Dispositif assurant le glissement entre une pièce mobile et une pièce fixe La présente invention a pour objet un dispositif assurant le glissement entre une pièce mobile et une pièce fixe dont chacune présente une surface de glissement en regard d'une surface similaire de l'autre, l'une de ces deux pièces comportant sur ladite surface un patin de glissement muni d'un joint et qui délimite au moins une chambre à coussin de fluide ou à vide.
Il existe déjà de nombreux dispositifs mobiles repo sant sur un film ou coussin fluide, par exemple un cous sin d'air, lequel s'oppose à la force de gravité. Certains de ces dispositifs sont destinés à assurer le transport ou la. manutention d'objets relativement lourds et ils compor tent à cet effet un plateau mobile reposant sur un ou plusieurs coussins d'air. La face inférieure de ce plateau comporte une chambre pour le coussin d'air. En raison de l'absence de tout joint d'étanchéité autour de la cham bre ainsi formée, une fuite d'air constante s'organise à la. périphérie de cette chambre.
Dans ces conditions, les dispositifs de ce genre consomment une masse d'air extrêmement importante malgré leur réglage à très basse pression.
Dans d'autres dispositifs connus, il est prévu, sur la surface au-dessus de laquelle se déplace la pièce mobile, une série d'orifices de projection d'air qui comportent chacun un clapet dont l'ouverture est commandée par le simple contact de la pièce mobile. Mais une telle solution ne donne pas entière satisfaction pour les grandes sur faces car la pièce mobile ne se trouve pas maintenue constamment écartée, avec la même pression d'air, par rapport à la surface au-dessus de laquelle elle se déplace, si cette dernière n'est pas parfaitement plane. Il en résulte un échappement extérieur à des pressions d'air variées pour une même charge et la consommation d'air est très importante.
Le dispositif faisant l'objet de l'invention est destiné à éviter les inconvénients rappelés ci-dessus et à fonc tionner à plus haute pression. Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que la surface de glissement de la pièce à patin com porte au moins une rainure fermée sur elle-même et comprenant plusieurs parties renfermant chacune des réglettes disposées les unes à la suite des autres en étant mobiles perpendiculairement au plan de ladite surface et qui sont soumises à des ressorts de pression, chacune de ces réglettes comportant, sur l'un au moins de ses bords longitudinaux,
une gorge contenant un joint d'étanchéité continu frottant à la fois frontalement contre la surface située en regard de la pièce portant le patin de glisse ment, et latéralement contre la paroi adjacente de la rainure contenant les réglettes.
Quelques formes d'exécution du dispositif, objet de l'invention, sont décrites ci-après, à titre d'exemple, en référence au dessin annexé, sur lequel La fig. 1 est une vue en coupe partielle de la pre mière forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue en coupe représentée à échelle différente, suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 en est une vue partielle en plan de dessous. La fig. 4 est une autre vue en plan de dessous repré sentant la disposition des patins à un angle d'un plateau mobile.
La fig. 5 est une vue schématique en plan représen tant la disposition des patins de glissement sur un plateau.
La fig. 6 est une vue similaire représentant une autre disposition des patins, également sur un plateau mobile. La fig. 7 est une vue en coupe transversale de l'un des joints du patin de glissement.
La fig. 8 est une vue en coupe transversale d'une autre forme d'exécution.
Les fig. 9 et 10 sont des vues schématiques en plan représentant deux autres dispositions des patins.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 4, un patin de glissement est constitué par un barreau 1 formé par une barre lb et deux lames latérales<B>le</B> et disposé dans une rainure 2 qui s'étend sur toute la lon gueur d'un plateau mobile 8.
En face de la barre<B>lb</B> sont disposées plusieurs réglet tes 3 placées les unes à la suite des autres. Ainsi, dans la rainure longitudinale 2 d'un même barreau 1, il peut être prévu deux réglettes successives 3.
Ces réglettes sont soumises à l'action d'un certain nombre de ressorts de pression qui tendent à les écarter du fond de la rainure 2 et qui sont constitués chacun par un empilage de rondelles élastiques 4 disposées autour d'un doigt de guidage 5.
