Minuterie pour cycles répétés de fonctionnement et d'arrêt
L'invention se rapporte à une minuterie pour cycles
répétés 'de fonctionnement et d'arrêt ayant des périodes de temps -de fonctionnement etd'arrêt réglables -indépen- damment.
La minuterie suivant l'invention comprend une pla que 'due commande pouvant se déplacer dans-des directions opposées, un premier et un second élément tour nant entralnés continuellement dans des directions opposées par des moyens d'entraînement et un premier et un second pignon d'arrêt entraînés respectivement par le premier et le second élément, chacun des pignons étant attaché à un arbre monté dans la plaque de commande de façon à pouvoir tourner et ayant un état de rotation non bloqué et un état de rotation bloqué par rapport à la plaque, et en ce qu'-un moyen de contrôle de la direction de la plaque de commande met un des pignons dans son état bloqué,
la plaque de commande étant de ce fait entraînée dans une direction-déterminee par le sens de rotation de l'élément entraînant le pignon bloqué.
Cependant, l'invention a d'autres applications et peut être utilisée par exemple chaque fois que l'on désire des opérations alternées de durées contrôlées.
Une minuterie -pour cycles répétés fonctionnementarrêt ayant des périodes de fonctionnement et des périodes d'arrêt réglables indépendamment est discutée dans le brevet US No 2289565 de CL. Anderson. Cette minuterie comprend une plaque de commande adaptée pour tourner dans des directions opposées entre une butée fonctionnement et une butée arrêt , les deux butées étant réglables indépendamment pour faire varier les périodes de fonctionnement et d'arrêt commandées par la minuterie. La plaque de commande porte un index de -progression tournant avec elle entre la butée fonctionnement et la butée arrêt, chaque butée pouvant venir en contact avec l'index pour inverser le sens de rotation de la plaque de commande.
Une position zéro est située entre la butée fonctionnement et la butée arrêt et, au moyen d'un mécanisme à engrenages en croix de Malte, des interrupteurs sont actionnés soit pour un état de fonctionnement soit pour un état d'arrêt lorsque l'index de progression passe par la position zéro pendant son déplacement entre les deux butées.
La plaque de commande de la minuterie Anderson est commandée par l'un de deux engrenages qui à leur tour sont entraînés continuellement dans des directions opposées. Un mécanisme d'inversion à linguet, porté par la plaque de commande, est actionné, lorsque l'index de progression vient en contact avec l'une ou l'autre des butées, pour venir en contact avec les dents périphériques du premier ou du second engrenage, respectivement, pour entraîner la plaque de commande. Pour la précision de la commande pendant l'inversion du sens de rotation de la plaque de commande, les deux engrenages ont chacun environ trois cent soixante dents pour permettre l'inversion de la plaque de commande sur un degré de sa rotation. Le diamètre de ces engrenages doit être grand pour permettre une -dimension de dents pratique pour les opérations d'inversion.
La présente invention a pour but une minuterie pour cycles répétés munie d'un moyen perfectionné pour entraîner une plaque de commande de façon à obtenir une précision de la commande comparable à celle de la minuterie Anderson mais de dimension unitaire beaucoup plus faible.
La minuterie, objet de l'invention, est de construction simple et économique à fabriquer et peut être réglée à n'importe quel moment pendant un cycle contrôlé de fonctionnement.
En incorporant un moteur synchrone unique dans la minuterie pour cycles répétés d'arrêt et de fonctionnement, on élimine l'appareil compliqué à engrenages de changement de vitesse.
Dans le dessin annexé représentant un mode de réalisation,
la fig. 1 est une vue en perspective,
la fig. 2 est une vue en coupe prise le long de la ligne 2-2, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 1,
la fig. 3 est une vue en coupe prise le long de la ligne 3-3, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 2,
la fig. 4 est une vue en coupe prise le long de la ligne 4-4, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 3,
la fig. 5 est une vue en coupe prise le long de la ligne 5-5, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 2,
la fig. 6 est une vue en coupe prise le long de la ligne 6-6, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 5,
la fig. 7 est une vue en coupe prise le long de la ligne 7-7, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 2,
la fig.
