Mécanisme pour réparer des encarts provenant d'une bande continue
La présente invention concerne un mécanisme susceptible d'être fixé à des presses à feuille à grande vitesse ou autres machines de traitement de feuille et pouvant être actionné pour amener une bande d'encarts séparables, successivement séparer l'encart d'attaque et l'amener à une feuille imprimée pour y être fixée au moyen d'adhésif, à une position prédéterminée.
Les techniques modernes de publicité nécessitent de plus en plus la fixation de coupons, de cartes-réponses, d'enveloppes et autres types d'encarts sur les revues illustrées, journaux, suppléments, circulaires et catalogues imprimés en relation repérée aux annonces imprimées qui s'y trouvent. Ces encarts peuvent être faits sous la forme de papier fort d'une seule épaisseur ou de carton léger, ou de plusieurs couches de ceux-ci sous la forme d'une enveloppe postale. Généralement, ces encarts sont des pièces séparées et nécessitent des opérations de fixation supplémentaires, ce qui entraîne des frais supplémentaires en temps et en main-d'oeuvre.
Toutefois, si lesdits encarts sont disposés en une bande continue, pliés en zigzag, de la façon commerciale dans laquelle les encarts successifs sont reliés par des moyens d'affaiblissement, perforations transversales par exemple, ils peuvent être fixés sur la feuille, s'ils sont imprimés, immédiatement après l'impression ou le traitement comme une partie de la même opération.
Les machines actuellement disponibles pour réaliser ce qui précède sont encombrantes et complexes. Un désavantage principal est qu'elles doivent être montées en contact direct avec la feuille et généralement à un endroit qui nécessite la dépose de la machine à insérer pour permettre l'accès à la presse. par exemple quand la feuille se rompt, de façon à glisser de nouveau la feuille dans la presse. Les ruptures de feuilles se produisent assez fréquemment, de sorte que cette dépose prend du temps et de la main-d'oeuvre. Aussi, la séparation des encarts au moyen du matériel dont on dispose actuellement n'est pas fiable et n'est pas bien adaptée aux opérations à grande vitesse auxquelles fonctionne le matériel moderne.
Selon la présente invention, il est fourni un mécanisme pour séparer des encarts provenant d'une bande continue d'encarts semblables, constitués d'une ou plusieurs épaisseurs de matière en feuille et reliés par des moyens d'affaiblissement s'étendant transversalement à ladite bande, comprenant des moyens pour amener une bande desdits encarts reliés, un moyen de traction pouvant être actionné à une vitesse supérieure à celle de ladite bande et positionné de façon à engager l'encart d'attaque de ladite bande et à le placer sous tension, un moyen de séparation fixe positionné pour être engagé de façon coulissante par ladite bande, pendant que ladite bande se déplace sous tension, et pouvant être actionné pour amorcer la séparation du moyen d'affaiblissement situé entre ledit encart d'attaque et l'encart immédiatement suivant,
la tension imprimée audit encart d'attaque par ledit moyen de traction suffisant pour continuer instantanément ladite séparation initiale afin d'achever la séparation de sa bande dudit encart d'attaque et de l'écarter de l'encart immédiatement suivant, et un moyen de décharge recevant lesdits encarts séparés pour les dégager dudit mécanisme.
De façon que l'on puisse comprendre l'invention, elle sera maintenant décrite en se référant aux dessins ci-joints, dans lesquels:
la fig. 1 est une vue en élévation latérale d'un accessoire à insérer pour amener et séparer des bandes d'encarts, ledit accessoire étant respectivement représenté monté de chaque côté de l'extrémité de formation ou de distribution d'une presse à imprimer et à partir de laquelle une feuille imprimée est représentée de façon fragmentaire en cours de formation à la suite de la fixation d'encarts sur certaines surfaces de ladite feuille;
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les fig. 2 et 3 respectivement, sont des vues en élé vation latérale fragmentaires données à titre d'exemple représentant les emplacements supplémentaires possibles de cet accessoire à insérer tel qu'il est représenté sur la fig. 1 mais positionné par rapport à d'autres positions d'une feuille se déplaçant dans une presse à imprimer ou autres types de machines de traitement;
la fig. 4 est une vue en élévation en coupe verticale de l'accessoire à insérer du type représenté sur les fig.
1-3 et représentant particulièrement les moyens pour le mécanisme d'amenage, de coupe ou de séparation, et de traction ou d'éclatement par lequel les encarts d'attaque successifs sont séparés d'une bande de ceux-ci à grande vitesse, ledit exemple représentant également un moyen pour appliquer l'adhésif;
la fig. 5 est une vue en élévation latérale agrandie d'un des éléments de pression ou d'éclatement représentés sur la fig. 4;
les f:g. 6 et 7 sont respectivement des vues éclatées en perspective de deux constituants principaux des éléments composés représentés sur la fig. 5 pour en montrer les détails:
:
la fig. 8 est une vue semblable à la fig. 4 mais représen+ant principalement le moyen bâti par lequel le mécanisme d'éclatement, de traction et de distribution est nonté par rapport au moyen d'amenage pour une bande d'encarts;
la fig. 9 est une vue en élévation verticale prise sensiblement suivant la ligne 9-9 de la fig. 1 et représentant des détails du mécanisme d'entraînement et de trans mission montés dans le logement qui supporte les structures de bâti représentées principalement sur les fig. 4 et 8;
la fig. 10 est une vue en élévation en coupe verticale prive sensiblement suivant la ligne 10-10 de la fig. 9 et représentant schémat;quement les principaux éléments du mécanisme d'entraînement représentés sur la fig. 9 et montrant le transfert d'énergie d'un moyen sur un autre;
;
la fig. 11 est une élévation latérale à titre d'exemple telle qu'elle est vue suivant la ligne 11-11 de la fig. 9 et montrant un agencement d'engrenage de transmission représenté sur la fig. 9;
la fig 12 est une vue fragmentaire semblable à la fig. 11 mais représentant un autre agencement dudit engrenage de transmission pour produire une condition différente de vitesse de celle représentée sur la fig. 11;
la fig. 13 est une vue latérale fragmentaire de l'agencement des pignons représentés sur la fig. 12;
la fig 14 est une vue de face fragmentaire agrandie de la partie supérieure du mécanisme d'amenage et d'éclatement ou de séparation représenté sur les fig. 4 et 8;
la fig. 15 est une vue fragmentaire d'une partie du mécanisme représentée sur la fig. 14 mais montrant un agencement inverse du moyen d'amenage de celui qui est représenté sur la fig. 14;
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la fig. 16 est une vue perspective du moyen d'éclatement ou de séparation et de distribution du mécanisme généralement représenté sur les fig. 4 et 8;
la fig. 17 est une vue en élévation latérale fragmentaire du mécanisme de serrage pour le bâti support du moyen d'amenage, de séparation ou d'éclatement, et de traction ou de distribution représenté sur la fig. 15 tel qu'il est vu suivant la ligne 17-17 de ladite figure mais à une plus grande échelle que celle qui est employée ici;
la fig. 18 est une vue en élévation en coupe verticale fragmentaire représentant des détails d'une partie du mécanisme d'entraînement;
les fig. 19 et 20 sont respectivement une vue en plan et une vue en élévation latérale d'une courroie, à titre d'exemple, comprenant une partie du mécanisme d'éclatement et de distribution;
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la fig. 21 est une vue en coupe transversale fragmentaire telle qu'elle est vue suivant la ligne 21-21 de la fig. 22 et représentant une partie de la structure de rupture ou d'éclatement pour séparer les encarts successifs d'une bande de ceux-ci;
la fig. 22 est une vue latérale fragmentaire en élévation telle qu'elle est vue suivant la ligne 22-22 de la fig.