Chacune de ces réglettes est reliée au barreau 1 cor respondant par deux vis 6 prévues à l'une et l'autre de ses extrémités. Ces vis sont vissées dans ces réglettes et leur tête est montée coulissante dans un logement 7 ménagé sur la face supérieure du barreau 1 correspon dant. Ainsi, les têtes de ces vis servent de butée de sécurité pour les réglettes 3. Mais elles permettent le coulissement de celles-ci à l'intérieur des rainures 2, à l'encontre de la pression exercée par les ressorts 4.
Enfin, les réglettes 3 sont reliées au barreau 1 par des pions 17 destinés à leur interdire toute possibilité de déplacement dans le sens longitudinal. Ces réglettes constituent ainsi les patins de glissement proprement dits du présent dispositif. En effet, ce dernier est fixé sur la face inférieure du plateau de manutention 8 sup porté par un coussin fluide et employé pour le transport de pièces quelconques au-dessus d'une table fixe 9. La face inférieure du plateau 8 comporte une rainure 10 dans laquelle les barreaux 1 de plusieurs dispositifs sont disposés, la profondeur de cette rainure étant telle que la face inférieure des patins de glissement correspondants fasse saillie par rapport à la face inférieure du plateau 8.
Les barreaux 1 sont maintenus en place par des vis 11. Cependant, leur fixation est complétée par scellement à l'intérieur de la rainure 10, par exemple au moyen d'une colle à base de résine synthétique.
Pour assurer l'étanchéité de la ou des chambres déli mitées par les patins de glissement, deux joints 14 sont placés le long des bords longitudinaux de ceux-ci.
A ce sujet, il convient tout spécialement de noter que ces deux joints s'étendent de façon continue le long des différentes réglettes mobiles 3 constituant un même patin: Ces deux joints, qui sont constitués par des bourre lets en matière élastique, sont placés dans deux gorges longitudinales 15 ménagées le long des arêtes inférieures des réglettes 3 (fig. 7). Le fond de ces gorges est en retrait vers le haut par rapport à la face inférieure du barreau 1 et ces gorges débouchent à l'extérieur sur le côté externe correspondant.
Chacun des joints 14 est constitué par un cordon dont la section affecte sensiblement la forme d'un coeur ayant une pointe inférieure arrondie C: Ce cordon est fabriqué en caoutchouc ou en matière plastique. Il peut alors être réalisé de préférence par moulage sous forme d'éléments qui peuvent être soudés bout à bout pour constituer un joint sans fin. Mais ce cordon peut également être réalisé en grande longueur en étant fabriqué par extrusion dans une filière.
La forme particulière de la section de ce joint permet son accrochage dans chaque gorge 15 des réglettes 3, car la paroi latérale de ces gorges présente un talon d'accro chage 16 assurant la retenue du renflement latéral 16a du .côté correspondant de chaque joint. Par ailleurs, cette forme permet également au joint d'être soutenu dans le sens latéral contre tout risque de distorsion due à la pression du fluide contenu dans la chambre 0.
Les dimensions des joints 14 sont telles que chacun d'eux se trouve comprimé, lors de sa mise en place dans la gorge 15 correspondante, à la fois dans le sens latéral et dans le sens frontal. Ceci permet d'assurer l'étanchéité du fluide sous pression contenu dans la chambre 0 déli mitée par le patin correspondant et ce, dans les deux directions normales de la compression de chaque joint. La forme particulière de ceux-ci assure alors un équili brage des forces de compression par application en trois zones, à savoir: les zones A-B-C.
En raison de la disposition particulière de chaque joint, celui-ci comporte deux zones de travail, à savoir - d'une part, la zone C correspondant à la surface de glissement frontal de la pointe inférieure arrondie de chaque joint sur la table fixe 9 au-dessus de laquelle se déplace le plateau mobile 8, - d'autre part, la zone B correspondant à la surface de contact du renflement latéral externe de chaque joint contre la paroi adjacente de la rainure 2 ménagée dans le barreau 1.
