Appareil servant à commander et régler le dévidage d'une bande vers une machine l'utilisant
La présente invention se rapporte à un appareil servant à commander et régler le dévidage d'une bande provenant d'un rouleau d'alimentation et allant à une machine l'utilisant et la demandant soit d'une manière continue soit d'une manière intermittente, de préférence à une vitesse moyenne élevée. L'appareil est du type qui emmagasine une certaine quantité de bande en n mouve- ment et agit sur la bande emmagasinée en mouvement soit en augmentant soit en diminuant la quantité emmagasinée pour compenser les variations de la vitesse de demande et pour permettre également de réduire la vitesse de la bande ou de l'arrêter à une position de jonction sans avoir à réduire la vitesse de la bande fournie à la machine qui l'utilise.
En conséquence, la présente invention a pour but de fournir:
un appareil permettant d'emmagasiner une
grande quantité de bande en n'occupant qu'un
minimum d'espace au sol, ce qui constitue d'ha
bitude un avantage autour des machines qui uti
lisent des bandes telles que les presses à grande
vitesse, par exemple,
- un appareil permettant de faire varier la quantité
de bande emmagasinée sans faire appel à des élé
ments auxquels est appliquée une grande force
vive,
- un appareil permettant de traiter et de condition
ner des bandes de plus grandes dimensions et
plus longues que cela était possible jusqu'à pré
sent avec un appareil classique.
Le traitement et
le conditionnement de la bande avant qu'elle
atteigne la machine l'utiliant, telle qu'une presse
à imprimer, sont importants pour assurer les con
ditions optimales de teneur en humidité, de ten
sion, de suppression des boucles, et de traitement
de surface permettant de réaliser une impression
de qualité supérieure,
- un appareil permettant de former une jonction
entre un nouveau rouleau d'alimentation de la
bande et une bande en mouvement en un point
de la bande qui se déplace à une vitesse très fai
ble ou qui a été arrêtée complètement pendant
que la machine utilisant la bande continue à être
alimentée à sa vitesse normale,
- un appareil dans lequel on peut maintenir un
réglage effectif des différences de vitesse d'entrée
et de sortie de la bande dans l'appareil d'emma
gasinage.
L'appareil selon Invention est caractérisé en ce qu'il
comprend au moins deux jeux de rouleaux fous et deux
jeux de rouleaux danseurs, chaque jeu comprenant au
moins deux rouleaux, la bande passant d'un jeu de rou
leaux à l'autre de façon qu'une boucle de bande soit dis
posée à l'intérieur d'une autre boucle de bande, chaque
boucle s'étendant entre un rouleau danseur et un rou
leau fou.
Des formes d'exécution préférées de l'appareil selon
l'invention seront décrites ci-après, à titre d'exemple, en
regard du dessin dans lequel:
la fig. 1 est une vue latérale de gauche d'un appareil d'alimentation en bande;
la fig. 2 est une vue de face de l'appareil représenté sur la fig. 1;
la fig. 3 est une vue en perspective de certains des éléments, d'autres éléments étant supprimés pour des raisons de clarté, et représentant les liaisons de fonctionnement et de réglage d'un ensemble de rouleaux danseurs faisant partie d'un dispositif à guirlande ou dispositif d'emmagasinage dans l'appareil;
la fig. 4 est une vue en plan de détail représentant un ensemble de frein associé à chaque position du rouleau d'alimentation dans l'appareil
les fig. 5 et 6 sont des vues de détail latérales de gau
che et en plan, respectivement, d'éléments de l'ensemble
des rouleaux danseurs;
les fig. 7 et 8 sont des vues latérales de gauche très
schématiques d'une double configuration de rouleaux
danseurs, représentant respectivement des positions de
fonctionnement et de départ;
les fig. 9 et 10 sont des vues semblables à celles des
fig. 7 et 8 mais représentant une configuration à triples
rouleaux danseurs, respectivement dans des conditions
de fonctionnement et de départ;
la fig. 11 est un schéma des liaisons pneumatiques
de l'appareil selon les fig. 1 à 8, et
la fig. 12 est un schéma représentant les connexions
électriques de l'appareil selon les fig. 1 à 8.
