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La présente invention a pour objet un dispositif pouf indiquer, ou pour effectuer et indiquer simultanément', des mouve- ments linéaires- ou angulaires d'un dispositif mobile tel qu'un appareil, contrôlant le déplacement relatif d'un tranchant d'outil et d'un pièce dans une machine-outil, et elle a pour but un dispositif perfectionne pour indiquer automatiquement une distance linéaire ou angulaire exacte entre le dispositif mobile et une ligne de référence, les mesures linéaires étant indiquées,' suivant ce qu'on désire, en unités de longueur métriques ou
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autres, et les mesures angulaires étant indiquées en degrés, minutes et secondes d'arc.
L'élément mobile peut être, par exemple, un dispositif servant à déplacer une pièce, ou un coulisseau porte-outil d'une machi-ne-outil, tel qu'un chariot ou une traverse mobile de tour, ou une tête porte-mandrin de perceuse ou de fraiseuse, qui est mobile transversalement à son axe, ou encore un élément de machine-outil à déplacement angulaire tel qu'un bras de foreuse radiale, ou une table rotative de fraiseuse.
Evidemment, des dispositifs suivant la présente invention peuvent être appliqués simultanément à deux de ces éléments, de manière à donner des indications conjointes de mouvement dans deux sens, par exemple angulairement par rapport à une ligne de référence passant par l'axe d'une colonne de foreuse radiale, et radialement en partant de cet axe.
L'invention prévoit un dispositif pour indiquer, ou pour effectuer et indiquer, des mouvements linéaires ou angulaires d'un dispositif mobile comme ci-dessus et comprenait un élément rotatif, des moyens pour relier cet élément rotatif audit dispositif mobile, de façon que leurs déplacements relatifs soient strictement proportionnels, un train d'engrenages capables de tourner avec ledit élément rotatif, des contacteurs électriques capables de tourner en correspondance avec l'un au moins de ces engrenages. des groupes de contacts électriques fixes disposés chacun dans le trajet de l'un desdits contacteurs.rotatifs, et des séries d'éléments indicateurs susceptibles d'être actionnés électriquement, reliés dans des circuits, chacun avec l'un des groupes de contacts fixes.
L'élément rotatif est de préférence relié à l'une des roues du¯ train d'engrenages par des moyens permettant un ajustement angulaire relatif en vue de régler les éléments indicateurs sur une indication de référence choisie, indépendamment de la position
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effective de l'appareil de mesure mobile. Ainsi, par exemple, on peut effectuer l'ajustement de manière à donner à un outil monté dans la traverse mobile d 'un tour, un réglage tel que le dispo- sitif indicateur soit amené à donner une indication d'urie distance radiale prédéterminée entre le tranchant de l'outil et l'axe de la poupée fixe, et à diminuer l'indication au fur et à mesure que l'outil se déplace vers l'axe.
Evidemment, il est désirable que les contacteurs tournants aient des vitesses relatives proportionnelles à des unités de mesures successives. De préférence, l'élément rotatif est relié du coté primaire à une roue du train d'engrenages qui est capable de tourner relativement lentement. On peut, en outre, associer à la roue la plus rapide, du train d'engrenages des noyons servant à équilibrer les contrecoups, dans le train d'engrenages, vers la roue à laquelle l'élément rotatif est relié du côté primaire, et, lorsque celle-ci est une roue intermédiaire du train, d'autres moyens pour équilibrer le contre-coup peuvent être associés à la roue la plus lente.
Dans ces dispositifs, l'appareil peut être mobile linéairement, l'élément rotatif étant un tambour, et l'appareil et le tambour étant reliés ,1' un à l'autre de façon obligatoire par une bande de matière inextensible enroulée autour d'une partie au moins de la circonférence du tambour. Sans cette disposition, la oiroon.. férence du tambour peut être plus grande que la portée maximum de l'appareil mobile:
En variante, la bande -peut être enroulée autour du tambour et d'au moins une roue folle, de préférence avec des moyens de tension appropriés, la bande étant effectivement sans fin et l'appareil mobile étant relié de façon obligatoire à l'un de ses brins, ou bien les extrémités de la bande étant reliées aux côtés opposés de l'appareil mobile.