En effet, lorsque les réglettes mobiles 3 se déplacent dans le sens vertical par rapport au plateau 8, le renfle ment latéral des joints 14 est amené à glisser sur la zone de travail B, selon une direction perpendiculaire à celle du glissement longitudinal de ce même joint au contact de la table fixe 9.
Il faut également observer que la forme particulière de chaque joint permet d'obtenir, pour une faible section totale de celui-ci, le maximum d'élasticité frontale et le maximum de résistance transversale au fluage.
Les patins de glissement peuvent être placés selon diverses dispositions contre la face inférieure du plateau 8 de façon à constituer une ou plusieurs chambres 0 au- dessous de celui-ci, afin que celles-ci puissent servir de coussins de fluide.
Ainsi, comme représenté schématiquement sur la fig. 5, ces patins peuvent être placés les uns à la suite des autres à la périphérie du plateau pour former une cham bre unique<B>01</B> au-dessous de toute la surface de celui-ci.
Cependant comme les patins utilisés portent deux joints, on obtient également une seconde chambre annu laire 02 entre les deux joints continus ainsi prévus.
Ces deux chambres sont alimentées en fluide sous pression \par deux canalisations 12a et 12b qui débou chent à la surface inférieure du plateau correspondant. Celles-ci comportent des rainures entrecroisées 18 et une série d'orifices 19 par lesquels débouche la canalisation l2a alimentant en fluide la chambre délimitée par les joints 14. Ceci permet une alimentation rapide de cette chambre. Cependant la canalisation 12a pourrait égale ment déboucher à la surface supérieure de la table fixe 9 en regard de la zone de déplacement de ce plateau.
Eventuellement ces deux canalisations peuvent être réunies par une conduite de jonction 13. Mais il serait également possible de faire communiquer la chambre annulaire 02 avec l'atmosphère par une canalisation 12c.
La fig. 6 représente un autre exemple d'un dispositif. Dans cet exemple, les patins sont disposés de façon à créer quatre chambres 023, 04, 05 et Os au-dessous du plateau mobile.
L'agencement est tel que l'un des joints 14a de ces patins s'étend de façon continue à la périphérie du pla- seau, tandis que chacune des quatre chambres 03 à Os est délimitée extérieurement par l'un des joints 14b, 14c, 14d ou 14e.
Bien entendu, il existe également une chambre 07 entre les deux joints des divers patins.
Cette chambre peut être alimentée en fluide par une canalisation 12d. Mais elle peut être également raccordée à l'atmosphère par une conduite 12e.
Par ailleurs les quatre chambres 0; à<B>06</B> sont alimen tées en fluide sous pression par les canalisations 12f, 12g, 12h et 12i. Eventuellement l'une de celles-ci peut être raccordée à la canalisation 12d par un conduit 13a.
La canalisation 12d débouche à la surface inférieure du plateau mobile, tandis que les autres canalisations peuvent déboucher à la surface supérieure de la table fixe 9.
Les systèmes d'alimentation en fluide aboutissant aux chambres délimitées par les patins de glissement sont équipés d'organes de régulation permettant de faire fonc tionner ces patins de glissement dans des conditions optimums.
Celles-ci sont obtenues lorsque la position de ces patins, par rapport à la surface fixe 9, correspond à une compression convenable des joints 14. Si l'on se reporte à la fig. 7, on peut constater que la position représentée en traits pleins correspondrait à une com pression insuffisante des joânts, laquelle ne permettrait pas de réaliser une étanchéité satisfaisante pour toutes les pressions acceptables pour les joints. Pout obtenir cette étanchéité, il serait nécessaire que les patins soient plus rapprochés de la surface 9, la position relative de celle-ci correspondant alors à la ligne 9a.
En effet, la cote el indique la compression minimum nécessaire des joints pour que ceux-ci soient en mesure d'assurer une étan chéité satisfaisante à la pression prévue dans cet exem ple. Quant à la cote e2, elle représente l'amplitude maxi mum possible du mouvement de soulèvement des patins 3 à l'intérieur du barreau 1.
