**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.
REVENDICATIONS
1. Friteuse comprenant une cuve profonde destinée à contenir le bain d'huile, présentant une partie intermédiaire (B) dont la paroi est chauffée de l'extérieur, constituant la zone d'échauffement, caractérisée en ce que la partie de la cuve (1) chauffée à l'extérieur est une pièce métallique moulée constituant une partie au moins de la paroi de la cuve et comportant des ailettes intérieures (14) venues de fonderie destinées à augmenter sa surface de contact avec l'huile.
2. Friteuse selon la revendication 1, à chauffage à gaz, caractérisée en ce que ladite pièce comporte également des ailettes extérieures (13) venues de fonderie destinées à augmenter la surface de contact avec les gaz chauds.
3. Friteuse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une cuve monolytique moulée (1) comportant sur une partie intermédiaire de sa hauteur lesdites ailettes intérieures (14) venues de fonderie.
4. Friteuse selon les revendications 2 et 3, caractérisée en ce que la cuve monolytique moulée (1) comporte également lesdites ailettes extérieures (13) venues de fonderie.
5. Friteuse selon les revendications 3 et 4, caractérisée en ce que la cuve monolytique (1) est en aluminium injecté.
6. Friteuse selon les revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que la cuve monolytique (1) est en fonte d'acier.
7. Friteuse selon la revendication 2, caractérisée en ce que les ailettes intérieures (14) et extérieures (13) sont disposées verticalement.
8. Friteuse selon la revendication 7, caractérisée en ce que les ailettes intérieures (14) et extérieures (13) sont de section décroissante de leur base à leur extrémité libre.
9. Friteuse selon la revendication 2, caractérisée en ce que les ailettes intérieures (14) sont plus nombreuses que les ailettes extérieures (13).
On connaît des friteuses du type dit à zone froide, comprenant une cuve profonde destinée à contenir le bain d'huile, présentant une partie intermédiaire dont la paroi est chauffée de l'extérieur constituant la zone d'échauffement, une partie supérieure destinée à recevoir les produits à traiter et constituant la zone de cuisson, et une partie inférieure constituant une zone froide dans laquelle se déposent les résidus pesants.
Dans la zone d'échauffement, la paroi de la cuve est chauffée de l'extérieur, soit par des gaz chauds, soit par des corps de chauffe électriques installés contre la paroi. La surface disponible pour la transmission de la chaleur est limitée, d'autant plus que le chauffage est de préférence concentré sur une seule paroi, la paroi opposée devant rester relativement froide, afin de mieux développer une circulation de l'huile par thermo siphon, l'huile refroidie descendant d'un côté de la cuve et remontant de l'autre au contact de la paroi chauffante.
Pour obtenir une meilleure absorption de la chaleur par la paroi, il est souvent prévu, dans les friteuses chauffées au gaz, des ailettes soudées extérieurement à la paroi de la cuve. Les corps de chauffe électriques directement établis contre cette paroi permettent aussi de fournir une puissance calorifique élevée.
A l'intérieur de la cuve, pour améliorer le chauffage de l'huile à partir de la paroi, on a proposé de canaliser l'huile au contact de la paroi, entre un corps de guidage et cette dernière, par exemple dans une fente mince dans laquelle l'huile circule à une vitesse élevée, en écoulement turbulent de préférence.
Ce corps de guidage est généralement amovible pour permettre le nettoyage de la cuve, et sa présence renchérit la friteuse.
Cette paroi supplémentaire formant un écran à l'intérieur de la cuve ralentit aussi la mise en température du bain, notamment lorsque l'huile est figée et qu'elle ne se liquéfie tout d'abord que dans la fente comprise entre le corps de guidage et la paroi, sans pouvoir circuler dans le reste de la cuve. On risque alors une surchauffe de l'huile dans la fente.
La fixation d'ailettes soudées sur la paroi extérieure de la cuve renchérit également la fabrication.
L'invention vise à fournir une friteuse exempte de ces inconvénients. Elle a pour objet une friteuse qui est caractérisée en ce que la partie de la cuve chauffée à l'extérieur est une pièce métallique moulée constituant une partie au moins de la paroi de la cuve et comportant des ailettes intérieures venues de fonderie destinées à augmenter sa surface de contact avec l'huile.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la friteuse selon l'invention.
La fig. 1 en est une élévation, en coupe verticale, de la cuve selon la ligne 1-1 de la fig. 1.
La fig. 2 est une vue de profil de la cuve de la friteuse représentée à la fig. 1, en majeure partie en coupe, selon la ligne 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe selon la ligne 3-3 de la fig. 1, à plus grande échelle.
