CH618372A5

CH618372A5 -

Info

Publication number: CH618372A5
Application number: CH127078A
Authority: CH
Inventors: Paul Willemin
Original assignee: Willemin Machines Sa
Priority date: 1978-02-06
Filing date: 1978-02-06
Publication date: 1980-07-31
Also published as: FR2416089B3; GB2016981A; IT1114513B; DE2823007A1; IT7947896A0; JPS54114892A; FR2416089A1

Description

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Claims

REVENDICATIONS

1. Machine à copier, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins deux gabarits coopérant chacun avec un palpeur, ces gabarits étant destinés à commander les déplacements d'au moins un des deux éléments — support de la pièce à usiner et support de l'outil d'usinage — dans au moins deux directions différentes.

2. Machine à copier suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que les gabarits sont constitués par deux cames coaxiales solidaires l'une de l'autre.

3. Machine à copier suivant la revendication 2, caractérisée par le fait que les cames sont solidaires, en rotation, d'une broche supportant la pièce à usiner.

4. Machine à copier suivant la revendication 3, caractérisée par le fait que la broche est montée sur un bâti, l'une des cames prenant appui sur un palpeur constitué par une touche fixe de façon à produire des déplacements du bâti et, par conséquent, des déplacements de la pièce à usiner par rapport à l'outil d'usinage, la deuxième came coopérant avec un palpeur monté de façon mobile sur le bâti, les déplacements du palpeur mobile par rapport au bâti produisant des déplacements du support de l'outil d'usinage dans une direction différente de celle des déplacements du bâti mobile produits par la première came.

5. Machine à copier suivant la revendication 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend un levier oscillant actionné par le palpeur mobile et qui est relié au support de l'outil d'usinage de façon que les mouvements du palpeur produisent des déplacements du support par l'intermédiaire du levier.

6. Machine à copier suivant la revendication 5, caractérisée par le fait que le support de l'outil d'usinage relié au levier oscillant est monté de façon à pouvoir coulisser, en un mouvement linéaire de va-et-vient, sur le bâti fixe de la machine.

7. Machine à copier suivant la revendication 5, caractérisée par le fait que le support de l'outil d'usinage relié au levier oscillant est articulé sur le bâti fixe de la machine de façon à pouvoir effectuer un mouvement oscillant.

La présente invention a pour objet une machine à copier. Les machines à copier usuelles, à gabarit, utilisent un seul gabarit produisant des déplacements, dans une seule direction, de la pièce à usiner par rapport à l'outil d'usinage ou de ce dernier par rapport à la pièce.

Le but de la présente invention est de perfectionner de telles machines en augmentant leurs possibilités d'usinage. Ce but est atteint grâce aux caractères définis dans la revendication 1.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et une variante.

La fig. 1 est une vue en élévation, de devant, d'une machine à copier.

La fig. 2 en est une vue en élévation, de derrière.

La fig. 3 en est une vue en plan, et la fig. 4 est une vue en élévation d'un détail d'ime variante.

La machine représentée comprend un bâti fixe 1 sur lequel est montée, de façon à pouvoir se déplacer dans la direction de la flèche 2 des fig. 1,2 et 3, une table mobile 3 portant un moteur électrique 4, visible à la fig. 1, entraînant une broche 5 destinée à recevoir la pièce à usiner 6. Cette broche porte deux gabarits constitués par deux cames 7 et 8 solidaires l'une de l'autre et solidaires de la broche 5.

Le bâti 1 de la machine comprend deux montants 9 et 10 portant une coulisse horizontale 11 sur laquelle est monté,

réglable en position, un chariot 12 portant une plaque 13 formant coulisse verticale pour un coulisseau 14 portant un quill 15. La plaque 13 porte un support 16 pour un moteur 17 entraînant, par une courroie 18, la broche 19 du quill 15. Cette broche est munie, à son extrémité opposée, d'un outil d'usinage 20.

