L'invention a pour objet un pied presse-étoffe, notamment pour machines à coudre.
Les pieds presse-étoffe usuels pour machines à coudre comprennent une semelle articulée à une bride de fixation du pied à la barre presse-étoffe de la machine. Cette semelle est, en général, rendue aussi lisse que possible sur sa face inférieure destinée à presser le tissu à coudre contre les griffes du dispositif transporteur du tissu.
On a déjà proposé de fabriquer des pieds presse-étoffe en résine fluorocarbonée au contact desquels le tissu à coudre glisse particulièrement bien. Toutefois, la semelle de tels pieds presseétoffe subit une usure rapide et prononcée dans sa zone au contact du fil à coudre, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de fil en résine synthétique tel que du fil à base de polyamide ou de polyester qui y creuse une gorge profonde.
On a également proposé de recouvrir la semelle d'un pied presse-étoffe métallique d'une bande de résine fluorocarbonée, mais il est difficile de la faire adhérer suffisamment bien au métal.
Le pied presse-étoffe selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est au moins partiellement revêtu de résine fluorocarbonée.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un pied presse-étoffe selon l'invention.
La fig. I en est une vue en élévation de côté.
La fig. 2 en est une vue de dessus.
La fig. 3 en est une vue en coupe longitudinale selon 111-111 de la fig. 2, à plus grande échelle.
Le pied presse-étoffe représenté au dessin comprend une semelle I articulée par un axe d'articulation 2 à une bride 3 destinée à permettre la fixation du pied à la barre presse-étoffe d'une machine à coudre, à l'aide d'une vis de serrage. Un ressort de rappel 4 tend à maintenir la semelle I dans la position représentée à la fig. I.
L'ensemble du pied presse-étoffe est revêtu d'une pellicule 5 de résine fluorocarbonée telle que celles qui sont commercialisées sous la marque Téflon (Du Pont de Nemours). De préférence,
I'épaisseur de cette pellicule est de l'ordre de 15 à 25 ,u.
La qualité Téflon S 958-200 convient particulièrement bien à l'application d'une pellicule de résine fluorocarbonée sur un pied presse-étoffe en acier trempé. En effet, elle consiste en un mélange de résines fluorocarbonées et de résines modificatrices en solution dans des solvants organiques et peut être appliquée par pulvérisation. Après séchage à l'air de la pellicule (3 à 5 minutes), on la soumet à une précuisson de 15 minutes environ à 204 C. puis à une cuisson en deux temps. dans un four convoyeur par exemple.
Dans une première zone de ce four, le pied presse-étoffe est maintenu pendant 5 à 7 minutes à une température de 150 à 204 C et dans une seconde zone à 315 C pendant 12 minutes.
On obtient ainsi un pied presse-étoffe avec une semelle I particulièrement glissante offrant une résistance très faible au déplacement du tissu à coudre par les griffes du dispositif transporteur de la machine à coudre. II permet notamment d'éviter le fronçage ou le déplacement relatif des piéces de tissu superposées, à coudre ensemble, ce qui se produit fréquemment avec du tissu en fibres synthétiques.
De nombreuses variantes de la forme d'exécution décrite du pied presse-étoffe peuvent être envisagées.
Au lieu d'être entièrement revêtu de résine fluorocarbonée, il pourrait ne présenter un tel revêtement que sur la face inférieure de sa semelle destinée à entrer en contact avec le tissu à coudre.
Au lieu d'être revêtu d'une pellicule de résine fluorocarbonée en Téflon S 958-200, il pourrait être revêtu d'une pellicule de polytétrafluoréthyléne par exemple.
Au lieu d'être réalisé en acier trempé recouvert de résine fluorocarbonée, le pied presse-étoffe pourrait être réalisé en laiton ou en tout autre métal ou alliage résistant à une température de cuisson de l'ordre de 300 à 350 C après avoir été revêtu de résine fluorocarbonée.
L'avantage de tels pieds métalliques revêtus de résine fluorocarbonée réside dans le fait que seule la zone de leur semelle qui est au contact de fils à base de polyamides ou de polyesters subit une usure assez prononcée. La gorge qui y est creusée par de tels fils ne dépasse toutefois pas l'épaisseur du revêtement de résine fluorocarbonée qui est de l'ordre de 15 à 25 p et le fil ne risque pas, dans ces conditions, de s'y trouver pincé.
D'autre part, la majeure partie de la semelle du pied presseétoffe prenant appui sur le tissu à coudre demeure intacte. II en est de même des bords de la semelle et des découpes qu'elle présente, au contact desquels le tissu à coudre glisse exceptionnellement bien.
