CH558034A - Fixing clock spiral to eye-bolt - avoids deformation of spiral having rectangular cross-section - Google Patents

Fixing clock spiral to eye-bolt - avoids deformation of spiral having rectangular cross-section

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CH558034A
CH558034A CH602272A CH602272A CH558034A CH 558034 A CH558034 A CH 558034A CH 602272 A CH602272 A CH 602272A CH 602272 A CH602272 A CH 602272A CH 558034 A CH558034 A CH 558034A
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    • G04D1/042—Tools for setting springs for coil springs in regulating mechanisms
    • G04D1/045—Tools for setting springs for coil springs in regulating mechanisms for fastening the ends
    • G04D1/048—Tools for setting springs for coil springs in regulating mechanisms for fastening the ends on the coil bobbin
    • G—PHYSICS
    • G04—HOROLOGY
    • G04B—MECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B17/00—Mechanisms for stabilising frequency
    • G04B17/32—Component parts or constructional details, e.g. collet, stud, virole or piton
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Description


  
 



   La fixation de l'extrémité externe d'un spiral d'horlogerie doit satisfaire à un certain nombre de conditions afin que l'anisochronisme du système oscillant soit aussi faible que possible.



   1. Le spiral doit être plat,   c'est-à-dire    que toutes ses spires doivent se situer dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du balancier.



   2. Au repos, la spire externe doit être centrée entre la goupille et la clé de raquette, le jeu résultant de la différence entre l'épaisseur de la lame et la distance séparant la goupille de la clé étant symétriquement réparti de part et d'autre de la lame et ceci quelle que soit la position angulaire de la raquette.



   3. Au repos l'extrémité de la spire externe doit être fixée sans contrainte radiale au piton.



   Le procédé traditionnellement appliqué consistant à utiliser un piton cylindrique muni d'un trou diamétral dans lequel est introduite la lame du spiral et à assembler le tout au moyen d'une goupille conique forcée dans ledit trou ne répond pas aux conditions posées.



   Il est en effet aisé de concevoir que la lame du spiral, dont la section est rectangulaire, est considérablement déformée lors du chassage de la goupille et que d'importantes manipulations sont nécessaires après cette opération afin d'obtenir les caractéristiques géométriques désirées. Ce procédé nécessitant une main d'oeuvre hautement qualifiée s'applique mal à une production industrielle.



   Il a été proposé d'utiliser en lieu et place de la goupille comme moyen d'assemblage une colle, une résine ou une soudure, I'extrémité du spiral étant libre dans le trou ou la rainure d'un piton avec lequel il n'entre pas en contact, la colle, la résine ou la soudure ayant pour fonction de combler le vide entre la lame du spiral et le piton et d'assumer l'assemblage des deux composants sans modifier leurs positions respectives.



   Généralement ce procédé est utilisé pour fixer le spiral au piton préalablement monté sur le coq en dehors du mouvement.



  Dans ces conditions, I'axe du balancier est vertical, le plan du spiral horizontal. Sous l'effet de la pesanteur, les spires externes ont tendance à descendre au-dessous du plan du spiral et des butées doivent être prévues pour les y maintenir. Radialement par contre, I'extrémité externe ne subit aucune contrainte. Une fois le spiral et le balancier ainsi assemblés au coq,   I'ensemble    est monté sur le mouvement, ce qui ne va pas sans présenter des difficultés.



   En effet, dans la plupart des cas, il est impossible de mettre en place le balancier par un simple déplacement vertical, mais il est nécessaire de l'introduire par un mouvement combiné latéral et vertical de façon à le faire pénétrer sous d'autres organes du mouvement. Le balancier dont la masse est relativement importante est suspendu à l'extrémité interne du spiral,   I'ensemble    est
 manipulé par le coq auquel est fixée l'extrémité externe du spiral par l'intermédiaire du piton. Les risques de déformation du spiral
 sont importants pendant toute cette opération.



   Ces risques disparaissent si la fixation du spiral au piton
 préalablement monté sur le coq est faite non pas en dehors du
 mouvement mais une fois le balancier et le coq montés. Dans ces
 conditions, la mise en place du balancier puis du coq ne présente
 plus aucune difficulté puisque le spiral n'est fixé que par son
 extrémité interne et qu'il est donc absolument libre. Par contre, la
 fixation en position: plan du spiral horizontal, comme décrite ci
 dessus, n'est pas possible car la place manque pour disposer les
 butées empêchant un affaissement des spires externes du spiral
 sous l'effet de la pesanteur.



