**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.
REVENDICATIONS
1. Four incinérateur de déchets comportant une chambre de combustion (1) à fond et paroi (2) perforés pour l'entrée de gaz oxydant et la sortie de gaz chaud, caractérisé par un plateau perforé (8) mobile verticalement par rapport à la chambre et à l'intérieur de celle-ci, plateau raccordé à un ensemble d'alimentation amenant à ses perforations de l'air de combustion pour la couche supérieure des déchets, ainsi que par des ajutages (17, 17') avoisinant le pourtour du plateau, pour insuffler un-flux d'air d'oxydation dans le courant de gaz de combustion quittant la partie de la chambre située sous le plateau par un interstice ménagé entre ce dernier et la paroi de la chambre.
2. Four selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chambre comporte un récipient, limité par une enceinte (3) à double paroi, un distributeur annulaire (16) situé dans cette enceinte et entourant la partie basse du récipient avec l'intérieur duquel il communique par des orifices, et un double fond (4) formant une cavité (5) communiquant avec l'intérieur du récipient par des orifices dans le fond de ce dernier.
3. Four selon la revendication 2, caractérisé en ce que la chambre comporte à sa partie supérieure un collecteur de refroidissement latéral (18) pour collecter et refroidir les gaz se dégageant de la chambre de combustion, ainsi qu'une cheminée (19) pour les décharger dans l'atmosphère.
4. Four selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble d'alimentation en air de combustion comprend une soufflerie (A), un tuyau (15) reliant l'orifice de refoulement de cette soufflerie avec l'enceinte (3) pour y introduire de l'air préchauffé, l'orifice d'admission de cette soufflerie étant relié par un autre tuyau (12) à l'enceinte afin d'en aspirer l'air y circulant, l'orifice de refoulement de cette soufflerie étant en outre relié par un conduit (11) au plateau perforé (8), luimême positionné dans la chambre de combustion à une distance réglable du niveau supérieur des déchets, ainsi qu'à un distributeur annulaire (16) entourant la partie basse du récipient et avec l'intérieur d'un double fond perforé dont est
muni ce dernier, pour amener de l'air au couches inférieures des déchets.
5. Four selon la revendication 4, caractérisé par une autre soufflerie (B) dont l'orifice d'admission est ouvert sur l'atmosphère, et dont l'orifice de refoulement communique avec une chemise tubulaire (10) passant à travers le couvercle du récipient et se terminant au-dessus du plateau, pour insuffler un flux d'air d'oxydation dans ledit courant de gaz de combustion.
6. Four selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la chambre de combustion est pourvue d'au moins une porte (4a) pour le déchargement des cendres.
7. Four selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la chemise tubulaire (10) fait partie du châssis support (9, 9a) de l'ensemble fournissant l'air de combustion.
8. Four selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'une extrémité du châssis est articulée autour d'un pivot
(20), tandis que l'autre extrémité est pourvue d'au moins un galet (21), par l'entremise duquel elle repose sur un socle semi-circulaire (24).
La présente invention concerne un four pour brûler et inci
nérer par combustion des déchets, par exemple urbains et
industriels solides et, d'une manière générale, tout matériau
destructible, et il concerne plus particulièrement un four
permettant de régler l'auto-combustion des déchets par le
réglage de la distance séparant l'amenée d'air à la surface des
déchets de cette surface.
Il existe des fours connus incinérateurs de déchets dans
lesquels la partie supérieure du four, qui contient les injecteurs pour l'amenée de l'air de combustion, reste pressée contre la masse des déchets et suit cette masse lorsque celle-ci diminue et que son niveau s'abaisse. Il existe également des fours connus dans lesquels la masse de déchets est appliquée contre la partie supérieure du four, sous une pression donnée. Mais dans ces fours, il n'y a aucune possibilité de régler la combustion qui, très souvent, notamment dans le cas de matériaux difficiles à incinérer ou de déchets soumis à de plus fortes pression, est réduite au point de produire des fumées très denses.
Le but de la présente invention est d'obvier à ce désavantage et, en même temps, d'éliminer aussi les inconvénients des fours à incinération dans lesquels les gaz de combustion doivent passer à travers la masse de déchets avant d'atteindre la couche supérieure de ceux-ci, en sorte que l'air de combustion doit être introduit sous une forte pression pour vaincre la compacité des différentes couches inférieures de déchets, dont l'épaisseur varie pendant la combustion.