14 et représentant des détails supplémentaires du mécanisme d'amenage, d'éclatement ou de séparation, et de traction; et
la fig. 23 est une vue en élévation de face fragmentaire du mécanisme de sûreté associé à l'amenage de feuille pour arrêter la machine au cas d'une rupture ou d'un épuisement des feuilles.
Description des modes de réalisation préférés
Pour faciliter une compréhension rapide des détails et des fonctionnements du mécanisme, la description suivante a été présentée en sections ou zones appartenant respectivement à certaines parties localisées du mécanisme, dont la plupart desquelles ont des rôles particuliers. Toutefois, pour orienter ces descriptions, la description complète et générale suivante est exposée.
Mécanisme de base
L'accessoire à insérer s'applique aux presses et machines à traiter les feuilles à grande vitesse et peut être monté sur le bâti desdites machines pour y être supporté à l'une quelconque d'un certain nombre de positions, dont certaines sont suggérées à titre d'exemple sur les fig. 1-3. Sur ces vues, l'accessoire à insérer 10 comprend un logement 12, de préférence formé à partir de plaques métalliques appropriées, et une glissière de distribution pouvant être positionnée de façon réglable 14 qui est reliée à un côté du logement 12 par des moyens de serrage pour fixer la glissière de distribution 14 dans une position angulaire quelconque voulue dans les limites possibles de déplacement.
En se reportant aux fig. 2 et 3, les limites supérieure et inférieure de ce déplacement réglable de la glissière 14, par rapport au logement 12 sont représentées à titre d'exemple, particulièrement pour montrer l'adaptabilité de l'accessoire. Eu égard à ces possibilités, I'accessoire peut être monté à l'une quelconque d'un certain nombre de positions appropriées sur une presse ou machine à traiter les feuilles à grande vitesse aussi longtemps que l'emplacement est tel que la distribution des encarts séparés par l'accessoire se produit à un endroit sur la feuille une fois que cette dernière a été imprimée ou traitée d'une autre façon.
En se référant à la fig. 1, une partie du bâti d'une presse à grande vitesse donnée à titre d'exemple a été choisie pour représenter l'invention de façon particulière mais on doit comprendre que l'invention s'applique également à d'autres types de machines à traiter les feuilles dans lesquelles des encarts sont fixés à ces feuilles. L'accessoire à insérer 10 est représenté sur la fig. 1 de façon fragmentaire adjacente à son extrémité de distribution ou de formation. Sur ladite figure, la feuille imprimée 16 est représentée comme se déplaçant dans la direction de la flèche représentée dessus en vue de former la feuille imprimée le long d'une ligne longitudinale 18, le formage étant commandé par une paire de rouleaux de formage classique 20 et la feuille en partie pliée passe alors entre une paire de rouleaux de pincement 22.
Il doit être entendu que la représentation des accessoires 10 respectivement adjacents aux côtés droit et gauche de l'extrémité de distribution ou de formage d'une presse à feuille à grande vitesse n'est donnée qu'à titre d'exemple et ne doit pas être considérée comme restrictive. Toutefois, ces emplacements sur la presse sont particulièrement avantageux pour utiliser ledit accessoire qui est agencé pour être fixé, par exemple, aux parties de bâti appropriées 24 et 26 d'une presse à feuille grande vitesse classique.
En se référant à la fig. 2, une autre position possible à titre d'exemple de l'accessoire 10 eu égard à la feuille imprimée 16 est représentée, dans laquelle on verra que la glissière réglable 14 qui comprend le moyen de distribution pour que les encarts séparés soient attachés à la feuille 16 est disposée vers le haut et vers l'extérieur et projette de ce fait des encarts dans le pincement 28 donné à titre d'exemple entre un rouleau guide 30 monté sur la presse quand la feuille tourne autour de ce dernier dans le sens des flèches représentées sur ladite figure.
Il doit être entendu que les encarts distribués par l'accessoire 10 sont fixés à la feuille imprimée par une pression exercée entre la feuille et une surface de pression rotative appropriée telle que celle qu'offre un rouleau de formage, un rouleau de pincement ou un rouleau guide, mais sans étranglement à cet endroit. Si on le désire, un rouleau d'appui approprié 23 peut être monté de façon à exercer une pression entre la surface de la feuille 16 en opposition à un des rouleaux 20.
Pour représenter une possibilité supplémentaire, on verra sur la fig. 3 que la glissière de distribution réglable 14 est dirigée vers l'extérieur et vers le bas pour distribuer les encarts séparés jusque dans le pincement 32 qui se produit entre la feuille mobile 16 et un autre rouleau guide 34, par exemple, tandis que la feuille se déplace dans le sens des flèches représentées sur la fig. 3.
Le but des exemples représentés par les fig. 2 et 3 est de montrer la possibilité de distribuer des encarts en vue de leur fixation à la feuille imprimée à sensiblement n'importe quelle position voulue sur la feuille, indépendamment de ce que la position prédéterminée sur celleci se produit sur une feuille ou une page qui sera ultérieurement disposée à l'intérieur d'une revue illustrée ou d'un supplément de journal, par exemple. Ces possibilités se distinguent ainsi de la représentation donnée à titre d'exemple sur la fig. 1 dans laquelle la fixation des encarts sur une feuille imprimée pliée présuppose principalement que celle-ci constituera soit la feuille de couverture d'une revue illustrée à titre d'exemple ou son pli central.
En conséquence, I'accessoire comportant la présente invention est susceptible de fixer des encarts sensiblement à n'importe quelle position sur une feuille imprimée, indépendamment de l'endroit où la page ou la feuille à laquelle l'encart est fixé ultérieurement est disposé, à une position quelconque à l'intérieur d'une revue illustrée, d'un supplément de journal, ou leur équivalent, pourvu que la feuille ait été imprimée.