En se reportant maintenant aux dessins, un appareil
est représenté comme comprenant un bâti comportant
des plaques latérales parallèles verticales 20 et 22 main
tenues espacées par des éléments de bâti horizontaux
représentés par exemple en 24, 26 et 28 sur les fig. 1
et 2. A l'avant du bâti se trouvent une guirlande d'emma
gasinage de bande indiquée d'une manière générale en
30, des postes de dévidage supérieur et inférieur de la
bande supportant respectivement des rouleaux d'alimen
tation 32 et 34 et un dispositif de jonction de bande indi
qué d'une manière générale en 36. Le dispositif 36 de
jonction des bandes n'est pas décrit en détail ici.
Pour
mieux comprendre l'appareil, on peut considérer que
le dispositif de jonction 36 est semblable, sauf indication
contraire, à celui décrit dans le brevet des Etats-Unis
d'Amérique No 3305189.
La guirlande 30 d'emmagasinage de la bande dans
l'appareil représenté est vue en particulier sur les fig. 1,
7 et 8 suivant une configuration à doubles rouleaux qui
double approximativement la capacité d'emmagasinage
qu'on peut obtenir avec un appareil connu pour les
mêmes paramètres de surface au sol et de hauteur. Le
nombre de rouleaux de chaque jeu peut être augmenté
pour former une configuration à trois rouleaux, comme
représenté sur les fig. 9 et 10. Pour des raisons de clarté,
cependant, on va commencer par décrire la configura
tion à deux rouleaux en détail et ensuite la manière
suivant laquelle on peut utiliser un nombre plus impor
tant de rouleaux pour augmenter encore la capacité
d'emmagasinage.
Dans la configuration à deux rouleaux,
une série de paires de rouleaux dont chacun peut tour
ner autour d'un axe fixe et qui sont appelés d'une ma
nière générale les rouleaux fous, coopèrent avec des
paires de rouleaux danseurs montés sur un étrier ou
chape pouvant se déplacer pour se rapprocher et s'écar
ter des rouleaux fous et par suite chaque rouleau dan
seur tourne autour d'un axe mobile. Chaque paire de
rouleaux, que ce soient des rouleaux fous ou des rou
leaux danseurs, est constituée par des rouleaux de dia
mètres différents, le grand rouleau étant monté à l'exté
rieur et le petit rouleau à l'intérieur.
Bien que la configuration à rouleaux doubles puisse
être utilisée avec une seule paire de rouleaux fous et
une seule paire de rouleaux danseurs, on a représenté
sur les dessins une installation type comprenant quatre
paires de rouleaux fous et quatre paires de rouleaux
danseurs. Les rouleaux fous extérieurs, c'est-à-dire ceux
qui sont les plus éloignés des rouleaux danseurs, sont
indiqués par les références numériques 38, 40, 42 et 44
Ct forment respectivement des paires avec des rouleaux H ts itrieurs, 46, 48, 50 et 52. On verra plus loin qu'on obtient un avantage important en montant les rouleaux danseurs de telle sorte que le trajet du parcours est décalé par rapport aux plans axiaux des paires les plus rapprochées de rouleaux fous pour permettre d'abaisser les rouleaux danseurs entre les rouleaux fous.
Les rouleaux danseurs extérieurs, c'est-à-dire ceux qui sont les plus éloignés des rouleaux fous, sont indiqués par les références numériques 54, 56, 58 et 60 et forment respectivement des paires avec des rouleaux danseurs intérieurs 62, 64, 66 et 68. La construction et le montage des rouleaux, qu'ils soient fous ou danseurs, est essentiellement la même et elle est représentée sur la fig. 6 sur laquelle le rouleau danseur 56 est partiellement en coupe et où on voit qu'il est d'une construction tubulaire à paroi relativement mince et qu'il est supporté par un arbre 70 dont une extrémité est fixée à une plaque 72 d'un étrier ou chape. L'autre extrémité de l'arbre, comme on le voit sur la fig. 2, est supportée rigidement par une plaque 74 d'un étrier sur le côté droit de l'appareil.
