Récipient démontable
Avec le développement toujours croissant des lignes aériennes, des transports de fret et autres installations automatiques ou semi-automatiques dans les aéroports, le matériel compliqué de chargement, etc., la quantité et la diversité des marchandises transportées par air se sont développées au point d'englober pratiquement toutes marchandises et produits manufacturés consommés par l'industrie et le public en général. Il va de soi que l'industrie des transports aériens a recherché des récipients plus légers et plus robustes pour permettre des transports aériens plus efficaces et moins coûteux.
Outre la recherche de récipients présentant un rapport élevé de la résistance mécanique au poids (et, par suite, un rapport moins élevé de la tare au volume des marchandises),
I'industrie s'est efforcée de mettre au point un récipient qui peut etre facilement démonté et remonté; qui peut être facilement empaqueté et dépaqueté; qui offre une bonne protection contre les larcins; et qui est d'un usage universel (qui peut être facilement transféré sur des wagons de chemin de fer, des camions, des bateaux, etc.).
Dans le domaine du transport par récipients, on s'est efforcé de ne pas se laisser distancer par le développement rapide du transport aérien, notamment pour le transport aérien des marchandises par récipients. L'industrie du transport aérien a mis au point, entre autres, une série de récipients de forme classique. L'utilisation de ces récipients classiques et présentant un faible rapport de la tare au volume est favorisée par des tarifs spéciaux offerts par les transporteurs.
Bien que l'industrie du transport ait utilisé une grande diversité de récipients réutilisables et démontables, très peu conviennent pour le transport aérien. Les récipients disponibles dans le commerce exigent un poids important de matière et/ou une construction coûteuse et compliquée pour parvenir à la robustesse et à la résistance mécanique nécessaires pour emballer et protéger convenablement les marchandises et pour que lesdits récipients soient durables et démontables.
La présente invention concerne un récipient ou conteneur pliable ou démontable, qui est particulièrement léger, en comparaison des conteneurs antérieurs de même capacité et qui est d'une résistance mécanique sensiblement égale ou supérieure aux conteneurs précédemment disponibles de même capacité. Les nouveaux conteneurs peuvent être facilement montés par des personnes inexpérimentées à partir de parois normalisées et interchangeables, sans avoir à utiliser des outils et, inversement, ils peuvent être démontés et entièrement rabattus ou pliés pour les stocker, sans avoir à utiliser des outils, grâce à une nouvelle construction de rails d'encadrement et un nouveau type de jonction des bords.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme de réalisation du récipient selon l'invention:
La fig. 1 est une vue en perspective de cette forme de réalisation.
La fig. 2 est une vue en perspective éclatée des éléments nécessaires pour former un coin d'une paroi du récipient de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en plan d'un angle d'une paroi de ce récipient, montrant les éléments de serrage articulés en position de repos, et
la fig. 4 est une coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 3.
En se référant tout d'abord à la fig. 1, le récipient 10 représente une paroi avant 11, une paroi d'extrémité 12, une paroi arrière 13 (invisible sur la fig. 1), une paroi d'extrémité 14, une paroi supérieure 15 et une paroi inférieure 16, disposées sous la forme d'un prisme rectangulaire. Naturellement, il est bien entendu que les récipients peuvent avoir d'autres formes classiques couramment utilisées et qui peuvent être mises au point ultérieurement pour le transport aérien.
Chacune des parois 1 1 à 16 du récipient est formée d'un panneau 17 en une matière en feuille sensiblement rigide, légère et durable, le panneau étant collé dans un cadre 18 destiné à le renforcer et à le supporter. Chacun des cadres 18 est constitué par un rail d'encadrement creux, classique ou universel 19 (fig. 2), ayant une section droite tubulaire particulière, conçue spécialement pour remplir plusieurs fonctions. Avantageusement, les rails d'encadrement sont en aluminium extrudé.