La friteuse représentée comprend une cuve profonde 1, de section rectangulaire en plan, destinée à contenir le bain d'huile. Cette cuve présente une partie supérieure A, plus large, constituant la zone de cuisson, dans laquelle est logé un panier 2 destiné à recevoir les produits à cuire. Elle compte une partie intermédiaire B, dont la paroi 3 est chauffée de l'extérieur, constituant la zone d'échauffement, et une partie inférieure C constituant une zone froide dans laquelle viennent se déposer les résidus pesants des produits à traiter.
La cuve 1 comporte, à sa partie supérieure, une collerette évasée 4 munie d'un bord 5, destiné à éviter les débordements. A sa base, elle présente un dispositif de vidange 6 permettant de soutirer les déchets venus s'accumuler par décantation dans la zone de récupération.
La cuve 1, installée dans un bâti 7, est chauffée par le moyen d'un brûleur à gaz 8. Les gaz chauds, montant par un canal 9, parviennent à une ouverture 11 raccordée à une cheminée non représentée.
La cuve 1 est une pièce métallique moulée, monolytique, en aluminium injecté par exemple. Elle comporte, sur sa paroi chauffée 3, des ailettes extérieures 13, venues de fonderie, qui sont situées dans le canal 9, augmentant la surface de contact de la cuve et des gaz chauds.
La paroi 3 comporte également des ailettes intérieures 14, venues de fonderie, destinées à augmenter sa surface de contact avec l'huile.
Les ailettes extérieures 13 et intérieures 14, disposées verticalement, présentent une section décroissante de leur base à leur extrémité libre. Elles sont raccordées au corps de la paroi par de larges arrondis 15 (fig. 8).
Les ailettes intérieures 14 sont plus nombreuses que les ailettes extérieures 13. Leur largeur H est par exemple égale à 25 mm, alors que l'épaisseur E de la paroi de la cuve est de 8 à 10 mm. Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 3, la surface de contact aluminium/huile de la paroi chauffée est multipliée par le facteur cinq du fait de la présence des ailettes 14.
La cuve 1 représentée peut être fabriquée par moulage, en aluminium injecté dans un moule en acier par exemple, avec des surfaces qui ne nécessitent pas d'usinage. Grâce aux ailettes extérieures 13 et intérieures 14, le transfert de la chaleur pourra atteindre une valeur élevée.
La circulation de l'huile engendrée au niveau des ailettes intérieures 14, selon un circuit indiqué par les flèches F à la fig. 1, restera pratiquement sans influence sur la zone inférieure de récupération.
Au départ, si l'huile encore froide est figée dans la cuve, la
saillie des ailettes intérieures 14 assure un chauffage en profondeur de la masse, qui permet à la circulation de s'établir plus rapidement.
Des essais ont montré que l'huile circulait très rapidement au contact des ailettes intérieures 14 et que la puissance thermique transmise pouvait notablement dépasser celle admise pour les cuves à paroi intérieure lisse.
Cette meilleure circulation et la disposition verticale des ailettes intérieures évitent aussi que des dépôts se fixent sur les ailettes, de sorte que cette partie de la cuve ne nécessite pas de nettoyage particulier.
Dans une variante à chauffage électrique, les ailettes extérieures pourront être omises, des corps de chauffe étant établis directement contre la paroi extérieure de la cuve, dans sa partie comportant les ailettes intérieures.
Dans une variante, la partie de la paroi de la cuve comportant les ailettes intérieures pourrait aussi être constituée par une plaque coulée rapportée qui formerait couvercle sur une ouverture correspondante d'une cuve coulée ou exécutée d'autre manière. La cuve monolytique représentée présente toutefois de nombreux avantages, absence de joint et prix de revient moindre notamment.
** ATTENTION ** start of DESC field can contain end of CLMS **.
CLAIMS
1. Fryer comprising a deep tank intended to contain the oil bath, having an intermediate part (B) whose wall is heated from the outside, constituting the heating zone, characterized in that the part of the tank ( 1) heated on the outside is a molded metal part constituting at least part of the wall of the tank and comprising internal fins (14) from the foundry intended to increase its contact surface with the oil.
2. Fryer according to claim 1, gas heating, characterized in that said part also comprises outer fins (13) from the foundry intended to increase the contact surface with the hot gases.
3. Fryer according to claim 1, characterized in that it comprises a molded monolytic tank (1) comprising on an intermediate part of its height said inner fins (14) from foundry.
4. Fryer according to claims 2 and 3, characterized in that the molded monolytic tank (1) also comprises said outer fins (13) from foundry.
5. Fryer according to claims 3 and 4, characterized in that the monolytic tank (1) is made of injected aluminum.
6. Fryer according to claims 3 or 4, characterized in that the monolytic tank (1) is made of cast steel.
7. Fryer according to claim 2, characterized in that the inner (14) and outer (13) fins are arranged vertically.
8. Fryer according to claim 7, characterized in that the inner fins (14) and outer (13) are of decreasing section from their base to their free end.
