CH548473A - Pied presse-etoffe. - Google Patents
Pied presse-etoffe.Info
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- D05B—SEWING
- D05B29/00—Pressers; Presser feet
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Description
L'invention a pour objet un pied pour machine à coudre comprenant une semelle et un dispositif de mesure de la longueur d'une couture. On connaît déjà des pieds presse-étoffe munis d'une graduation, notamment sur un prolongement vers l'avant ou sers l'arrière de leur semelle, permettant de mesurer la longueur d'une couture tandis qu'on l'effectue. Toutefois, la lecture de telles graduations est généralement malaisée et requiert une attention soutenue de la part de l'opérateur de la machine. Le pied presse-étoffe selon l'invention comprend un dispositif de mesure de la longueur de la couture muni d'une graduation plus facile à lire et permettant par conséquent à l'opérateur de concentrer son attention sur la couture qu'il exécute. Ce pied presse-étoffe est caractérisé en ce que le dispositif de mesure comprend une roulette, munie d'une graduation périphérique, maintenue au contact du tissu à coudre, de l'un des côtés de la semelle. Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du pied presse-étoffe selon l invention. La fig. 1 en est une vue de dessus en plan. La fig. 2 en est une vue en coupe longitudinale selon II-II de la fig. 1. La fig. 3 en est une vue en coupe transversale selon III III de la fig. 1. Le pied presse-étoffe représenté au dessin comprend une semelle 1 articulée par un axe 2 à un support 3 destiné à être rapporté contre la barre presse-étoffe d'une machine à coudre, grâce à une bride de fixation 4. Une partie 5 de la semelle 1, disposée derrière un trou 6 de passage de l'aiguille, est escamotable vers le haut. Cette partie escamotable 5 est suspendue à l'axe d'articulation 2 grâce à deux oreilles 7 qui s'étendent vers le haut à partir de la face inférieure de cette partie 5 et entourent un logement 8 dans lequel est disposé un ressort 9 prenant appui, d'une part, sur le fond du logement 8 et, d'autre part, contre l'axe d'articulation 2. Un étrier 10 est articulé au voisinage de sa base 11 sur l'axe 2 par deux oreilles 12 que portent ses branches 13, 14. L'une des branches 13 se prolonge le long d'un des côtés de la semelle 1, en direction de son extrémité antérieure, par un bras 15, servant de support à l'axe de rotation 16 d'une roulette 17, présentant à sa périphérie une graduation 18 et une surface de roulement 19 moletée. Le bras 15 se prolonge par un doigt 20 dont l'extrémité libre 21 rabattue sur la graduation 18 sert de repère pour la lecture de cette graduation. La base 1 1 de l'étrier 10 qui se trouve en regard de la branche verticale 22 du support 3, est reliée à cette dernière par une tige 23, portant un ressort 24 prenant appui, d'une part, contre la base 11 de l'étrier 10 et, d'autre part, contre la branche verticale 22 du support 3. On comprend que lors de la couture d'un point bourdon, constituant l'une des lèvres d'une boutonnière par exemple, au moyen d'une machine à coudre zigzag, la partie escamotable 5 de la semelle 1 est repoussée vers le haut contre l'action du ressort 9 par le point formant une surépaisseur réalisé par l'aiguille de la machine. Tandis que le tissu avance sous la semelle 1 du pied presse-étoffe, la roulette 17, qui est pressée contre la surface du tissu par le ressort 24, est entraînée en sens contraire des aiguilles d'une montre par ce tissu. Si la graduation 18 de la roulette 17 est une graduation centimétrique et que l'on veut réaliser une boutonnière de deux centimètres de long par exemple, il suffit d'amener le chiffre 0 de la graduation 18 en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. On coud un point bourdon jusqu'à ce que le chiffre 2 de la graduation 18 se trouve en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. On inverse ensuite le sens de la couture pour coudre la seconde lèvre de la boutonnière. Dans ce but, on fait tourner le tissu à coudre d'un angle de 1800 autour de l'aiguille et on continue la couture au point bourdon parallèlement à la couture précédente jusqu'à ce que le chiffre 4 vienne en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. Dans le cas d'une machine sur laquelle il est possible d'inverser le sens du transport du tissu à coudre, on actionne l'organe de commande de cette inversion et on continue la couture au point bourdon en marche arrière parallèlement à la précédente jusqu'à ce que le chiffre 0 revienne en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. Il est ainsi facile de contrôler la confection des deux lèvres d'une boutonnière et de les