8 est une vue en coupe agrandie, dont on a enlevé certains éléments, d'une partie de la fig. 2,
la fig. 9 est une vue en coupe prise le long de la ligne 9-9, en regardant dans la direction des flèches de la fig. 8, et
la fig. 10 est un graphique illustrant un aspect du fonctionnement de l'invention.
La minuterie illustrée aux fig. 1 et 2 comprend un index de fonctionnement A et un index d'arrêt B réglables indépendamment; un index de progression C pouvant se déplacer entre les index A et B; une surface D du cadran gradué en temps; une plaque de commande
E; un mécanisme F d'entraînement de la plaque de commande; et un mécanisme G de contrôle de la direction de la plaque de commande.
Index de fonctionnement,
d'arrêt et de progression
Les index de fonctionnement et d'arrêt A et B et l'index de progression C sont situés entre une fenêtre en matière plastique transparente 10 montée sur un châssis 12, et un cadran D gradué. Le cadran gradué comprend une échelle de lecture fonctionnement 14 et une échelle de lecture arrêt 16. L'échelle fonctionnement 14 est divisée en douze unités de temps qui augmente par cinq chiffres de 0 à 60 dans la direction de mouvement des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 1.
Semblablement, L'échelle arrêt 16 est divisée en douze unités de temps qui augmente par cinq chiffres de 0 à 60 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 1.
L'index de fonctionnement A, muni d'une butée 18 dirigée vers le cadran gradué D, est réglable angulairement autour d'un axe de rotation AR grâce à un bouton fonctionnement 20. Semblablement, l'index d'arrêt B, muni d'une butée 22 dirigée vers le cadran gradué D, est réglable angulairement autour de l'axe de rotation AR grâce à un bouton arrêt 24. Le mécanisme interne reliant les boutons 20 et 24 aux index A et B ne fait pas partie de la présente invention et peut par exemple avoir la forme illustrée à la fig. 8. Le mécanisme permet aux boutons 20 et 24 de régler de façon indépendante les positions angulaires des index A et B de sorte que, comme on le verra dans la description qui suit, les périodes contrôlées de fonctionnement et d'arrêt peuvent être réglées de façon indépendante.
De plus, le mécanisme interne réalise un frottement suffisant pour empêcher un déplacement du réglage des index A et B lorsqu'ils viennent en contact avec l'index de progression C. D'une autre manière, si on le désire, les index
A et B de fonctionnement et d'arrêt et le mécanisme pour établir de façon indépendante le réglage des index peuvent être construits selon le brevet des Etats-Unis No 2289565 de C.L. Anderson.
Une extrémité de l'index de progression C est attachée à une extrémité d'un arbre 26 pour tourner autour de l'axe AR entre l'index de fonctionnement A et l'index d'arrêt B. L'arbre 26 peut tourner à l'intérieur d'un manchon 28 monté sur un plateau 30 portant le cadran gradué D.
Mécanisme d'entraînement
de la plaque de commande
Un coussinet 34 coaxial au manchon 28 I'entoure avec du jeu et a une extrémité adjacente à un rebord 36 du plateau 30. De plus, le coussinet 34 est muni d'un épaulement radial 38. La plaque de commande E est attachée au coussinet 34, adjacente à l'épaulement 38 situé à gauche du manchon, comme on le voit à la fig. 8.
Un autre coussinet 40 est coaxial à une partie de la longueur du coussinet 34 et l'entoure avec du jeu, entre l'épaulement 38 et le rebord 36 du plateau 30. Le coussinet 38 a également un épaulement radial 42. Un engrenage 44 est attaché au coussinet 40, entre l'épaulement 42 et le rebord 36 du plateau 30. De plus, un second engrenage 46 est attaché à l'extrémité gauche du coussinet 40, comme on le voit à la fig. 8. De cette manière, les engrenages 44 et 46 tournent ensemble dans la même direction autour de l'axe AR. Enfin, un autre coussinet 48 est coaxial à une partie du coussinet 40 et l'entoure avec du jeu, entre l'engrenage 46 et l'épaulement 42. Le coussinet 48 est muni d'un épaulement radial 50. Un engrenage 52 est attaché au coussinet 48, entre l'épaulement 50 et l'épaulement 42 du coussinet 40.
