Ecarteur gingival
Certains traitements dentaires, tels que, par exemple, la mise en place d'une couronne ou d'une dent à pivot, nécessitent le fraisage de la paroi extérieure de la dent respectivement du corps de la dent. n est préférable d'effectuer ce fraisage jusque sous la gencive afin que le joint entre la dent et la couronne ou la dent à pivot soit recouvert et caché par la gencive, ce qui, d'une part donne un résultat esthétiquement satisfaisant, mais d'autre part entraîne des complications car la gencive est toujours blessée et il se produit une inflammation dont les conséquences peuvent être assez graves, notamment du fait que des micro-organismes peuvent pénétrer entre la dent et la gencive ou dans celle-ci.
De plus, ce travail est assez long car il faut continuellement tamponner la gencive qui saigne par suite des blessures occasionnées par la fraise.
Dans le but de remédier à ces inconvénients, la présente invention a pour objet un écarteur gingival destiné à permettre de fraiser la paroi extérieure ou le corps d'une dent jusque sous la gencive sans endommager ladite gencive. Cet écarteur est caractérisé en ce qu'il comprend un corps en forme de U présentant une âme incurvée, deux bras situés dans le prolongement de l'âme, et une languette d'appui solidaire de ladite âme et s'étendant du côté opposé aux bras.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue en perspective de la deuxième forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue en plan montrant la première forme d'exécution.
La fig. 4 est une vue en plan montrant la deuxième forme d'exécution,
Les fig. 5 et 6 sont des coupes montrant comment on utilise l'écarteur gingival selon l'invention.
La fig. 7 est une vue avec coupe partielle montrant l'écarteur gingival en position d'utilisation.
L'écarteur gingival 1 représenté sur les fig. 1 et 3 comprend un corps 2 ayant la forme générale d'un U présentant une âme 3 incurvée constituée par une bande de matériau mince pliée. L'âme 3 est prolongée par deux bras 4 de même épaisseur que l'âme 3 et dont le bord inférieur ou de travail 5, c'est-à-dire le bord destiné à être introduit entre la gencive et la dent, est incurvé de façon à présenter une courbure correspondant à celle de l'attachement gingivo-dentaire (fig. 7). L'extrémité de chaque bras 4 est raccordée à une lamelle d'accrochage 6 également mince et dont la hauteur est inférieure à celle du bras 4, les arêtes supérieures de la lamelle 6 et du bras 4 étant dans le prolongement l'une de l'autre.
Le raccord entre l'arête de travail du bras 4 et l'arête inférieure de la lamelle 6 se fait selon une courbe sensiblement arrondie 7 et dépourvue de toute saillie. L'âme 3 du corps 2 porte, au centre de son arête supérieure ou libre, une languette d'appui évasée 8 s'étendant du côté opposé aux bras 4. Cette languette 8 est légèrement recourbée vers le haut de manière à offrir une place d'appui 9 concave. La surface de la place d'appui est rendue rugueuse par des stries 14.
Selon une variante d'exécution représentée sur les fig. 2 et 4, L'écarteur gingival présente les mêmes caractéristiques que l'exécution de la fig. 1, mais les lamelles d'accrochage 6 sont supprimées et les extrémités des bras 4 sont sensiblement arrondies de façon à ne présenter aucune saillie.
L'écarteur gingival décrit est utilisé comme suit: le praticien place l'écarteur sur la dent 10 et introduit l'arête de travail de l'âme 3 et des bras 4 entre la dent 10 et la gencive 11 (fig. 6). I1 fait ensuite pénétrer l'car teur jusqu'à ce que le bord inférieur 5 des bras 4 soit appliqué contre l'attachement gingivo-dentaire dont il épouse la forme (fig. 7). Si l'on fait usage de l'écarteur représenté sur la fig. 1, les lamelles d'accrochage 6 passent entre la dent 10 et les dents voisines lors de la mise en place de l'écarteur et il faut les rabattre sur les dents voisines (fig. 3), ce qui assure le maintien de l'écarteur car lesdites lamelles 6 passent au-dessous des points de contact de la dent 10 avec les dents adjacentes.
Si, par contre, on utilise l'écarteur selon fig. 2, la mise en place est identique mais exige une opération de moins. Lorsque l'écarteur est en bonne position, il suffit au praticien d'agir sur la languette 8 pour faire basculer légèrement le corps 2 qui forme avec la dent 10 une sorte de poche dans laquelle le praticien peut introduire la fraise 12 (fig. 5).
L'écarteur gingival décrit facilite le fraisage du corps de la dent ou de sa paroi extérieure jusque sous la gencive 11 sans risquer de blesser cette dernière. Cela permet de poser une couronne ou une dent à pivot dont le joint avec la dent sera invisible. En plus de l'avantage esthétique, on évite le risque de causer une inflammation de la gencive ou de la blesser et le fraisage est beaucoup plus rapide car la gencive ne saigne pas, ce qui supprime l'obligation de la tamponner pour ôter le sang et permet une meilleure visibilité de la place de travail.
La forme particulière de l'écarteur représenté permet son utilisation sur des dents de toutes dimensions car il peut être aisément façonné et ajusté. L'absence de parties saillantes sur les bras 4 ou l'âme 3 évite le risque de couper la gencive lors de la mise en place ou du retrait de l'écarteur, cependant que les stries 14 et la place d'appui concave 9 offrent une prise satisfaisante aux doigts du praticien.
L'écarteur gingival selon l'invention peut être fait en acier inoxydable, en cuivre, en matière synthétique ou toute autre matière adéquate.
