FR3018038A3 - Coussin composite stratifie - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un oreiller en matériau synthétique composite à structure multicouche, comprenant : - un noyau central (2a) de densité élevée, entre 35 et 60 kg/m3, apte à définir un noyau conférant consistance et volume au coussin, constitué de mousse de polyuréthane à cellule ouverte, - au moins une partie de couche intermédiaire (3a) de densité moyenne, entre 35 et 55kg/m3, conférant hygiène et confort thermique au coussin, constituée d'une mousse polyuréthane viscoélastique mélangée à des sels d'argent et à des microcapsules avec un matériau à changement de phase, - une couche extérieure (4a) en matériau à densité faible ou très faible, entre 18 et 35kg/m3 conférant transpirabilité et souplesse au coussin, constituée d'un polyuréthane expansé à cellules ouvertes transpirabilité très élevée.

Description

Le présent modèle d'utilité concerne un coussin ou oreiller, en particulier un coussin présentant une forme permettant d'améliorer le bien-être de l'utilisateur et éventuellement de réduire la contracture des muscles cervicaux. Comme on le sait, pour le bien-être d'un être humain, la phase de sommeil constitue un moment fondamental. Indépendamment de la position d'un sujet sur le lit, qui est influencée par l'état et la forme du matelas, la position et la condition d'appui de la tête ont également un rôle fondamental dans le bien-être général lors de la phase de sommeil. On a pu, constater, par exemple, que les conditions posturales statiques et le type de support que rencontre la tête/le visage d'un sujet pendant la phase de repos pouvaient induire des contractures au niveau des muscles faciaux et cervicaux, qui provoquent souvent un mal-être progressif chez l'individu. Déjà dans les deux précédentes demandes de modèle d'utilité italiennes, et plus précisément les demandes n° MI2011U000359 et MI2012U000288, il a été proposé de résoudre les problèmes ci-dessus avec une forme et une structure particulières de coussin. D'après d'autres essais et études, il s'est toutefois 25 révélé possible d'améliorer la fonctionnalité d'un tel coussin par une sélection opportune du matériau dont il est composé. À cela s'ajoute le fait que, au cours des études entreprises par la déposante, il a été constaté que les 30 conditions environnementales de température et d'humidité étaient très importantes pour le bien-être offert par les heures de sommeil. En particulier, il a été identifié que la température idéale à laquelle devrait se trouver la tête d'un individu était de l'ordre de 20 °C±10 %. Évidemment, puisque le corps d'un être humain se trouve normalement à environ 36°C, la température idéale est difficile à trouver dans des environnements naturels, en particulier autour de la tête qui est typiquement isolée du matériau de l'oreiller. L'objectif du présent modèle est donc de fournir oreiller la tête, afin d'éviter que les muscles faciaux 10 soumis à une pression irrégulière, en éventuellement les tensions des muscles du un de ne soient réduisant cou et du qui soit capable de garantir une juste position secteur cervical, mais surtout que les conditions de température et de respiration de la tête soient optimales. Cet objectif est atteint par le présent modèle 15 d'utilité qui consiste en un oreiller présentant une structure stratifiée. D'autres aspects de l'invention sont décrits dans les revendications dépendantes. D'autres caractéristiques et avantages du dispositif 20 selon le modèle seront en tous cas plus évidents dans la description détaillée suivante, fournie à simple titre d'exemple et illustrée sur les schémas joints, sur lesquels Les figures 1 et 2 sont des vues schématiques 25 illustrant la position prise par le cou et par la colonne vertébrale