Dans une telle disposition, le tambour peut
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porter une rainure hélicoïdale, la bande peut être enroulée d'au moins un tour complet autour du tambour, et le tambour peut se déplacer axialement par sa propre rotation grâce à un dispositif à via et'écrou qui a un pas effectif de marne sens et de même grandeur que la rainure du tambour. De cette, façon, on peut uti- liser'un tambour relativement petit avec un appareil mobile de grande portée, par exemple de l'ordre de 15 mètres.
Avec un appareil mobile linéairement, l'élément rotatif peut, en variante, être un arbre qui pivote proportionnellement au déplacement de l'appareil grâce à un dispositif a crémaillère et pignon, à vis et écrou, ou tout dispositif équivalent convertissant un mouvement linéaire en un mouvement de rotation.
Avec un appareil mobile angulairement, l'élément rotatif peut également être un arbre qui peut tourner, de préférence suivant un mouvement qui est un multiple du mouvement angulaire, grâce à un dispositif à chaîne et roue dentée, à un train d'engrenages ou à un disposi" tif équivalent, ou bien l'élément rotatif peut être un tambour relié pour sa rotation par une bande de matière inextensible fixée au tambour et faisant le tour d'une partie au moins de la circonférence du tambour et d'une partie au moins de la circonférence d'une surface cylindrique de l'appareil à mouvement angulaire.
Un moyen de commande, tel qu'un moteur électrique, peut âtre relié aune roue dentée à rotation relativement rpaide afin d'entraîner l'élément rotatif par l'intermédiaire du train d'engrenages et causer ainsi le déplacement de l'appareil .mobile, ainsi qu'indiquer simultanément l'amplitude du déplacement.
L'invention vise également, à titre d'articles industriels nouveaux, les machines diverses et les machines outils de tous types, tours, perceuses, fraiseuses, etc.. munies d'un dispositif indicateur du type précité.
On décrira., à titre d'exemple, des formes de réalisation
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de l'invention, en se référant aux dessins schématiques annexés,
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,.....- dans lesquels : - la figure 1 représente une forme de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente un détail; - la figure 3 représente plusieurs dispositifs suivant l'invention, appliqués à une machi ne-outil, et - la figure 4 est une vue d'un tableau de commande associé.
Dans la forme de réalisation du dispositif suivant l'invention, qui est représentée sur la figure 1, le dispositif mobile 1 est un coulisseau muni d'une tête magnétique 2 pour saisir et déplacer une pièce, telle qu'un élément profilé laminé en
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acier, dans une machine-outil, comwe on le décrira plus loin.
L'élément rotatif est un tambour à rainure hélicoïdale 3, auquel sont adaptées deux paires de câbles métalliques 4 et 4' ayant chacun l'une da leurs extrémités 5 dans le brin supérieur ratta- chée à la face inférieure de l'appareil 1, et les câbles 4 passant, chacun, en un point éloigné du tambour 3, autour d'une de deux poulies 6 montées sur un arbre commun 7,
Afin d'assurer une rotation obligatoire du tambour 3 correspondant au déplacement linéaire de l'appareil 1, les autres extrémités des câbles 4 et 4' font plusieurs tours dans la rainure du tambour 3, en sens opposés, et sont fixées au tambour,
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de sorte que pendant que l'une des paires de câbles se déroule de points supérieurs ou inférieure dans une paire quelconque de tours de la rainure,
l'autre paire olenroule en dea points dia métralement opposés de ces tours* On peut monter les poulies 6 de manière à permettre le réglage de la tension deg obler3 4p et si on le désire, on peut prévoir des moyens pour Qontrewbalanoer automatiquement la variation de longueur des oâblec 4 due aux variations de température.
Afin d'assurer le pamIléUsmg des µêtelµµ 4 et 4f à la dîm
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rection de mouvement de l'appareil 1, le tambour à rainure 3 est monté sur un arbre 8 grâce à un axe creux dont une extrémité 9 est lisse et mobile, axialement dans un palier 10 et dont l'autre extrémité 11 est munie d'un pas de vis de même sens et de marne grandeur que celui de la rainure du tambour 3, et s'adapte dans un support 12 formé par un écrou fixe.