Entre chacune des extrémités du rouleau 56 et l'arbre 70, se trouve un ensemble 76 de roulement à billes maintenu sur l'arbre 70 par un collier 78. Chacun des rouleaux fous est monté de la même manière sur un arbre supporté rigidement entre des consoles 79 qu'on voit sur la fig. 2 et qui font partie du bâti.
Les plaques 72 et 74, les arbres 70 et les rouleaux danseurs constituent l'ensemble danseur indiqué d'une manière collective par la référence numérique 80, lequel ensemble s'écarte des rouleaux fous toutes les fois où la vitesse d'entrée dans la guirlande d'emmagasinage est supérieure à la vitesse de sortie vers la machine utilisant la bande. Inversement, lorsque la vitesse de sortie de la guirlande d'emmagasinage est supérieure à la vitesse d'entrée, l'ensemble danseur 80 se rapproche des rouleaux fous. Pour guider le mouvement de l'ensemble danseur 80 lorsqu'il se rapproche et s'écarte des rouleaux fous, deux rails de guidage 86 et 88 sont disposés sur les côtés de la machine comme on le voit sur les fig. 1, 2, 5 et 6, lesquels rails de guidage sont supportés suivant des positions parallèles par les plaques 20 et 22 respectivement.
Comme on le voit sur la fig. 6, le rail de guidage 86 se présente sous la forme d'un U peu profond comportant deux branches espacées 90 tournées vers l'intérieur et un tenon 92 disposé latéralement.
Le rail de guidage 88 présente essentiellement l'image spéculaire du rail de guidage 86 à l'exception du fait que le rail 88 n'est pas pourvu de dispositif équivalant au tenon 92, mais le montage de la plaque 74 sur r le rail 88 est par ailleurs exactement le même que le montage de la plaque 72 sur le rail 86. Pour raccourcir la description, on ne va, par la suite, décrire que le montage de la plaque 72 sur le rail 86 en se reportant aux fig. 5 et 6.
Les branches du rail 86 sont entourées étroitement par des galets 94 montés à l'aide de roulements à billes sur un goujon fileté 96 pour éviter que la plaque 72 ne se déplace dans un plan perpendiculaire aux axes des arbres 70. Pour éviter que la plaque 72 ne se déplace parallèlement aux axes des arbres 70, le tenon 92 est entouré par deux galets 98 montés sur des roulements à billes dont chacun est supporté par un goujon 100 monté rigidement sur une console 102, qui à son tour est fixée sur la plaque 72. Le contact des galets 94 et 98 avec les branches 90 et avec le tenon 92 et le montage semblable entre la plaque 74 et le rail 88 forment un moyen de guidage à faible frottement mais précis pour le mouvement de l'ensemble danseur 80.
On va décrire en se reportant aux fig. 1, 2 et 3 un mécanisme servant à pousser vers le haut l'ensemble danseur 80 pour emmagasiner de la bande. Le mécanisme comprend deux chaînes à rouleau 104 et 106 agencées chacune de manière à former une boucle fermée et reliées respectivement aux plaques 72 et 74. Les deux chaînes 104 et 106 sont disposées de la même manière et de ce fait on ne décora en détail que la disposition de la chaîne 104. La chaîne 104 est reliée à ses extrémités à un bloc d'ancrage 108 fixé à l'intérieur de la plaque 72 pour former une boucle fermée guidée par des pignons fous intérieurs 110 et 112, un pignon fou supérieur 114, la chaîne passant sur un grand pignon d'entraînement 116.
La chaîne 104 est également en prise avec un pignon 118 de commande d'un commutateur, claveté sur un arbre court 120 qui est tourillonné sur la plaque latérale 20. Le pignon 116 est claveté sur un arbre transversal 122 qui est tourillonné près de ses extrémités sur les plaques 20 et 22.
