Quel que soit leur style, les meubles actuels sont vendus principalement pour leur aspect et non en vue de leur fonction. La tradition impose leurs formes et leur mode d'utilisation.
La plupart des meubles sur lesquels les personnes doivent s'asseoir ou se coucher sont assez durs et peu confortables. Bien qu'on estime souvent que certains fauteuils. canapés, lits, etc., sont confortables. il n'y a aucun de ces meubles actuels qui ne contraint la personne qui les utilise à se lever et à marcher, à changer de position ou à se retourner après une période d'une certaine durée, car même les meubles les plus confortables sont durs pour les muscles du corps et ont tendance à restreindre la circulation sanguine.
A titre d'exemple, les formes de la plupart des chaises et des fauteuils sont d'un seul modèle. En effet, le bois a été la première matière mise en oeuvre pour la fabrication des meubles et la disposition de son fil permet une fixation facile des éléments les uns aux autres suivant des angles prédéterminés. Cette limitation a été transmise aux modèles actuels dont les matières ne sont pas soumises aux restrictions imposées par le bois.
De tels concepts contraignent les personnes à mouler leur propre forme sur celle du meuble utilisé et à essayer de se reposer et de se détendre même sans confort. Lorsqu'une personne s'assied ou se couche sur un meuble quelconque, il lui faut, d'habitude, un certain temps avant qu'elle n'atteigne une position relativement confortable et, même alors, il faut qu'elle soit absorbée dans ses pensées ou dans sa conversation pour oublier le manque de confort dont elle souffre.
L'observation d'un petit enfant qui est contraint de rester sur une chaise constitue un très bon exemple de cette situation. Du fait que sa période d'attention est relativement courte et qu'il lui est difficile d'être absorbé par un sujet quelconque pendant une période d'une certaine durée, il commence rapidement à s'agiter.
Son agitation est due d'abord à sa turbulence et ensuite à son manque de confort qu'il est incapable d'oublier.
Une forme d'exécution du meuble du type canapé ou lit selon la présente invention comprend une matière de support élastique qui absorbe ou amortit les chocs et qui, en même temps, supporte une matière souple formant une membrane sur laquelle une personne peut s'asseoir, se coucher, etc. Du fait de la matière souple, la matière élastique peut exercer des forces de support égales sur toute la surface de contact avec la personne. La personne éprouve sensiblement les mêmes sensations que lorsqu'elle flotte dans l'eau. La seule sensation qu'elle n'éprouve pas, c'est d'être mouil idée, du fait de la présence de la membrane.
Les meubles selon la présente invention sont réellement des objets tridimensionnels qui diffèrent des modèles classiques par lesquels on a essayé depuis longtemps de faire correspondre deux plans essentiellement plats - celui du corps et celui du meuble
afin de donner du confort à une personne. Le support du contour du corps est actif par le fait qu'il tend à entourer l'utilisateur plutôt qu'à modifier sa forme, et dans un sens, il est porté plutôt qu' utilisé .
Bien qu'on ait connu dans le passé des supports analogues, garnis de liquides, aucun d'eux n'a été exempt de défauts. Un inconvénient important qui est presque universel dans des meubles semblables est la caractéristique propre de l'eau et des fluides de transmettre un choc très rapidement. Il en résulte une gêne, car une pression exercée sur une partie de l'enveloppe souple provoque immédiatement une force qui est perçue dans d'autres parties de sa surface, sous la forme d'une onde de choc.
Cependant, un choix approprié des matières disposées à l'intérieur de l'enveloppe peut permettre à une force exercée sur elle d'être transmise par les matières avec un roulement doux ou avec un amortissement qui, lorsqu'il est perçu par une personne, est assez confortable et apaisant.
Un meuble réalisé suivant les principes de l'invention supporte complètement l'utilisateur, peut lui donner une sensation de douceur et de chaleur et lui permet une détente totale telle que toute sensation de tension ou de gêne disparaît rapidement. De plus, les personnes qui dorment sur un meuble selon l'invention dorment très profondément sans se retourner ni s'agiter, car leur corps ne subit aucune force de support irrégulière et ne souffre d'aucune restriction de la circulation sanguine.