Un second engrenage 54 est attaché au coussinet 48 entre l'engrenage 46 et l'épaulement 50. De cette manière, les engrenages 52 et 54 tournent dans la même direction autour de l'axe de rotation AR. Les coussinets 40 et 48 peuvent également tourner dans des directions opposées l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe AR. Comme représenté à la fig. 2, les engrenages 46 et 54 ont le même diamètre. Les engrenages 44 et 52 ont également le même diamètre mais celui-ci est plus grand que le diamètre des engrenages 46 et 54.
Comme représenté à la fig. 2, une plaque de montage arrière 60 est distante vers l'arrière du plateau 30 et y est attachée au moyen de tubes de support appropriés 62.
Un moteur d'entraînement synchrone 64 avec un engrenage de sortie 66 est monté sur la plaque 60, par exemple par des vis 68. L'engrenage 66 engrène l'engrenage 70 qui entraîne un engrenage 72 au moyen d'un arbre commun 74 attaché au plateau 30 et à la plaque 60 de façon à pouvoir tourner. L'engrenage 72, à son tour, engrène un engrenage intennédiaire 76 monté sur le plateau 30. Comme on le voit le mieux à la fig. 7, I'engre- nage intermédiaire 76 engrène un engrenage 44 et l'entraîne dans la direction des flèches. L'engrenage 72 engrène également un engrenage 52 et l'entraîne dans la direction opposée à celle de l'engrenage 44, autour de l'axe de rotation AR. L'engrenage 46 qui est couplé à l'engrenage 44, de sorte que celui-ci tourne dans la même direction que l'engrenage 46 autour de l'axe de rotation
AR, engrène un pignon d'arrêt 78 et l'entraîne.
De la même façon, l'engrenage 54 couplé à l'engrenage 52 engrène un pignon d'arrêt 80 et l'entraîne.
Les pignons d'arrêt 78 et 80 sont couplés respectivement aux roues à rochet 82 et 84 et les entraînent.
Comme on le voit le mieux aux fig. 5 et 6, les roues à rochet 82 et 84 sont montées sur la plaque de commande E à des endroits distants radialement de l'axe de rotation AR. Le montage et le couplage des pignons d'arrêt 78 et 80 avec les roues à rochet 82 et 84, respectivement, peuvent être effectués de la même manière.
Aussi, on ne décrira en détail que la construction associée au pignon d'arrêt 80 et à la roue à rochet 84, en se référant à la fig. 6. Le pignon d'arrêt 80 est attaché à une extrémité d'un arbre 86 qui s'étend coaxialement à travers un palier 88 dont une partie cylindrique 90 est solidaire de la plaque de commande E. L'axe de rotation de l'arbre 86 est parallèle à celui de l'axe de rotation AR de la plaque de commande E. Le palier 88 comprend également un moyeu 92 qui s'étend à distance du pignon d'arrêt 80 à partir de l'élément de tige 90. Comme on le voit à la fig. 6, à la gauche du palier 88 il y a un manchon cylindrique 94 coaxial à l'arbre 86 et solidaire de celui-ci par exemple par une vis de pression 96. Le manchon 94 comprend aussi un moyeu cylindrique de diamètre inférieur, 98, qui arrive contre le moyeu 92 du palier 88.
La roue à rochet 84 est solidarisée avec le manchon 94, au moyeu 98. Un ressort à boudin allongé 100 pouvant être réalisé à partir d'un seul fil de section rectangulaire et mis en forme hélicoïdale, entoure les parties adjacentes des moyeux 92 et 98 et leur est coaxial, entre la roue à rochet 84 et la plaque de commande E. Le diamètre intérieur du ressort 100 est au départ plus faible que le diamètre extérieur des moyeux 92 et 98 de sorte que le ressort enserre fortement les deux moyeux et que la rotation de l'arbre 86 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 5, tend à renforcer le serrage du ressort sur les moyeux 92 et 98, c'est-à-dire une rotation dans cette direction fait que le ressort s'enroule plus fortement de sorte que son diamètre intérieur tend à diminuer.
