4.

Le distributeur 2 comprend un réservoir cylindrique 7 (fig. 2 et 3) qui est muni d'un couvercle 8 et dont le fond 9 est tronco-nique. Ce fond 9 comporte, à sa base, une ouverture 10. Le réservoir 7 est également muni d'un contre-fond 11 qui est vissé sur son fond.

Dans la partie supérieure du contre-fond 11 est ménagé un espace permettant l'insertion d'un cylindre 12 qui comporte,

d'une part, un logement 13 et, d'autre part, des nervures 14. Ce logement 13 est d'une dimension telle qu'il puisse recevoir une bille et une seule.

Dans la position de repos du cylindre 12, qui sera définie par la suite, le logement 13 s'ouvre vers le haut, donc dans le fond du réservoir 7, et les nervures 14 font saillie dans ce réservoir.

Dans ce mode de réalisation, le conduit d'acheminement 15 pénètre dans le contre-fond 11 et son extrémité 16 s'ouvre sous le logement 13 qui est pratiqué dans ce cylindre. Le conduit d'acheminement 15, dont l'axe est perpendiculaire à celui du cylindre 12, a une pente suffisante pour que la bille, reçue en 16, le parcoure sous l'effet de la gravité jusqu'à son autre extrémité 17. Ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 4, cette extrémité 17 est obturée par un bouchon 18 et comporte, en regard de la panne 4, un orifice 19 d'évacuation des billes qui est pratiqué à une faible distance du bouchon 18. Le diamètre de l'orifice 19 est au moins égal à celui des billes utilisées.

Diamétralement opposé à cet orifice 19, un évent 20 de diamètre inférieur à celui des billes utilisées peut être pratiqué dans le conduit d'acheminement 15. Cet évent permet l'évacuation des fumées dégagées lors du soudage, qui ont pénétré par l'orifice d'évacuation 19 dans le conduit 15. On comprendra en effet que, lors d'une utilisation continue de cet ensemble pour le soudage, les fumées, en s'accumulant à l'intérieur du conduit d'acheminement 15, pourraient entraîner un échauffement de ce dernier qui serait préjudiciable au bon fonctionnement de cet ensemble, ce qui explique la présence de l'évent 20.

Sur la panne 4 du fer à souder, au-dessous de l'orifice d'évacuation des billes 19, est ménagée longitudinalement une rigole 21 qui débouche dans la lumière 5. La largeur de cette rigole est au moins égale au diamètre des billes utilisées; quant à sa profondeur, elle est telle que les billes ne puissent pas en sortir dans les conditions normales d'utilisation.

La lumière 5 pratiquée dans la panne 4 est située peu avant la partie utile 22 de l'extrémité libre 6 de cette panne. Son diamètre est au moins égal à celui des billes utilisées.

Les moyens pour actionner le cylindre 12 sont représentés sur les fig. 5 et 6. Ils comprennent une gâchette en équerre 23 comportant une grande branche 24 et une petite branche 25 qui présentent entre elles un coude articulé autour d'un axe 26 solidaire du support 3. Ces moyens comprennent en outre un ressort spiral 27 lié au cylindre 12 autour duquel il est enroulé et qui est accroché sur l'extrémité libre 28 de la grande branche 24 de la gâchette 23.

Le ressort spiral 27 est engagé par son extrémité 29 dans une fente 30 pratiquée dans une gorge 31 que comporte la partie extérieure du cylindre 12.

L'axe 26 est muni de deux butées 32 et 33 qui limitent respectivement les mouvements des branches 25 et 24 de la gâchette 23.

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Le mode de fonctionnement de cet ensemble préféré pour le soudage est le suivant. Le réservoir 7 étant rempli de billes, on suppose que le logement 13 du cylindre 12 est en position d'extraction. Une bille occupe à ce moment le logement 13. Le soudeur, en appuyant sur la petite branche 25 de la gâchette jusqu'à ce que celle-ci soit au contact de la butée 32, entraîne le pivotement vers l'arrière de la grande branche 24, ce qui entraîne le déroulement du ressort spiral 27. De ce fait, le cylindre 12 effectue un demi-tour: le logement 13 vient ainsi se placer au-dessus de l'extrémité 16 du conduit d'acheminement 15 dans lequel la bille extraite tombe.

Lorsque le soudeur relâche sa pression sur la petite 'branche 25, la grande branche 24 bascule vers l'avant et heurte la butée 33 sous l'action de rappel du ressort spiral 27 qui s'enroule alors autour du cylindre 12. Celui-ci revient donc à sa position initiale. Un autre cycle peut alors être déclenché.