Quoiqu'il soit prévu que l'accessoire permette des possibilités réversibles limitées de certains éléments, dont les détails sont décrits ci-après, il doit être reconnu que dans certaines circonstances où il est plus commode que la glissière réglable 14, par exemple, soit située sur le côté gauche ou sur le côté droit du logement 12, l'accessoire sera initialement construit à l'usine selon la position du bâti réglable par rapport au logement, selon la commande des clients.
En se référant à la fig. 4, le trajet de parcours d'une bande d'encarts reliés par l'intermédiaire de l'accessoire est représenté de façon schématique. La bande d'encarts 36 donnée à titre d'exemple peut comprendre des coupons, des cartes, des enveloppes ou autres encarts imprimés soit sur du papier fort, soit sur du carton léger ou sur tout autre type de matière en feuille et reliés à leurs extrémités par des moyens d'affaiblissement tels qu'une rangée transversale de perforations. Ces encarts peuvent avoir ou bien une seule épaisseur comme lorsqu'ils comprennent un coupon ou une carte, ou ils peuvent avoir plusieurs épaisseurs, comme lorsqu'ils comprennent une enveloppe.
Fréquemment, les mêmes comprennent une partie affaiblie qui peut être séparée de façon appropriée par arrachement de l'encart, plusieurs de ces encarts étant prévus pour être envoyés par la poste et sont associés avec des annonces appropriées apparaissant sur la feuille imprimée comme lorsque cette dernière fait partie d'une revue illustrée, d'un supplément de journal ou autres. La bande d'encarts reliés peut être agencée sous la forme d'un rouleau ou de tout autre disposition appropriée telle que la forme pliée en zigzag actuellement en vogue et empilée dans cette condition dans un carton approprié, un carton unique contenant fréquemment plusieurs centaines de ces encarts reliés.
Sur la fig. 4. la bande 36 donnée à titre d'exemple d'encarts reliés est représentée, entraînée à partir d'un agencement en zigzag de l'exemple 38 par l'intermédiaire d'une unité d'entraînement 40 pour placer une tension dessus et, à partir de là, devant un rouleau guide 42 et autour d'un rouleau d'amenage type à roue à pointes 44, ladite bande passant au cours de ce mouvement devant une unité d'application d'adhésif 46. Le rouleau d'amenage 44 engage une série de trous formés, par exemple, sur un côté de la bande d'encarts pour assurer son amenage positif à une vitesse prédéterminée contrôlée par le moyen guide pour le rouleau d'amenage 44, dont les détails sont décrits ci-après. La glissière 14 supporte, de préférence. une paire de courroies de friction souples 48 lesquelles comprennent des moyens poulies.
Associés à ces dernières se trouvent deux rouleaux d'éclatement ou de pression 50 espacés de façon appropriée qui déplacent de façon positive l'encart d'attaque de sa bande 36 devant une lame de séparation fixe 52 qui commence la séparation de cet encart d'attaque de sa bande le long du moyen d'affaiblissement, par exemple une rangée transversale de perforations, de striures ou leur équivalent.
Les moyens poulies comprenant les courroies 48 sont entraînés à une vitesse prédéterminée sensiblement supérieure à celle de la vitesse de surface du rouleau d'amenage 44. Ainsi, au moment voulu, cet encart d'attaque est soumis à une saccade positive ferme et rapide qui produit la séparation instantanée et un mouvement rapide le long de la glissière 14. L'encart séparé est positivement poussé vers le bas dans la glissière par des moyens appropriés disposés sur les courroies 48 jusqu'à ce que les encarts coupés ou séparés 54, représen tés à la partie inférieure de la fig. 4, sortent de l'extrémité décharge extérieure du moyen poulie pour être distribués à un emplacement prédéterminé sur la feuille imprimée mobile 16.
Le moyen poulie comprenant les courroies 48 s'étend autour des poulies de réglage appropriées 56 et 58 qui de préférence sont du type permett:ant un raccord positif avec la surface intérieure de la courroie, par exemple au moyen de gorges et de crampons transversaux.
La poulie 56 est entraînée à une vitesse prédéterminée par un mécanisme de transmission et d'entraînement approprié contenu dans le logement 12, dont les détails sont décrits ci-après.
On verra ainsi à partir de ce qui précède que le mécanisme relativement simple comprenant les éléments et les composants essentiels de l'accessoire à insérer 10 est d'une nature telle qu'il est entièrement capable de distribuer des encarts séparés à des vitesses sensiblement supérieures à celles auxquelles les presses de feuille à grande vitesse modernes et les autres formes de machines de traitement de feuille fonctionnent actuellement.
Par exemple. la vitesse maximale des presses couramment utilisées est dans la limite de 60 000 impressions à l'heure approximativement. Des épreuves de marche des accessoires incorporant les principes de la présente invention ont été effectuées à des vitesses distribuant des encarts séparés de façon satisfaisante pendant des laps de temps soutenus à une vitesse déplaçant sensiblement 120000 cartes à l'heure. En outre, l'accessoire à insérer comportant l'invention est compact, relativement petit, est susceptible d'être monté sur un matériel à feuille à grande vitesse à des emplacements divers sans gêner l'accès à la feuille, en particulier quand une rupture se produit et qu'il est nécessaire de redisposer la feuille dans la machine.
Mécanisme d'amenage,
de traction et de séparation
Le rouleau d'amenage 44, les courroies de traction 48 et les poulies de réglage qui les supportent les rouleaux d'éclatement 50, et la lame de séparation 52 sont tous portés par la glissière réglable 14. Ladite glissière et les éléments qu'elle porte sont mobiles entre une position angulaire verticale montrée à titre d'exemple sur la fig. 2 et une position angulaire tournée vers le bas représentée à titre d'exemple sur les fig. 1, 3, 4 et 8. Cette ampleur de mouvement sous-tendant un angle d'environ 70 degrés. permettant ainsi une large latitude de direction de distribution. Toutefois, cet angle ne doit pas être considéré comme restrictif mais est indiqué à titre d'exemple.
La glissière 14 comprend une paire de plaques extérieures 60 et 62 que l'on peut désigner sous le nom de plaques oscillantes. Celles-ci sont respectivement reliées, mais sont plus courtes, aux plaques latérales 64 et 66 qui contiennent respectivement des gorges ou canaux guides 68 et 70 qui reçoivent de façon coulissante les bords opposés de la bande 36 d'encarts de même que l'encart d'attaque séparé 54.
La configuration de la plaque oscillante 60 est irrégulière comme on peut le voir facilement sur les fig. 4 et 8, et engage à plat les plaques latérales 72 comme on l'a mieux représenté sur la fig. 15 sur laquelle ladite plaque latérale est représentée de façon fragmentaire.
