CH520357A - Montre-bracelet-réveil - Google Patents

Description

  
 



  Montre-bracelet-réveil
 Dans les montres-bracelets-réveils connues, le son est produit par une membrane ou un gong qui est disposé du côté du fond du boîtier de la montre et qui est mis en vibration par percussion.



   Pour produire un son d'intensité déterminée dans ces conditions, la percussion doit être d'autant plus violente que la vibration qu'elle engendre est plus amortie ou d'amplitude plus faible.   I1    en est de même si l'organe produisant les sons est enfermé dans le boîtier de la montre plutôt que d'être exposé à l'air ambiant.



   La conséquence en est que l'organe de percussion absorbe une grosse quantité d'énergie.



   Il a déjà été prévu de réduire cette énergie en prévoyant une membrane mince exposée à l'air ambiant et s'étendant à travers toute l'ouverture de la carrure du boîtier par laquelle le mouvement est mis en place. Si une telle membrane permet d'enfermer le mouvement de la montre dans une enceinte étanche, elle ne résiste toutefois pas à de grosses pressions extérieures, de l'ordre de celles auxquelles sont soumises les montresplongeurs.



   Toutes les montres-bracelets-réveils connues ont par ailleurs l'inconvénient de diriger les sons qu'elles produisent vers le bras de leur porteur, ce qui constitue un autre facteur réduisant le rendement.



   La montre selon l'invention évite ce dernier inconvénient par le fait que c'est par le verre qu'elle sonne.



  Les vibrations de ce dernier peuvent ainsi se propager librement dans l'environnement.



   n est vrai qu'on connaît aussi des pièces d'horlogerie de plus grandes dimensions dans lesquelles c'est le verre qui engendre le son.



   Dans ce cas, le verre est toutefois aussi mis en vibration par percussion. Il a de plus une forme concave et est frappé au centre, toutes conditions irréalisables dans une montre-bracelet.



   La montre selon l'invention permet d'éviter ces obstacles par le fait que son verre vibre, non par percussion, mais à une amplitude au moins approximativement constante.



   L'inventeur s'est en effet aperçu que l'énergie nécessaire pour produire une oscillation entretenue du verre était beaucoup plus faible que pour le faire vibrer par percussion.



   Une forme d'exécution de la montre selon l'invention est représentée à titre d'exemple au dessin annexé dans lequel:
 la fig. 1 en est une vue en élévation avec certaines parties en coupe, et
 la fig. 2 en est une vue en plan partielle.



   La montre-bracelet représentée est une montre de forme dont le verre 1 présente un rebord périphérique 2 pincé axialement entre la face supérieure d'un fondcalotte 3 et un rebord interne d'une carrure-lunette 4 fixée au fond-calotte de façon connue.



   La sonnerie de la montre représentée comprend un tube magnétisé 5, fixé à un support 6, qui peut être logé dans une cavité d'un organe d'emboîtage. L'axe du tube 5 est perpendiculaire à celui de la montre. Une lame élastique 7, portant une armature ou constituant ellemême une armature, est fixée par l'une de ses extrémités au support 6 au moyen d'un rivet 8. Les moyens prévus pour faire vibrer la lame 7 comprennent deux bobines, captrice et motrice, faisant partie d'un amplificateur à transistor alimenté par une pile miniature logée dans le boîtier de la montre.



   La montre décrite comprend encore une liaison entre la lame 7 et le verre 1, ayant pour effet de transmettre les vibrations de la lame 7 au verre 1, qui tient lieu ici de membrane acoustique. Cette liaison est constituée par une tige 9 qui a une extrémité encastrée dans un téton 10 du verre, qui passe à travers une ouverture 11 du cadran 12 située hors du champ des aiguilles et dont  l'autre extrémité, libre, est en contact permanent avec la lame 7.



   Grâce à la tige 9, le verre 1 de la montre et la lame 7 forment un ensemble élastique dont la vibration, produisant un son audible, est entretenue par l'action du champ électromagnétique dépendant des bobines logées dans le tube 5.

 

   La lame 7 porte un plot 13 destiné à buter contre une partie fixe, pour obliger cette lame à vibrer, non pas selon un quart de longueur d'onde, mais selon une demi-longueur d'onde. En outre, le point de contact entre la tige 9 et la lame 7 est choisi de façon que l'ensemble élastique constitué par le verre 1 et la lame 7 ait une vibration propre dont la fréquence soit un harmonique assez élevé de la fréquence de base propre de la lame 7.



   Lors du montage, la position du support 6 est réglée de façon que la lame 7 reste toujours en contact avec la tige 9.



   Cette dernière peut être masquée par un motif décoratif prévu sur le cadran 12 ou formé par métallisation d'une partie de la face intérieure du verre - 1. 

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Montre-bracelet-réveil qui sonne au moyen du verre vibrant à une amplitude au moins approximativement constante.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Montre selon la revendication, caractérisée en ce qu'elle comprend un organe élastique qui est entretenu en vibration à une fréquence propre et qui transmet sa vibration au verre.

   2. Montre selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que ledit organe élastique constitue l'armature d'un vibreur électromagnétique.

   3. Montre selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que ledit organe élastique transmet sa vibration au verre par l'intermédiaire d'une tige.

   4. Montre selon la sous-revendication 3, caractérisée en ce que ladite tige a une extrémité fixée au verre et l'autre en contact permanent avec ledit organe élastique.

   5. Montre selon la sous-revendication 4, caractérisée en ce que ladite tige est fixée au verre par encastrement dans un téton de ce dernier.

   6. Montre selon la sous-revendication 3, la sousrevendication 4 ou la sous-revendication 5, caractérisée en ce que ladite tige est masquée par un motif décoratif formé sur le cadran ou sur le verre.

   7. Montre selon les sous-revendications 2 et 3, 2 et 4 ou 2 et 5, caractérisée en ce que le vibreur est monté dans le boîtier, à côté du mouvement de la montre, et en ce que la vibration de son armature est transmise au verre par l'intermédiaire d'une tige passant à travers une ouverture du cadran de la montre.

   Ecrits et images opposés en cours d'examen aucun