dans le ,cas d'un coussin traditionnel de l'art antérieur, respectivement quand le corps humain est couché sur le côté et quand il est en supination ; Les figures 3 et 4 sont des vues schématiques 30 illustrant la position prise par le cou et la colonne vertébrale dans le cas d'un coussin selon l'invention, respectivement quand le corps humain est couché sur le côté et quand il est en supination ; Les figures 5, 6 et 7 sont des vues en coupe transversale de trois variantes du coussin selon le présent modèle d'utilité. Dans toutes les variantes de l'invention qui sera 5 exposée ci-après, la déposante a pris grand soin de préparer une configuration géométrique et des matériaux qui satisfassent au mieux'les objectifs exposés au préambule. En particulier, le coussin la-lc selon le modèle est composé avantageusement de : 10 a. un noyau central 2a-2c de densité élevée, par exemple comprise entre 35 et 60 kg/m3 - de préférence 48 kg/m3 - apte à définir une portion de noyau qui, confère une certaine consistance et un certain volume au coussin, afin de fournir une poussée élastique adaptée pour soutenir 15 la tête, tout en offrant une perméabilité élevée à l'air ; b. au moins une couche intermédiaire 3a-3c de densité moyenne, par exemple comprise entre 35 et 55 kg/m3, de préférence 45 kg/m3, d'une épaisseur sensiblement constante comprise entre 1 et 4 cm, de préférence 2 cm (pour un 20 oreiller le avec une forme anti-cervicale) et 3 cm (pour un oreiller la, lb avec une forme traditionnelle), apte à conférer des caractéristiques hygiéniques et de confort thermique au coussin qui seront mieux précisées plus loin ; c. une couche extérieure 4a-4c en un matériau de 25 densité faible ou très faible, par exemple comprise entre 18 et 35 kg/m3, de préférence 21 kg/m3, avec une épaisseur de 1,5 à 3 cm, de préférence 2 cm, apte à conférer des caractéristiques de transpirabilité et de douceur au coussin. 30 Cette stratification produit des oreillers qui, généralement, peuvent avoir des hauteurs maximales comprises entre 9 et 14,5 cm. Plus précisément, selon le modèle, la couche de noyau central 2a-2c est une mousse de polyuréthane à cellule ouverte, par exemple du type commercialisé sous le nom WaterlillyTM. Cette mousse de polyuréthane fournit une consistance agréable à l'oreiller et représente une masse ayant une perméabilité élevée à l'air. La couche intermédiaire 3a-3c est une mousse de polyuréthane du type connu sous le nom de « memory foam » (mousse à mémoire de forme), à savoir une mousse de polyuréthane viscoélastique, mélangée à des sels d'argent et à des microcapsules avec un matériau à changement de phase (pcm), par exemple le matériau produit par Orsa Foam SpA sous la marque i-fo@mTM Thermo Silver. Cette couche est en mesure d'absorber de la chaleur dans l'intervalle de températures souhaité, afin de permettre d'atteindre des conditions thermiques idéales autour de la tête de l'utilisateur. La présence de sels d'argent permet de rendre le matériau bactériostatique, ce qui est particulièrement important dans la structure stratifiée selon le modèle, où la chaleur et l'humidité qui se déplacent vers l'intérieur de l'oreiller tendraient autrement à donner lieu à des proliférations bactériennes indésirables, avec la survenue de moisissures et de mauvaises odeurs. La couche la plus à l'extérieur 4a-4c est un polyuréthane expansé (explosé) avec cellules ouvertes à porosité très élevée, pour obtenir la transpiration maximale, comme le produit commercialisé sous la marque DryfeelTM. Une telle couche extérieure transpirante 4a-4c crée une sorte de ventilation tout de suite dernière la tête de l'utilisateur, qui tend à éloigner la chaleur par convexion, empêche la stagnation d'humidité et favorise donc davantage le confort de l'utilisateur.