La force nécessaire pour pousser l'ensemble danseur vers le haut pour emmagasiner de la bande est fournie par deux pistons 124 et 126 qui ne sont représentés que schématiquement sur la fig. Il, et qui peuvent coulisser dans des cylindres 128 et 130. Les pistons 124 et 126 sont montés respectivement sur des tiges 132 et 134. Sur les dessins, et en particulier sur les fig. 1 et 3, on n'a représenté que le cylindre 128 et la tige de piston 132 mais les mêmes liaisons sont reproduites pour la tige 134. A la tige 132 est reliée une chaîne à rouleau 136 qui s'enroule autour d'un pignon 138 claveté sur l'arbre 122. Par suite, lorsque le piston 124 est pressé vers le bas sous l'action de la pression de l'air, l'arbre 122 et le pignon 116 sont contraints de tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (en observant les fig.
1 et 3) et du fait de l'accouplement réalisé par la chaîne 104 avec la plaque 72. il pousse l'ensemble danseur de manière à emmagasiner une plus grande quantité de bande à mesure que les rouleaux danseurs se déplacent vers le haut. La longueur du déplacement ou de la course du piston 124 est transformée par l'intermédiaire des diamètres primitifs relatifs des pignons 138 et 116 de manière à permettre à l'ensemble danseur de se déplacer depuis la position la plus basse représentée sur la fig. 8 à une position de pleine charge un peu plus élevée que celle représentée sur les fig. 1 et 7.
Le rapport de la circonférence primitive du pignon 116 au déplacement total de l'ensemble danseur est tel que lorsque ce dernier se déplace d'une position où l'appareil est vidé à une position où il est plein, le pignon 116 et l'arbre 122 tournent un peu moins d'un tour complet.
Pour régler la force de freinage appliquée au rouleau de bande en mouvement, sur l'arbre 122 est montée en un point se trouvant à l'extérieur de la plaque 20 une came 140 dont la périphérie est en contact avec un galet de came 142 qui fait partie d'une soupape de régulation de pression 144 qu'on trouve dans le commerce. Sur l'arbre 122 est également montée une seconde came 146 qui est en contact avec un galet 148 servant à actionner un commutateur de coupure à amortisseur, normalement fermé 150. La soupape 144 et le commutateur 150 sont montés respectivement sur des consoles 152 et 154 qui toutes les deux sont fixées à l'extérieur de la plaque 20.
L'appareil représenté comporte un dispositif servant à détecter l'état suivant lequel l'entrée de la bande dans la guirlande 30 est supérieure à sa sortie vers la machine l'utilisant. Dans ces conditions, L'ensemble danseur 80 s'élève à une vitesse qui est proportionnelle à la différence entre les vitesses d'entrée et de sortie. Le dispositif de détection comprend un commutateur à amortisseur normalement ouvert 160 pourvu d'un bras de commande 162 qui ne fait fermer le commutateur que lorsque l'extrémité éloignée du bras est fléchie vers le bas.
Pour actionner le commutateur, un pignon 164 est en prise avec un pignon 166 monté rigidement sur l'arbre 120. Le pignon 164 peut tourner autour d'un goujon 168 et dans le trajet parcouru par ses dents s'étend l'extrémité éloignée du bras 62 de sorte que lorsque le pignon 164 tourne, chaque dent fait fléchir le bras de commande du commutateur. Cependant, ce n'est que lorsque le pignon tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (en observant la fig. 3) qu'il fait fermer le commutateur 160 en appuyant sur le bras 162. Lorsque le pignon 160 tourne en sens opposé et fait lever le bras 162 il ne fait pas fermer le commutateur. On voit ainsi que lorsque l'ensemble danseur 80 s'élève, le commutateur 160 est fermé pour chaque dent du pignon 164 qui vient en prise avec le bras 162.
On peut faire varier le rapport du pignon 166 et du pignon 164 et par suite modifier le nombre de fois où le commutateur 160 est fermé de manière à ce qu'il corresponde à une élévation prédéterminée de l'ensemble danseur 80. On verra plus loin que le nombre d'impulsions de fermeture du commutateur 160 pendant un intervalle de temps donné est traduit en une force de freinage effective proportionnelle à la vitesse suivant laquelle l'ensemble danseur 80 s'élève. On verra également plus loin que le commutateur danseur agit pendant les deux tiers inférieurs du parcours de l'ensemble danseur 80 et qu'il permet un meilleur réglage d'ensemble du dévidage de la bande.