réaliser de longueur identique. De nombreuses variantes de la forme d'exécution du pied presse-étoffe décrit peuvent être envisagées. La roulette peut contenir un ressort de rappel en spirale, par exemple, assurant la remise au zéro de la graduation 18, lorsqu'on soulève le doigt 20 du bras 15, ce qui a pour effet de libérer la surface de roulement 19 de la roulette 17 de son contact avec la surface du tissu à coudre. REVENDICATION Pied presse-étoffe comprenant une semelle (1) et un dispositif de mesure (17-21) de la longueur d'une couture, caractérisé en ce que le dispositif de mesure comprend une roulette (17) munie d'une graduation périphérique (18), maintenue au contact du tissu à coudre, de l'un des côtés de la semelle (1). SOUS-REVENDICATIONS 1. Pied presse-étoffe selon la revendication, caractérisé en ce que l'axe de rotation (16) de ladite roulette (17) est porté par un bras (15) d'un levier (10) articulé sur un pivot (2), disposé transversalement à ladite semelle (1), un ressort (24), agissant sur le levier (10). pressant la roulette (17) contre le tissu à coudre. 2. Pied presse-étoffe selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que ledit pivot (2) constitue l'axe d'articulation de la semelle (1) du pied au support (3) de cette dernière. 3. Pied presse-étoffe selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que le bras de levier (15), portant l'axe de rotation (16) de la roulette (17), est muni d'un organe (21) de repère de la graduation périphérique (18) de cette dernière. 4. Pied presse-étoffe selon la revendication, caractérisé en ce que la roulette (17) est munie d'un ressort de rappel pour la remise au zéro de sa graduation périphérique (18). **ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
Claims (1)
- **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.L'invention a pour objet un pied pour machine à coudre comprenant une semelle et un dispositif de mesure de la longueur d'une couture.On connaît déjà des pieds presse-étoffe munis d'une graduation, notamment sur un prolongement vers l'avant ou sers l'arrière de leur semelle, permettant de mesurer la longueur d'une couture tandis qu'on l'effectue.Toutefois, la lecture de telles graduations est généralement malaisée et requiert une attention soutenue de la part de l'opérateur de la machine.Le pied presse-étoffe selon l'invention comprend un dispositif de mesure de la longueur de la couture muni d'une graduation plus facile à lire et permettant par conséquent à l'opérateur de concentrer son attention sur la couture qu'il exécute.Ce pied presse-étoffe est caractérisé en ce que le dispositif de mesure comprend une roulette, munie d'une graduation périphérique, maintenue au contact du tissu à coudre, de l'un des côtés de la semelle.Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du pied presse-étoffe selon l invention.La fig. 1 en est une vue de dessus en plan.La fig. 2 en est une vue en coupe longitudinale selon II-II de la fig. 1.La fig. 3 en est une vue en coupe transversale selon III III de la fig. 1.Le pied presse-étoffe représenté au dessin comprend une semelle 1 articulée par un axe 2 à un support 3 destiné à être rapporté contre la barre presse-étoffe d'une machine à coudre, grâce à une bride de fixation 4. Une partie 5 de la semelle 1, disposée derrière un trou 6 de passage de l'aiguille, est escamotable vers le haut. Cette partie escamotable 5 est suspendue à l'axe d'articulation 2 grâce à deux oreilles 7 qui s'étendent vers le haut à partir de la face inférieure de cette partie 5 et entourent un logement 8 dans lequel est disposé un ressort 9 prenant appui, d'une part, sur le fond du logement 8 et, d'autre part, contre l'axe d'articulation 2.Un étrier 10 est articulé au voisinage de sa base 11 sur l'axe 2 par deux oreilles 12 que portent ses branches 13, 14.L'une des branches 13 se prolonge le long d'un des côtés de la semelle 1, en direction de son extrémité antérieure, par un bras 15, servant de support à l'axe de rotation 16 d'une roulette 17, présentant à sa périphérie une graduation 18 et une surface de roulement 19 moletée. Le bras 15 se prolonge par un doigt 20 dont l'extrémité libre 21 rabattue sur la graduation 18 sert de repère pour la lecture de cette graduation.La base 1 1 de l'étrier 10 qui se trouve en regard de la branche verticale 22 du support 3, est reliée à cette dernière par une tige 23, portant un ressort 24 prenant appui, d'une part, contre la base 11 de l'étrier 10 et, d'autre part, contre la branche verticale 22 du support 3.On comprend que lors de la couture d'un point bourdon, constituant l'une des lèvres d'une boutonnière par exemple, au moyen d'une machine à coudre zigzag, la