Plus spécialement, le rail d'encadrement 19 est destiné à coopérer avec un rail de même section droite, lorsqu'il est tourné de 90 , c'est-à-dire qu'il s'agit d'un rail constituant un élément à la fois mâle et femelle; il est destiné à maintenir et à renforcer le panneau 17 formant l'une des parois du récipient dans un plan qui est en retrait par rapport à la périphérie du récipient terminé, à former une rainure dans laquelle un élément de serrage articulé peut être disposé pour coopérer avec lui, à maintenir une garniture d'étanchéité entre lui et un rail d'encadrement complémen taire, à être assujetti à un rail d'encadrement complémentaire par un élément de serrage articulé.
En se référant à la fig. 2 pour plus de détails, le rail d'encadrement creux 19 comporte une paroi plane 20 et une paroi interne plane 21 comportant une clavette 22 en forme de coin, qui fait saillie au centre de cette dernière. La clavette 22 présente des côtés convergents 23 et une face plane 24. Les parois interne et externe 20 et 21 du rail d'encadrement sont espacées par une paroi 25 de retenue du panneau et une paroi de blocage 26. Comme on le voit, la paroi de retenue 25 comporte un rebord en saillie 27, qui est parallèle à un prolongement ou rebord 28 de la paroi interne 21. Les rebords 27 et 28 coopèrent pour délimiter un canal 29 d'une largeur suffisante pour recevoir et maintenir fermement le panneau 17 du récipient.
Les rebords 27 et 28 comportent des gorges 35 le long de leurs surfaces internes, qui offrent une surface de contact supplémentaire pour former un collage entre le canal 29 et le panneau 17, ces gorges empêchant la matière de collage (habituellement une résine époxy) de s'écouler au-delà des rebords 27 et 28. La paroi 25 comporte également une gorge peu profonde 30 s'étendant longitudinalement et parallèlement à l'axe du rail d'encadrement.
La paroi de blocage 26 du rail comporte une rainure profonde inclinée 31, dont l'ouverture divergente est délimitée par des cordons espacés 32 et 33, qui sont généralement conformés pour recevoir la clavette complémentaire 22 en forme de coin. Le cordon 33 est formé d'un angle creux arrondi 33', qui relie les parois 20 et 26 du rail, tandis que le cordon 32 est formé d'une lèvre de blocage massive 34 délimitant une paroi de la rainure 31. Les bords arrondis 33' sont les bords les plus externes du récipient monté et contribuent à la manutention sans risque de ce dernier monté, ainsi qu'à la répartition uniforme des forces des chocs.
Comme on le voit, la rainure 31 est suffisamment profonde et suffisamment inclinée pour recevoir et maintenir la partie de blocage en forme de crochet d'un dispositif de serrage articulé, comme on le décrira plus en détail ci-après.
Les tronçons individuels des rails d'encadrement 19, nécessaires pour former un cadre 18, sont avantageusement découpés dans des pièces, en effectuant des coupes de 90', et ils sont reliés les uns aux autres pour former les angles du cadre au moyen d'une cornière ou raccord 40 ayant une partie centrale présentant un profil externe correspondant à celui des rails, à une exception près. La face interne 41 du raccord 40 est plane et est de niveau avec la paroi 21 (et non la clavette 22) pour les raisons qui seront données plus loin. Des surfaces planes 42 et une rainure 43 du raccord 40 sont, d'une façon générale, de niveau avec les rainures 31 et les surfaces externes 20 des rails 19 qui doivent être réunis pour former un cadre 18.
Deux branches massives 45, ayant une section droite analogue à celle des parties creuses des rails tubulaires 19, font saillie vers l'extérieur de la partie centrale du raccord et délimitent ensemble l'angle de jonction de ce raccord.
Dans la forme de réalisation préférée représentée, dans laquelle chacune des parois du récipient est rectangulaire, le raccord 40 est naturellement en forme de cornière ou perpendiculaire. Evidemment. des épaulements 46 sont formés aux endroits où les parties centrales des raccords sont réunies aux branches 45. Avantageusement et comme on le voit sur la fig. 2, le raccord 40 est massif, bien qu'on puisse utiliser efficacement un raccord creux dans certaines applications.
Les surfaces 41 du raccord d'angle 40 sont convenablement évidées par rapport aux clavettes 22 pour permettre aux parois encadrées (par exemple les parois 11 et 12 sur la fig. 1) de buter l'une contre l'autre au cours du montage du récipient sans qu'elles soient gênées par les clavettes.
