CH546973A - - Google Patents

Description

  
 



   La présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie.



  Dans une exécution présentement connue de pièce d'horlogerie il est question d'un dispositif comprenant un train d'engrenage à deux mobiles reliant le pignon de remontoir et le rochet de barillet, lequel tourne à rebours et conduit la chaussée par l'intermédiaire d'un accouplement à fiction à deux roues concentriques, de telle sorte que la rotation de la chaussée produite par la roue de minuterie lors de la mise à l'heure, est sans effet sur le barillet.



   Le principal désavantage de cette exécution consiste, lorsqu'on passe d'un fuseau horaire à un autre, par exemple lors de voyages en avion, à réajuster l'heure d'une ou plusieurs unités provoquant la perte de l'indication de la minute et de la seconde.



   L'invention vise à remédier à cet inconvénient. A cet effet, elle a pour objet une pièce d'horlogerie qui est caractérisée par un premier mobile supplémentaire, commandant l'aiguille des heures, qui est susceptible d'être positionné angulairement par rapport à un second mobile coaxial au premier mobile, et actionné par le mouvement de la pièce d'horlogerie, les mobiles étant solidarisés par une bague de liaison présentant d'une part, une denture intérieure, destinée à coopérer avec les dentures d'un pignon solidaire du premier mobile supplémentaire ainsi qu'avec les dentures d'un pignon solidaire du second mobile, et, d'autre part, une denture de chant, destinée à coopérer avec une denture de chant dudit pignon solidaire du second mobile, des moyens permettant d'agir de l'extérieur sur le premier mobile pour le faire tourner d'un ou plusieurs pas,

   ce qui fait tourner de façon correspondante l'aiguille des heures, sans influencer l'indication de la ou des autres aiguilles.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. On n'a représenté au dessin que ce qui est nécessaire à la compréhension de l'invention.



   La fig. 1 est une vue en coupe axiale de cette forme d'exécution, dans une première position de fonctionnement.



   La fig. 2 est une vue analogue, dans une seconde position de fonctionnement.



   La fig. 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la fig. 2.



   La pièce d'horlogerie représentée partiellement au dessin comprend une roue d'heure de forme habituelle 1 qui est en prise avec un pignon de minuterie non représenté. La roue d'heure 1 est montée folle sur la chaussée, également non représentée. Sur la même chaussée est ajusté librement un mobile d'heure supplémentaire 2, constitué par un pignon 3 et un canon 4 portant l'aiguille des heures non représentée. La roue des heures 1 est solidaire d'un pignon 5 identique au pignon 3, mais de hauteur moindre.



   Le mobile d'heure 2 peut être positionné par rapport à la roue des heures 1 et être solidarisé avec cette dernière par une bague de liaison 6. Cette bague 6 présente, d'une part, une denture intérieure 7, destinée à coopérer avec les dentures des pignons 3 et 5, et, d'autre part, une denture de chant 8 sur sa face inférieure, destinée à coopérer avec une denture de chant 9 de la face supérieure du pignon 5. De plus, la bague 6 présente à mi-hauteur une gorge extérieure 10 dans laquelle est engagé un organe d'actionnement 11, constitué par exemple par une fourche.



   Dans la position représentée sur la fig. 1, les pièces sont en position de mise à l'heure     normale  ,    c'est-à-dire que   l'on    peut corriger simultanément, dans cette position,   I'aiguille    des heures et celle des minutes. C'est aussi la position occupée par les pièces pendant la marche de la montre.



   Dans la position représentée sur la fig. 2, les pièces sont en position de correction de l'heure, c'est-à-dire que   l'on    peut   corriger,    dans cette position, seulement l'aiguille des heures, sans influencer l'indication donnée par l'aiguille des minutes.



   Dans la position de la fig. 1, les pignons 3 et 5 sont solidarisés entre eux en rotation au moyen de la bague de liaison 6. Par suite, la rotation de la roue d'heure   1    lors de la marche de la montre ou lors de la mise à l'heure, est transmise au mobile d'heure 2.



   Pour passer de la position de la fig. I à celle de la fig. 2, on agit sur des moyens non représentés, de type connu, qui actionnent l'organe 11 et soulèvent la bague de liaison 6 jusqu'à ce qu'elle sorte de prise d'avec le pignon 5. Des moyens non représentés, de type connu, permettent d'agir de l'extérieur pour faire tourner le mobile 2 d'un ou plusieurs pas. A titre d'exemple, on peut concevoir une tige de remontoir susceptible d'occuper, en plus de positions usuelles de remontage et de mise à l'heure, une troisième position dans laquelle son actionnement ferait tourner le mobile 2. On peut aussi utiliser à cet effet un correcteur du genre employé dans les montres-calendrier.



   Lorsqu'on fait tourner le mobile 2 d'un ou plusieurs pas, on fait tourner l'aiguille des heures, sans influencer l'indication donnée par l'aiguille des minutes (et éventuellement l'aiguille des secondes).