La ligne 9b représente évidemment la position limite de la surface inférieure 9 par rapport aux patins, car celle-ci correspond au contact des patins sur cette surface. Mais pour un réglage fin à basse pression le patin devrait s'enfoncer davantage. En conséquence, un bon fonction nement de l'ensemble, à la pression prévue pour le fonc tionnement, est obtenu lorsque le soulèvement des patins est tel que la position relative de la surface inférieure 9 soit comprise entre les lignes 9a et 9b, par exemple selon la ligne intermédiaire 9c.
Mais, au moyen des vis 6 ou 6b on peut déplacer cette ligne vers la surface 9 pour réduire la hauteur du coussin fluide délimité par les joints 14, ce coussin pou vant éventuellement correspondre à un film de fluide.
Le dispositif d'alimentation de chaque chambre de sustentation comprend des systèmes de régulation assu rant le maintien de la pression requise pour le fluide contenu dans la chambre correspondante.
Du reste, la course de soulèvement du plateau mobile 8, sous l'effet de la pression du coussin fluide, est limitée par une ou plusieurs soupapes de décharge prévues pour chaque chambre de fluide, l'ouverture de ces soupapes étant commandée par un ou plusieurs palpeurs réglables se déplaçant au contact de la table fixe 9, ou d'un élément extérieur de référence non soumis à des contraintes. Lors du déplacement du plateau mobile 8, les diffé rents patins peuvent se déplacer indépendamment les uns des autres pour rattraper en quelque sorte les défauts de planéité de la face inférieure de ce plateau ou de la table fixe 9. Or chaque patin se déplace dans son loge ment à la façon d'un piston dans un cylindre. Il s'agit là du principal avantage du dispositif décrit.
En effet, celui-ci permet d'obtenir une étanchéité suffisante même dans le cas où l'une ou l'autre des deux surfaces en re gard n sont pas parfaitement planes. Or, en pratique, il n'est pas possible d'obtenir une parfaite planéité, sur tout s'il s'agit de surfaces importantes ou bien encore de surfaces prévues sur un dispositif ou une machine sou mise à certaines contraintes. En tout état de cause, cha que patin de glissement 3 se trouve toujours maintenu au contact de la zone en regard de la table fixe 9 et ce, par la pression des ressorts 4 et éventuellement celle du fluide.
La fi-. 8 représente un autre exemple de réalisation et d'application des patins de glissement. Dans cet exem ple, le patin est conçu de façon à réaliser simplement une chambre<B>08</B> entre les deux brins lof d'un joint fer mé sur lui-même. A cet effet, les gorges longitudinales 15a, prévues sur les arêtes latérales des réglettes mobi les correspondantes 3a, présentent un écartement accru. Par ailleurs ces deux gorges sont réunies aux extrémités de l'ensemble par des gorges transversales pratiquées dans les deux réglettes extrêmes 3a de l'ensemble consti tuant un même dispositif de patin de glissement.
Il existe donc ainsi une rainure continue fermée sur elle-même à l'intérieur de laquelle est disposé le joint continu 14f. Celui-ci délimite donc entre ces diverses par ties une chambre<B>08</B> comme indiqué schématiquement sur la fig. 9.
Cette chambre peut être alimentée en fluide par une canalisation 12j débouchant dans l'espace délimité exté rieurement par le joint 14f.
Le dispositif de patin de glissement selon la fi-. 8, peut être utilisé isolément comme représenté sur la fig. 9, pour réaliser un glissement fluide sur une largeur moyen ne en prévoyant un écartement accru entre les deux brins 14f du joint d'étanchéité.
Cependant, il est également possible de prévoir un écartement moindre entre les deux brins du joint d'un tel dispositif et de monter côte à côte plusieurs dispositifs de ce genre comprenant des joints 14g, 14h et 14i, comme représenté schwmat_quement sur la fig. 10. On réalise ainsi trois chambres parallèles<B>09,</B> Olo et<B>01,</B> qui peuvent être alimentées par des canalisations 12k susceptibles d'être réunies toutes ensemble ou par groupes distincts.