Les avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre, faite en regard des dessins annexés qui donnent à titre explicatif, mais nullement limitatif, plusieurs formes de réalisation conformes à l'invention.
Sur ces dessins:
La fig. 1 est une coupe schématique de l'invention et représente les positions relatives de ses divers éléments.
La fig. 2a représente un mode de réalisation de l'invention, suivant la ligne ll-ll de la fig. 1.
La fig. 2b représente un autre mode de réalisation de l'invention, suivant la ligne ll-ll de la fig. 1.
La fig. 3 représente schématiquement un mode de réalisation de l'invention qui comprend de petits blocs d'une matière telle qu'une mousse de styrène flottant à la surface du liquide.
La fig. 4 représente schématiquement un mode de réalisation qui comprend un dispositif permettant une circulation et un chauffage continus du liquide.
La fig. 5 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, d'un mode de réalisation d'un lit selon l'invention.
La fig. 6 est une coupe à grande échelle d'une partie du lit représenté sur la fig. 5.
La fig. 7 est une coupe à grande échelle d'une partie de la car
casse de support du lit de la fig. 5 et représente le montage d'un
élément chauffant.
La fig. 8 est une vue en plan du mode de réalisation de la fig. 5, dont la vessie remplie de liquide a été enlevée afin de montrer le montage d'un élément chauffant le liquide de la vessie; le thermostat destiné à régler la température du liquide est représenté schématiquement sur cette figure.
La fig. 9 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation d'un lit selon la présente invention et qui convient particulièrement pour les hôpitaux.
La fig. 10 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un canapé selon l'invention, et
lafig. 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 delafig. 10.
Les figures représentent une enveloppe ou sac 11 dont l'épaisseur est considérablement exagérée et qui peut être en vinyle, en caoutchouc, ou en toute autre substance non poreuse ou étanche à l'eau et qui peut être scellée. Un fluide, tel que de l'eau, est introduit par un canal 13 dans le sac de manière à le comprimer intérieurement. La pression à l'intérieur du sac et, en conséquence, la fermeté ou la mollesse de l'ensemble peuvent être réglées par la quantité de fluide qui y est introduite.
Le sac est disposé dans un entourage 15 qui détermine la forme de l'élément lorsque le sac est gonflé. Comme on le voit sur les fig. 2a et 2b, I'entourage peut être de forme et de dimensions quelconques voulues et, en fait, il peut être constitué par les parois d'une pièce ou d'un abri. L'entourage peut être une bande de vinyle renforcé par du Nylon de n'importe quelle forme qui constitue une ceinture pour le sac et ne passe pas sous lui.
Un dispositif de chauffage tel qu'un câble rayonnant 17 disposé dans l'entourage chauffe le sac et le fluide jusqu'à une température comprise entre 30 et 400 C, c'est-à-dire environ la température du corps humain. Le chauffage supprime la sensation de froid et d'humidité qui, normalement, est propre aux enveloppes remplies de fluide.
Comme on le voit sur la fig. 1, une bande légère d'aluminium 19, par exemple un clinquant, peut être placée au-dessus et au-dessous du câble 17 de manière à protéger la surface du sac 11 et l'entourage 15. A volonté, le câble peut comporter un isolant approprié, etc., et il peut être placé dans le sac et non à l'extérieur de celui-ci.
Dans de nombreux cas, il est avantageux d'amortir les ondes de choc qui se propagent dans le fluide lorsqu'une pression est exercée sur le sac, par exemple lorsqu'une personne s'assied ou marche sur lui. Une matière appropriée peut, soit remplacer en partie le fluide, soit y être disposée afin de produire un tel amortissement. Par exemple, un liquide de grande viscosité, une graisse, une gélatine, ou toute autre matière, peuvent être placés dans le sac.