   En plaçant le mouvement en position verticale (plan du spiral vertical) le spiral reste plat mais par contre l'effet de la pesanteur se manifeste par un affaissement des spires contre le bas, le pas moyen du spiral étant diminué dans la partie supérieure limitée par un axe horizontal passant par le centre alors qu'il est augmenté dans la partie inférieure.



   L'extrémité externe d'un spiral étant ainsi fixée librement dans un piton, il en résulte une contrainte radiale à l'encastrement correspondant à la grandeur de l'affaissement du spiral.



   Le procédé selon l'invention tend à remédier aux inconvénients précités par le fait qu'on monte un piton sur un coq et qu'on assemble ce dernier à un mouvement d'horlogerie de telle sorte que ce piton présente une arête distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire extérieure du spiral au repos, ce piton présentant une face inclinée; qu'on monte dans ce mouvement le balancier muni de son spiral; qu'on place la dernière spire du spiral entre la clé et la goupille d'une raquette également montée sur le mouvement puis qu'on place ce mouvement dans une position telle que le spiral soit disposé dans un plan vertical et que le piton soit dirigé vers le haut, et sa face inclinée dirigée vers la clé de la raquette;

   par le fait qu'on déplace la dernière spire du spiral entre la goupille et la clé de la raquette en direction du piton jusqu'à ce que son extrémité libre entre en contact avec la face inclinée du piton puis se déplace le long de celle-ci pour reposer enfin sur l'arête de ce piton; et enfin qu'on fixe le spiral au piton par collage ou soudure.



   L'invention a encore pour objet un piton pour la mise en oeuvre du procédé décrit qui se distingue par le fait qu'il comporte une arête située à l'extrémité d'une face plane, et qu'en position de service monté dans un mouvement cette arête soit distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire externe du spiral au repos et par le fait que la face plane de ce piton est en position de service de celui-ci incliné approximativement en direction de la clé de raquette.



   Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple deux stades du procédé selon l'invention.



   La fig. 1 illustre le spiral en cours de positionnement.



   La fig. 2 illustre le spiral dans sa position définitive.



   La fig. 1 montre le principe du procédé. Le mouvement d'horlogerie est placé sur un posage de façon que le spiral soit situé dans un plan vertical et le piton sur une verticale passant par l'axe du balancier au-dessus de ce dernier. Le spiral 1 dont la courbe concentrique externe 2 a été formée et contrôlée par des moyens connus est introduit entre la goupille 3 et la clé 4 de la raquette 5.



  Cette introduction est faite par une rotation du balancier dans le sens du développement du spiral. En poursuivant la rotation du balancier, I'extrémité du spiral se rapproche du piton où elle doit être fixée. Sous l'effet de la gravité agissant sur la masse du spiral, ce dernier a tendance à s'affaisser au-dessous de l'axe du balancier. Il en résulte qu'à proximité du piton, I'extrémité externe du spiral se trouve sur un rayon inférieur à son rayon théorique. Le piton 6 fixé dans le porte-piton 7 présente une arête 8 formée par l'intersection d'un plan 9 avec la surface externe du piton. Cette arête 8 est perpendiculaire au plan du spiral et située à une distance égale au rayon intérieur de la courbe concentrique 2 lorsque
 le spiral est libéré de toute contrainte.

  Le plan 9 est légèrement incliné de telle sorte que sous l'effet de la rotation, I'extrémité du spiral vienne d'abord buter contre lui mais, grâce à son inclinaison, il la soulève et vient finalement prendre appui sur l'arête 8. A ce moment (fig. 2) le spiral est suspendu sur l'arête 8 dans une position correspondant exactement à la position qu'il occuperait s'il était libéré de toute contrainte. Il reste ensuite à le fixer dans cette position au moyen d'une colle ou d'une soudure par les procédés connus.