Du fait même de ses avantages, ce dispositif peut faire l'objet de nombreuses applications. En effet d'une façon générale, il peut être employé pour réaliser des coussins de fluide de glissement entre une pièce mobile et une pièce fixe, ces coussins s'étendant dans des plans pouvant présenter une orientation quelconque. Éven tuellement les pièces mobiles ainsi équipées peuvent con sister en des plateaux de manutention destinés au trans port de pièces ou objets quelconques, auquel cas les coussins fluides peuvent être prévus selon un plan hori zontal pour équilibrer le poids des pièces mobiles.
Mais celles-ci peuvent également consister en des éléments de glissière de guidage, par exemple dans des machines- outils. Dans ce dernier cas, on peut prévoir des coussins fluides selon plusieurs plans différents, par exemple un coussin disposé selon un plan horizontal et d'autres s'étendant latéralement selon des plans verticaux ou des plans inclinés pour réduire les frottements. De plus, dans un tel cas, les coulisseaux ou autres pièces mobiles peu vent être aisément bloqués dans une position quelconque voulue par un excès de pression dans les chambres de fluide, à condition de prévoir des butées fixes en regard des pièces mobiles.
D'une façon générale, les patins permettent de réali ser des coussins fluides sur des surfaces de glissement ayant des orientations quelconques pour équilibrer des contraintes ou forces de frottement, ou simplement pour faciliter le déplacement d'une pièce mobile.
Cependant ces patins de glissement peuvent égale ment être employés pour réaliser des chambres sous vide, entre une pièce fixe et une pièce mobile, par exemple pour exercer un effort de traction dans une direction quelconque par rapport à la direction gravifique.
Bien entendu, la disposition des patins de glissement peut être inversée. En effet, dans les exemples décrits ci-dessus, ceux-ci sont portés par la pièce mobile. Mais il est également possible de disposer de tels patins sur la pièce fixe pour délimiter des chambres étanches en regard de la pièce mobile.
Par ailleurs dans les exemples représentés, les patins sont encastrés dans la face correspondante de la pièce qui est équipée de ceux-ci et ce, en logeant les barreaux 1 dans des rainures pratiquées dans cette pièce. Il serait également possible de monter ces patins directement dans de telles rainures. Toutefois, cette solution serait moins avantageuse que dans le cas où l'on emploie des barreaux pouvant être usinés indépendamment. Mais on pourrait également rapporter de tels barreaux en saillie sur la pièce à équiper.
Device ensuring sliding between a moving part and a fixed part The present invention relates to a device ensuring sliding between a moving part and a fixed part, each of which has a sliding surface facing a similar surface to the other, one of these two parts comprising on said surface a sliding shoe provided with a seal and which delimits at least one fluid-cushion chamber or vacuum chamber.
There are already many mobile devices resting on a film or fluid cushion, for example an air neck, which opposes the force of gravity. Some of these devices are intended for transportation or. handling relatively heavy objects and they include for this purpose a movable plate resting on one or more air cushions. The underside of this tray has a chamber for the air cushion. Due to the absence of any seal around the chamber thus formed, a constant air leak is organized at the. periphery of this room.
Under these conditions, devices of this type consume an extremely large mass of air despite their setting at very low pressure.
In other known devices, there is provided, on the surface above which the moving part moves, a series of air projection orifices which each comprise a valve whose opening is controlled by simple contact. of the moving part. But such a solution is not entirely satisfactory for large surfaces because the moving part is not kept constantly apart, with the same air pressure, relative to the surface above which it is moving, if this last is not perfectly flat. This results in an external exhaust at various air pressures for the same load and the air consumption is very high.
The device forming the subject of the invention is intended to avoid the drawbacks mentioned above and to operate at higher pressure. The device according to the invention is characterized in that the sliding surface of the part with pad com carries at least one groove closed on itself and comprising several parts each containing strips arranged one after the other while being movable. perpendicular to the plane of said surface and which are subjected to pressure springs, each of these strips comprising, on at least one of its longitudinal edges,
a groove containing a continuous seal rubbing both frontally against the surface facing the part carrying the sliding shoe, and laterally against the adjacent wall of the groove containing the strips.