Comme on le voit sur les fig. 1 et 4, un procédé avantageux pour produire un tel effet d'amortissement consiste à mettre une matière solide appropriée 21 en suspension dans le fluide, à l'intérieur du sac. Une mousse de styrène broyée ou déchiquetée dont le rapport en volume par rapport à l'eau est de I à 3 environ donne des résultats satisfaisants. En variante, la mousse de styrène peut être remplacée par de l'amidon ou par toute autre matière qui reste en suspension dans le fluide.
La fig. 3 représente un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel de petits blocs 23 d'une matière telle que de la mousse de styrène flottent sur toute la surface du liquide. Dans la vue représentée, I'espacement entre les blocs a été considérablement exagéré et, en réalité, les blocs frottent les uns contre les autres et leur réaction avec le fluide produit un support indépendant pour toutes les parties d'un corps disposé sur le sac.
La fig. 4 représente également un sac 1 1 contenant de l'eau et des particules 21.
Une pompe 25 aspire l'eau du sac par une crépine 27 qui empêche la mousse de styrène de pénétrer dans la pompe. La pompe refoule l'eau par un tuyau souple 29 dans un appareil de chauffage 31. Après avoir été chauffée, I'eau passe par un second tuyau souple 33 et revient à l'enveloppe.
N'importe quel dispositif de transmission de chaleur approprié, dont le câble 17 et l'appareil de chauffage 31 constituent de bons exemples, peut être mis en oeuvre pour chauffer l'eau aussi longtemps qu'il peut la maintenir à l'intérieur de l'enveloppe à une température proche de la température normale du corps, mais qui est comprise au moins entre 30 et 40 C.
Comme on le voit, I'appareil de chauffage 31 peut être un bloc de plâtre dans lequel sont noyées une bobine de chauffage électrique 35 et une tubulure 37 pour l'eau. Un choix approprié du nombre et de la disposition des spires de la bobine et du tube dans le bloc permet le chauffage voulu.
L'utilisation d'un tel meuble comme canapé, lit, etc., dépend, bien entendu, uniquement du désir de l'utilisateur.
Comme indiqué précédemment, le sac peut s'étendre sur toute la surface d'une pièce, ou peut être maintenu par des parois adéquates dans une zone limitée de la pièce. L'enveloppe peut également être recouverte de tout matériau approprié pour s'accorder avec l'environnement et présenter un aspect agréable. Le matériau est de préférence un matériau poreux, absorbant l'humidité et permettant la circulation de l'air entre l'enveloppe et la ou les personnes reposant dessus.
Les fig. 5 à 8 représentent un mode de réalisation avantageux d'un lit selon l'invention et qui convient particulièrement pour des usages domestiques. Il comprend une vessie souple 41, dans laquelle est enfermé un liquide 42, une carcasse rigide 43 supportant la vessie remplie de liquide, un élément 44 destiné au chauffage du liquide dans la vessie et un thermostat 46 qui maintient le liquide à une température prédéterminée.
La vessie 41 est réalisée en une matière sensiblement non élastique telle qu'une matière plastique à base de vinyle. Le terme non élastique indique une matière qui est souple mais qui ne s'étire pas lorsqu'elle est déformée ou fléchie. Tous les joints de la vessie d'un mode de réalisation avantageux sont soudés aux ultrasons de manière à former une enveloppe étanche au liquide. Les parois supérieure et inférieure 47 et 48 sensiblement planes de la vessie sont maintenues espacées par le liquide qui la remplit. La paroi supérieure 47 est destinée à supporter un corps humain et à le maintenir séparé du liquide, tandis que la paroi 48 repose sur une surface de support de la carcasse 43.
Un dispositif permet le remplissage et la purge de la vessie. Il comprend un tube souple 49 dont une extrémité est en communication avec l'intérieur de la vessie 41. L'autre extrémité du tube comporte un raccord 51 destiné à être relié à un tuyau souple classique d'alimentation en eau qu'on voit en 52. Un robinet classique du raccord 51 est destiné à commander la communication avec l'intérieur de la vessie. Lorsque le tube 49 n'est pas en service, il peut être caché entre la vessie et la carcasse 43.