Par gravité, la bille introduite en 16 dans le conduit d'acheminement 15 parcourt celui-ci jusqu'à l'extrémité 17 et, du fait de l'énergie cinétique accumulée pendant ce trajet, elle passe pardessus l'orifice 19 et vient buter contre le bouchon 18 sur lequel elle rebondit. Par ce rebond, la bille, d'une part, perd la plus grande partie de l'énergie cinétique accumulée et, d'autre part,

remonte légèrement dans le conduit d'acheminement de façon à tomber par l'orifice 19 d'évacuation dans la rigole 21.

La bille roule alors jusqu'à la lumière 5 qu'elle traverse pour venir se placer sous la partie utile 22 de la panne 4. Pendant son s trajet dans la rigole 21, la bille est préchauffée, mais elle ne se liquéfie que sous la partie utile 22.

Le dispositif ci-dessus décrit est monté par l'intermédiaire d'un support sur le corps d'un fer à souder, mais il est bien évident qu'il pourrait en être autrement.

io Le dispositif décrit est particulièrement apte à la réalisation de soudures sur des pièces très rapprochées, comme par exemple les cosses d'un relais téléphonique. Des soudures laissant apparaître en leur centre le fil conducteur peuvent être ainsi réalisées. Pour éviter de souder deux cosses voisines, on peut munir d'un rebord 15 l'extrémité libre de la panne, ce qui les maintiendra écartées.

Les spécialistes en la matière apprécieront que l'ensemble selon la conception décrite permet un dosage précis de la quantité de métal apportée au moment du soudage, par le fait que ces billes sont distribuées une à une. En outre, cette précision dans le 20 dosage peut être augmentée en utilisant des billes fabriquées avec des tolérances serrées.

On remarque que ce qui vient d'être décrit concernant le soudage s'applique de façon analogue au brasage.

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2 feuilles dessins

Claims (11)

623 251 REVENDICATIONS

1. Ensemble automatique et portatif pour le soudage ou le brasage au moyen de préformes, destiné à être adapté à un appareil de soudure, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif distributeur de préformes associé à une panne qui comporte, au voisinage de son extrémité libre, une lumière dont l'ouverture est au moins égale à la plus grande dimension des préformes.

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif distributeur comprend un réservoir à préformes dont le fond comporte un extracteur de préformes, des moyens pour actionner cet extracteur, ainsi qu'un conduit d'acheminement dont une extrémité s'ouvre au-dessous de l'extracteur et dont l'autre extrémité débouche au voisinage de la lumière que' comporte la panne.

3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'extracteur comprend un cylindre qui est tangent au fond du réservoir à préformes, qui comporte un logement pouvant recevoir une quantité déterminée de préformes, et qui est mobile autour de son axe entre une position d'extraction, dans laquelle une quantité déterminée de préformes vient occuper le logement, et une position de distribution, dans laquelle ladite quantité est délivrée dans le conduit d'acheminement.

4. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le cylindre comporte en outre des nervures faisant saillie dans le réservoir.

5. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'axe du cylindre est perpendiculaire à celui du conduit d'acheminement.

6. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'extrémité du conduit d'acheminement situé au voisinage de la lumière de panne est obturée et que le conduit comporte un orifice d'évacuation des préformes situé avant l'extrémité obturée et en regard de la panne.

7. Ensemble selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le conduit d'acheminement est muni d'un évent qui est diamétralement opposé à l'orifice d'évacuation et dont la taille est inférieure à celle des préformes utilisées.

8. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que, sous l'orifice d'évacuation, la panne est creusée d'une rigole longitudinale qui débouche dans la lumière.

9. Ensemble selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la largeur de la rigole est au moins égale à la plus grande dimension des préformes utilisées.

10. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé par le fait que les moyens pour actionner l'extracteur comprennent, d'une part, une gâchette en équerre comportant une grande et une petite branche qui présente entre elles un coude articulé autour d'un axe solidaire du support du distributeur et, d'autre part, un ressort spiral lié au cylindre autour duquel il est enroulé et qui est rendu solidaire de l'extrémité libre de la grande branche de la gâchette.

11. Ensemble selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le ressort spiral est engagé par une extrémité dans une fente pratiquée dans une gorge que comporte la partie extérieure du cylindre et est accroché par son autre extrémité sur l'extrémité libre de la grande branche.