Some embodiments of the device, object of the invention, are described below, by way of example, with reference to the appended drawing, in which FIG. 1 is a partial sectional view of the first embodiment.
Fig. 2 is a sectional view shown on a different scale, along the line II-II of FIG. 1.
Fig. 3 is a partial plan view from below. Fig. 4 is another bottom plan view showing the arrangement of the runners at an angle of a movable plate.
Fig. 5 is a schematic plan view showing the arrangement of the sliding pads on a plate.
Fig. 6 is a similar view showing another arrangement of the pads, also on a movable plate. Fig. 7 is a cross-sectional view of one of the seals of the sliding shoe.
Fig. 8 is a cross-sectional view of another embodiment.
Figs. 9 and 10 are schematic plan views showing two other arrangements of the pads.
In the embodiment shown in FIGS. 1 to 4, a sliding shoe consists of a bar 1 formed by a bar lb and two side blades <B> le </B> and arranged in a groove 2 which extends over the entire length of a plate mobile 8.
In front of the <B> lb </B> bar are several rulers 3 placed one after the other. Thus, in the longitudinal groove 2 of the same bar 1, two successive strips 3 can be provided.
These strips are subjected to the action of a certain number of pressure springs which tend to move them away from the bottom of the groove 2 and which each consist of a stack of elastic washers 4 arranged around a guide finger 5.
Each of these strips is connected to the corresponding bar 1 by two screws 6 provided at one and the other of its ends. These screws are screwed into these strips and their head is slidably mounted in a housing 7 provided on the upper face of the corresponding bar 1. Thus, the heads of these screws serve as a safety stop for the strips 3. But they allow the latter to slide inside the grooves 2, against the pressure exerted by the springs 4.
Finally, the strips 3 are connected to the bar 1 by pins 17 intended to prevent them from any possibility of displacement in the longitudinal direction. These strips thus constitute the actual sliding pads of the present device. Indeed, the latter is fixed on the lower face of the handling plate 8 supported by a fluid cushion and used for the transport of any parts above a fixed table 9. The lower face of the plate 8 comprises a groove 10 in which the bars 1 of several devices are arranged, the depth of this groove being such that the underside of the corresponding sliding pads protrudes from the underside of the plate 8.
The bars 1 are held in place by screws 11. However, their fixing is completed by sealing inside the groove 10, for example by means of an adhesive based on synthetic resin.
To ensure the sealing of the chamber or chambers delimited by the sliding shoes, two seals 14 are placed along the longitudinal edges thereof.
In this regard, it should especially be noted that these two seals extend continuously along the various movable strips 3 constituting the same pad: These two seals, which are formed by beads of elastic material, are placed in two longitudinal grooves 15 formed along the lower edges of the strips 3 (FIG. 7). The bottom of these grooves is set back upwards relative to the underside of the bar 1 and these grooves open to the outside on the corresponding external side.
Each of the seals 14 is formed by a bead, the section of which substantially affects the shape of a heart having a rounded lower point C: This bead is made of rubber or plastic. It can then be preferably produced by molding in the form of elements which can be butt welded to form an endless joint. But this bead can also be produced in great length by being manufactured by extrusion in a die.
The particular shape of the section of this seal allows it to be hooked into each groove 15 of the strips 3, because the side wall of these grooves has a hooking heel 16 ensuring the retention of the lateral bulge 16a of the corresponding side of each seal. Moreover, this shape also allows the seal to be supported in the lateral direction against any risk of distortion due to the pressure of the fluid contained in chamber 0.
The dimensions of the seals 14 are such that each of them is compressed, when it is placed in the corresponding groove 15, both in the lateral direction and in the frontal direction. This makes it possible to ensure the tightness of the pressurized fluid contained in the chamber 0 delimited by the corresponding pad and this, in the two normal directions of compression of each seal. The particular shape of these then ensures a balancing of the compressive forces by application in three zones, namely: zones A-B-C.