Le four selon la présente invention, une chambre de combustion à fond et paroi perforés pour l'entrée de gaz oxydant et la sortie de gaz chaud est caractérisé par un plateau perforé mobile verticalement par rapport à la chambre et à l'intérieur de celle-ci, plateau raccordé à un ensemble d'alimentation amenant à ses perforations de l'air de combustion pour la couche supérieure des déchets, ainsi que par des ajutages avoisinant le pourtour du plateau, pour insuffler un flux d'air d'oxydation dans le courant de gaz de combustion quittant partie de la chambre située sous le plateau par un interstice ménagé entre ce dernier et la paroi de la chambre.
Ce four permet entre autre une accélération appréciable de la combustion des déchets.
La présente invention sera maintenant illustrée par la description de l'un de ses modes de réalisation, faite à titre d'exemple et avec référence au dessin, dans lequel:
la figure 1 est une vue schématique, en élévation, partiellement en coupe, d'un four incinérateur réalisé suivant la présente invention.
la figure 2 est une vue schématique, en coupe, de la chambre de combustion, de la chambre pour le refroidissement des gaz dégagés et de sa cheminée, ainsi que du dôme qui est relié avec le réseau de tubulures d'alimentation en air,
la figure 3 est une vue schématique, en élévation, du four incinérateur selon figure 1, dans son agencement avec une chambre de combustion supplémentaire,
la figure 4 est une vue schématique, par dessus, du four, pour montrer la rotation du dôme et des dispositifs correspondants d'alimentation en air, de la première à la seconde chambre de combustion en air, et vice versa.
Se référant aux figures, la chambre de combustion est constituée par un récipient cylindrique 1, pourvu d'une double paroi 2, qui s'étend tout autour de la surface latérale externe
dudit récipient, de façon à former une enceinte latérale 3, et qui, par ailleurs, est aussi pourvu d'un double fond 4, de manière à ménager une capacité à la base 5, ne communiquant pas avec l'enceinte latérale 3.
La chambre de combustion 1 est soutenue par des supports 6, 6' et 6", qui sont actionnés par des moyens mécaniques ou
hydrauliques conventionnels, donc non représentés, et rendus déplaçables le long de colonnes de guidage 7, 7' et 7" respectivement, entraînant ainsi le mouvement de la chambre de combustion verticalement de bas en haut ou de haut en bas, selon les exigences.
Sur une certaine zone de la partie supérieure de la surface latérale de la chambre de combustion, et communiquant avec celle-ci, se trouve aménagée la chambre 18 pour collecter et
refroidir les gaz émis, et cette chambre est en communication à son tour avec la cheminée 19.
Un dôme 8 est situé à la partie supérieure de la chambre de combustion et est constitué par un plateau circulaire creux possédant un diamètre légèrement plus faible que le diamètre intérieur de la chambre de combustion. Il est disposé de telle manière qu'il peut pénétrer dans l'intérieur du récipient 1 quand ce dernier est soulevé.
Le dôme 8 est relié par sa surface supérieure à deux organes-supports verticaux 9a d'un chassis 9. Celui-ci est constitué par une chemise tubulaire 10, au travers de laquelle l'air d'oxydation est injecté dans les gaz dégagés.
Un conduit 1 1 passant à travers cette chemise et ses deux supports verticaux 9a, sert à fournir l'air de combustion à la partie supérieure de la chambre de combustion.
L'extrémité supérieure de chacun des supports verticaux 9a forme, adjacent à la face supérieure du plateau 8, un arrangement semi-circulaire de tubes 17 et 17' respectivement, s'étendant radialement, dont les extrémités forment un cercle pratiquement ininterrompu d'orifices de sortie pour l'air d'oxydation qui en émane. Ainsi, une pression d'air uniforme est assurée autour du pourtour du dôme 8. Le conduit 1 1 dirige l'air dans l'intérieur creux du plateau tubulaire 8, d'où l'air émane au travers d'orifices ménagés à la base dudit plateau 8.