L'angle d'une paroi encadrée peut être complété simplement en emboîtant les rails d'encadrement creux 19 sur les branches 45 et en les mettant en contact avec les épaulements 46 du raccord 40. La stabilité et la rigidité absolues de l'angle peuvent être assurées en appliquant une mince couche d'une colle à base d'une substance époxy aux surfaces à réunir avant de les emboîter. Naturellement, on peut utiliser d'autres adhésifs ou des dispositifs de fixation mécaniques à la place d'une colle du type époxy, si on le désire.
D'après ce qui précède, il est évident qu'on peut facilement fabriquer des parois de récipients de toutes dimensions et formes en une matiére en feuille. légère, facilement disponible, telle que du contreplaqué ou de l'aluminium stratifié avec une âme en nid d'abeille.
Les parois terminées peuvent être assemblées de manière rapide, simple et efficace, sans aucun outil. pour former le récipient rigide 10, en utilisant des dispositifs de serrage articulés 50 portés par certaines desdites parois. Par exemple, dans un récipient en forme de prisme rectangulaire ayant des parois avant et arrière de
106,7 x 147,3 cm et des parois d'extrémité de 106,7 x 106.7 cm, trois dispositifs de serrage seraient portés par les parois avant et arrière le long de leurs bords supérieur et inférieur, et deux dispositifs de serrage seraient portés par les parois avant et arrière le long des bords latéraux et par les parois d'extrémité le long des bords supérieur et inférieur. soit au total vingt-huit dispositifs de serrage. Toutefois, pour plus de brièveté et de simplicité, la fig.
I ne représente que quelques-uns de ces dispositifs de serrage articules 50 qui sont maintenus en position escamotée par un élément de maintien 70 à l'intérieur de la périphérie du récipient.
Chaque ensemble de serrage articulé 50 comporte (fig. 3 et 4) un levier de manoeuvre 51 et un élément de blocage pivotant 62, qui sont tous deux en fil métallique épais qui a été cintré convenablement sous la forme représentée. Le levier 51 est en forme de boucle fermée et comporte une tige pivotante 52 espacée de deux parties 53 correspondant à un axe de pivotement par des branches parallèles 54. Une poignée allongée 55, comportant une extrémité éloignée 56 légèrement rabattue vers le haut, est reliée aux parties de pivotement.
L'élément de blocage 62 comporte deux parties de blocage parallèles allongées 63, dont des crochets 64 sont reliés entre eux par une barre de blocage transversale 65. Les extrémités libres de chacune des parties de blocage 63 sont repliées sur elles-mêmes et autour des parties de pivotement 53 du levier de manoeuvre 51 pour former des boucles 66 et pour articuler efficacement l'élément de blocage 62 sur le levier 51 et former l'ensemble de serrage et de blocage 50. Chacune des boucles 66 forme un pied stabilisateur pour l'ensemble de serrage 50.
L'ensemble de serrage articulé 50 coopère avec chaque paroi en plaçant la tige pivotante 52 dans la gorge peu profonde 30. Ensuite, on fait basculer les crochets 64 vers le haut et les rabat dans la rainure de blocage inclinée 31 d'un rail d'encadrement, en faisant pivoter le levier 51 vers l'extérieur par rapport au plan du panneau 17.
En faisant pivoter ultérieurement le levier de manceu- vre vers le bas et en direction du plan du panneau de la paroi, on tire la barre de blocage 65 fermement dans la rainure de blocage 31 et on serre fortement les rails d'encadrement les uns contre les autres entre la barre de blocage et la barre pivotante. Cha que paire de rails tubulaires creux serrés et en contact bout à bout constitue un élément de support de charge très robuste (mais léger), c'est-à-dire que les quatre paires de rails horizontaux constituent quatre poutres de support de charge, tandis que les quatre paires de rails verticaux constituent quatre colonnes de support de charge. Ainsi, les récipients 10 peuvent être facilement empilés sans risque ou soumis de l'extérieur à une charge ou un effort.