Cependant, le ressort 100 permet une rotation libre, dans la direction des aiguilles d'une montre, de la roue à rochet 84 par rapport au palier 88 et à la plaque de commande E, puisque ce sens de rotation tend à augmenter le diamètre intérieur du ressort 100. De la même façon, le mécanisme interne de la roue à rochet 82 est tel que le ressort 100 permet une rotation relativement libre de la roue à rochet 82 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 5, par rapport à son palier 88 et à la plaque de commande E tout en empêchant une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre.
Mécanisme de contrôle de la direction
de la plaque de commande
Le mécanisme G de contrôle de la direction de la plaque de commande comprend un support à déclic 102 qui, comme on le voit le mieux aux fig. 5 et 8, est attaché à une extrémité de l'arbre d'entraînement 26. Le support 102 qui définit un plan substantiellement parallèle à la plaque de commande E comprend une partie allongée 104 qui s'étend entre les roues à rochet 82 et 84.
La partie 104 comprend une paire de rebords verticaux 106 et 108 espacés latéralement et qui écartent un linguet 110 qui sera décrit avec plus de détails plus loin. De plus, à l'extrémité opposée du support 102 par rapport à l'arbre 26, il y a une paire de rebords verticaux 112 et 114 qui servent à enserrer le corps d'un ressort allongé situé au-dessus du centre, 116 qui sera décrit avec plus de détails plus loin.
Comme on le voit le mieux aux fig. 2 et 5, un support 118 pour le linguet d'arrêt est monté sur la plaque de commande E pour supporter le linguet 110. Le support 118 a une section transversale en U, comme représenté à la fig. 2, et comprend deux ailes 120 et 122 reliées par une partie intermédiaire 124. L'aile 122 est attachée, par exemple par des vis 126, à des rebords verticaux 128 et 130 respectivement, dépendant de la plaque de commande E. Une fente 132 s'étend à travers la partie intermédiaire 124 aussi bien qu'à travers une partie des ailes 120 et 122 du support 118. La fente 132 recouvre les rebords 112 et 114 du support à déclic 102.
Le linguet d'arrêt 110 qui a de préférence la forme d'un élément allongé relativement fin en matière élastique comme de l'acier a une partie de sa longueur située à l'intérieur de la fente 132 avec son bord inférieur reposant sur le bord supérieur de l'aile 122 du support. De plus, le linguet 110 a un élément d'aile 134 que l'on voit le mieux à la fig. 2. L'élément 134 est dirigé vers la plaque de commande E et comprend un bord en couteau (non représenté) qui repose dans une encoche en V (non représentée) de la surface extérieure de l'aile 122 définissant un axe de pivotement perpendiculaire au point X dans le plan du papier, comme illustré à la fig. 5. L'élément d'aile 134 du linguet 110 comprend également un évidement 136 qui reçoit une partie du corps du ressort 116.
Le ressort 116 est attaché par une extrémité à l'aile 134 et passe alors dans l'évidement 136, une ouverture (non représentée) dans le support 122, et est attaché par l'autre extrémité à l'aile 120 du support. Dans sa position au-dessus du centre, le ressort 116 définit un axe qui s'étend à travers l'axe de pivotement X, l'axe de rotation AR et à mi-chemin entre les roues à rochet 82 et 84.