Dans une réalisation différente, le dôme 8 est massif et le conduit 1 1 est fixé à sa partie supérieure au moyen d'un collecteur, duquel partent une multitude de petits tubes, chaque tube étant relié à un injecteur qui passe verticalement à travers le plateau 8, pour souffler l'air de combustion sur le dessus de la masse de déchets 14 rassemblée dans la chambre de combustion.
Un ventilateur B souffle de l'air extérieur, qui, si nécessaire, peut être préchauffé, à travers la cheminée tubulaire 10, les deux supports verticaux 9a et les deux arrangements de tubes 17 et 17' dans les gaz dégagés, passant à travers l'espace annulaire situé entre le dôme circulaire 8 et les parois latérales de la chambre de combustion. Un ventilateur A aspire de l'air chaud à travers le tuyau 12, depuis l'enceinte 3 de la double paroi 2 de la chambre de combustion, pour l'amener dans le conduit 1 1 et, à travers le dôme 8, sur le dessus des déchets 14. Cet air de combustion est fourni par une soufflerie C et une manche 13 dans la susdite paroi 2. Avant d'entrer dans la soufflerie C, cet air peut être préchauffé.
Selon un autre mode de réalisation possible, la soufflerie C, de pair avec son préchauffeur, peut être reliée directement avec le ventilateur A par une manche à air appropriée.
L'air chaud qui circule à l'intérieur de l'enceinte 3, avant d'être aspiré par le ventilateur A, produit un séchage partiel des déchets 14 entassés dans le récipient 1. Un tuyau 15, en communication avec l'orifice de sortie du ventilateur A, dirige l'air chaud vers un collecteur annulaire 16 qui enveloppe la partie inférieure du récipient 1, de façon à introduire cet air chaud dans le récipient par des ouvertures pratiquées dans ces parois, afin de promouvoir la combustion spontanée également pour les couches inférieures des déchets 14. Des tuyaux supplémentaires (non figurés) relient le collecteur annulaire 16, par l'intermédiaire de son double fond 4, avec la capacité 5 dans laquelle l'air chaud est introduit, lequel, par des orifices ménagés dans le fond du récipient, vient au contact de la couche la plus basse des déchets 14.
Le fond de la chambre de combustion peut être ouvert, par exemple grâce à une porte 4a, de manière à permettre un déchargement facile et rapide des cendres.
Un couvercle de protection 22, formé par une structure laminaire, est positionné de façon à coiffer le dessus de la chambre de combustion, au dessus du dôme 8. Ce couvercle 22a, entr'autres objets, celui de conduire les gaz dégagés dans la chambre de rassemblement et de refroidissement 18.
Le mode opératoire de l'ensemble est le suivant: les déchets solides 14 sont chargés dans le récipient 1 de la chambre de combustion. Grâce à la soufflerie C, qui est associée avec le préchauffeur d'air, de l'air chaud est introduit dans l'enceinte 3 et, circulant le long de la surface interne du récipient 1, il produit un séchage partiel des déchets 14. De l'enceinte 3, l'air chaud est aspiré, à travers le tuyau 12, par le ventilateur A, qui le dirige, par l'intermédiaire du conduit 11 et du dôme 8, sur la surface de dessus des déchets 14 du récipient 1, amenant par là de l'air chaud pour la combustion spontanée des couches supérieures des déchets 14. L'ignition spontanée de ces déchets peut être amorcée, par exemple, en plaçant des chiffons imprégnés d'huile sur leur dessus.
De l'air chaud supplémentaire est soufflé par le ventilateur A, à travers le tuyau 15, dans le collecteur annulaire 16, d'où il est envoyé, par les orifices ménagés à la base des parois latérales du récipient 1, dans les couches inférieures des déchets 14. D'autres conduits (non représentés) amènent de l'air chaud, depuis le collecteur 16, dans la capacité de base 5 du récipient, d'où il passe, à travers les orifices ménagés dans la plaque supérieure du double fond 4, dans les couches les plus basses des déchets 14, ce qui provoque leur ignition spontanée.
Le ventilateur B, en même temps, force de l'air extérieur dans la cheminée tubulaire 10 du châssis 9 et, de là, par l'entremise de l'arrangement de tubes 17 et 17', dans l'espace annulaire situé entre le dôme 8 et le partie supérieure de la surface latérale du récipient 1, où cet air se mélange avec les fumées dégagées passant à travers cet espace et les y oxyde.