   Pour revenir à la position de la fig. 1, on agit de nouveau sur
 l'organe   1 1    pour abaisser la bague de liaison 6 et l'amener en prise avec le pignon 5. Lors de ce mouvement, un arc-boutement risquerait de se produire du fait que le pignon 3 n'a pas forcément une position angulaire exacte par rapport à celle du pignon 5, mais cela est empêché par le fait que les pointes des dents de la denture de chant 8 de la bague 6 arrivent contre la denture de chant 9 du pignon 5 et obligent, si nécessaire, la bague de liaison 6 et le pignon 3 à tourner d'un petit angle, jusqu'à ce que les pignons 3 et 5 aient la même position angulaire: en même temps,
   I'aiguille    des heures prend sa position angulaire exacte par rapport à l'aiguille des minutes.

  Il n'est donc pas nécessaire, lors de la correction de l'aiguille des heures, de veiller très soigneusement à
 sa position, puisque celle-ci est automatiquement corrigée lorsqu'on revient de la position de la fig. 2 à celle de la fig. 1.



   Une bague 12, faite de préférence en une matière différente de celle des pignons 3 et 5, est intercalée entre ces deux pignons, pour diminuer l'usure de la denture 9 du pignon 5.



   REVENDICATION



   Pièce d'horlogerie, caractérisée par un premier mobile supplémentaire, commandant l'aiguille des heures, qui est susceptible d'être positionné angulairement par rapport à un second mobile coaxial au premier mobile, et actionné par le mouvement de la pièce d'horlogerie, les mobiles étant solidarisés par une bague de liaison présentant d'une part, une denture intérieure (7), destinée à coopérer avec les dentures d'un pignon (3) solidaire du premier mobile supplémentaire (2) ainsi qu'avec les dentures d'un pignon (5) solidaire du second mobile (1), et, d'autre part, une denture de chant (8), destinée à coopérer avec une denture de chant (9) dudit pignon (5) solidaire du second mobile (1), des moyens permettant d'agir de l'extérieur sur le premier mobile pour le faire tourner d'un ou plusieurs pas. 

   ce qui fait tourner de façon correspondante l'aiguille des heures, sans influencer l'indication de la ou des autres aiguilles.



   SOUS-REVENDICATIONS
 1. Pièce d'horlogerie selon la revendication. caractérisée en ce que les deux mobiles sont des roues d'heure.



   2. Pièce d'horlogerie selon la revendication, caractérisée en ce que les deux mobiles sont des roues des minuteries.



   3. Pièce d'horlogerie selon la sous-revendication 2. caractérisée en ce que la bague de liaison (6) présente une gorge extérieure (10) dans laquelle est engagé un organe d'actionnement (Il) permet
 tant de déplacer axialement la bague de liaison.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   La présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie.

   Dans une exécution présentement connue de pièce d'horlogerie il est question d'un dispositif comprenant un train d'engrenage à deux mobiles reliant le pignon de remontoir et le rochet de barillet, lequel tourne à rebours et conduit la chaussée par l'intermédiaire d'un accouplement à fiction à deux roues concentriques, de telle sorte que la rotation de la chaussée produite par la roue de minuterie lors de la mise à l'heure, est sans effet sur le barillet.

   Le principal désavantage de cette exécution consiste, lorsqu'on passe d'un fuseau horaire à un autre, par exemple lors de voyages en avion, à réajuster l'heure d'une ou plusieurs unités provoquant la perte de l'indication de la minute et de la seconde.

   L'invention vise à remédier à cet inconvénient. A cet effet, elle a pour objet une pièce d'horlogerie qui est caractérisée par un premier mobile supplémentaire, commandant l'aiguille des heures, qui est susceptible d'être positionné angulairement par rapport à un second mobile coaxial au premier mobile, et actionné par le mouvement de la pièce d'horlogerie, les mobiles étant solidarisés par une bague de liaison présentant d'une part, une denture intérieure, destinée à coopérer avec les dentures d'un pignon solidaire du premier mobile supplémentaire ainsi qu'avec les dentures d'un pignon solidaire du second mobile, et, d'autre part, une denture de chant, destinée à coopérer avec une denture de chant dudit pignon solidaire du second mobile, des moyens permettant d'agir de l'extérieur sur le premier mobile pour le faire tourner d'un ou plusieurs pas,

   ce qui fait tourner de façon correspondante l'aiguille des heures, sans influencer l'indication de la ou des autres aiguilles.

   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. On n'a représenté au dessin que ce qui est nécessaire à la compréhension de l'invention.

   La fig. 1 est une vue en coupe axiale de cette forme d'exécution, dans une première position de fonctionnement.

   La fig. 2 est une vue analogue, dans une seconde position de fonctionnement.

   La fig. 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la fig. 2.

   La pièce d'horlogerie représentée partiellement au dessin comprend une roue d'heure de forme habituelle 1 qui est en prise avec un pignon de minuterie non représenté. La roue d'heure 1 est montée folle sur la chaussée, également non représentée. Sur la même chaussée est ajusté librement un mobile d'heure supplémentaire 2, constitué par un pignon 3 et un canon 4 portant l'aiguille des heures non représentée. La roue des heures 1 est solidaire d'un pignon 5 identique au pignon 3, mais de hauteur moindre.