Dans l'appareil représenté, les rouleaux d'alimentation de la bande sont montés sur des arbres expansibles du type général décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique No 3305189 précité. L'arbre est supporté de même, de façon à pouvoir tourner par des jeux de rouleaux (supprimés sur les dessins) qui sont montés sur deux consoles supérieure et inférieure de chargement 172 et 174 fixées rigidement à un certain espacement à l'intérieur des plaques 20 et 22. A chaque poste de dévidage, des dispositifs servent à relier le rouleau d'alimentation à un frein et à aider à déplacer le rouleau axialement pour amener ses bords dans l'alignement vertical de ceux du rouleau se trouvant à l'autre poste de dévidage.
Ces dispositifs représentés sur la fig. 1 et plus particulièrement sur la fig. 4 comprennent chacun un mandrin 176 présentant à son extrémité intérieure une douille appropriée 178 destinée à recevoir une extrémité complémentaire formée sur un arbre supportant un rouleau, lequel arbre est représenté d'une manière partielle en 179. Le mandrin 176 est tubulaire et il est fixé par une broche 180 sur une tête 182 solidaire de l'extrémité intérieure d'un arbre horizontal 184. L'intérieur du mandrin 176 présente une rainure de clavette 186 pouvant coulisser par-dessus une clavette 188 fixée sur un manchon 190 qui est usiné de manière à présenter un ajustage glissant à l'intérieur du mandrin 176.
Le manchon 190 peut tourner dans des paliers ou roulements montés dans un cylindre 194 fixé à une plaque 195 supportée rigidement à l'extérieur de la plaque latérale 20 pour permettre au mandrin 176 de venir en prise avec l'arbre 179. A l'extérieur des roulements 192 un moyeu 196 est claveté sur le manchon 190, sur lequel moyeu est fixé un disque de frein 198. Le moyeu 196 est maintenu sur le manchon 190 par un écrou 200 vissé sur la partie extérieure du manchon. Par suite, l'ensemble constitué par le mandrin 176, l'arbre 184, le manchon 190 et le disque de frein 198 tourne en bloc dans les roulements 192. L'arbre 184 et le mandrin 176 sont cependant libres de coulisser axialement par rapport au manchon 190 pour aligner chaque nouveau rouleau d'alimentation en bande sur le rouleau se trouvant à l'autre poste de dévidage de la bande.
Dans ce but, l'extrémité extérieure de l'arbre 184 est ajustée dans un roulement à billes 206 maintenu dans une douille d'adaptation 208 solidaire de l'extrémité intérieure d'une vis 210. Pour empêcher la douille 208 et la vis 210 de tourner, la douille est maintenue rigidement à l'intérieur d'une couronne fendue 212 dans la fente de laquelle peut coulisser un doigt de guidage 214.
Le doigt de guidage 214 est fixé à une plaque 216 qui à son tour est supportée rigidement à un certain espacement par la plaque 195. Un écrou 218 vissé sur la vis 210 peut tourner dans un roulement à billes 220 au moyen d'un volant à main 222 pour faire déplacer le mandrin 176 vers l'intérieur et vers l'extérieur en l'écartant et en le rapprochant de la plaque 20 pour aligner le rouleau de bande. Le roulement 220 est maintenu sur l'écrou 218 par une bague élastique 224 et sur la plaque 216 par un capuchon 226 comportant une bague élastique intérieure 228.
Pour appliquer une force de freinage au rouleau associé au mandrin 176, sur le disque de frein 198 portent deux tampons de freins opposés 230 qui font partie d'un ensemble de frein 232 qu'on trouve dans le commerce et qui est supporté rigidement par la plaque 195.