L'arbre 8, qui tourne avec le tambour et l'axe creusa est relié, par un embrayage 13, à un arbre 14 d'un engrenage intermé... diaire faisant partie d'un train d'engrenages (non représenté) logé dans un carter 15. Le train d'engrenages comprend une série d'étages qui, deux par deux, ont un arbre commun, et sur chacun des arbres des engrenages extrêmes du train, de même que sur chacun des arbres communs est monté au moins un contacteur rotatif 21-25 coopérant avec une série de contacts fixes 31-35 d'où partent des groupes de conducteurs électriques 36 qui vont chacun à une colonne de lampes électriques d'un tableau indicateur 16.
Le dispositif est destiné à indiquer la mouvement de l'ap" pareil 1 par rapport à une ligne de référence A-A, en indiquant la longueur L entre cette ligne et la face 17 de 1. aimant 2 en unités de mesures appropriées. On a supposé dans les figures annexées que les longueurs étaient évaluées en puces. Ainsi, le contacteur rotatif 23 auquel l'arbre 14 est relié du coté primaire, est agencé -pour tourner de 360 ou d'une fraction appropriée de cet angle chaque fois que le tambour 3 tourne d'une mesure carres... pondant à. un mouvement de l'appareil 1 égal à 30 contimètres exactement,
c'est-à-dire 12 pouces dans le cas des figures Les contacts fixes 33 sont reliés à la colonne centrale 43 du tableau 16, qui compte 12 fenêtres numérotées de 0 à 11, chacune avec une lampe électrique séparée placée derrière, Les arbres du train d'engrenages auxquels sont reliés les contacteurs rotatifs 21 et 22 tournentà des vitesses proportionnelles à celle de l'arbre 13,
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de sorte que, alors que l'allumage des lampes successives dans la colonne 43 indique le déplacement de l'appareil 1 en unités d'une certaine grandeur,
l'allumage de lampes successives dans les co- Ion s 42 et 41 indique respectivement des déplacements en dixiè" mes et en centièmes de cette unité.
De même, l'arbre du train d'engranages auquel sont reliés les contacteurs rotatifs 24 et 25 tourne à des vitesses appropriées pour indiquer le déplacement en unités correspondantes et en dizaines d'unités, par l'allumage de lampes successives dans les colonnes 4,la et 46 du tableau indicateur Donc, dans cette disposi- tion, alors que la colonne 43 a 12 lampes, chacune des colonnes 41, 42. 44 et 45 possède 10 lampes placées derrière des fenêtres numérotées successivement de 0 à 9.
On comprendra que, pour indi- quer les mesures sur l'échelle métrique, toutes les colonnes du tableau indicateur auraient dix lampes, tandis que dans. un tableau servant à indiquer un déplacement en rotation. jusque 360 , il y aurait deux colonnes capables d'indiquer jusqu'à 59 secondes, deux colonnes capables d'indiquer jusqu'à 59 minutes et trois colonnes capables d'indiquer jusqu'à 999 .
Une disposition possible du train d'engrenages dans h carter 15 serait telle que les vitesses des contacteurs rotatifs 21 à 25 soient respectivement 120k. 12k. k, 1/10k. 1/100k. et en pareil cas, chacune des séries de contacts fixas 31à 35 se composerait d'un cercle complet contanant le nombre approprié de segments isolés entre eux, et ceux-ci coopéreraient avec un seul contact rotatif.
Toutefois, afin de réduire au minimum les vitesses des engrenages les plus rapides et des contacts rotatifs assciés, il est préférable de prévoir dans choque interrupteur un certain nombre de contacteurs rotatifs,et disposer les contacts fixes de telle façon qu'ils soient balayés le même nombre de fois par
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tour. un exemple de cette disposition est représenté sur la figure 2, sur laquelle les contacts 21 s'étendent en deux groupes de cinq avec espacements égaux sur des segments opposés de 81 chacun, et sont associés à deux paires de contacts rotatifs 18, 18', 19, 19'. dont chacun est formé d'un seul élément conducteur arqué, qui sous-tend un angle de 81 .
Il existe un intervalle de 90 entre les extrémités avant et arrière de chaque paire de contacts rotatifs qui sont reliés ensemble.