Sur les fig. 4 et 8, on verra que la plaque oscillante la plus à l'extérieur 62 est quelque peu en forme de croissant et a pour but principal de supporter des paliers pour l'arbre 74, sur lesquels les rouleaux d'éclatement 50 sont montés, et l'arbre 76 qui supporte la roue à pointes 44 de même qu'un certain nombre de rouleaux guides sup- plémentaires 78, voir fig. 15, du même diamètre que la roue à pointes 44 et autour desquels la bande 36 d'encarts reliés est amenée pour s'engager avec la lame de séparation 52. La plaque oscillante extérieure 62 est espacée transversalement depuis la plaque oscillante opposée 60 sur une distance suffisante pour supporter la totalité des éléments restants de la glissière réglable 14 placés entre elles comme on peut le voir particulièrement sur les fig. 14 et 15.
Une paire d'arbres ou barres de support 80 s'étendant transversalement, mieux représentés sur les fig. 4 et 8, sont fixés respectivement à leurs extrémités opposées sur les faces intérieures des plaques oscillantes 60 et 62 et cet agencement réalise une structure rigide.
La plaque latérale 64 est fixée solidement à la plaque oscillante 60 par des vis appropriées. Toutefois, la plaque latérale opposée 66 est mobile de façon transversale en direction et à partir de la plaque latérale 64 dans le but de faire varier la largeur entre elles et ainsi loger les gorges ou canaux guides, respectivement, 68 et 70 dans lesdites plaques latérales pour supporter et guider une bande d'encarts, de même que des encarts isolés séparés d'une largeur nécessaire quelconque dans des limites raisonnables.
Pour permettre ce réglage transversal de la plaque latérale 66 par rapport à la plaque latérale 64,
I'attention est attirée en particulier sur les fig. 4 et 14, sur lesquelles on verra qu'une paire de blocs guides extensibles longitudinalement inter-ajustés, respectivement, 82 et 84 sont fixés à leurs extrémités extérieures aux plaques guides 64 et 66 par des vis à tête appropriées ou leur équivalent.
Sur la fig. 4, on verra qu'il y a une relation d'interajustage en queue d'aronde quelque peu carrée entre les deux blocs guides pour permettre un déplacement relatif longitudinal mais l'engagement coulissant entre les surfaces associées desdits blocs est de préférence tout à fait précis de façon à minimiser tout jeu inopportun entre les deux blocs. Ceci permet un agencement parallèle relativement précis entre les plaques latérales opposées 64 et 66 indépendamment de leur position réglée transversalement l'une par rapport à l'autre pour ajuster les canaux guides à l'intérieur aux encarts de différentes largeurs. Ce réglage transversal entre les plaques latérales est effectué par une tige filetée intérieurement appropriée 86 dans laquelle s'engage l'arbre fileté 88 ayant un bouton de commande 90 sur son extrémité extérieure.
L'arbre fileté 88 est mobile de façon rotative mais non axialement par rapport à la plaque latérale 64, tandis que la tige filetée intérieurement 86 est fixe par rapport à la plaque latérale 66.
Les parties terminales opposées des plaques latérales 64 et 66 sont munies de portées antifriction appropriées respectivement pour supporter les extrémités opposées des arbres 92 et 94 qui supportent respectivement les paires de poulies de réglage 56 et 58 autour desquelles s'étendent les courroies de friction 48. A cet égard, le palier supporté par la plaque latérale mobile transversalement 66 qui reçoit l'extrémité correspondante de l'arbre 94 de la poulie de réglage 58 peut coulisser par rapport audit arbre pour permettre ce réglage transver sal de la plaque latérale 66 par rapport à la plaque latérale 64.
Toutefois, comme on peut le voir sur la fig. 8, une plaque support supplémentaire 96 est positionnée de façon fixe extérieurement à la surface extérieure de la plaque latérale 66, celle-ci supportant un palier antifriction dans sa partie terminale supérieure comme on le voit sur la fig. 8 pour recevoir de façon fixe l'extrémité adjacente de l'arbre 92. La plaque support 96 est reliée de façon fixe à la plaque latérale 64 par une série d'arbres fixes 98 qui sont reliés solidement à leurs extrémités aux surfaces intérieures de la plaque guide 64 et de la plaque support 96, ces arbres 98 étant représentés de façon quelque peu schématique sur la fig. 8.
Les deux poulies de réglage respectivement, 56 et 58 sont fixées aux arbres 92 et 94 en relation espacée voulue selon leurs axes. Quand la plaque latérale extérieure 66, par exemple, est réglée transversalement par rapport à la plaque latérale opposée 64, particulièrement quand ce réglage est de nature appréciable, on devra préférer positionner axialement une des poulies de réglage 56 et 58 de chaque paire sur leurs arbres respectifs à un endroit différent convenant à la largeur de l'encart à loger entre les canaux guides 68 et 70 ménagés dans les plaques latérales.
Comme on peut le voir sur les fig. 8 et 14, et supporté par la paire supérieure d'arbres fixes 98, se trouve un élément embase 100, dont la surface supérieure est parallèle au parcours du trajet supérieur des courroies 48. L'élément embase 100 supporte la lame de séparation allongée 52, qui est munie d'une fente s'étendant longitudinalement 104 à travers laquelle s'étend une vis ou boulon de serrage appropriés 106 afin de fixer la lame de séparation 52 en relation longitudinale voulue non seulement par rapport à l'élément embase 100 mais particulièrement à l'emplacement auquel le moyen d'affaiblissement entre encarts reliés adjacents doit être séparé initialement à la suite de la séparation ou de la coupure complète de l'encart d'attaque 54 de sa bande 36.
La lame de séparation 52 est mieux représentée sur les fig. 4 et 22, sur lesquelles on verra que ladite lame a une surface inclinée 108 qui s'étend à un angle très aigu par rapport à l'axe longitudinal de la lame et se termine à une certaine hauteur au-dessus du plan normal de déplacement d'une bande d'encarts telle qu'elle est guidée autour de la roue d'amenage du type à pointes 44 pour effectuer un déplacement successif sensiblement droit à l'intérieur des canaux guides 68 et 70, comme on peut le voir sur la fig. 22. La surface inclinée 108 se termine par une saillie angulaire brusque 110 qui effectue la séparation initiale du raccord affaibli entre un encart d'attaque 54 et l'encart immédiatement suivant de sa bande 36, comme on l'a représenté schématiquement sur la fig. 15.
La séparation initiale de l'encart d'attaque 54 de sa bande et sa séparation instantanée complète de ladite bande est effectuée par un moyen de traction comprenant en partie les paires de courroies 48, qui s'étendent autour des rouleaux de réglage 56 et 58. On verra que sur les courroies 48 à des emplacements circonférenciels espacés, des parties renforcées 112 sont prévues sur de courtes distances, se terminant à leurs extrémités de fuite en saillies 114 comprenant des éléments pousseurs positifs qui entrent en contact avec les extrémités de fuite des encarts séparés et les poussent le long des canaux guides 68 et 70 à des vitesses positives prédéterminées. Ce mouvement de poussée continue vers l'extrémité sortie des canaux guides, comme on l'a représenté schématiquement à titre d'exemple sur la fig. 4.