   Le mobile d'heure 2 peut être positionné par rapport à la roue des heures 1 et être solidarisé avec cette dernière par une bague de liaison 6. Cette bague 6 présente, d'une part, une denture intérieure 7, destinée à coopérer avec les dentures des pignons 3 et 5, et, d'autre part, une denture de chant 8 sur sa face inférieure, destinée à coopérer avec une denture de chant 9 de la face supérieure du pignon 5. De plus, la bague 6 présente à mi-hauteur une gorge extérieure 10 dans laquelle est engagé un organe d'actionnement 11, constitué par exemple par une fourche.

   Dans la position représentée sur la fig. 1, les pièces sont en position de mise à l'heure normale , c'est-à-dire que l'on peut corriger simultanément, dans cette position, I'aiguille des heures et celle des minutes. C'est aussi la position occupée par les pièces pendant la marche de la montre.

   Dans la position représentée sur la fig. 2, les pièces sont en position de correction de l'heure, c'est-à-dire que l'on peut corriger, dans cette position, seulement l'aiguille des heures, sans influencer l'indication donnée par l'aiguille des minutes.

   Dans la position de la fig. 1, les pignons 3 et 5 sont solidarisés entre eux en rotation au moyen de la bague de liaison 6. Par suite, la rotation de la roue d'heure 1 lors de la marche de la montre ou lors de la mise à l'heure, est transmise au mobile d'heure 2.

   Pour passer de la position de la fig. I à celle de la fig. 2, on agit sur des moyens non représentés, de type connu, qui actionnent l'organe 11 et soulèvent la bague de liaison 6 jusqu'à ce qu'elle sorte de prise d'avec le pignon 5. Des moyens non représentés, de type connu, permettent d'agir de l'extérieur pour faire tourner le mobile 2 d'un ou plusieurs pas. A titre d'exemple, on peut concevoir une tige de remontoir susceptible d'occuper, en plus de positions usuelles de remontage et de mise à l'heure, une troisième position dans laquelle son actionnement ferait tourner le mobile 2. On peut aussi utiliser à cet effet un correcteur du genre employé dans les montres-calendrier.

   Lorsqu'on fait tourner le mobile 2 d'un ou plusieurs pas, on fait tourner l'aiguille des heures, sans influencer l'indication donnée par l'aiguille des minutes (et éventuellement l'aiguille des secondes).

   Pour revenir à la position de la fig. 1, on agit de nouveau sur l'organe 1 1 pour abaisser la bague de liaison 6 et l'amener en prise avec le pignon 5. Lors de ce mouvement, un arc-boutement risquerait de se produire du fait que le pignon 3 n'a pas forcément une position angulaire exacte par rapport à celle du pignon 5, mais cela est empêché par le fait que les pointes des dents de la denture de chant 8 de la bague 6 arrivent contre la denture de chant 9 du pignon 5 et obligent, si nécessaire, la bague de liaison 6 et le pignon 3 à tourner d'un petit angle, jusqu'à ce que les pignons 3 et 5 aient la même position angulaire: en même temps, I'aiguille des heures prend sa position angulaire exacte par rapport à l'aiguille des minutes.

   Il n'est donc pas nécessaire, lors de la correction de l'aiguille des heures, de veiller très soigneusement à sa position, puisque celle-ci est automatiquement corrigée lorsqu'on revient de la position de la fig. 2 à celle de la fig. 1.

   Une bague 12, faite de préférence en une matière différente de celle des pignons 3 et 5, est intercalée entre ces deux pignons, pour diminuer l'usure de la denture 9 du pignon 5.

   REVENDICATION

   Pièce d'horlogerie, caractérisée par un premier mobile supplémentaire, commandant l'aiguille des heures, qui est susceptible d'être positionné angulairement par rapport à un second mobile coaxial au premier mobile, et actionné par le mouvement de la pièce d'horlogerie, les mobiles étant solidarisés par une bague de liaison présentant d'une part, une denture intérieure (7), destinée à coopérer avec les dentures d'un pignon (3) solidaire du premier mobile supplémentaire (2) ainsi qu'avec les dentures d'un pignon (5) solidaire du second mobile (1), et, d'autre part, une denture de chant (8), destinée à coopérer avec une denture de chant (9) dudit pignon (5) solidaire du second mobile (1), des moyens permettant d'agir de l'extérieur sur le premier mobile pour le faire tourner d'un ou plusieurs pas.

   ce qui fait tourner de façon correspondante l'aiguille des heures, sans influencer l'indication de la ou des autres aiguilles.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Pièce d'horlogerie selon la revendication. caractérisée en ce que les deux mobiles sont des roues d'heure.

   2. Pièce d'horlogerie selon la revendication, caractérisée en ce que les deux mobiles sont des roues des minuteries.

   3. Pièce d'horlogerie selon la sous-revendication 2. caractérisée en ce que la bague de liaison (6) présente une gorge extérieure (10) dans laquelle est engagé un organe d'actionnement (Il) permet tant de déplacer axialement la bague de liaison.