L'élément de maintien 70 est réalisé en acier à ressort trempé et est utilisé pour maintenir l'ensemble de serrage articulé définitivement sur les parois et maintenir les éléments de l'ensemble 50 dans l'une ou l'autre des deux positions représentées sur les fig. 3 et 4. Plus précisément, l'élément de maintien comporte une partie 71 formant une rainure, qui coopère avec la gorge 30 du rail 19 pour délimiter un passage sensiblement fermé dans lequel est disposée la tige pivotante 52. Comme représenté sur les fig. 3 et 4, l'élément de maintien 70 est fixé à la paroi par des rivets 73 pour maintenir l'ensemble 50 en position longitudinale déterminée par rapport à chaque rail d'encadrement, mais de manière à permettre un mouvement oscillant libre du levier 51 et de l'élément de blocage 62 vers le plan du panneau de la paroi et à l'écart de ce dernier.
En outre, l'élément de maintien comporte une paire d'agrafes à ressort 74 en forme de U qui lui sont solidaires et dont les surfaces internes 75 sont destinées à venir en contact avec le levier de manoeuvre 51 et à le maintenir sensiblement à plat contre le panneau de la paroi, et dont les surfaces externes 76 sont destinées à maintenir l'élément de blocage 62 parallèle au plan dudit panneau, comme on le voit sur la fig. 3. En conséquence, lorsque l'en- semble de serrage articulé 50 n'est pas utilisé, il est maintenu de manière à l'empêcher de se mouvoir et en retrait par rapport à la périphérie externe de la paroi (le plan défini par les surfaces externes des rails d'encadrement).
D'autre part, lorsque l'élément de blocage 62 est en position de blocage (fig. 4), les surfaces internes des agrafes 74 maintiennent la poignée 55 du levier contre le panneau de la paroi, en maintenant ainsi fermement la jonction des bords du conteneur 10 par le serrage des parois disposées bout à bout et empêchant un déblocage accidentel de l'élément 62.
Chacune des agrafes à ressort 74 comporte une ouverture 77 par laquelle un fil métallique 78 de plombage peut être enfilé après le montage, le remplissage et la fermeture du récipient 10. Le fil 78, lorsqu'il est disposé en travers de l'intervalle compris entre les agrafes 74, en passant par-dessus la poignée 55, et qu'il est maintenu par un plomb 79, empêche l'ouverture abusive ou non autorisée du récipient et garantit en outre qu'il ne se produise pas un déblocage accidentel de l'élément de blocage par le pivotement du levier 51.
Comme on le voit sur la fig. 4, la clavette 22 du rail d'encadrement d'une paroi s'emboîte dans l'ouverture de la rainure 31 du rail d'encadrement d'une paroi adjacente. Les surfaces planes voisines de la clavette 22 butent contre les cordons 32 et 33 adjacents de la rainure 31 en contact face à face, de manière que les surfaces externes 42 des rails d'encadrement soient à l'extérieur des panneaux 17. Ces surfaces 42 sont les surfaces définitives de la périphérie externe du récipient, ainsi qu'il est évident.
Dans certaines applications, lorsque cela est souhaitable ou nécessaire, un élément ou garniture d'étanchéité en matière élastomère 80 peut être disposé au fond de la rainure 31 pour assurer l'étanchéité de la jonction des bords du récipient formé qui, naturellement, est rendu rigide par le serrage des rails d'encadrement emboîtés par le blocage de l'élément de serrage articulé 50, ainsi qu'on l'a décrit plus haut. Un récipient entier peut être assemblé ou monté en quelques minutes, sans outils et simplement en bloquant et débloquant une série de dispositifs de serrage articulés.
La suite des opérations de montage du récipient est la suivante: la paroi inférieure 16 est disposée de façon que les clavettes 22 de son cadre 18 soient dirigées vers le haut. La paroi arrière 13 est ensuite bloquée sur la paroi latérale 12 perpendiculairement à cette dernière (la clavette 22 et la rainure 31 étant em boîtées de la manière représentée sur la fig. 4) en accrochant les éléments de blocage portés par la paroi arrière dans la rainure de blocage du cadre de la paroi latérale et en serrant ensuite les rails d'encadrement bout à bout par un mouvement pivotant des leviers de manoeuvre, en formant ainsi un montant d'angle ou colonne de support de charge du récipient.