De préférence, les courroies 48 sont faites d'une matière à friction, souple appropriée, caoutchouc par exemple, et sur ces surfaces intérieures sont formées des gorges transversales qui reçoivent des tenons complémentaires placés sur la périphérie des rouleaux de réglage 56 et 58, cette structure étant représentée à titre d'exemple sur la fig. 4. Les rouleaux de réglage 56 sont clavetés sur l'arbre d'entraînement 92 qui les supporte, ledit arbre tournant à une vitesse prédéterminée précise qui est transmise de façon positive au moyen de traction comprenant les courroies 48.
Une fois que l'encart d'attaque de sa bande 36 a été entraîné autour du rouleau d'amenage 44 et des rouleaux guides adjacents 78 de diamètre semblable et a été projeté à une courte distance jusque dans les extrémités entrée des canaux guides 68 et 70 adjacents auxdits rouleaux, l'encart d'attaque est quelque peu soulevé à sa partie médiane de son plan normal entre lesdits canaux par contact avec l'extrémité terminale 110 de la lame de séparation 52, de la façon représentée schématiquement sur la fig. 21. Le déplacement des courroies 48 est agencé de telle sorte quand ceci se produit qu'une des parties renforcées 112 desdites courroies est entraînée autour de la partie supérieure des poulies de réglage 56 en position pour saisir la surface inférieure de cet encart d'attaque.
La vitesse de déplacement de ces courroies dépasse sensiblement celle de la vitesse à laquelle l'encart avance sous l'effet du rouleau d'amenage 44, dont les pointes pénètrent respectivement dans des trous espacés complémentaires pratiqués sur un bord de la bande d'encarts non seulement pour assurer son amenage positif, mais pour empêcher toute variation dans ladite vitesse d'amenage due au fait que l'extrémité d'attaque de la bande d'encarts est engagée par les courroies 48 se déplaçant plus rapidement.
Au moment où une des parties renforcées 112 des courroies 48 vient se mettre en contact avec la surface inférieure de l'encart inférieur précité, des parties supplémentaires du moyen de traction mentionné ci-dessus comprenant des rouleaux d'éclatement ou de pression 50 jouent un rôle important. L'attention est attirée sur les fig.
5 et 6 sur lesquelles les détails desdits rouleaux sont représentés et sur lequel on verra que chacun desdits rouleaux est composite et comporte une partie fixe 116 que traverse un trou 118 qui est complémentaire à l'arbre 74 et auquel l'élément est fixé comme au moyen d'une vis de calage appropriée montée dans le trou de vis de calage taraudé 120 et qui se visse dans l'arbre 74 ou dans une clavette 122 qui de préférence est montée dans les gorges complémentaires ménagées dans ledit arbre et dans la partie fixe 116 pour relier ladite partie de façon fixe à l'arbre 74. Ladite partie fixe a une surface extérieure 124 comportant un segment de cylindre qui est coaxial à l'axe de l'arbre 74.
La partie fixe 116 a également des surfaces extérieures parallèles 126, dont les parties centrales sont positionnées à une certaine distance de l'axe de l'arbre 74 qui est inférieur au rayon de la surface cylindrique 124, ménageant ainsi des surfaces dites amincies. La dimension radiale de ces surfaces amincies 126 par rapport à l'axe de l'arbre 74 est telle qu'elle permet le logement des surfaces les plus extérieures des saillies 114 sur les courroies 48 et permet par là aux saillies 114 de dépas ser les rouleaux 50 pendant la rotation relative des arbres 92 et 74 qui supportent respectivement lesdits éléments mobiles, un peu comme on l'a représenté sur la fig. 4.
L'autre partie principale de chacun des rouleaux d'éclatement 50 comprend une partie en U 128. Ces bras sont parallèles et comprennent respectivement des fentes allongées semblables 130, dont la largeur correspond à l'arbre 74 et que traverse ledit arbre. La partie courbe 132 a une surface extérieure arquée comportant également un segment de cylindre semblable à la surface extérieure 124 de la partie fixe 116. De préférence, la surface extérieure de la partie courbe 132 est de largeur réduite correspondant à la largeur des courroies 48.
Les bras de l'élément 128 s'adaptent de façon coulissante et étroitement dans les gorges rectangulaires 134 formées respectivement dans les côtés opposés de la partie fixe 116.
Les extrémités terminales des bras de l'élément 128 sont filetées dans une direction axiale les traversant et intersectent les fentes 130 pour recevoir les vis de calage 136. Les surfaces opposées de la partie courbe 132 de l'élément 128 et de la partie fixe 116 respectivement, sont munies de douilles complémentaires 138 et 140 qui reçoivent les extrémités opposées d'un ressort de compression 142 qui normalement tend à pousser la surface extérieure de la partie courbe 132 hors de l'arbre 74.
Les extrémités intérieures des vis de calage 136 dans les extrémités extérieures des bras de l'élément 128 sont réglées pour pénétrer dans l'arbre 74 afin de limiter le déplacement de la surface extérieure de la partie courbe 132 hors dudit arbre. Du fait de cet agencement, comme on peut le voir sur la fig. 4, la surface extérieure arquée de la partie courbe 132 est le moyen actif qui coopère avec les parties renforcées 112 des courroies 48 pour comprendre les éléments ou moyens coopératifs à pression opposée, dont les surfaces opposées se déplacent aux mêmes vitesses de surface.
Lesdites vitesses sont sensiblement supérieures à celles à laquelle la bande d'encarts avance à une vitesse constante mue par le rouleau d'amenage 44. Cette vitesse supérieure des éléments de pression et leur engagement limité avec l'encart d'attaque 54 a pour résultat d'imprimer une secousse rapide à l'encart d'attaque hors de la bande d'encarts restants. de ce fait comme le moyen d'affaiblissement qui relie l'encart d'attaque à ladite bande est séparé en passant sur l'extrémité de séparation 110 de la lame de séparation 52, une séparation instantanée de ladite bande d'encarts restant dudit encart d'attaque, le long dudit moyen d'affaiblissement, se produit.
Les positions associées de tous les éléments coopérants décrits immédiatement ci-dessus sont telles que lorsque cette séparation ou coupure de l'encart d'attaque se produit, son extrémité de fuite est également immédiatement saisie en bout par les saillies 114 qui les propulsent positivement le long des canaux guides 68 et 70, à une vitesse prédéterminée élevée uniforme vers l'extrémité sortie du canal guide qui se trouve à l'extrémité terminale extérieure de la glissière réglable 14. Les côtés amincis 126 des rouleaux d'éclatement ou de pression 50 sont orientés par rapport aux éléments pousseurs en saillie 114 de façon à les loger quand ceuxci tournent autour des rouleaux de réglage 56 en rapport avec le mouvement relatif des rouleaux d'éclatement 50, comme on l'a représenté à titre d'exemple sur la fig. 4.
