CH618373A5

CH618373A5 -

Info

Publication number: CH618373A5
Application number: CH91478A
Authority: CH
Inventors: Paul Willemin
Original assignee: Willemin Machines Sa
Priority date: 1978-01-27
Filing date: 1978-01-27
Publication date: 1980-07-31
Also published as: FR2415518A1; DE2823298C2; JPS54109683A; GB2016334B; GB2016334A; DE2823298A1; IT7947740A0; IT1114374B

Description

La présente invention a pour objet une machine à copier comprenant une tête de lecture optique destinée à suivre le trait d'un dessin monté sur un support mobile et qui défile en regard de ladite tête, les déplacements transversaux de l'un des éléments — tête de lecture et support du dessin — nécessaires pour que ladite tête suive le trait du dessin constituant les informations servant à provoquer des déplacements correspondants de l'un des éléments — pièce â usiner et support de l'outil d'usinage —, lesdits déplacements transversaux de l'un des éléments — tête de lecture et support du dessin — étant commandés par un moteur entraînant une première vis mère agissant sur ledit élément pour le mouvoir latéralement, les déplacements de l'autre élément — pièce à usiner et support de l'outil d'usinage — étant commandés, avec démultiplication, par une seconde vis mère tournant en synchronisme avec la première.

De telles machines à copier sont connues en soi. Elles présentent l'inconvénient que le mécanisme assurant la liaison entre la partie prise d'information (tête de lecture et dessin) et la partie usinage (pièce à usiner et unité d'usinage) est à la fois compliqué, générateur d'imprécisions et soumis à une usure rapide. En effet, de tels mécanismes sont le plus généralement à parallélogramme, ce qui implique l'utilisation d'un ensemble encombrant d'éléments articulés les uns aux autres, dont les articulations s'usent rapidement, produisant des jeux générateurs d'imprécisions.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la machine à copier suivant l'invention est caractérisée par le fait que les deux vis mères sont de pas différents, sont solidaires l'une de l'autre et sont situées dans le prolongement l'une de l'autre.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue schématique, en élévation de devant, d'une machine à copier.

La fig. 2 est une vue schématique, en élévation de derrière, de cette machine.

La fig. 3 en est une vue schématique de profil, et la fig. 4 est une coupe d'un détail, à échelle agrandie.

La machine à copier représentée comprend un bâti fixe 1 portant deux montants verticaux 2 et 3 au sommet desquels est fixée une coulisse horizontale 4 sur laquelle est monté, réglable en position, un chariot 5 portant un quill 6. Ce chariot 5 porte une plaque sommitale 7 servant de support à un moteur 8 entraînant, par une courroie 9, la broche 10 du quill 6. Un outil de coupe, en l'occurrence une fraise 11, est engagé dans la pince terminale 12 de la broche 10.

Le bâti fixe 1 porte un bâti mobile comprenant une table 13 ainsi qu'une pièce en forme de plaque 14, non représentée à la fig. 2, portée par la table 13. L'ensemble se déplace sur le bâti 1 suivant la direction indiquée par les flèches 15 des fig. 1 et 2. La table 13 du bâti mobile porte, montée rotativement sur elle, une broche verticale 16 sur l'extrémité supérieure de laquelle se monte la pièce à usiner 17, et qui est entraînée par un moteur électrique 18.

La plaque 14 du bâti mobile porte, à son extrémité libre, un plateau circulaire 19 monté rotativement sur elle. Ce plateau est solidaire d'une roue à chaîne reliée, par une chaîne 20, à une roue à chaîne que porte la broche 16.

Il résulte de cet agencement que la pièce à usiner 17 portée par la broche 16, de même que le dessin porté par le plateau 19, tournent à même vitesse et en synchronisme.

La plaque 14 porte une console constituée par un montant vertical 21 et par une coulisse horizontale 22 sur laquelle se ■ déplace un chariot 23 portant une tête de lecture optique 24 dont le faisceau lumineux est destiné à viser le trait du dessin porté par le plateau 19.

La plaque 14 dû bâti mobile porte en outre un moteur électrique 25 entraînant, par une chaîne 26, une pièce de commande, désignée d'une façon générale par 27, tournant dans deux paliers 28 et 29 solidaires de la plaque 14 et de la table 13, respectivement.