9. Fryer according to claim 2, characterized in that the inner fins (14) are more numerous than the outer fins (13).
Fryers of the so-called cold zone type are known, comprising a deep tank intended to contain the oil bath, having an intermediate part, the wall of which is heated from the outside constituting the heating zone, an upper part intended to receive the products to be treated and constituting the cooking zone, and a lower part constituting a cold zone in which the heavy residues are deposited.
In the heating zone, the wall of the tank is heated from the outside, either by hot gases or by electric heating elements installed against the wall. The surface available for heat transmission is limited, especially since the heating is preferably concentrated on a single wall, the opposite wall having to remain relatively cold, in order to better develop a circulation of the oil by thermosiphon, the cooled oil descending on one side of the tank and rising on the other in contact with the heating wall.
To obtain better absorption of heat by the wall, it is often provided, in gas-heated fryers, fins welded on the outside to the wall of the tank. The electric heating bodies installed directly against this wall also make it possible to provide a high calorific power.
Inside the tank, to improve the heating of the oil from the wall, it has been proposed to channel the oil in contact with the wall, between a guide body and the latter, for example in a slot thin in which the oil circulates at a high speed, preferably in turbulent flow.
This guide body is generally removable to allow cleaning of the tank, and its presence makes the fryer more expensive.
This additional wall forming a screen inside the tank also slows down the heating of the bath, in particular when the oil is frozen and first of all liquefies only in the slot between the guide body. and the wall, without being able to circulate in the rest of the tank. There is then a risk of overheating the oil in the slot.
The fixing of fins welded to the outer wall of the tank also makes manufacturing more expensive.
The invention aims to provide a fryer free from these drawbacks. It relates to a fryer which is characterized in that the part of the tank heated on the outside is a molded metal part constituting at least part of the wall of the tank and comprising internal fins from the foundry intended to increase its oil contact surface.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the fryer according to the invention.
Fig. 1 is an elevation, in vertical section, of the tank along line 1-1 of FIG. 1.
Fig. 2 is a side view of the tank of the fryer shown in FIG. 1, mostly in section, along line 2-2 of FIG. 1.
Fig. 3 is a section taken along line 3-3 of FIG. 1, on a larger scale.
The fryer shown comprises a deep tank 1, of rectangular section in plan, intended to contain the oil bath. This tank has an upper part A, wider, constituting the cooking zone, in which is housed a basket 2 intended to receive the products to be cooked. It has an intermediate part B, the wall 3 of which is heated from the outside, constituting the heating zone, and a lower part C constituting a cold zone in which the heavy residues of the products to be treated are deposited.
The tank 1 comprises, at its upper part, a flared collar 4 provided with an edge 5, intended to prevent overflows. At its base, it has an emptying device 6 making it possible to withdraw the waste that has accumulated by settling in the recovery zone.
The tank 1, installed in a frame 7, is heated by means of a gas burner 8. The hot gases, rising through a channel 9, reach an opening 11 connected to a chimney, not shown.
The tank 1 is a molded metal part, monolytic, in injected aluminum for example. It comprises, on its heated wall 3, outer fins 13, from the foundry, which are located in the channel 9, increasing the contact surface of the vessel and the hot gases.
The wall 3 also includes internal fins 14, from the foundry, intended to increase its contact surface with the oil.
The outer 13 and inner 14 fins, arranged vertically, have a section that decreases from their base to their free end. They are connected to the body of the wall by wide rounded 15 (fig. 8).
The inner fins 14 are more numerous than the outer fins 13. Their width H is for example equal to 25 mm, while the thickness E of the wall of the tank is 8 to 10 mm. In the embodiment shown in FIG. 3, the aluminum / oil contact surface of the heated wall is multiplied by a factor of five due to the presence of the fins 14.
The tank 1 shown can be made by molding, in aluminum injected into a steel mold for example, with surfaces which do not require machining. Thanks to the outer 13 and inner 14 fins, the heat transfer can reach a high value.
The circulation of the oil generated at the level of the internal fins 14, according to a circuit indicated by the arrows F in FIG. 1, will remain practically without influence on the lower recovery zone.
Initially, if the still cold oil is frozen in the tank, the
the protrusion of the inner fins 14 provides in-depth heating of the mass, which allows the circulation to be established more quickly.
Tests have shown that the oil circulates very quickly in contact with the internal fins 14 and that the thermal power transmitted could notably exceed that admitted for tanks with a smooth internal wall.
This better circulation and the vertical arrangement of the interior fins also prevent deposits from attaching to the fins, so that this part of the tank does not require any particular cleaning.
In an electrically heated variant, the outer fins may be omitted, heating bodies being established directly against the outer wall of the tank, in its part comprising the inner fins.
In a variant, the part of the wall of the vessel comprising the internal fins could also be constituted by an attached cast plate which would form a cover on a corresponding opening of a cast or otherwise executed vessel. The monolytic tank shown, however, has many advantages, in particular the absence of a seal and lower cost price.