Due to the particular arrangement of each joint, it has two working zones, namely - on the one hand, zone C corresponding to the front sliding surface of the rounded lower tip of each joint on the fixed table 9 above which moves the movable plate 8, - on the other hand, the zone B corresponding to the contact surface of the external lateral bulge of each seal against the adjacent wall of the groove 2 made in the bar 1.
Indeed, when the movable strips 3 move in the vertical direction relative to the plate 8, the lateral swelling of the joints 14 is caused to slide on the work zone B, in a direction perpendicular to that of the longitudinal sliding of the same. joint in contact with the fixed table 9.
It should also be observed that the particular shape of each joint makes it possible to obtain, for a small total section thereof, the maximum frontal elasticity and the maximum transverse resistance to creep.
The sliding pads can be placed in various arrangements against the underside of the plate 8 so as to form one or more chambers 0 below it, so that they can serve as fluid cushions.
Thus, as shown schematically in FIG. 5, these runners can be placed one after the other on the periphery of the tray to form a single chamber <B> 01 </B> below the entire surface thereof.
However, as the pads used have two seals, a second annular chamber 02 is also obtained between the two continuous seals thus provided.
These two chambers are supplied with pressurized fluid by two pipes 12a and 12b which open out at the lower surface of the corresponding plate. These have intersecting grooves 18 and a series of orifices 19 through which the pipe 12a opens, supplying the chamber delimited by the seals 14 with fluid. This allows rapid supply to this chamber. However, the pipe 12a could also open out to the upper surface of the fixed table 9 opposite the zone of movement of this plate.
Optionally, these two pipes can be joined by a junction pipe 13. But it would also be possible to make the annular chamber 02 communicate with the atmosphere by a pipe 12c.
Fig. 6 shows another example of a device. In this example, the pads are arranged to create four chambers 023, 04, 05 and Os below the movable plate.
The arrangement is such that one of the joints 14a of these pads extends continuously to the periphery of the plate, while each of the four bone chambers 03 is delimited on the outside by one of the joints 14b, 14c. , 14d or 14th.
Of course, there is also a chamber 07 between the two seals of the various pads.
This chamber can be supplied with fluid through a pipe 12d. But it can also be connected to the atmosphere by a 12th pipe.
Furthermore the four bedrooms 0; at <B> 06 </B> are supplied with pressurized fluid through pipes 12f, 12g, 12h and 12i. Optionally one of these can be connected to the pipe 12d by a pipe 13a.
The pipe 12d opens at the lower surface of the movable plate, while the other pipes can open at the upper surface of the fixed table 9.
The fluid supply systems leading to the chambers delimited by the sliding pads are equipped with regulating members making it possible to operate these sliding pads under optimum conditions.
These are obtained when the position of these pads, with respect to the fixed surface 9, corresponds to a suitable compression of the joints 14. Referring to FIG. 7, it can be seen that the position shown in solid lines would correspond to insufficient com pressure of the joints, which would not make it possible to achieve a satisfactory seal for all the pressures acceptable for the joints. In order to obtain this seal, it would be necessary for the pads to be closer to the surface 9, the relative position of the latter then corresponding to line 9a.
In fact, the dimension el indicates the minimum compression necessary for the joints so that they are able to ensure a satisfactory seal at the pressure provided in this example. As for the dimension e2, it represents the maximum possible amplitude of the lifting movement of the pads 3 inside the bar 1.
Line 9b obviously represents the limit position of lower surface 9 with respect to the pads, since this corresponds to the contact of the pads on this surface. But for fine adjustment at low pressure the pad should go deeper. Consequently, good operation of the assembly, at the pressure intended for operation, is obtained when the lifting of the pads is such that the relative position of the lower surface 9 is between lines 9a and 9b, for example. along the intermediate line 9c.
However, by means of the screws 6 or 6b, this line can be moved towards the surface 9 to reduce the height of the fluid cushion delimited by the joints 14, this cushion pou possibly corresponding to a fluid film.