partie escamotable 5 de la semelle 1 est repoussée vers le haut contre l'action du ressort 9 par le point formant une surépaisseur réalisé par l'aiguille de la machine.Tandis que le tissu avance sous la semelle 1 du pied presse-étoffe, la roulette 17, qui est pressée contre la surface du tissu par le ressort 24, est entraînée en sens contraire des aiguilles d'une montre par ce tissu. Si la graduation 18 de la roulette 17 est une graduation centimétrique et que l'on veut réaliser une boutonnière de deux centimètres de long par exemple, il suffit d'amener le chiffre 0 de la graduation 18 en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. On coud un point bourdon jusqu'à ce que le chiffre 2 de la graduation 18 se trouve en regard de l'extrémité 21 du doigt 20. On inverse ensuite le sens de la couture pour coudre la seconde lèvre de la boutonnière.Dans ce but, on fait tourner le tissu à coudre d'un angle de 1800 autour de l'aiguille et on continue la couture au point bourdon parallèlement à la couture précédente jusqu'à ce que le chiffre 4 vienne en regard de l'extrémité 21 du doigt 20.Dans le cas d'une machine sur laquelle il est possible d'inverser le sens du transport du tissu à coudre, on actionne l'organe de commande de cette inversion et on continue la couture au point bourdon en marche arrière parallèlement à la précédente jusqu'à ce que le chiffre 0 revienne en regard de l'extrémité 21 du doigt 20.Il est ainsi facile de contrôler la confection des deux lèvres d'une boutonnière et de les réaliser de longueur identique.De nombreuses variantes de la forme d'exécution du pied presse-étoffe décrit peuvent être envisagées.La roulette peut contenir un ressort de rappel en spirale, par exemple, assurant la remise au zéro de la graduation 18, lorsqu'on soulève le doigt 20 du bras 15, ce qui a pour effet de libérer la surface de roulement 19 de la roulette 17 de son contact avec la surface du tissu à coudre.REVENDICATIONPied presse-étoffe comprenant une semelle (1) et un dispositif de mesure (17-21) de la longueur d'une couture, caractérisé en ce que le dispositif de mesure comprend une roulette (17) munie d'une graduation périphérique (18), maintenue au contact du tissu à coudre, de l'un des côtés de la semelle (1).SOUS-REVENDICATIONS 1. Pied presse-étoffe selon la revendication, caractérisé en ce que l'axe de rotation (16) de ladite roulette (17) est porté par un bras (15) d'un levier (10) articulé sur un pivot (2), disposé transversalement à ladite semelle (1), un ressort (24), agissant sur le levier (10). pressant la roulette (17) contre le tissu à coudre.2. Pied presse-étoffe selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que ledit pivot (2) constitue l'axe d'articulation de la semelle (1) du pied au support (3) de cette dernière.3. Pied presse-étoffe selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que le bras de levier (15), portant l'axe de rotation (16) de la roulette (17), est muni d'un organe (21) de repère de la graduation périphérique (18) de cette dernière.4. Pied presse-étoffe selon la revendication, caractérisé en ce que la roulette (17) est munie d'un ressort de rappel pour la remise au zéro de sa graduation périphérique (18).
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CH907172A CH548473A (fr) | 1972-06-16 | 1972-06-16 | Pied presse-etoffe. |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
CH907172A CH548473A (fr) | 1972-06-16 | 1972-06-16 | Pied presse-etoffe. |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
CH548473A true CH548473A (fr) | 1974-04-30 |
Family
ID=4348016
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
CH907172A CH548473A (fr) | 1972-06-16 | 1972-06-16 | Pied presse-etoffe. |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
CH (1) | CH548473A (fr) |
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
EP0373105A1 (fr) * | 1988-11-30 | 1990-06-13 | Mefina S.A. | Dispositif pour mesurer le passage d'une longueur déterminée d'un tissu au droit de l'aiguille d'une machine à coudre |
-
1972
- 1972-06-16 CH CH907172A patent/CH548473A/fr not_active IP Right Cessation
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
EP0373105A1 (fr) * | 1988-11-30 | 1990-06-13 | Mefina S.A. | Dispositif pour mesurer le passage d'une longueur déterminée d'un tissu au droit de l'aiguille d'une machine à coudre |
AU618152B2 (en) * | 1988-11-30 | 1991-12-12 | Mefina S.A. | A device for measuring the passage of a predetermined length of cloth at right angles to the needle of a sewing machine |
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Legal Events
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---|---|---|---|
PL | Patent ceased |