REVENDICATION
Pied presse-étoffe, notamment pour machines à coudre, caractérisé en ce qu'il est au moins partiellement revêtu de résine fluorocarbonée.
SOUS-REVENDICATIONS
I. Pied presse-étoffe selon la revendication. caractérisé en ce
qu'il est entièrement revêtu de résine fluorocarbonée.
2. Pied presse-étoffe selon la revendication, caractérisé en ce
qu'il est réalisé en métal revêtu de résine fluorocarbonée.
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The subject of the invention is a fabric presser foot, in particular for sewing machines.
The usual presser feet for sewing machines comprise a sole articulated to a flange for fixing the foot to the press bar of the machine. This sole is, in general, made as smooth as possible on its underside intended to press the fabric to be sewn against the claws of the fabric conveying device.
It has already been proposed to manufacture fabric presser feet in fluorocarbon resin in contact with which the fabric to be sewn slides particularly well. However, the sole of such presser feet undergoes rapid and pronounced wear in its area in contact with the sewing thread, especially when it is a matter of synthetic resin thread such as polyamide or polyester-based thread which therein. dig a deep throat.
It has also been proposed to cover the sole of a metal presser foot with a strip of fluorocarbon resin, but it is difficult to make it adhere sufficiently well to the metal.
The fabric presser foot according to the invention is characterized in that it is at least partially coated with fluorocarbon resin.
The appended drawing represents, schematically and by way of example, an embodiment of a fabric presser foot according to the invention.
Fig. I is a side elevation view.
Fig. 2 is a top view.
Fig. 3 is a view in longitudinal section along 111-111 of FIG. 2, on a larger scale.
The presser foot shown in the drawing comprises a sole I articulated by an articulation axis 2 to a flange 3 intended to allow the fixing of the foot to the press bar of a sewing machine, using a tightening screw. A return spring 4 tends to maintain the sole I in the position shown in FIG. I.
The entire fabric presser foot is coated with a film 5 of fluorocarbon resin such as those marketed under the trademark Teflon (Du Pont de Nemours). Preferably
The thickness of this film is of the order of 15 to 25, u.
Teflon grade S 958-200 is particularly suitable for the application of a film of fluorocarbon resin on a hardened steel presser foot. Indeed, it consists of a mixture of fluorocarbon resins and modifier resins in solution in organic solvents and can be applied by spraying. After air-drying the film (3 to 5 minutes), it is subjected to a precooking of about 15 minutes at 204 ° C. and then to a two-stage cooking. in a conveyor oven for example.
In a first zone of this oven, the presser foot is maintained for 5 to 7 minutes at a temperature of 150 to 204 ° C. and in a second zone at 315 ° C. for 12 minutes.
A fabric presser foot is thus obtained with a particularly slippery sole I offering very low resistance to displacement of the fabric to be sewn by the claws of the conveyor device of the sewing machine. It makes it possible in particular to avoid the puckering or the relative displacement of the superimposed pieces of fabric, to be sewn together, which frequently occurs with fabric made of synthetic fibers.
Many variants of the described embodiment of the presser foot can be envisaged.
Instead of being entirely coated with fluorocarbon resin, it could have such a coating only on the underside of its sole intended to come into contact with the fabric to be sewn.
Instead of being coated with a film of Teflon S 958-200 fluorocarbon resin, it could be coated with a film of polytetrafluoroethylene for example.
Instead of being made of hardened steel covered with fluorocarbon resin, the presser foot could be made of brass or any other metal or alloy resistant to a firing temperature of the order of 300 to 350 C after having been coated. fluorocarbon resin.
The advantage of such metal feet coated with fluorocarbon resin lies in the fact that only the area of their sole which is in contact with threads based on polyamides or polyesters undergoes fairly pronounced wear. The groove which is hollowed out there by such wires does not, however, exceed the thickness of the coating of fluorocarbon resin which is of the order of 15 to 25 p and the wire does not risk, under these conditions, being pinched there. .
On the other hand, the major part of the sole of the presser foot bearing on the fabric to be sewn remains intact. The same is true of the edges of the sole and of the cutouts that it presents, in contact with which the fabric to be sewn slides exceptionally well.
CLAIM
Fabric presser foot, in particular for sewing machines, characterized in that it is at least partially coated with fluorocarbon resin.
SUB-CLAIMS
I. Cloth presser foot according to claim. characterized in that
that it is fully coated with fluorocarbon resin.
2. Cloth press foot according to claim, characterized in that
that it is made of metal coated with fluorocarbon resin.
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