De même, pour commander davantage le déplacement des encarts avant qu'ils se déplacent par rapport aux rouleaux d'éclatement 50, une paire de disques de commande circulaire 141 est fixée à l'arbre 74 entre les rouleaux 50 et sont d'un diamètre approprié pour entrer en contact avec les encarts particulièrement quand les parties amincies des rouleaux 50 sont en face des encarts, empêchant par là leur flottement.
Les rouleaux d'éclatement 50 et les rouleaux de réglage 56 sont déplacés en relation fixe l'un par rapport à l'autre, de façon que leurs vitesses de surface soient les mêmes, par des roues dentées engrenant entre elles 142 et 144, mieux représentées sur la fig. 18, qui sont fixes respectivement, au moyen par exemple de vis de calage ou de clavettes sur les arbres respectivement 74 et 92. Les roues dentées 142 et 144 sont de préférence du type relativement simple à denture droite et sont minces de façon à être facilement logées à l'intérieur des évidements complémentaires peu profonds 145 et 145', quelque peu d'une configuration semblable à celle de la fig. 8, et formés respectivement dans les faces adjacentes des plaques latérales 64 de la glissière 14 et de la plaque oscillante 60 qui y est reliée de façon fixe.
Une vue de côté de cet agencement est représentée à titre d'exemple sur la fig. 15. L'arbre 92 qui entraîne l'arbre 74 par le moyen des roues dentées 142 et 144 est, à son tour, entraîné à une vitesse prédéterminée par un mécanisme de transmission situé à l'intérieur du logement 12 et décrit ci-après. De même, l'arbre 76 qui entraîne le rouleau d'amenage 44 est entraîné par un moyen approprié situé à l'intérieur de ladite transmission dans le logement 12.
La glissière 14 et la totalité du mécanisme qu'elle porte et qui a été décrit immédiatement ci-dessus est supportée de façon pivotante pour effectuer un mouvement oscillant par rapport au logement 12, ce mouvement se produisant autour de l'axe de l'arbre 76 qui entraîne le rouleau d'amenage 44. Ce montage est mieux représenté en détail sur la fig. 17 et comprend une ouverture circulaire de palier 146 formée dans la plaque latérale 72 du logement 12. Une fente arquée 148, coaxiale à 1 ouverture 146, à l'intérieur de laquelle l'arbre 92 est mobile quand la glissière 14 oscille autour de l'axe de l'arbre 76. Une plaque de portée rotative circulaire 152 peut tourner à l'intérieur de l'ouverture du palier 146.
Sur la plaque latérale 72 est fixée une paire de tenons courts circulaires fixés adjacents de chaque côté de l'arbre 92 et mobiles à l'intérieur de la fente 148 et pouvant entrer en contact avec les extrémités opposées de la fente 148 pour limiter l'ampleur maximale du déplacement de la glissière 14 autour de l'axe de l'arbre 76 qui s'étend en traversant une ouverture appropriée placée au centre de la plaque de portée rotative 152.
Ladite plaque de portée est légèrement plus mince que la plaque latérale 72 à l'intérieur de laquelle on a pratiqué l'ouverture de portée 146 pour des raisons de serrage à décrire.
Une série de boulons de serrage 158 espacés circonférentiellement sont vissés dans des trous appropriés pratiqués dans la plaque de portée 152 adjacents à sa périphérie, comme on le voit sur la fig. 17, lesdits boulons de serrage étant aussi vissés dans des ouvertures taraudées semblables pratiquées dans la plaque de serrage circulaire 160 qui est en contact avec le côté opposé de la plaque latérale 72 du logement 12 de celle qui est en contact coulissant avec la plaque oscillante 60. En conséquence, quand on desserre les boulons de serrage 158, la glissière peut être déplacée de façon pivotante autour de l'axe de l'arbre 76.
Quand on obtient une position angulaire voulue du bâti par rapport au logement support 12, on serre alors les boulons de serrage
158 et la glissière réglable 14 est de ce fait serrée de façon fixe par rapport à la paroi latérale adjacente du logement 12 pour la décharge des encarts séparés 54 successivement hors de ladite glissière.
Pour assurer un mouvement longitudinal guidé en particulier du trajet supérieur des courroies 48 par rapport à la glissière 14, et spécialement pour assurer un engagement de poussée des saillies 114 des courroies 48 avec les extrémités de fuite des encarts séparés 54 pendant la totalité de leur déplacement le long de la glissière 14, ladite glissière est munie de guides de courroies allongés 162 et 164 qui s'étendent entre les parties périphériques supérieures des rouleaux de réglage 56 et 58 comme on peut mieux le voir sur la fig. 16. De préférence, ces guides comportent des gorges plates peu profondes ménagées dans les surfaces supérieures des plaques allongées qui reçoivent respectivement les parties inférieures desdits trajets supérieurs des courroies 48.
De préférence, les plaques guides sont supportées par fixation aux surfaces intérieures des plaques latérales 64 et 66 de la glissière 14.
En vue du montage en position de fonctionnement des courroies 48 par rapport aux rouleaux de réglage 56 et 58, la glissière 14 est munie de moyens de tension de courroie, dont les détails sont mieux représentés sur les fig. 4 et 8. En se référant auxdites figures, les plaques latérales respectivement 64 et 66 sont munies de trous filetés 166 et dans l'axe l'un de l'autre dans le but de fixer de façon rotative un disque 168 contre la surface intérieure de chaque plaque latérale. Sur chaque disque 168 est fixé un arbre de support court 170 adjacent à sa périphérie. Celui-ci supportant de façon rotative une poulie folle de réglage 172 qui engage la course inférieure de la courroie 48 associée avec.
Un boulon de serrage à tête traverse une ouverture centrale pratiquée dans le disque 168 et vient se loger dans le trou taraudé 166 pratiqué dans chaque plaque latérale. En réglant le disque 168 de façon rotative autour de l'axe dudit boulon de serrage, l'arbre de support 170 de la poulie folle 172 est déplacé quelque peu à la façon d'un tourillon et permet que différents degrés de tension soient imposés à la courroie 48 qu'elle engage.
Quand la proportion de tension voulue est produite par ce réglage de la poulie folle 172, on serre le boulon de serrage contre le disque 168.