 

   REVENDICATIONS



   I. Procédé de fixation de l'extrémité externe d'un spiral d'horlogerie à un piton, caractérisé par le fait qu'on monte un piton sur un coq et qu'on assemble ce dernier à un mouvement d'horlogerie de telle sorte que ce piton présente une arête distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire extérieure du spiral au repos, ce piton présentant une face inclinée; qu'on monte dans ce mouvement le balancier muni de son spiral; qu'on place la dernière spire du spiral entre la clé et la goupille d'une raquette également montée sur le mouvement puis 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.
    La fixation de l'extrémité externe d'un spiral d'horlogerie doit satisfaire à un certain nombre de conditions afin que l'anisochronisme du système oscillant soit aussi faible que possible.
    1. Le spiral doit être plat, c'est-à-dire que toutes ses spires doivent se situer dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du balancier.
    2. Au repos, la spire externe doit être centrée entre la goupille et la clé de raquette, le jeu résultant de la différence entre l'épaisseur de la lame et la distance séparant la goupille de la clé étant symétriquement réparti de part et d'autre de la lame et ceci quelle que soit la position angulaire de la raquette.
    3. Au repos l'extrémité de la spire externe doit être fixée sans contrainte radiale au piton.
    Le procédé traditionnellement appliqué consistant à utiliser un piton cylindrique muni d'un trou diamétral dans lequel est introduite la lame du spiral et à assembler le tout au moyen d'une goupille conique forcée dans ledit trou ne répond pas aux conditions posées.
    Il est en effet aisé de concevoir que la lame du spiral, dont la section est rectangulaire, est considérablement déformée lors du chassage de la goupille et que d'importantes manipulations sont nécessaires après cette opération afin d'obtenir les caractéristiques géométriques désirées. Ce procédé nécessitant une main d'oeuvre hautement qualifiée s'applique mal à une production industrielle.
    Il a été proposé d'utiliser en lieu et place de la goupille comme moyen d'assemblage une colle, une résine ou une soudure, I'extrémité du spiral étant libre dans le trou ou la rainure d'un piton avec lequel il n'entre pas en contact, la colle, la résine ou la soudure ayant pour fonction de combler le vide entre la lame du spiral et le piton et d'assumer l'assemblage des deux composants sans modifier leurs positions respectives.
    Généralement ce procédé est utilisé pour fixer le spiral au piton préalablement monté sur le coq en dehors du mouvement.
    Dans ces conditions, I'axe du balancier est vertical, le plan du spiral horizontal. Sous l'effet de la pesanteur, les spires externes ont tendance à descendre au-dessous du plan du spiral et des butées doivent être prévues pour les y maintenir. Radialement par contre, I'extrémité externe ne subit aucune contrainte. Une fois le spiral et le balancier ainsi assemblés au coq, I'ensemble est monté sur le mouvement, ce qui ne va pas sans présenter des difficultés.
    En effet, dans la plupart des cas, il est impossible de mettre en place le balancier par un simple déplacement vertical, mais il est nécessaire de l'introduire par un mouvement combiné latéral et vertical de façon à le faire pénétrer sous d'autres organes du mouvement. Le balancier dont la masse est relativement importante est suspendu à l'extrémité interne du spiral, I'ensemble est manipulé par le coq auquel est fixée l'extrémité externe du spiral par l'intermédiaire du piton. Les risques de déformation du spiral sont importants pendant toute cette opération.
    Ces risques disparaissent si la fixation du spiral au piton préalablement monté sur le coq est faite non pas en dehors du mouvement mais une fois le balancier et le coq montés. Dans ces conditions, la mise en place du balancier puis du coq ne présente plus aucune difficulté puisque le spiral n'est fixé que par son extrémité interne et qu'il est donc absolument libre. Par contre, la fixation en position: plan du spiral horizontal, comme décrite ci dessus, n'est pas possible car la place manque pour disposer les butées empêchant un affaissement des spires externes du spiral sous l'effet de la pesanteur.
    En plaçant le mouvement en position verticale (plan du spiral vertical) le spiral reste plat mais par contre l'effet de la pesanteur se manifeste par un affaissement des spires contre le bas, le pas moyen du spiral étant diminué dans la partie supérieure limitée par un axe horizontal passant par le centre alors qu'il est augmenté dans la partie inférieure.
    L'extrémité externe d'un spiral étant ainsi fixée librement dans un piton, il en résulte une contrainte radiale à l'encastrement correspondant à la grandeur de l'affaissement du spiral.