Au-dessus de cette couche transpirante, peut être disposé un tissu textile ou un tissu non tissé à base de fibre de bambou, qui assure une autre capacité assainissante au produit. Enfin, pour couvrir et protéger le matériau composite, il est possible de disposer une petite housse en coton. Cette stratification spécifique de matériaux présente une nature et une séquence qui sont avantageusement prédisposées pour obtenir le meilleur confort possible, en vue des conditions idéales de température indiquées ci-dessus. En effet, la chaleur développée par la tête de l'utilisateur, ainsi que l'humidité générée par la transpiration insensible superficielle, sont favorablement absorbées/éloignées dans les couches spécifiques de l'oreiller selon le modèle. Cette stratification peut être ensuite façonnée avec une forme globale traditionnelle, à savoir lenticulaire, ou bien avec une forme « anti-cervicale », avec un gonflement prononcé suite à une lente déclivité, comme proposé dans l'une des demandes de modèle d'utilité indiquées au préambule. Sur la figure 5 est indiquée une première forme d'un coussin traditionnel. La première couche de noyau présente une section lenticulaire, sur laquelle sont superposées, en modalité totalement enveloppante, une seconde et une troisième couche à épaisseurs constantes. Le profil est donc symétrique en coupe par rapport à un plan passant par la ligne médiane X-X, ou parallèle au plan d'appui normal du coussin. Cela signifie que la couche intermédiaire 3a est formée tant au-dessus que sous la couche centrale 2a ; et il en est de même pour la couche extérieure 4a qui est formée aussi bien au-dessus que sous la couche centrale 2a.

La figure 6 représente une variante de la figure 5, dans laquelle la seconde couche 3b ne recouvre pas l'ensemble du noyau central : de l'une des deux parties de l'axe longitudinal majeur, en effet, la seconde couche 3b est totalement manquante et le volume est occupé de manière correspondante par la troisième couche -4b. Une configuration préférée de cette variante coussin prévoit, dans l'ordre : - une couche superficielle de DryfeelTM XS de 2 cm 10 d'épaisseur ; - une plaque sous-jacente de Thermo SilverTM 45S VE de 3 cm d'épaisseur ; - une âme de l'oreiller en WaterlillyTM 48 S/A d'une épaisseur proportionnelle à l'épaisseur totale souhaitée ; 15 - sur l'autre face du coussin est prévue uniquement une couche superficielle de DryfeelTM XS de 2 cm, sous laquelle se trouve l'âme en WaterlillyTM 48 S/A. Cette version est donc asymétrique et présente deux faces qui se comportent de façon différenciée par rapport à 20 la fonctionnalité thermique (d'une part, en effet, la couche de polyuréthane avec microcapsules pcm n'est pas prévue) et donc elles peuvent être utilisées de façon différenciée selon la saison climatique. L'été, la tête pourra s'appuyer sur le côté où se trouve la couche 25 intermédiaire 3b en mousse à mémoire de forme avec microcapsules pcm qui, du fait de sa capacité d'absorption de chaleur, maintiendra une plus grande fraîcheur d'appui. L'hiver, par contre, la tête pourra appuyer sur le côté -dénué de la couche 3b de mousse à mémoire de forme, avec un 30 plus grand confort thermique (position retournée par rapport à celle représentée sur la figure 6). Sur la figure 7 est représentée une variante de configuration « anti-cervicale ». Dans ce cas, pour maintenir dans le temps la forme souhaitée, malgré la pression de la tête qui tend à aplatir et à déformer le coussin, est prévue une couche inférieure de retenue 5c. La couche inférieure 5c est d'une épaisseur modeste (pat exemple 4-8 mm, de préférence 5 mm) et présente des caractéristiques de résistance élevée à la compression avec un faible module élastique (relativement aux autres couches). La couche de retenue inférieure 5c est, par exemple, une mousse de polyuréthane à dureté élevée (par exemple FrameFoamTM) avec une densité de l'ordre de 2545 kg/m3, de préférence 35 kg/m3, ou bien du polyéthylène expansé réticulé (comme le produit de Zetaesse SpA commercialisé sous le nom zeta-cellTM) . Cette disposition est utile pour lier la forme du coussin qui, pour le reste, doit par contre être en un matériau souple et doux et donc peu apte à conserver sa forme. Il est ainsi possible de réduire le risque que le regonflement du coussin anticervical s'aplatisse sous la pression de l'utilisateur et que la partie de déclivité s'étende outre mesure.