Le moyen de tension de la courroie 68 qui vient d'être décrit ci-dessus comprend non seulement un moyen pour tendre les courroies quand elles sont montées sur les poulies de réglage 56 et 58, mais comprend également des moyens pour les desserrer afin de permettre le montage et la dépose des courroies par rapport auxdites poulies de réglage. Ce montage et cette dépose des courroies peuvent être effectués sans rien démonter du mécanisme supporté par la glissière réglable 14.
Il est seulement nécessaire de relâcher le contact de tension des poulies folles 172 avec les courroies 48, à la suite de quoi il y a un mou suffisant dans les courroies pour que leurs extrémités qui sont supportées par les poulies les plus à l'extérieur 58 puissent être dégagées de la périphérie desdites poulies en déplaçant ces dernières transversalement vers l'extérieur au-delà de la plaque latérale 66 la plus à l'extérieur, par exemple, comme on le voit sur les fig.
14 et 15, sur quoi la partie de la courroie qui s'étend autour des poulies de réglage opposées 56 sur l'arbre 92 peut être de la même façon écartée transversalement desdites poulies et des plaques latérales 60, en faisant passer lesdites parties des courroies par l'espace arqué 174 qui se trouve entre l'extrémité terminale de la plaque latérale la plus à l'extérieur 66 et la surface incurvée adjacente de la plaque oscillante arquée 62. L'espace 174 est clairement représenté sur la fig. 8. En inversant le processus, on peut monter les courroies en position de fonctionnement sur les poulies de réglage d'entraînement et de supports 56 et 58, après quoi on serre les courroies.
La bande reliée 38 d'encarts 54 est initialement amenée par l'unité d'entraînement 40, dans laquelle des éléments d'essuyage opposés 176 engagent de façon coulissante respectivement les côtés opposés de ladite bande, tandis que des paires appropriées de rouleaux guides 178 et 180 engagent respectivement les surfaces opposées et les bords latéraux de ladite bande d'encarts pour assurer leur direction convenable vers le haut devant un autre rouleau guide 42 qui coopère principalement avec le rouleau d'amenage 44 pour placer la section intermédiaire de la bande d'encarts en contact approprié avec une buse 182 par laquelle un jet mince d'adhésif approprié est continuellement distribué de façon à en déposer une bande étroite sur la surface extérieure de la bande d'encarts.
Ladite bande d'adhésif est appliquée sur la bande à une distance suffisante du bord extérieur adjacent de la bande pour que le mucilage n'entre en contact avec aucun des moyens guides de la bande ou des encarts séparés quand ceux-ci se déplacent le long de la glissière 14 et spécialement les canaux guides 68 et 70 dans ses plaques latérales opposées.
De préférence, l'adhésif est du type qui, à température ambiante, est solide et en forme de filet, une réserve en étant maintenue à l'intérieur du récipient 184. Un de ces filets d'adhésif s'étend vers le haut en traversant un élément chauffant 186 où l'adhésif est rendu suffisamment fluide et collant pour que, considérant la vitesse à laquelle la bande d'encarts se déplace après que la bande étroite de liquide adhésif lui a été appliquée avant qu'elle atteigne et soit appliquée sur la feuille imprimée 16, un bord de l'encart sera attaché solidement par cet adhésif à ladite feuille.
Moyens moteur et transmission
En se référant aux fig. 9 à 13, on y a représenté, à titre d'exemple, un moyen moteur et de transmission pour entraîner en particulier l'arbre de rouleau d'amenage 76 et l'arbre de rouleau de réglage 92. Sur les fig.
9 et 10, on a représenté les parties essentielles fondamentales du moyen moteur, celles-ci comprenant un moteur électrique 188 ayant une paire de poulies d'entraînement 190, 192 fixées sur son arbre et étant de diamètres différents. Le moteur 188 peut être supporté de façon appropriée dans un logement secondaire à l'intérieur du logement 12. Sur une paroi du logement secondaire 194 sont supportés un compte-tours 198 et une unité de synchronisation 200 chacun ayant des roues dentées 202 et 204 d'égales dimensions reliées dessus et toutes deux engrènent avec un seul pignon plus petit 206 fixé sur l'arbre 208 sur lequel est fixée une poulie menée 210. Une courroie d'entraînement 212 passe autour de la poulie 210 et de la poulie moteur 190 pour commander le fonctionnement du moteur 188 qui reçoit son énergie d'un circuit approprié ayant un interrupteur général, non représenté.
Quand l'interrupteur général qui commande le fonctionnement du moteur 188 est fermé, le moteur tourne à une vitesse prédéterminée commandée par le comptetours 198 qui est relié en circuit avec un autre comptetours. non représenté de type classique, et incorporé dans le mécanisme d'entraînement de la feuille de la presse à imprimer ou autre matériel de traitement de feuilles de façon à être soumis à la vitesse de la feuille par son intermédiaire. En conséquence, la vitesse à laquelle l'arbre moteur 214 fonctionne doit être exactement dans la proportion voulue par rapport à la vitesse de la feuille, telle qu'une feuille imprimée 16 ou autre, de façon à distribuer ainsi à la même vitesse des encarts qui doivent être fixés à des endroits prédéterminés de ladite feuille par le mécanisme comportant la présente invention.
La poulie d'entraînement 192 montée sur l'arbre moteur 214 a une courroie 222 qui s'étend autour et également autour d'une poulie menée 228 qui tourne folle sur l'arbre 76. Une poulie 232 est reliée à la poulie 228 pour être supportée de façon rotative sur l'arbre 76.
Une poulie menée 234 de diamètre approprié est fixée sur l'arbre de poulie de réglage 92. Une courroie 236 Passe autour des poulies 232 et 234, et de ce fait venant du train d'entraînement précédent, on verra que le moteur 188 entraîne l'arbre 92 à une vitesse voulue correspondant à celle de la feuille sur laquelle les encarts doivent être appliqués et ces vitesses étant maintenues identiques par un compte-tours 198 et le compte-tours correspondant du mécanisme d'amenage de la feuille.
L'arbre à pointes 76 est entraîné à une vitesse choi- s:e à partir de l'arbre de poulie de réglage 92 par le moyen d'une série d'agencements variables d'un train d'engrenage. dont plusieurs agencements sont donnés à titre d'exemple sur les fig. 11 et 12, en plan. Une plaque support intermédiaire 238 qui, de préférence. est de forme semblable en plan à la plaque oscillante 60 est supportée pour se déplacer avec ladite plaque oscillante par une série de barres entretoises 240, dont l'une est représentée sur la fig. 9 mais les positions de la totalité d'entre elles sont représentées dans leurs directions axiales sur la fig. 17.
Une extrémité de chacune desdites barres entretoises 240 traverse des ouvertures appropriées pratiquées dans la plaque de portée circulaire 152, comme on l'a représenté sur la fig. 17, et à cet effet des entailles de dégagement 242 sont ménagées dans l'anneau de serrage 160. comme on peut également le voir sur la fig. 17. De là, ladite une extrémité de chacune desdites barres entretoises est fixée au moyen de vis à tête appropriées ou leur équivalent sur la plaque oscillante 60.