Les contacts rotatifs 18, 18', 19, 19' sont représentés. en dehors des contacts fixes 21, mais de préférence ils s'appli- quent face à face sur.les contacts 21. Le circuit électrique est tel que la lampe 20 située dans le compartiment placé derrière la fenêtre zéro du bas de la colonne 41 du tableau reçoit continuellement le courant d'une source 26 par un conducteur 27 aboutissant au premier contact 21', un conducteur 28 allant de ce contact à la lampe 20, et un conducteur commun 29 (qui peut être le cadre de la colonne 41) qui revient à la source do courant 26.
Chacune des neuf autres lampas 30 est reliée par un côté au conducteur commun 29 et par l'autre côtéà l'un des neuf conducteurs 36 qui partent respectivement des neuf autres segment- de contact fixes 21, Ainsi, chacune des lampes 30 ne peut recevoie le courant de la source d'alimentation 26 que par la conductour 27, le premier segment 21'. une portion de l'un des contacts rotatifs 18 ou 19, l'un des conducteurs 36 et le conducteur commun 29.
Comme on le voit, les contacts rotatifs 18, 18' sont hors circuit. Les contacts rotatifs 19, 19' cooptent respectivement avec le premier segment 21' et le deuxième segment 21". de sorte que la lampe 20 et la lampe 30 située immédistoment au-dessuns s'allument pour donner l'indication correspondant à 0,25 mm dans la colonne 41.
Au fur et à mesure que les contacts rotatifs tournent dans le sens de la flèche B, les contacts 19 et 19' coopèrent
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successivement avec les segments 21, cb sorte qu'il s'allume davantage de lampes 30 jusqu'à celle du haut, et qu'à ce moment le contaeteur 19 se désolidarise du segment 21', toute la colonne de lampes 30 s'éteignant jusqu'à ce que le contact 18' s'applique sur le segment 21' et que la lampe 30 située immédiatement audessus de la lampe 20 s'allume à nouveau Par suite de cette disposition, dans laquelle toute paire opposée de contacts rotatifs est effectivement en circuit, il suffit que leur vitesse soit le quart de ce qu'elle serait si les contacts¯fixes 21 s'étendaient sur un cercle complet et s'il n'y avait qu'un seul contact rotatif.
Dans la disposition décrite à propos de la figure 1, les dix contacts fixes de chacune des séries 21 et 22, et les contacts rotatifs des éléments 31 et 32 sont cons l'indique la figure 2.
Les groupes de douze et de dix contacts fixes 23 et 24 soustan- dent chacun, conjointement, un angle de 1800, et les segments de numéro zéro et de numéros pairs sont sur une face d'un disque, tandis que les segments de numéros impairs sont sur l'autre face. ces faces coopérant avec deux paires de oontaots rotatifs reliés en croix.
Etant donné que la machine dans laquelle le dispositif est incorporé nécessite un déplacement maximum de 15 mètres, soit 50 pieds, de l'appareil 1, il n'y a que cinq segments de contact fixes dans la série 25, et seuls les cinq premières lampes de la colonne 45 sont reliées en: circuit, les segmenta fixes étant balayés une fois en un demi-tour par l'un des deux contacts rotatifs.
Cette disposition a pour résultat que le contacteur rotatif 33 tourne une fois pour un mouvement de 60 cm. soit 2pieds, do l'appareil 1, et que les vitesses des contacteurs sont dans les rapports 60k, 6k, k, 1.10k et 1/50 k au lieu 120k, 12k. k, 1/10, et 1/100k comme indiqué plus haut,
A l'arbre 37 du contacteur rotatif 21 est relié un moteur électrique 38 dont l'arbre moteur est relié à l'arbre 37 par un
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accouplement à torsion 40.
Le moteur 38 agit, par l'intermédiaire des trains d'engrenages, pour commander les arbres 14 et 8, et, par suite, le tambour 3, en déplaçant les câbles 4, 4' et en déplaçant l'appareil 1, tandis que, simultanément, le système électrique alluma des lampes appropriées dans le tableau 16 pour indiquer la longueur exacte L du déplacement. Quand le déplacement désiré, indiqué sur le panneau, est atteint, et lorsqu'on arrête le moteur 38, l'accouplement à torsion 40 agit sur les arbres 37 et 14 et, comme l'action de l'accouplement 40 est la mme à chaque arrêt, les positions relatives des arbres 37 et 14 et de l'arbre intermédiaire se maintiennent constantes, ce qui assure l'exactitude de l'indication des petites unités de déplacement.