Comme le montre la fig. 4, la pièce de commande 27 comprend une première vis mère 30, à grand pas, et une seconde vis mère 31, dont le pas est un sous-multiple du pas de la vis 30, qui est solidaire de cette dernière et est située dans son prolongement. A cet effet, la vis 31 présente un téton terminal fileté 31a vissé dans un trou taraudé 32 ménagé dans l'extrémité de la vis 30. La vis 31 présente en outre une partie 31b, lisse, engagée dans une oreille de la table 13 qui constitue le palier 29 de soutien de la pièce 27. Grâce à un circlip 33, cette pièce 27 peut tourner libre5

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ment, tout en étant solidaire longitudinalement du bâti mobile constitué par la table 13 et la plaque 14.

La vis mère à petit pas 31 traverse librement un trou 34 ménagé dans le montant fixe 3 et se visse dans un écrou 35 soudé à ce montant. Il résulte de cet agencement que les mouvements s rotatifs de la pièce 27, dans un sens ou dans l'autre, produisent des déplacements longitudinaux de cette pièce qui se traduisent par des déplacements correspondants du bâti mobile 13-14,

comme indiqué par les flèches 15.

Le chariot 23 de la tête de lecture 24 est solidaire de la partie io horizontale d'une pièce en forme d'équerre 36 dont l'extrémité de la partie verticale présente un trou 37 traversé librement par la vis mère 30. Un écrou 38, soudé à l'extrémité de la partie verticale de l'équerre 36, est vissé sur la vis 30.

La machine à copier décrite et représentée fonctionne de la 15 façon suivante: on place sur le plateau 19 un dessin de la pièce à usiner, dont l'échelle correspond au rapport entre les pas des deux vis mères 30 et 31. Le plateau 19 étant entraîné par le moteur 18, par la chaîne 20, le dessin défile en regard de la tête de lecture 24 qui projette sur lui un faisceau lumineux indiqué en 39 aux fig. 1 20 et 2.

Grâce à un dispositif électronique de commande qui ne sera pas décrit ici en détail du fait que de tels dispositifs sont d'un usage courant dans les machines à copier à lecture optique [par exemple la tête de lecture de la maison Sick A.G. Optik und 25 Elektronik, à Waldkirch (Allemagne)], travaillant sur le dessin de la pièce à usiner et non pas sur un gabarit, le moteur 25 reçoit des impulsions d'un signe ou de l'autre, grâce auxquelles il tourne dans un sens ou dans l'autre d'une valeur telle que la tête de lecture 24 se déplace transversalement par rapport à la direction 30 du déplacement du dessin dû à la rotation du plateau 19, dans la direction de la flèche 40 de la fig. 1, de façon que son faisceau lumineux 39 suive constamment le trait du dessin qui défile devant elle. Ces déplacements transversaux de la tête de lecture 24 sont commandés par la vis mère 30, entraînée par le moteur 25, sur 35 laquelle est vissé l'écrou 38 solidaire, par l'intermédiaire de la pièce en forme d'équerre 36, du chariot 23 de la tête de lecture.

La vis 31 étant solidaire de la vis 30, elle se visse plus ou moins, au cours des mouvements rotatifs de celle-ci, dans l'écrou fixe 35, de sorte qu'elle se déplace longitudinalement, produisant 40

des déplacements correspondants du bâti mobile 13-14 dans la direction des flèches 15 des fig. 1 et 2. Grâce à ces mouvements du bâti mobile, la pièce en travail 17 se déplace latéralement par rapport à l'outil de coupe 11.

Il est à remarquer que les déplacements du bâti mobile 13-14 n'ont aucune influence sur la position de la tête de lecture 24 par rapport au dessin puisque le support 21-22 de la tête de lecture comme le plateau 19 qui porte le dessin sont tous deux montés sur ledit bâti mobile 13-14 et, par conséquent, se déplacent en même temps que celui-ci. Par contre, le fait que tout ce bâti se déplace, avec l'ensemble des éléments qu'il porte, a l'avantage que les déplacements latéraux de la broche 16 nécessaires à l'usinage ne se traduisent pas par une variation de distance entre l'axe de cette broche et l'axe du plateau 19, de sorte que l'entraînement, en synchronisme, de la broche et du plateau, peut s'effectuer par la chaîne 20 sans que celle-ci subisse des variations de tension.