Ces fumées dégagées, qui possèdent une température très élevée, après avoir été oxydées, sont aspirées dans la chambre de rassemblement et de refroidissement 18, où elles sont refroidies par la fraction de l'air extérieur qui a passé à travers des fentes ménagées dans le couvercle 22, cet air étant directement aspiré, à travers lesdites fentes, dans la chambre de refroidissement, grâce au courant d'air régnant dans la cheminée 19.
Cela permet à la cheminée de décharger dans l'atmosphère ces gaz à une température suffisamment réduite pour épargner des dommages à l'environnement.
Ainsi que déjà mentionné, un mécanisme mécanique ou hydraulique approprié assure la montée de la chambre de combustion en élevant les supports 6, 6' et 6" le long des colonnes de giudage 7, 7' et 7" respectivement, au cours de la combustion spontanée des déchets 14, laquelle provoque un abaissement progressif du niveau desdits déchets dans la chambre de combustion.
La vitesse à laquelle cette chambre de combustion s'élève est automatiquement réglée, en fonction des conditions auxquelles se développe l'ignition spontanée, grâce à des dispositifs automatiques appropriés qui sont installés dans la chambre de combustion et qui réagissent suivant les variations de température dans ladite chambre.
De toutes façons, cette vitesse doit être telle qu'entre la surface supérieure des déchets 14 et la surface interne du dôme 8, au travers de laquelle sort l'air de combustion, il y ait une distance prédéterminée dépendant du cours de l'ignition spontanée.
D'autres appareils appropriés connus assurent le réglage automatique des fournitures d'air selon les exigences.
Lorsque l'ignition spontanée des déchets 14 est terminée, les cendres résiduelles sont directement déchargées sur un agent de transport approprié, en ouvrant le fond de la chambre de combustion.
Bien entendu, d'autres solutions sont possibles pour situer la surface des déchets à une distance convenable de la surface inférieure du dôme, lorsque le niveau des déchets s'abaisse, au fur et à mesure que la combustion spontanée progresse. Par exemple, la chambre de combustion peut être maintenue sta tionnaire, tandis que le fond est soulevé, ou bien, différemment, le dôme, au lieu d'être fixe, peut être abaissé dans la chambre de combustion, alors que celle-ci est immobile dans tous ses éléments, etc.
Pour une meilleure utilisation du four suivant l'invention, on peut prévoir l'installation d'au moins une seconde chambre de combustion (voir figure 3), si bien qu'un seul ensemble comprenant le dôme 8, le châssis 9 et les ventilateurs A et B, c'està-dire tout l'ensemble pour la fourniture et la distribution de l'air de combustion et de l'air d'oxydation, dessert au moins deux chambres de combustion, ce qui entraîne une économie de temps considérable.
En fait, tandis qu'un tel ensemble est en fonctionnement sur l'une des chambres de combustion, les déchets solides peuvent être chargés dans la seconde chambre de combustion; lorsque la première chambre de combustion a terminé l'incinération des déchets qu'elle contient, elle sera abaissée pour permettre le déplacement de l'ensemble sur la seconde chambre de combustion, laquelle abordera son fonctionnement pendant que la première chambre de combustion sera à nouveau soulevée pour permettre le déchargement des cendres, par exemple dans une benne. Une fois qu'elle a été vidée, la première chambre de combustion sera abaissée pour permettre son chargement avec des déchets, par exemple au moyen d'un camion qui versera directement son contenu dans la chambre de combustion, et ainsi de suite.
Le transfert dudit ensemble de la première à la seconde chambre de combustion et vice-versa peut, par exemple, être effectué ainsi qu'il est montré schématiquement figure 4. A cet effet, l'extrémité gauche du châssis 9 est articulée sur un pivot 20 logé sur un socle 23, situé exactement à mi-distance entre les deux chambres de combustion, alors que son extrémité opposée est montée sur un galet 21, qui roule sur un socle semi-circulaire 24, ayant son centre en 20. Grâce à cette disposition, l'ensemble en question peut être facilement déplacé par rotation d'une chambre de combustion à l'autre, et vice-versa.
Bien entendu, ce transfert peut également être effectué à l'aide d'une poutre, le long de laquelle l'ensemble peut être déplacé, ou même à l'aide d'une grue courante ou d'une grue à pont roulant, ou à l'aide de tout autre système convenable.