Ensuite, les parties réunies 12 et 13 peuvent être simplement placées avec précision sur les clavettes de la paroi inférieure 16 et reliées à cette dernière par les éléments de blocage, de la même manière qu'on l'a décrit cidessus. Ensuite, la paroi latérale 14 est serrée sur la paroi arrière et la paroi inférieure. Ainsi qu'il est évident, les parois 12 et 14 peuvent venir buter librement contre la paroi 13, malgré les clavettes 22 dirigées vers le haut de la paroi inférieure, étant donné que la surface 41 du raccord est en retrait par rapport aux clavettes 22. A ce stade, le récipient peut être rempli de marchandises par la partie avant ouverte et/ou la partie supérieure ouverte.
Après le chargement, le récipient 10 peut être complété en serrant la paroi avant sur la paroi inférieure 16 et sur les parois d'extrémité 12 et 14 et en serrant ensuite la paroi supérieure 15 sur les parois verticales reliées entre elles 1 1 à 14, de la manière décrite plus haut.
Une ou plusieurs des parois utilisées pour monter le réci- pient 10 peuvent comporter une paroi interne gonflable 83 formée par une feuille ou un sac fermé de matière élastomère. Comme on le voit sur la fig. 4, la paroi 83 a la forme d'une feuille en caoutchouc fixée au panneau 17 (par une colle à base d'une substance époxy ou des dispositifs de fixation mécaniques), de manière que les parois internes des panneaux et les parois 83 forment des chambres fermées 81. Une valve 82 est disposée dans le panneau pour permettre le déploiement rapide de la paroi 83, en admettant de l'air comprimé dans la chambre 81. La valve 82 permet également de dégonfler une chambre 81 lorsqu'on le désire.
Ainsi, on se rend compte que la paroi gonflable 83 constitue, pour les nouveaux récipients, un dispositif d'amortissement pneumatique et d'équilibrage gonflable, interne, incorporé. Cette disposition permet de transporter rapidement et sans risque des récipients dans lesquels les marchandises n'occupent pas tout le volume, en gonflant simplement les chambres 81 d'une manière suffisante pour éliminer l'espace mort laissé par les marchandises.
Dans la structure représentée et décrite ci-dessus, une matière en feuille légère particulièrement avantageuse 17, qui convient particulièrement bien pour des récipients destinés au transport
aérien des marchandises, comprend une âme d'une épaisseur de 6,35 mm en mousse plastique dilatée rigide, par exemple une mousse de polystyrène ( Foamcore de Monsanto Chemical), dont la surface externe ( externe est exprimé en fonction de la structure montée) est stratifiée avec une couche d'un clinquant d'acier d'une épaisseur de 0,05 mm et dont la surface interne est
stratifiée avec une couche de clinquant d'acier d'une épaisseur de 0,1 mm. Avantageusement, une mince couche de papier peut être
disposée entre le clinquant et la mousse de matière plastique, afin
de faciliter le collage de la mousse au clinquant et/ou d'améliorer la résistance mécanique de la matière stratifiée.
Cette construction très particulière (clinquant d'acier de 0,05 mm à l'extérieur d'une
âme en matière plastique avec un clinquant de 0,1 mm à l'inté
rieur) offre une grande résistance à des forces de percement nuisi
bles. En outre, en utilisant la même mousse de matière plastique
comme âme et la même épaisseur totale de clinquant d'acier, des
dispositions différentes de celles susmentionnées, comportant un
clinquant externe de 0,05 mm et un clinquant interne de 0,1 mm,
n'assurent pas une aussi bonne protection à l'encontre d'un perce
ment. Par exemple, un clinquant de 0,076 mm, placé des deux
côtés de l'âme, n'est pas aussi efficace qu'un ensemble comportant
un clinquant externe de 0,05 mm et un clinquant interne de
0,1 mm, et un ensemble comportant un clinquant externe de
0,1 mm et un clinquant interne de 0,05 mm n'est également pas
aussi efficace.