The device for supplying each lift chamber comprises regulation systems ensuring the maintenance of the pressure required for the fluid contained in the corresponding chamber.
Moreover, the lifting stroke of the movable plate 8, under the effect of the pressure of the fluid cushion, is limited by one or more relief valves provided for each fluid chamber, the opening of these valves being controlled by one or more several adjustable feelers moving in contact with the fixed table 9, or with an external reference element not subjected to constraints. When moving the movable plate 8, the different pads can move independently of each other to somehow catch up with the flatness defects of the underside of this plate or of the fixed table 9. However, each pad moves in its own right. housed like a piston in a cylinder. This is the main advantage of the device described.
In fact, this makes it possible to obtain sufficient sealing even in the case where one or the other of the two surfaces in view are not perfectly flat. However, in practice, it is not possible to obtain perfect flatness, especially if it concerns large surfaces or even surfaces provided on a device or machine subject to certain constraints. In any event, cha sliding shoe 3 is always kept in contact with the area facing the fixed table 9, by the pressure of the springs 4 and possibly that of the fluid.
The fi-. 8 shows another embodiment and application of the sliding pads. In this example, the pad is designed in such a way as to simply produce a chamber <B> 08 </B> between the two luff strands of a seal ironed onto itself. To this end, the longitudinal grooves 15a, provided on the lateral edges of the corresponding strips mobi 3a, have an increased spacing. Furthermore, these two grooves are joined at the ends of the assembly by transverse grooves formed in the two end strips 3a of the assembly constituting the same sliding shoe device.
There is thus thus a continuous groove closed on itself inside which the continuous seal 14f is placed. This therefore delimits between these various parts a chamber <B> 08 </B> as shown schematically in FIG. 9.
This chamber can be supplied with fluid by a pipe 12j opening into the space delimited externally by the seal 14f.
The sliding shoe device according to fi-. 8, can be used in isolation as shown in FIG. 9, to achieve fluid sliding over an average width by providing an increased spacing between the two strands 14f of the seal.
However, it is also possible to provide a smaller spacing between the two strands of the seal of such a device and to mount side by side several devices of this type comprising seals 14g, 14h and 14i, as shown schwmat_quement in FIG. 10. This produces three parallel chambers <B> 09, </B> Olo and <B> 01, </B> which can be supplied by pipes 12k capable of being united all together or in separate groups.
By virtue of its advantages, this device can be the subject of numerous applications. In general, it can be used to produce sliding fluid cushions between a moving part and a fixed part, these cushions extending in planes which may have any orientation. Eventually, the moving parts thus equipped can consist of handling platforms intended for the transport of any parts or objects, in which case the fluid cushions can be provided in a horizontal plane to balance the weight of the moving parts.
But these can also consist of guide slide elements, for example in machine tools. In the latter case, it is possible to provide fluid cushions in several different planes, for example a cushion arranged in a horizontal plane and others extending laterally in vertical planes or in inclined planes to reduce friction. In addition, in such a case, the slides or other moving parts can easily be blocked in any desired position by excess pressure in the fluid chambers, on condition that fixed stops are provided opposite the moving parts.
In general, the pads make it possible to produce fluid cushions on sliding surfaces having any orientations to balance stresses or frictional forces, or simply to facilitate the movement of a moving part.
However, these sliding pads can also be used to produce vacuum chambers, between a fixed part and a moving part, for example to exert a tensile force in any direction with respect to the gravity direction.
Of course, the arrangement of the sliding pads can be reversed. In fact, in the examples described above, they are carried by the moving part. But it is also possible to have such pads on the fixed part to define sealed chambers facing the moving part.
Moreover, in the examples shown, the pads are embedded in the corresponding face of the part which is equipped with them, by housing the bars 1 in grooves made in this part. It would also be possible to mount these pads directly in such grooves. However, this solution would be less advantageous than in the case where one employs bars which can be machined independently. However, such projecting bars could also be attached to the part to be fitted.