Il est prévu de relier les bras 4 entre eux par une lame de même épaisseur afin de donner au corps 2 la forme d'une bague constituée par un U fermé. La paroi d'une telle bague sera de préférence évasée pour que la fraise puisse être introduite entre la bague et la dent.
n est également prévu de renforcer la languette 8, par exemple en rabattant ses bords, afin d'éviter qu'elle ne se plie.
Enfin, le bord de travail de l'âme 3, qui est situé dans les prolongements des bords de travail 5 des bras 4, peut également être incurvé de façon à s'adapter aussi exactement que possible à l'attachement gingivo-dentaire.
Gingival retractor
Certain dental treatments, such as, for example, the placement of a crown or a pivot tooth, require the milling of the outer wall of the tooth respectively of the body of the tooth. It is preferable to carry out this milling down to under the gingiva so that the joint between the tooth and the crown or the pivot tooth is covered and hidden by the gum, which, on the one hand, gives an aesthetically satisfactory result, but d 'on the other hand causes complications because the gum is always injured and inflammation occurs, the consequences of which can be quite serious, in particular because microorganisms can penetrate between the tooth and the gum or into the latter.
In addition, this work is rather long because it is necessary to continuously dab the gum which bleeds as a result of the wounds caused by the bur.
With the aim of overcoming these drawbacks, the present invention relates to a gingival retractor intended to allow the outer wall or the body of a tooth to be milled down to below the gum without damaging said gum. This spacer is characterized in that it comprises a U-shaped body having a curved core, two arms located in the extension of the core, and a support tab integral with said core and extending on the side opposite to the core. arms.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a perspective view of the first embodiment.
Fig. 2 is a perspective view of the second embodiment.
Fig. 3 is a plan view showing the first embodiment.
Fig. 4 is a plan view showing the second embodiment,
Figs. 5 and 6 are sections showing how the gingival retractor according to the invention is used.
Fig. 7 is a view in partial section showing the gingival retractor in the position of use.
The gingival retractor 1 shown in Figs. 1 and 3 comprises a body 2 having the general shape of a U having a curved core 3 formed by a strip of thin material bent. The core 3 is extended by two arms 4 of the same thickness as the core 3 and whose lower or working edge 5, that is to say the edge intended to be introduced between the gum and the tooth, is curved. so as to present a curvature corresponding to that of the gingivo-dental attachment (fig. 7). The end of each arm 4 is connected to an equally thin hooking strip 6, the height of which is less than that of the arm 4, the upper edges of the strip 6 and of the arm 4 being in the extension of one of the 'other.
The connection between the working edge of the arm 4 and the lower edge of the blade 6 is made according to a substantially rounded curve 7 and devoid of any projection. The core 3 of the body 2 carries, in the center of its upper or free edge, a flared support tongue 8 extending on the side opposite to the arms 4. This tongue 8 is slightly curved upwards so as to provide space. support 9 concave. The surface of the bearing place is roughened by ridges 14.
According to an alternative embodiment shown in FIGS. 2 and 4, The gingival retractor has the same characteristics as the execution of fig. 1, but the hooking strips 6 are omitted and the ends of the arms 4 are substantially rounded so as not to present any protrusion.
The gingival retractor described is used as follows: the practitioner places the retractor on tooth 10 and introduces the working edge of the core 3 and of the arms 4 between the tooth 10 and the gum 11 (fig. 6). It then makes the card penetrate until the lower edge 5 of the arms 4 is pressed against the gingivodental attachment, the shape of which it follows (fig. 7). If use is made of the spacer shown in fig. 1, the hooking strips 6 pass between the tooth 10 and the neighboring teeth during the installation of the retractor and they must be folded over the neighboring teeth (fig. 3), which ensures the maintenance of the retractor because said strips 6 pass below the points of contact of tooth 10 with adjacent teeth.
If, on the other hand, the spacer according to fig. 2, the set-up is the same but requires one less operation. When the retractor is in the correct position, the practitioner only needs to act on the tongue 8 to slightly tilt the body 2 which forms with the tooth 10 a kind of pocket in which the practitioner can insert the bur 12 (fig. 5). ).
The gingival retractor described facilitates the milling of the body of the tooth or of its outer wall down to under the gum 11 without risking injuring the latter. This makes it possible to install a crown or a pivot tooth whose joint with the tooth will be invisible. In addition to the aesthetic benefit, the risk of causing inflammation of the gum or injuring it is avoided and the milling is much faster because the gum does not bleed, which eliminates the need to dab it to remove the blood and allows better visibility of the workplace.
The particular shape of the retractor shown allows its use on teeth of all sizes because it can be easily shaped and adjusted. The absence of protruding parts on the arms 4 or the core 3 avoids the risk of cutting the gingiva during the installation or removal of the retractor, while the ridges 14 and the concave bearing place 9 offer a satisfactory grip on the practitioner's fingers.
The gingival retractor according to the invention can be made of stainless steel, copper, synthetic material or any other suitable material.
It is planned to connect the arms 4 together by a blade of the same thickness in order to give the body 2 the shape of a ring formed by a closed U. The wall of such a ring will preferably be flared so that the cutter can be introduced between the ring and the tooth.
It is also planned to reinforce the tongue 8, for example by folding its edges, in order to prevent it from bending.
Finally, the working edge of the core 3, which is located in the extensions of the working edges 5 of the arms 4, can also be curved so as to adapt as exactly as possible to the gingivodental attachment.