Le bâti 1 porte, monté rotativement à l'extrémité d'un tourillon fixe 21, un galet 22 en contact avec la came 7. Ce tourillon 21 traverse une ouverture allongée 23 (fig. 3) ménagée dans la table mobile 3. Des moyens non représentés (élastiques, pneumatiques ou hydrauliques) maintiennent la came 7 appliquée contre le galet 22 qui joue le rôle de touche fixe, ce qui produit, au cours de la rotation de la came, les mouvements de va-et-vient de la table 3 dans la direction de la flèche 2.

La table 3 porte une plaque 24 traversée, transversalement, par un arbre rotatif 25 portant un levier 26 portant lui-même un galet 27. Ce dernier est en contact avec un coulisseau 28 se déplaçant sur la table 3 dans la direction de la flèche 29 des fig. 1 et 3. Ce coulisseau 28 porte un galet 30 maintenu en appui contre la came

8. Il résulte de cet agencement qu'au cours de la rotation de la came 8, l'arbre transversal 25 tourne sur lui-même dans un sens ou dans l'autre. Cet arbre est solidaire de deux doigts de commande 31 et 32 portant chacun un galet 33 et 34, respectivement, situés le premier au-dessus et le second au-dessous d'un levier oscillant 35 articulé en 36 sur le montant fixe

9. Le levier 35 effectue, commandé par l'arbre oscillant 25, un mouvement oscillant suivant la direction de la flèche 37 des fig. 1 et 2.

Une biellette 38 est articulée, d'une part, sur le levier 35 et, d'autre part, sur une oreille 14a du coulisseau 14. Il résulte de cet agencement que les déplacements du levier 35 se traduisent par des déplacements verticaux du coulisseau 14 et, par conséquent, du quill 15, dans la direction de la flèche 39 de la fig. 1.

La came 7 permet ainsi de déterminer, par exemple, la forme du pourtour de la pièce à usiner 6 alors que la came 8 permet de déterminer le relief de la face supérieure de ladite pièce.

Il est à remarquer que l'arbre transversal 25 n'est pas soumis exclusivement à un mouvement rotatif oscillant, mais qu'il se déplace également avec la table 3 sous l'effet de la came 7. Cependant, ce mouvement additionnel, de translation, n'a qu'un effet négligeable sur le levier oscillant 35 de sorte qu'il n'est même pas nécessaire de tenir compte du profil de la came 7 lorsqu'on détermine le profil de la came 8.

Dans la variante de la fig. 4', la came 8 sert à déterminer non pas le relief de la face supérieure de la pièce 6, mais la pente de portions inclinées que peut présenter cette face supérieure. A cet effet, le coulisseau 14 se déplaçant verticalement est remplacé par une plaque 40, portant un quill 41, articulée en 42 autour d'un axe perpendiculaire à celui de la broche du quill, sur un support 43 correspondant à la coulisse verticale 13 de la première forme d'exécution. La pièce 40 est solidaire d'un bras de commande 44 relié, par la bielle 38, au levier oscillant 35. Il en résulte que les déplacements de ce levier, dans la direction de la flèche 45 de la fig. 4, se traduisent par des mouvements oscillants du quill autour de l'axe 42, dans la direction de la flèche 46 de la fig. 4.

Il est à remarquer que les dispositions de la première forme d'exécution des fig. 1 à 3 et de la variante de la fig. 4 pourraient se trouver réunies sur une seule et même machine qui comporterait alors trois gabarits ou cames de commande.

Il est également à remarquer que les gabarits ou cames de commande pourraient ne pas être solidaires les uns des autres, comme dans l'exemple représenté, mais être distincts, pour autant qu'ils soient entraînés en synchronisme. Enfin, les gabarits pourront ne pas agir sur le support de la pièce en travail et sur le support de l'outil mais, le cas échéant, sur l'un ou l'autre de ces deux éléments, les commandant chacun dans une direction de déplacements différente.

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1 feuille dessins