L'arbre à roue à pointes 76 et l'arbre de poulie de réglage 92 traversent tous deux des ouvertures appropriées pratiquées dans la plaque support intermédiaire 238 pour supporter le train d'engrenage ci-dessus mentionné sur des parties terminales relativement courtes desdits arbres qui traversent la plaque oscillante 238 comme on le voit mieux sur la fig. 9. La plaque support intermédiaire 238 est aussi munie sur une de ses surfaces d'un agencement arqué de trous taraudés semblables 244 qui sont destinés à recevoir et à supporter sélectivement un arbre tronqué court 246 sur lequel une paire reliée de poulies folles 248 et 250 de diamètres différents peuvent tourner.
Dans l'agencement donné à titre d'exemple représenté sur la fig. 12, on verra que l'arbre tronqué 246 supporte la paire combinée de roues dentées folles 248 et 250 dans une position choisie dans laquelle la roue dentée 248 seule fonctionne par engrènement avec la roue dentée 252 qui est reliée par clavetage ou autrement à l'arbre à roue à pointes 76. La roue dentée 248 engrène aussi avec le plus petit pignon denté 254 qui est fixé à l'arbre de poulie de réglage 92. Une vue de chant de cet agencement est représentée sur la fig. 13. Cet agencement de train d'engrenage doit produire une certaine vitesse à laquelle l'arbre à roue à pointes 76 sera entraîné, par l'intermédiaire dudit train d'engrenage, par l'arbre de poulie de réglage 92.
En changeant la position de l'arbre tronqué 246 et, par exemple, en inversant la combinaison des pignons fous 248 et 250, on verra sur l'agencement représenté sur la fig. 11 qu'on obtient un rapport de vitesse différent en faisant engrener le petit pignon fou 250 avec le pignon 252 et en faisant engrener le plus grand pignon 248 avec le petit pignon 254 monté sur l'arbre 92 sans changer le sens de rotation de l'arbre 76. Pour réaliser ceci un déplacement axial limité du pignon 254 monté sur l'arbre 92 sera nécessaire. On doit comprendre que même si les poulies interconnectées 228 et 232 tournent folles sur l'arbre 76, une rotation indépendante de l'arbre 76 peut se produire sous l'effet du moyen de commande décrit immédiatement ci-dessus tandis que l'arbre 76 sert encore de support aux pignons fous 228 et 232.
On doit également comprendre que bien d'autres agencements possibles d'un train d'engrenage d'entraînement sont possibles pour tenir la valeur relative quelconque qui est nécessaire pour l'arbre à roue à pointes 76 qui est entraîné par l'arbre de poulie de réglage 92 mais à des vitesses variées nécessaires, selon les agencements d'engrenage du type représenté sur les fig. 11 et 12, de façon à réaliser la vitesse voulue de distribution des encarts à l'extrémité décharge de la glissière 14. Le compte-tours 198 maintient la vitesse de distribution, une fois qu'il est réglé, avec celle de la feuille, tandis que l'unité de synchronisation électrique 200 oriente la distribution par rapport à l'emplacement matériel voulu sur la feuille de sorte que la distribution coïncide avec une fois que le moteur 188 est mis en marche.
La différence de vitesses ci-dessus mentionnée entre les arbres 92 et 76 est nécessaire dans les cas où l'espacement linéaire entre les positions de fixation dans la feuille imprimée varient entre les différentes feuilles, comme par exemple à la fin d'une certaine série de publications et avant de commencer une nouvelle série ayant un espacement différent pour les positions des encarts à y fixer. De même, la longueur des encarts pour une affaire particulière peut et généralement varie effectivement par rapport aux encarts d'une autre affaire. A cet égard, l'arbre de poulie de réglage 92 devra être entraîné à un rapport de vitesse différent par rapport à l'arbre à roue à pointes 76 comparé au rapport entre lesdits arbres pour un travail précédent.
De là, on verra que le mécanisme d'entraînement est extrêmement souple et capable de nombreux rapports de vitesses différents pour les pièces et éléments mobiles différents du mécanisme d'amenage, de traction et de séparation ou de coupage portés par le bâti positionné de façon réglable 14.
L'énergie destinée à faire fonctionner le mécanisme fournissant l'adhésif contenu dans le récipient 184 est aussi, de préférence, prise à partir de l'agencement de transmission à l'intérieur du logement 12. En se référant à la fig. 9, on verra qu'un arbre de renvoi court 256 est supporté à des emplacements espacés par un bloc de portée 258 relié à une paroi du logement 12, une portée pour l'extrémité opposée étant contenue à l'intérieur d'un couvercle approprié 260. Une poulie menée relativement grande 262 est fixée audit arbre et un très petit pignon 264 est également fixé audit arbre.
L'arbre d'entraînement 266 qui commande directement le mécanisme fournissant l'adhésif est supporté également dans des portées appropriées 268 et 270 et une roue dentée menante 272 est fixée à l'arbre 266 et engrène avec le pignon d'entraînement 264. Une courroie 274 relativement longue passe autour de la poulie 262 et à son extrémité supérieure s'étend également autour d'une poulie d'entraînement 276 fixée à l'arbre à roue à pointes 76. Ainsi, le mécanisme fournissant l'adhésif est commandé par l'arbre 266 par l'intermédiaire du mécanisme du type que l'on vient de décrire ci-dessus.
Dans toutes les descriptions précédentes concernant les courroies et les poulies, il doit être entendu que celles-ci sont du type synchronisé, par exemple des poulies dentées dont les périphéries sont complémentaires aux surfaces intérieures des courroies dentées souples correspondantes.
Au cas où la bande 36 d'encarts viendrait à se rompre, ou quand on arrive à la fin de son approvisionnement, I'accessoire à insérer est immédiatement arrêté.
Les détails du mécanisme destiné à effectuer ceux-ci sont mieux représentés sur la fig. 23, et également sur la fig. 22. Il est de construction simple et de fonctionnement indéréglable consistant en un doigt à toucheau à ressort 278 supporté sur l'arbre 280 qui s'étend vers une boîte d'interrupteurs 282 reliée dans le circuit moteur au moteur 188. Aussitôt qu'une rupture ou l'extrémité de la bande 36 d'encarts arrive au doigt 278, il tombe immédiatement de la position de fonctionnement à la position en pointillé représentée sur la fig. 22 avec rotation correspondante de l'arbre 280 pour ouvrir le commutateur dans la boîte 282, arrêtant ainsi l'accessoire à insérer. Ainsi l'arrêt peut être signalé, s'il y a lieu, par un signal d'alarme audible ou visible, non représenté, pour amener un aspirateur à rectifier la situation.