Puisque le déplacement maximum du contacteur 35 est de 180 C, on peut appliquer, entre lui et une butée fixe, un ressort de torsion pour s'opposer à un contre-coup possible à cette extré- mité du train d'engrenages. Lorsqu'on utilise le dispositif pour indiquer des déplacements précis, par exemple de l'ordre de 0,025 cm soit en millièmes de pouce, les autres unités étant encore relativement précises, l'arbre 8 de l'élément rotatif peut être relié à l'arbre du train d'engrenages qui a la plus petite vitesse, de sorte qu'un seul moyen agit, pour s'opposer au contrecoup dans tout le train.
Dans le cas où l'appareil mobile 1 peut être déplacé ma- , @ nuellement ou par d'autres moyens mécaniques, le moteur 38, avoo pu sans l'accouplement à torsion 40, peut être remplacé par d'au- tres moyens appropriés à action unidirectionnelle pour s'opposer au contre-coup,par exemple un frein à friction ou un frein à air.
Le dispositif décrit ci-dessus a été installé expérimenta- lement dans 'une machine servant à percer des poutres d'acier et, à titre d'illustration, on décrira, en se référant aux figures 3 et 4, un mode de combinaison de plusieurs dispositifs suivant
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l'invention dans un seul outil, avec la machine et son tableau de commande.
La perceuse représentée sur la figure 3 comprend une table creuse 46, à l'intérieur de laquelle est logée une tête de perçage 47 comprenant un mécanisme pour actionner un mandrin de perçage horizontal 48, et sur laquelle sont montés des moteurs électriques 56 et 51 pour faire avancer un forêt, placé dans le mandrin 48 et l'appliquer sur lièce, ainsi que le faire tourner lors du perçage. 1¯.1 tête 47 est aussi mobile verticalement grâce à un autre moteur (non représenté).
Dans des glissières 52 du dessus de la table 46 est monté un bâti 53 qui porte une'tête de pe,rçage 54, comprenant un mécanisme pour actionner un mandrin vertical 55, et portant des moteurs électriques 56 et 57 pour faire avancer un forêt, placé dans le mandrin, et l'appliquer sur la pièce, ainsi que faire tourner le mandrin pendant l'opération de perçage. Le bâti 53 est mobile horizontalement grâce à un moteur électrique 58 qui agit par l'intermédiaire d'un mécanisme à vis sans fin 59 sur un dispositif à vis et à écrou (non représenté).
A la tête de perçage 47 et au bâti sont fixées des crémaillères 60 et 61 (représentées plus grossières qu'elles ne le sont réellement), qui coopèrent avec des pignons 62 et 63 qui servent d'élément- rotatifs dans les ensembles à contacteur 64 et 65 de deux jeux'de dispositifs indicateurs suivant l'invention.
Le mécanisme de perçage décrit ci-dessus est associé à un long transporteur à rouleaux-pour les poutres à percer, et on voit sur la figure 3 un rouleau 66 monté dans un châssis qui comprend une paire de poutres en U, 67 et 68 A la poutre en U 68 est fixée une équerre 69, dont la surface verticale intérieure 70 et la surface horizontale 71 servent de plans de référence,, respactivement pour déplacer le mandrin de perçage vertical 55 dans le sens de la flèche 0 et pour déplacer le mandrin de perçage horizon*
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tal 48 dans le sens de la flocbo D,
m les déplacements étant indiqués respectivement grâce au dispositif à conducteur 65 et 64,
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Etant donné que le déplaceront E'è'd!1:a{Il, dans un cas ou dans l'autre, est 'de l'ordre dé 30 ee*9 soit de 12 pouces les appareils 64 et 65 n'ont que 3 jeux de 1).;.1t.>.C ts l)h2}f.m.
La machine est encore rrllJ lÍ.:';,> ccm:z3 on le voit* d'une pince 72 qui peut être actionnée par un cylindre pneumatique 73 monté grâce à un support 74 sur la poutre en U 67, la pinc3 étant mobile
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dans le sens de la flèche Il pour fixer les poutres à sectien en L dans l'équerre 69 et les libérer suivant les besoins.