Grâce au fait que la vis 31 a un pas qui est un sous-multiple de celui de la vis 30, la transmission entre la partie prise d'information (dessin et tête de lecture) et la partie usinage (broche 16 et quill 6) s'effectue avec démultiplication, ce qui permet d'utiliser un dessin de la pièce à usiner dont l'échelle est supérieure à 1 (égale au rapport entre les deux pas des vis 30 et 31), condition nécessaire pour que la machine copie avec précision.

Il est également à remarquer que, dans l'exemple décrit et représenté, c'est la tête de lecture 24 qui se déplace transversalement de façon à suivre le trait du dessin porté par le plateau rotatif 19. En variante, on pourrait prévoir le cas où la tête de lecture serait fixe et où le plateau portant le dessin pourrait effectuer, en plus de son mouvement rotatif, un mouvement de va-et-vient transversal, c'est-à-dire radial par rapport à son centre de rotation, de façon à maintenir le trait du dessin dans l'axe du faisceau lumineux de la tête de lecture. De même, la broche 16 pourrait n'être que rotative, sans être mobile latéralement, l'unité d'usinage étant alors agencée de façon à pouvoir se déplacer latéralement, c'est-à-dire radialement par rapport à l'axe de la broche 16, et ses mouvements étant proportionnels aux déplacements de la tête de lecture ou du plateau portant le dessin nécessaire pour que le faisceau lumineux de la tête de lecture suive constamment le trait du dessin.

R

1 feuille dessins

Claims

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1. Machine à copier comprenant une tête de lecture optique (24) destinée à suivre le trait d'un dessin monté sur un support mobile (19) et qui défile en regard de ladite tête, les déplacements transversaux de l'un des éléments — tête de lecture (24) et support (19) du dessin — nécessaires pour que ladite tête suive le trait du dessin constituant les informations servant à provoquer des déplacements correspondants de l'un des éléments — pièce à usiner (17) et support (6) de l'outil d'usinage (11) —, lesdits déplacements transversaux de l'un des éléments — tête de lecture (24) et support (19) du dessin — étant commandés par un moteur (25) entraînant une première vis mère (30) agissant sur ledit élément pour le mouvoir latéralement, les déplacements de l'autre élément — pièce à usiner (17) et support (6) de l'outil d'usinage (11) — étant commandés, avec démultiplication, par une seconde vis mère (31) tournant en synchronisme avec la première, caractérisée par le fait que les deux vis mères (30 et 31) sont de pas différents, sont solidaires l'une de l'autre et sont situées dans le prolongement l'une de l'autre.

2. Machine à copier suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que la seconde vis mère (31) a un pas inférieur à celui de la première (30).

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REVENDICATIONS

3. Machine à copier suivant la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend un bâti fixe (1), portant le support (6) de l'outil d'usinage (11), lequel est donc fixe également, un bâti mobile (13) se déplaçant sur le bâti fixe (1) et qui porte, d'une part, une broche rotative (16) destinée à recevoir la pièce à usiner (17) et, d'autre part, un plateau rotatif (19) destiné à recevoir le dessin, ces deux éléments — broche (16) et plateau (19) — étant entraînés en synchronisme par un moteur (18), ledit bâti mobile (13) portant en outre un chariot (14) monté sur lui de façon mobile et qui porte la tête de lecture (24), la pièce (27) formant les deux vis mères, montée rotativement sur ledit bâti mobile (13) tout en en étant solidaire axialement, et un moteur d'entraînement (25) de ladite pièce (27), la seconde vis mère (31), dont le pas est le plus petit, étant vissée dans un élément (35) du bâti fixe (1) alors que la première (30), dont le pas est le plus grand, porte, vissé sur elle, un écrou (38) solidaire du chariot (14) de la tête de lecture (24), le tout de manière que la rotation de la pièce (27) formant les deux vis mères, dans un sens ou dans l'autre, produise, d'une part, des déplacements du bâti mobile (13) et de l'ensemble des éléments portés par celui-ci, c'est-à-dire les déplacements de la pièce à usiner (17) par rapport à l'unité de travail, grâce au fait que la seconde vis mère (31) se visse dans le bâti fixe (1), ce qui produit des déplacements longitudinaux de ladite pièce (27) formant les deux vis mères, entraînant le bâti mobile (13) et, d'autre part, des déplacements de la tête de lecture (24) par rapport au plateau (19) du dessin grâce au fait que l'écrou (38) solidaire de ladite tête (24) est vissé sur la première vis mère (30).