La plaque de commande E contrôle le fonctionnement d'un interrupteur de fonctionnement 160 et d'un interrupteur d'arrêt 162 par l'intermédiaire d'un mécanisme à engrenage en croix de Malte comprenant des dents 164 faisant saillie radialement d'une partie en retrait 166 de la plaque de commande. Les dents 164 servent à recevoir une dent 168 d'un engrenage 170 fixé à l'arbre à interrupteurs, 172. L'arbre 172 est attaché pour tourner entre le plateau 30 et la plaque 60 et porte une came 174 de fonctionnement et une came 176 d'arrêt pour actionner les interrupteurs 160 et 162 respectivement. Comme représenté à la fig. 3, les interrupteurs 160 et 162 comprennent des bras à galet, 178 et 179, pivotant chacun à une extrémité de son interrupteur respectif.
Les bras 178 et 179 sont poussés de façon élastique de sorte que leur galet respectif 181 porte contre les surfaces des cames 174 et 176 respectivement. Les cames 174 et 176 sont décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'arbre 172 de sorte que, lorsque l'index de progression C se déplace dans la direction des aiguilles d'une montre en passant par la position zéro sur la surface du cadran D, le mécanisme à engrenages en croix de Malte entraîne l'arbre 172 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 3, d'une distance suffisante pour que la came 174 agisse contre le bras pivotant 178 et actionne l'interrupteur 160. L'interrupteur reste actionné jusqu'à ce que l'index de progression passe dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 1, par la position zéro.
Le mécanisme à engrenages en croix de Malte entraîne alors l'arbre 172 dans la direction des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 3, d'une distance suffisante pour que la came 176 fasse pivoter le bras 179 de l'interrupteur d'arrêt 162 pour que le bras soit en position pour actionner son interrupteur, et la came 174 fait pivoter le bras 178 pour l'amener dans l'état de non-actionnement. De ce fait, l'interrupteur 160 n'est pas actionné et l'interrupteur 162 est actionné.
Les liaisons électriques des interrupteurs 160 et 162 et du moteur 64 sont reliées à une pluralité de terminaisons à fiche 180 qui passent à travers une base isolante 182 attachée de façon appropriée à la plaque de montage arrière-60. Les branches à fiche sont de préférence adaptées pour établir des liaisons par fiche dans la base d'une fiche femelle du type cylindrique 184.
La fiche femelle 184 et le levier bloqué non bloqué 186 attachés à la minuterie sont de préférence construits selon les enseignements du brevet des Etats-Unis No 3054023.
Fonctionnement
En fonctionnement, la mise en marche du moteur unidirectionnel 64 fait que l'engrenage 66 de sortie du moteur entraîne l'arbre 74 par l'intermédiaire de l'engrenage 70. En se référant maintenant à la fig. 7, on notera que l'arbre 74 entraîne l'engrenage 72 dans la direction des aiguilles d'une montre. L'engrenage 72 entraîne à son tour l'engrenage 76 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre et entraîne également l'engrenage 52 dans la même direction autour de son axe de rotation AR. Puisque l'engrenage 54 est relié à l'engrenage 52 il tourne également dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation
AR. L'engrenage 76 entraîne l'engrenage 44 dans la direction des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation AR.
Puisque l'engrenage 46 est relié à l'engrenage 44 il est également entraîné dans la direction des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation AR.
L'engrenage 46 à son tour entraîne le pignon d'arrêt 78 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre autour de son axe de rotation. De la même façon, l'engrenage 54 entraîne le pignon d'arrêt 80 dans la direction des aiguilles d'une montre autour de son axe de rotation.
Le pignon d'arrêt 78 entraîne la roue à rochet 82 dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre et le pignon d'arrêt 80 entraîne la roue à rochet 84 dans la direction des aiguilles d'une montre, comme représenté aux fig. 5 et 7. Cependant, Extrémité 111 du linguet d'arrêt 110 engage les dents de la roue à rochet 82 empêchant un mouvement de la roue à rochet dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre.
Ceci est l'état bloqué de la roue à rochet. Une rotation ultérieure de l'engrenage 46 entraîne la plaque de commande E dans la direction des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation AR, comme on le voit à la fig. 5. L'arbre de commande 26 est également entraîné dans la direction des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 5, puisqu'il est relié à la plaque de commande E au moyen des rebords 112 et 114 du support qui enserrent le ressort 116 situé au-dessus du centre.