Un dispositif, comme décrit à propos de ',le figure 1, est monté dans un prolongement des poutres en U, 67 et 68, l'appareil 1 coulissant sur la surface supérieure de ce prolongement, et le tambour 3 étant monté de manière à placer le brin supérieur des câbles 4 et 4' au niveau approprié par rapport à cette surface. la figure 5 montre l'arbre 8 de l'appareil, relié par l'accouplement 13 au carter 15 sur lequel est montée une sériée cinq sys- ternes à contacteur, l'arbre 37 étant relié, dans cette disposition,
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à l'arbre à plus grande vitesse du carter* râoo un néoü.nia#a à vis sans fin 75.
L'arbre 37 est commandé a'tern,tirht:: par doux moteurs électriques (non représentés), l'un qui fuit tourner l'arbre 37 à vitesse modérée pour les dÓplacnm0nt\ ipjj, lantn do la pièc3. et l'autre qui commande l'arbre 7 liar l'intermédiaire d'un méoaw nisme démultiplicàteur, de praf6J:tIDc'J à vitesse variable et ruéglable à l'avance, en vue de l'a jus tenant plut;! précis du déplacement longitudinal de la pièce.
La machine décrite à propos à 1 r; out :(;.!.>:1oeuvrée depuis un pupitre dont on voit le c3 ;:;s 7 nus le. fisure 4 en même temps qu'un panneau indicateur 77 qui, dilllS la pratiqua, est disposé à peu près verticalement .)11 partant da ',rrro fJt1 dessus
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du pupitre. Le panneau 77 porte deux tableaux indicateurs 78 et 79 comprenant chacun trois colonnes de dix lampes reliées aux dispositifs à contact 64 et 65 respectifment. Le panneau porte aussi deux tableaux indicateurs 80 et 81, tels que décrits à propos de la figure 1, et dont chacun comprend 5 colonnes de lampes, la colonne du milieu comptant douze lanpes, la colonra de gauche cinq lampes effectives et les autres colonnes comptant dix lampes chacune.
Ainsi, le panneau est capable de fournir des indications de déplacements d'une pièce le long du transporteur allant jusqu'à 15 mètres, c'est-à-dire 50 pieds, et des déplacements des mandrins de,perçage 48 et 55 allant jus qu'à 25 cm, c'est à-dire 10 pouces, par- rapport aux surfaces 70 et 71 de l'équerre 69, avec une indication maximum de 0,25 cm, soit 1/100 de pouce, dans chaque' cas, ce qui est suffisamment précis pour une machine du genre décrit. Chacun des tableaux 80 et 81 possède aussi une autre lampe, placée derrière une fenêtre 8,2, qui s'alluma quand on actionne le cylindre pneumatique pour fixer la pièce au moyen de la pince 72.
Le fait de prévoir les tableaux en double, 80 et 81, facilite le contrôle, les mandrins de perçage 48 et 55 étant dans le même plan vertical transversal, qui sert de référence pour les déplacements de l'appareil 1. Ainsi, le tableau 80 sert à indiquer la position en longueur de la pièce, tandis que le tabler 78 sert à indiquer l'ajustement vertical du mandrin 46 à un repèro désiré, par rapport à la surface 71, le tableau 81 servant de son côté à indiquer la position en longueur, tandis que le tableau 79 sert à indiquer l'ajustement horizontal du mandrin 55 à un repère désiré par rapport à la surface 70. Dans une variante, un seul tableau indicateur, actionné par le tambour 3, peut être utilisé et être situé pour plus de commodité entre les tableaux 76 et 79.
Le dessus 76 du pupitre est muni d'un jeu de trois boutons poussoirs 83 (mise en marche, arrêt, renversement), pour commander
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la marche de l'arbre 37, et de deux boutons poussoirs pour choisir le moteur qui commande cet arbre, à vitesse modérée ou lente.