Le liquide 42 peut être n'importe quel liquide de viscosité élevée tel que de l'eau. De préférence, le volume de liquide est légère- ment inférieur à la capacité de la vessie de manière que celle-ci soit sensiblement remplie mais ne soit pas tendue par le liquide.
Dans un lit de grandes dimensions, la vessie peut contenir, par exemple, 757 litres d'eau environ. Lorsqu'elle est à peu près remplie de liquide, il vaut mieux qu'elle ne contienne pas d'air.
La carcasse ou ossature 43 du lit comporte une cavité 53 dans laquelle est disposée la vessie remplie d'eau. Cette cavité est ouverte vers le haut et elle est délimitée par une paroi inférieure rectangulaire 54 ainsi que par des parois d'extrémité et des parois latérales 56 et 57 qui montent des extrémités et des côtés de la paroi rectangulaire inférieure.
Le volume de la cavité 53 du mode de réalisation avantageux est sensiblement égal au volume de liquide de la vessie 41. La paroi inférieure 48 de la vessie repose sur la surface supérieure de la paroi inférieure 56 et sa paroi supérieure 47 est sensiblement de niveau par rapport aux parties hautes des parois 56, 57. Une personne reposant sur la paroi supérieure 47 est supportée par un effet de flottation du liquide de la vessie.
Dans le mode de réalisation actuellement préféré, l'ossature 43 est une enveloppe d'une matière thermoplastique rigide moulée, telle qu'une matière plastique acrylique ou du type acrylonitrile-butadiène-styrène. Les parois d'extrémité et les parois latérales de l'enveloppe comportent des parties intérieures inclinées qui sont appliquées contre la vessie entre ses parois supérieure et inférieure, une partie horizontale qui, d'une manière générale, est de niveau par rapport à la paroi supérieure de la vessie et une partie extérieure verticale contenant une région évidée 58 destinée au logement d'une bande de matière décorative. La bande 59 peut être changée de manière à correspondre au décor de la pièce dans laquelle le lit est placé.
L'élément 44 est un élément chauffant électrique du type à résistance. Il est monté sur la surface inférieure de la paroi inférieure 54 de l'enveloppe et il est maintenu en place par une couche de fibres de verre 61 répandues par pulvérisation sur la surface de dessous de la paroi 54. Non seulement les fibres de verre maintiennent l'élément chauffant en place, mais encore elles sont un isolant et dirigent la chaleur de l'élément vers le liquide de la vessie. L'élément chauffant 44 qui est enfermé entre la paroi 54 en matière plastique et la couche 61 en fibres de verre, reste isolé électriquement du liquide 42 même s'il se produit une fuite dans la vessie 41. La couche de fibres de verre peut être remplacée à volonté par une feuille de matière plastique semblable à la matière de l'enveloppe de la carcasse. Cette feuille est fixée d'une manière appropriée par rivetage sur l'enveloppe.
L'élément chauffant enfermé entre la paroi inférieure et la feuille de matière plastique transmet la chaleur, par le haut, à la masse de liquide de la vessie 41. En variante, l'élément chauffant peut être placé à l'inté
rieur de la vessie, au sommet de celle-ci et de la même manière
qu'une couverture électrique.
Le thermostat 46 est monté dans un évidement 62 de la partie
supérieure de l'une des parois latérales 57. Il est relié à l'élément
chauffant 44 par des conducteurs isolés 63 et il est destiné à être
connecté à une source classique de courant alternatif par un cor
don 64. Une ampoule 66 de détection de la température est mon
tée sur la carcasse 43 à proximité de la vessie 41 et elle est reliée
au thermostat de la manière indiquée en 67. Le thermostat est un
élément classique qui comprend un cadran 68 destiné au réglage de la température du liquide et une lampe 69 qui indique si l'élément chauffant est alimenté.