Comme l'index de progression C est attaché à l'arbre de commande 26, il tourne dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, autour de l'axe de rotation
AR, comme on le voit à la fig. 1. Une rotation ultérieure de l'index C dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre se termine lorsque l'index engage la butée 22 de l'index d'arrêt B. Donc, L'arbre 26 vient au repos. En se référant maintenant à la fig. 5, on notera que le plateau de commande E continue cependant à .tourner dans la direction des aiguilles d'une montre, autour de l'axe de rotation AR, comme on le voit à la fig. 5, puisqu'il n'est pas relié de façon rigide à l'arbre 26. Pendant que la plaque de commande E continue à tourner, le ressort 116 est déplacé vers la gauche du point X, comme on le voit à la fig. 5.
Le linguet d'arrêt 110 pivotera maintenant dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre pour venir en contact avec la roue à rochet 84 à moins que l'angle de contact des dents de la roue 82 ne soit tel que le linguet 110 ne -puisse se débloquer. Une rotation ultérieure de la plaque de commande E amène le linguet d'arrêt 110 en contact avec le rebord 106, ce qui force l'extrémité 111 du linguet 110 à se dégager de la roue 82. Le linguet 110 pivote dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre et vient en contact avec la roue 84. Ceci permet à la roue à rochet 82 de tourner dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 5, et empêche une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre de la roue à rochet 84, comme on le voit à la fig. 5.
Donc, la plaque de commande E inverse son sens de rotation et commence à tourner dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation AR, comme on le voit à la fig. 5.
Les rebords verticaux 106 et 108 dépendant du support à déclic 102 servent à désengager le linguet d'arrêt 110 des roues à rochet 82 et 84 pendant l'opération d'inversion. Donc, par exemple, lorsque le linguet 110 est en contact avec la roue à rochet 82 et que l'index de progression C est en contact avec la butée d'arrêt 22 de l'index B, la plaque de commande E continuera à tourner dans la direction des aiguilles d'une montre par rapport à l'arbre 26, comme on le voit à la fig. 5. Si la rotation de la plaque de commande E est extrêmement lente lorsque le support à déclic 102 est au repos, le ressort 116 se déplacera très lentement vers sa position située au-dessus du centre par rapport au linguet 110, de sorte que le linguet d'arrêt se déplacera lentement pour se dégager de la roue à rochet 82, lorsque la position située au-dessus du centre est lentement dépassée.
Dans cet état, la force exercée par le ressort 116 peut ne pas être suffisante pour désengager complètement le linguet d'arrêt 110 de la roue à rochet 84. Dans cet état, les roues à rochet 82 et 84 seront toutes les deux libérées et donc la rotation de la plaque de commande E se terminera, puisque les pignons d'arrêt 78 et 80 seront libres de tourner. En accord avec ceci, il est possible que la plaque de commande E ne tourne pas suffisamment vite pour que le ressort 116 exerce suffisament de force pour désengager complètement le linguet d'arrêt 110 et donc il en résulterait un état bloqué de la plaque de commande. Ceci est évité au moyen des rebords 106 et 108. Dans l'illustration que l'on vient de discuter, le linguet 110 engagerait le rebord 106.
Le rebord agirait alors pour que le linguet 110 se désengage de la roue à rochet 82, sur quoi le linguet serait décalé par le ressort 116 pour engager la roue à rochet 84. Le rebord 108 sert de la même manière pour dégager le linguet 110 de la roue à rochet 84.
Comme discuté ci-dessus, les roues à rochet 82 et 84 peuvent tourner librement, respectivement dans la direction des aiguilles d'une montre et dans la direction inverse, comme on le voit à la fig. 5. Une rotation dans la direction opposée est empêchée par le ressort 100 associé à chaque roue à rochet (comme discuté par rapport à la roue à rochet 84 et en référence à la fig. 6).