Il y a aussi un jeu d3 quatre boutons poussoirs 85 (mise en marche, pouces,, renversement et arrêt) pour commander le moteur 55 de façon qu'il effectue des ajustements horizontaux du mandrin 53 suivant les indications du tableau 79 et un jeu semblable de
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boutons poussoirs 56 pour cCt11!!lanqer le moteur équivalent (non représenté) servant à effectuer des ajustements verticaux du mandrin 48 indiqués sur le tableau 76, Le cylindre pneumatique 73 est
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actionné automatiquement par des soupapes à commande électranaané" tique, associées aux moteurs 50 et 51 qui peuvent être actionnés par trois boutons poussoirs 87 (mise en marche, arrêta renversement) et qui provoquent automatiquement l'avance,
l'action de perçage et le retrait d'un foret dans le mandrin 48, ces soupapes pouvant
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aussi être associées aux moteurs zei et 67, qui pouvant 6tre ac- tionnés par boutons poussoirs 88, et qui actionnent de façon si-
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milaire un foret dans le mandrin 00. Il y a aussi us jeu de quatre boutons poussoirs (mise en marche, ponces, renversement et arrt) pour commander le ou les moteurs aotionnant le trans- porteur d'avance.
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Evidemment, l'invention est applicables d'autres formes do machines-outils, 'r,x exemple, dans un tour, l'un ou l'autre du chariot et(cb la traverse ! '-ile, ou les daux peuvent ';tra reliés à un tambour relativement grand (qui conlîttue leel6rnant rotatif du dispositif indicateur) grâce à une bande dtirîor flexible fixée à la circonférence du tambour, qui est plun 8,rrl1df cll;JH Iflt portée maximum du chariot ou du ooulîaeeau, do Bortl1 qu'3 la banc' a ast toujours enroulée de moins d'un tour cornet autour çh tambour.
On peut prévoir des moyens pour faire toumor In tl11houl" ,10 maïlià'-' re à enrouler la bande autour de lui au fur et k rW1nlU'y ÇiUQ le chariot ou coulisseau se déplace vers lui. Une tQll diapoeition
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est avantageuse lorsque le chariot ou le coulisse au peut être déplacé lentement, soit manuellement,soit par des moyess mécani- ques, et peut être associée à un appareil indicateur similaire à celui décrit à propos de la figure 1, mais conçu pour indiquer des dimensions en unités plus petites, par exemple en millièmes de pouce ou-équivalents, et en multiples jusqu'à 50 pouces par exemple, ou équivalent. On peut utiliser une disposition similaire pour assurer l'indication de mouvements angulaires, par exemple du bras d'une foreuse radiale.
Pour éviter un contact de frottement à grands vitesse entre les contacteurs et leurs contacts, et par suite des sautes dans le circuit électrique; les contacteurs des arbres rapides du train d'engrenages peuvent être montés sur pivots et sollicités par des ressorts de façon telle que, sous l'influence de la force centrifuge, ils s'éloignent automatiquement des contacts fixes au fur et à mesure que la vitesse de rotation de l'arbre sur le- quel ils sont montés augmente. Lorsque la rotation du tambour de commande ralentit, au fur et à mesure que le déplacement de l'ap- pareil mobile approche de la mesure voulue, les contacteurs recom- mencent à coopérer avec leurs contacts.
Si on le désire, les circuits électriques du tableau indi- cateur peuvent .être conçus pour actionner des appareils de eau- mande automatique de l'appareil mobile, en supplément ou en rempla- cement de-1 'indication visuelle fournis par ce tableau, par exemple dans une succession déterminée pour un travail à répétition, ou sous la commande de cartes perforées pour les opérations sans répétitions.
Une telle commande automatique peut aussi, si l'on veut, être assurée' par une bande perforée ou des ensembles de signaux enregistrés sur un ruban magnétique, pour un travail à répétition ou non.
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Pour indiquer un déplacement angulaire d'un appareil mobile tel qu'une table de travail d'une fraiseuse, un anneau denté.. peut être monté de manière à tourner avec cet appareil, et coopérer avec un autre engrenage qui constitue l'élément rotatif du dispositif indicateur, par exemple comme on l'a décrit à propos des contacteurs 64 et 65 représentés sur la figure 3.
Les engrenages du train d'engrenages ont des rapports tels que toute inexactitude mécanique de leurs dents soit annulée une fois par tout , autrement dit qu'il ne puisse pas y avoir de dent en avance.