Comme on le voit sur la figure, dans ce cas, tant la couche extérieure 4c que la couche intermédiaire 3c sont disposées uniquement sur une partie (supérieure utilisée) de la couche de noyau central 2c, tandis que sur l'autre portion (celle inférieure en cours d'utilisation), la couche de retenue 5c est appliquée. Les différentes couches ou plaques qui composent le coussin sont soudées entre elles selon des modalités connues dans le secteur, par exemple par des collants à base aqueuse.

D'après ce qui précède, on comprend bien que le coussin 1 selon l'invention permet d'obtenir parfaitement les résultats souhaités. La structure et le profil du coussin la-lc sont en effet en mesure de garantir à l'utilisateur un confort élevé, en particulier en termes de température et d'humidité, obtenu grâce à une intervention équilibrée des trois différents matériaux stratifiés, dont l'un comprend des microcapsules pcm ; dans la variante anti-cervicale, le coussin selon le modèle permet également de maintenir le cou correctement soulevé de la surface du lit et donc d'induire l'alignement de la tête dans la posture idéale pour la colonne vertébrale, au profit de la posture et de la relaxation musculaire du visage et du secteur cervical. Le coussin selon l'invention non seulement invite à prendre une posture correcte du point de vue anatomique, mais empêche également la formation de pressions irrégulières sur les muscles faciaux, également dans la position étendu sur le flanc. Cette action, jointe à la transpirabilité, à l'absorption thermique et à la souplesse contrôlée des matériaux dont se compose le coussin selon l'invention, fournit une excellente contribution au bien-être lors du sommeil.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés ci-dessus, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1. Oreiller en matériau synthétique composite à structure multicouches, caractérisé en ce que cette structure comprend : - un noyau central (2a, 2b, 2c) de densité élevée, comprise entre 35 et 60 kg/m3, de préférence de 48 kg/m3, apte à définir une portion de noyau qui confère une consistance et un volume au coussin, constitué de mousse de polyuréthane à cellule ouverte au moins une partie de couche intermédiaire (3a, 3b, 3c) de densité moyenne, comprise entre 35 et 55kg/m3, de préférence de 45 kg/m3, d'une épaisseur sensiblement constante, apte à conférer des caractéristiques hygiéniques et de confort thermique au coussin, constituée d'une mousse de polyuréthane viscoélastique, mélangée avec des sels d'argent et des microcapsules avec matériau à changement de phase (pcm), - une couche extérieure (4a, 4b, 4c) en un matériau à densité basse ou très basse, comprise entre 18 et 35kg/m3, de préférence 21 kg/m3, apte à conférer les caractéristiques de transpirabilité et de souplesse au coussin, constitué par un polyuréthane expansé (explosé) avec des cellules ouvertes à transpirabilité élevée.
2. 2. Coussin selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit noyau central est de forme lenticulaire, 25 symétrique par rapport à un plan sensiblement parallèle à son plan d'appui.
3. 3. Coussin selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ladite seconde couche intermédiaire (3b) est disposée uniquement d'une part de ladite couche de noyau central 30 (2b).
4. 4. Coussin comme dans la revendication 3,- danslaquelle soit ladite seconde couche intermédiaire (3b), soit ladite troisième couche extérieure (4b), est disposée uniquement sur une face supérieure de la couche de noyau central (2b).
5. 5. Coussin comme dans la revendication 4, dans lequel sur l'autre partie inférieure du noyau central (2c) est appliquée une couche de matériau plus rigide, apte à définir une couche de retenue (5c) de la forme.
6. 6. Coussin selon la revendication 5, dans lequel la 10 forme en coupe dudit coussin est asymétrique et présente un regonflement et une déclivité ultérieure avec une fonction anti-cervicale.