Le lit représenté sur les fig. 5 à 8 est supporté par un bloc de forme générale rectangulaire 71 sur lequel reposent la paroi inférieure 54 et la couche 61 de fibres de verre. Dans le mode de réalisation préféré, ce bloc est en une matière légère telle que de l'uréthanne ou du styrène. A volonté, il est possible d'utiliser d'autres éléments de base avec le lit de l'invention. Cependant, il est avantageux que de tels éléments supportent directement une partie importante de la surface de la paroi inférieure 54.
La fig. 9 représente un lit selon la présente invention qui est particulièrement destiné à des institutions telles que les hôpitaux.
A l'exception de sa forme, ce lit est semblable, d'une manière générale, au lit de grandes dimensions des fig. 5 à 8. Cependant, il est monté sur un châlit d'hôpital classique 72 sur lequel repose directement la paroi rectangulaire inférieure 54. Ce lit diffère également de celui des fig. 5 à 8 par le fait qu'une ouverture de purge 73 est réalisée sur l'une des parois latérales 57, au moins, afin d'éviter qu'un malade ingambe ne soit inondé en cas de fuite de la vessie 41. L'élément chauffant 44 de ce mode de réalisation est scellé également entre la paroi inférieure 54 et une couche isolante de fibres de verre. En conséquence, même s'il se produit une fuite et si le liquide passe par l'ouverture 73, il n'y a aucun risque d'électrocution du malade par l'élément chauffant.
La fig. 10 représente un canapé selon la présente invention qui est destiné à supporter plusieurs personnes. Il comprend une vessie 76 de forme générale carrée qui est montée dans une carcasse 77.
La vessie 76 est remplie d'un liquide 78, tel que de l'eau, qui constitue un support pour les personnes assises sur le canapé. De plus, de nombreuses particules 79 d'une matière solide telle que de la mousse de styrène, sont enfermées à l'intérieur de la vessie.
Elles amortisent les ondes de choc du liquide 78 de manière que les mouvements d'une personne assise sur le canapé ne puissent en gêner une autre. De plus, les particules constituent un support supplémentaire pour les personnes assises.
La carcasse 77 est en bois. Elle comprend un élément carré 81 de grandes dimensions, sur lequel repose la vessie 76. L'élément 81 est posé sur une structure de base supportée 82. La carcasse comprend également une paroi latérale intérieure 83, une paroi latérale extérieure 84 et une plate-forme horizontale 86 disposée entre les sommets des parois latérales. Les parois latérales et la plate-forme sont disposées autour de la périphérie de la vessie 76 qui est supportée latéralement par la paroi latérale intérieure 83. La paroi latérale extérieure et la plate-forme sont rembourrées et recouvertes d'une matière de tapisserie décorative 87.
Dans un mode de réalisation avantageux, la carcasse comprend deux éléments qui permettent de la déplacer facilement. Les deux éléments sont réunis le long d'un plan vertical parallèle à deux parois latérales opposées et situé entre celles-ci.
Le canapé comprend également un élément chauffant 88 et un thermostat 89 qui maintiennent la température du liquide 78 au niveau voulu. L'élément chauffant et le thermostat sont semblables à ceux qui ont été décrits plus haut. L'élément chauffant 88 est monté au sommet de l'élément horizontal 81 de la carcasse et il est séparé de la vessie 76 par une couche d'une matière 91 conductrice de la chaleur, telle qu'un clinquant d'aluminium. Le thermostat 89 est monté sur un panneau de commande 92 disposé sur la plate-forme 86. Une lampe 93 est également montée sur le panneau de commande 91. A volonté, d'autres commandes, par exemple d'un électrophone, etc., peuvent être montées sur le panneau.
La présente invention a été décrite jusqu'ici pour des lits et des canapés qui sont destinés à supporter tout le poids d'un corps.
Cependant, il convient de noter que l'invention peut également être appliquée à des sièges classiques dans lesquels sont assis des utilisateurs dont les pieds reposent sur le plancher ou toute autre surface de support, de sorte qu'une partie seulement du poids du corps de chacun d'eux est supportée par le meuble. De tels meubles comprennent les canapés et les divans.
Le meuble décrit est relativement peu coûteux à produire et, cependant, il donne un confort inconnu jusqu'à présent dans un meuble quelconque.