    Le procédé selon l'invention tend à remédier aux inconvénients précités par le fait qu'on monte un piton sur un coq et qu'on assemble ce dernier à un mouvement d'horlogerie de telle sorte que ce piton présente une arête distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire extérieure du spiral au repos, ce piton présentant une face inclinée; qu'on monte dans ce mouvement le balancier muni de son spiral; qu'on place la dernière spire du spiral entre la clé et la goupille d'une raquette également montée sur le mouvement puis qu'on place ce mouvement dans une position telle que le spiral soit disposé dans un plan vertical et que le piton soit dirigé vers le haut, et sa face inclinée dirigée vers la clé de la raquette;
    par le fait qu'on déplace la dernière spire du spiral entre la goupille et la clé de la raquette en direction du piton jusqu'à ce que son extrémité libre entre en contact avec la face inclinée du piton puis se déplace le long de celle-ci pour reposer enfin sur l'arête de ce piton; et enfin qu'on fixe le spiral au piton par collage ou soudure.
    L'invention a encore pour objet un piton pour la mise en oeuvre du procédé décrit qui se distingue par le fait qu'il comporte une arête située à l'extrémité d'une face plane, et qu'en position de service monté dans un mouvement cette arête soit distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire externe du spiral au repos et par le fait que la face plane de ce piton est en position de service de celui-ci incliné approximativement en direction de la clé de raquette.
    Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple deux stades du procédé selon l'invention.
    La fig. 1 illustre le spiral en cours de positionnement.
    La fig. 2 illustre le spiral dans sa position définitive.
    La fig. 1 montre le principe du procédé. Le mouvement d'horlogerie est placé sur un posage de façon que le spiral soit situé dans un plan vertical et le piton sur une verticale passant par l'axe du balancier au-dessus de ce dernier. Le spiral 1 dont la courbe concentrique externe 2 a été formée et contrôlée par des moyens connus est introduit entre la goupille 3 et la clé 4 de la raquette 5.
    Cette introduction est faite par une rotation du balancier dans le sens du développement du spiral. En poursuivant la rotation du balancier, I'extrémité du spiral se rapproche du piton où elle doit être fixée. Sous l'effet de la gravité agissant sur la masse du spiral, ce dernier a tendance à s'affaisser au-dessous de l'axe du balancier. Il en résulte qu'à proximité du piton, I'extrémité externe du spiral se trouve sur un rayon inférieur à son rayon théorique. Le piton 6 fixé dans le porte-piton 7 présente une arête 8 formée par l'intersection d'un plan 9 avec la surface externe du piton. Cette arête 8 est perpendiculaire au plan du spiral et située à une distance égale au rayon intérieur de la courbe concentrique 2 lorsque le spiral est libéré de toute contrainte.
    Le plan 9 est légèrement incliné de telle sorte que sous l'effet de la rotation, I'extrémité du spiral vienne d'abord buter contre lui mais, grâce à son inclinaison, il la soulève et vient finalement prendre appui sur l'arête 8. A ce moment (fig. 2) le spiral est suspendu sur l'arête 8 dans une position correspondant exactement à la position qu'il occuperait s'il était libéré de toute contrainte. Il reste ensuite à le fixer dans cette position au moyen d'une colle ou d'une soudure par les procédés connus.
    REVENDICATIONS
    I. Procédé de fixation de l'extrémité externe d'un spiral d'horlogerie à un piton, caractérisé par le fait qu'on monte un piton sur un coq et qu'on assemble ce dernier à un mouvement d'horlogerie de telle sorte que ce piton présente une arête distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire extérieure du spiral au repos, ce piton présentant une face inclinée; qu'on monte dans ce mouvement le balancier muni de son spiral; qu'on place la dernière spire du spiral entre la clé et la goupille d'une raquette également montée sur le mouvement puis
    qu'on place ce mouvement dans une position telle que le spiral soit disposé dans un plan vertical et que le piton soit dirigé vers le haut et sa face inclinée dirigée vers la clé de la raquette;
    par le fait qu'on déplace la dernière spire du spiral entre la goupille et la clé de la raquette en direction du piton jusqu'à ce que son extrémité libre entre en contact avec la face inclinée du piton puis se déplace le long de celle-ci pour reposer enfin sur l'arête de ce piton; et enfin qu'on fixe le spiral au piton par collage ou soudure.
    II. Piton pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comporte une arête située à l'extrémité d'une face plane, et qu'en position de service monté dans un mouvement cette arête soit distante de l'axe de pivotement du balancier d'une distance égale au rayon de la spire externe du spiral au repos et par le fait que la face plane de ce piton est en position de service de celui-ci incliné approximativement en direction de la clé de raquette.
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