Le but de cette fonction est décrit ci-dessous. Comme représenté à la fig. 5, le linguet d'arrêt 110 est en contact avec la roue à rochet 82, empêchant qu'elle ne tourne dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre. En accord avec ceci, la plaque de commande E est entrainée dans la direction des aiguilles d'une montre autour de son axe de rotation AR. Si la roue à rochet 82 pouvait tourner librement dans la direction des aiguilles d'une montre (opposée à sa rotation normale), la plaque de commande E pourrait continuer à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, à cause de son inertie et de l'inertie du mécanisme qui y est monté, s'il y avait des vibrations ou des chocs.
En effet, la rotation accélérée dans la direction des aiguilles d'une montre de la plaque E ne serait freinée que par le faible couple nécessaire pour faire tourner la roue à rochet dans la direction des aiguilles d'une montre. Ceci pourrait avoir pour résultat une erreur sur la commande puisque la plaque de commande E pourrait avancer à une vitesse plus grande que la vitesse d'entraînement fournie par le moteur 64. Le freinage réalisé par le ressort 100, comme discuté ci-dessus, empêche cette rotation de la plaque E.
Cela étant, le ressort 100 amène suffisamment de frottement pour empêcher une rotation par inertie de la plaque E.
En limitanL la longueur du moyeu 98 situé à l'intérieur du ressort 100, il faut une valeur contrôlée de frottement pour faire tourner le moyeu et ses éléments associés dans la direction opposée à sa direction de rotation normale. Ceci est désirable puisque, pendant le fonc tionnement, il peut être désirable de réduire le réglage d'un intervalle contrôlé en tournant manuellement l'un des boutons 20 ou 24. Donc, par exemple, lorsque l'index de progression C approche de l'index de fonctionne- ment A, il peut être désirable de réduire le réglage de l'index de fonctionnement pour l'amener dans une position représentant un quart ou quelque chose de semblable, de l'échelle graduée 14.
Pour réduire manuellement le réglage en temps de l'index de fonctionnement A pendant cette condition, il doit être possible d'avancer l'index de progression C, puisque la butée 18 de l'index de fonctionnement touchera l'index de progression C lorsque l'index de fonctionnement est avancé dans la direction inverse de celle des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 1. La valeur contrôlée du frottement, mentionnée ci-dessus, exigée pour faire tourner les roues à rochet de calage, 82 et 84, permet cette avance manuelle de l'index de progression. Faire avancer l'index de fonctionnement A fait que celui-ci vient en contact avec l'index de progression C, déclenchant ainsi le mécanisme d'inversion et faisant que l'index de progression inverse son sens de rotation.
Un mouvement ultérieur de l'index de progression. dû à l'index de fonctionnement A, fait que la partie étendue 104 du support à déclic 102 frappe le palier 88 associé à la roue à rochet 82 pour limiter le déplacement du support à déclic et empêcher ainsi que le ressort 116 ne soit endommagé.
Un avancement ultérieur de l'index de progression C et de la plaque de commande E est obtenu en surmontant le frottement exigé pour faire tourner la roue à rochet 82 dans la direction des aiguilles d'une montre, comme on le voit à la fig. 5. De cette façon, le réglage horaire des index A et B peut être effectué pendant l'opération contrôlée, indépendamment de la position de l'index de progression C.
Comme représenté en traits pleins à la fig. 10, lorsque l'index de progression C passe par la position zéro, l'interrupteur de fonctionnement 160 est actionné par la came 174 et reste actionné même lorsque la plaque de commande E inverse son sens de rotation lorsque l'index de progression C touche l'index de fonctionnement A.
Lorsque l'index C se déplace vers l'index d'arrêt B, il passe par la position zéro et à ce moment le mécanisme à engrenages en croix de Malte sert à désactionner l'interrupteur de fonctionnement 160 et à actionner l'interrupteur d'arrêt 162, par l'intermédiaire de la came 176.
L'interrupteur 162 reste actionné, comme représenté en traits pointillés à la fig. 10, jusqu'à ce que l'index de progression ait inversé son sens de rotation après avoir touché l'index d'arrêt B et passe alors par la position zéro lorsqu'il se déplace de l'index d'arrêt B vers l'index de fonctionnement A.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple.