Boulier
Les bouliers de type classique sont des appareils composés d'un cadre ou support comportant une série de tringles parallèles, sur lesquelles peuvent glisser des boules, au nombre de dix par tringle, dont chacune présente une longueur au moins double de celle occupée par les dix boules.
Le boulier selon la présente invention se distingue de cette disposition connue par le fait qu'il se compose de deux pièces, I'appareil proprement dit et un accessoire, chaque tringle de l'appareil portant au moins vingt boules et présentant une partie libre apte à recevoir au moins dix boules, une marque étant prévue pour chaque tringle, délimitant une longueur de son extrémité libre égale à dix boules, tandis que l'accessoire se présente sous forme d'une pièce allongée, conformée de manière à pouvoir coiffer dix boules placées côte à côte, dans le but de les déplacer simultanément.
Le dessin annexé montre une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple, et une variante.
La fig. la est une vue de l'appareil selon ladite forme d'exécution.
La fig. lb en montre l'accessoire correspondant, à une échelle un peu plus grande.
La fig. 2 se rapporte à la variante.
Le boulier représenté à la fig. la se compose d'une planchette rectangulaire allongée 1 en formant le support. A ses extrémités sont disposées des réglettes 2, entre lesquelles se trouvent les tringles parallèles 3, ici au nombre de quatre.
Chaque tringle supporte vingt boules telles que 4 et présente une partie libre 3a, de longueur au moins égale à la longueur occupée par dix boules.
En regard des quatre tringles, la planchette 1 porte une marque sous forme d'un trait 5, délimitant une longueur de son extrémité libre égale à dix boules placées côte à côte (voir les boules 4a).
L'accessoire selon la fig. lb, se compose d'une pièce rectiligne allongée 6, pourvue d'une poignée 7 et dont les extrémités constituent des butées 8 entre lesquelles subsiste un espace correspondant à celui occupé par dix boules 4 placées côte-à-côte. Il est ainsi possible d'en coiffer dix boules 4 dans le but de les déplacer simultanément le long de leur tringle 3. Les deux butées 8 seront entaillées pour livrer passage à la tringle. L'ensemble pourrait aussi avoir un profil en forme de gouttière, afin de coiffer les boules aussi latéralement, et sera fait de préférence en matière plastique transparente ou translucide.
L'accessoire précité sert à faciliter l'étude du calcul décimal en autorisant le reports de dizaines.
En se référant à la fig. la, supposons qu'ayant additionné deux nombres de boules sur la tringle 3b, on ait obtenu treize comme total. L'utilisateur se rend immédiatement compte que ce nombre dépasse la marque 5, ce qui signifie qu'il faut reporter une dizaine dans la colonne figurée par la tringle 3c.
Grâce à l'accessoire de la fig. lb, ce report peut s'effectuer comme représenté en 9, en remontant d'un coup dix boules en direction de la flèche 10. I1 reste alors trois boules en 4b et l'on abaissera une boule en 4c sur la tringle 3c.
La fig. 2 montre comment on peut faciliter l'apprentissage du calcul décimal en complétant la planchette 1 par des inscriptions adéquates.
En regard de chaque tringle sont inscrits les chiffres de un à dix, permettant de se rendre immédiatement compte du nombre de boules descendues , par exemple deux sur la tringle 3a.
En alignement avec les tringles et à la suite de leurs extrémités libres inférieures sont inscrites les mentions Unités, Dizaines, Centaines, Milliers et, pour chaque cas, ce que vaut une boule, soit une Unité dans la colonne des Unités, puis dix Unités dans celle des
Dizaines et ainsi de suite. Mais pour éviter un encombrement d'inscription, on fera usage de couleurs. Ainsi, on fera par exemple toutes les boules d'unité rouges, celles des dizaines bleues, celles des centaines vertes et celles des milliers jaunes.
A la fig. 2, le rond 11 sera rouge et l'inscription signifiera 1 boule rouge vaut 1 unité .
Le rond 12 sera bleu et le rond 13 à nouveau rouge, ce qui se lira 1 boule bleue remplace 10 boules rouges .
Il en sera de même pour les couleurs et colonnes suivantes.
Abacus
The classic type abacuses are devices composed of a frame or support comprising a series of parallel rods, on which can slide balls, ten in number per rod, each of which has a length at least double that occupied by the ten balls.
The abacus according to the present invention differs from this known arrangement by the fact that it consists of two parts, the device itself and an accessory, each rod of the device carrying at least twenty balls and having a suitable free part. to receive at least ten balls, a mark being provided for each rod, delimiting a length of its free end equal to ten balls, while the accessory is in the form of an elongated piece, shaped so as to be able to cover ten balls placed side by side, in order to move them simultaneously.
The appended drawing shows an embodiment of the object of the invention, given by way of example, and a variant.
Fig. 1a is a view of the apparatus according to said embodiment.
Fig. lb shows the corresponding accessory, on a slightly larger scale.
Fig. 2 relates to the variant.
The abacus shown in fig. 1a consists of an elongated rectangular board 1 forming the support. At its ends are arranged strips 2, between which are the parallel rods 3, here four in number.
Each rod supports twenty balls such as 4 and has a free part 3a, of length at least equal to the length occupied by ten balls.
Opposite the four rods, the board 1 bears a mark in the form of a line 5, delimiting a length of its free end equal to ten balls placed side by side (see balls 4a).
The accessory according to fig. 1b, consists of an elongated rectilinear piece 6, provided with a handle 7 and the ends of which constitute stops 8 between which a space remains corresponding to that occupied by ten balls 4 placed side by side. It is thus possible to cover ten balls 4 with the aim of moving them simultaneously along their rod 3. The two stops 8 will be notched to provide passage for the rod. The assembly could also have a profile in the form of a gutter, in order to cover the balls also laterally, and will preferably be made of transparent or translucent plastic.
The aforementioned accessory is used to facilitate the study of decimal calculation by authorizing the transfer of tens.
Referring to fig. la, suppose that having added two numbers of balls on the rod 3b, we have obtained thirteen as a total. The user immediately realizes that this number exceeds the mark 5, which means that it is necessary to transfer ten in the column represented by the rod 3c.
Thanks to the accessory of fig. lb, this transfer can be carried out as shown at 9, by raising ten balls at once in the direction of arrow 10. I1 then remain three balls at 4b and one will lower a ball at 4c on the rod 3c.
Fig. 2 shows how we can facilitate the learning of the decimal calculation by completing the board 1 by adequate inscriptions.
Next to each rod are written the numbers from one to ten, making it possible to immediately see the number of balls lowered, for example two on the rod 3a.
In alignment with the rods and following their lower free ends are written the terms Units, Tens, Hundreds, Thousands and, for each case, what a ball is worth, i.e. one Unit in the Units column, then ten Units in that of
Dozens and so on. But to avoid a clutter of registration, we will use colors. Thus, for example, we will make all the unit balls red, those of the tens blue, those of the hundreds green and those of the thousands yellow.
In fig. 2, the circle 11 will be red and the inscription will mean 1 red ball is worth 1 unit.
Round 12 will be blue and round 13 will be red again, which will read 1 blue ball replaces 10 red balls.
It will be the same for the following colors and columns.