L'appareil représenté sur la fig. 4 est doublé au poste inférieur de dévidage de la bande, c'est-à-dire celui qui est occupé par le rouleau 34. Au poste inférieur, I'ensemble de frein est indiqué par la référence 234 et comprend des tampons de frein 236 venant en prise avec un disque de frein 238 qu'on voit schématiquement sur la fig. il.
Dans l'appareil représenté, de l'air comprimé est appliqué aux tampons de frein 230, 236 aux cylindres danseurs 128 et 130 et aux cylindres à air pour effectuer des opérations de jonction et de séparation de bande par l'intermédiaire d'une canalisation d'air comprimé 248 représentée schématiquement sur la fig. 11. De préférence, la canalisation 248 est maintenue à une pression réglée comprise entre 7 et 10,5 bars, dans des conditions de largeur de bande, de résistance à la traction et de vitesse de demande moyennes. Lorsqu'il faut agir sur des bandes très larges, ou lorsque les vitesses d'utilisation sont élevées, il peut être nécessaire d'augmenter la pression qui règne dans la canalisation 248.
De la canalisation principale 248, l'air traverse un filtre 250, un régulateur de pression principal réglable à la main 252 pourvu d'un manomètre 253 et par un graisseur 254 il pénètre dans une canalisation 256 de distribution de la machine. Entre la jonction de la canalisation 256 et du graisseur 254 et les cylindres 128 et 130 est interposée une soupape d'arrêt 258 de l'ensemble danseur, commandée à la main permettant de couper l'arrivée d'air au cylindre pour mettre l'appareil en service ou à tout autre moment lorsqu'une nouvelle bande doit être enfilée à travers l'ensemble danseur, comme on le verra plus complètement plus loin.
De la soupape 258, l'air comprimé traverse une soupape de régulation de pression réglable à la main 260 pourvue d'un manomètre 262, utilisée pour régler l'importance de la force agissant pour emmagasiner de la bande dans la guirlande d'emmagasinage, et par des dispositifs de réglage de débit comprenant un clapet de retenue 264 monté en parallèle avec un étranglement 266 réglable à la main, il va aux cylindres 128 et 130. L'étranglement 266 limite l'écoulement de l'air provenant du dessus des pistons 124 et 126 lorsque la vitesse de sortie de la bande est supérieure à sa vitesse d'entrée dans la guirlande 30, de manière à augmenter la tension de la bande et accélérer le rouleau de bande qui est en mouvement.
Dans un conduit 268 qui relie les soupapes 264 et 266 aux cylindres 128 et 130 se trouvent également une soupape de décharge 270 et une soupape de fuite 272 qui toutes les deux sont réglables à la main.
Une seconde branche du circuit pneumatique est reliée à la canalisation de distribution 256 par l'intermé- diaire d'une soupape de régulation de pression 278 qui est pourvue d'un manomètre 280. Sur le côté sortie de la soupape de régulation 278 se trouvent les liaisons avec deux cylindres 282 et 284 dans lesquelles sont montés respectivement des pistons 286 et 288 exécutant des opérations de jonction et de séparation des bandes. Dans l'appareil représenté, le mouvement linéaire des pistons 286 et 288 est substitué au mouvement rotatif de solé noïdes décrits pour les opérations de jonction et de coupe de la bande dans le brevet des Etats-Unis précité. Les deux pistons 286 et 288 sont représentés à leurs positions de repos qu'ils occupent entre des opérations de jonction des bandes.
Pour joindre l'extrémité avant d'un rouleau 32 du poste de dévidage supérieur, qu'on voit sur la fig. 1, le piston 286 est poussé vers le haut par l'air comprimé dans le cylindre 282 et cette élévation du piston 286 fait également couper la bande en mouvement qui provient du poste de dévidage inférieur, c'est-à-dire celui qui est occupé par le rouleau 34 sur la fig. 1. Pour joindre l'extrémité avant d'un rouleau de bande se trouvant au poste de dévidage inférieur, le piston 288 est poussé vers le haut par l'air comprimé dans le cylindre 84 et cette élévation du piston 288 effectue également la coupe de la bande du poste de dévidage inférieur. L'air comprimé est fourni au cylindre 282 par un distributeur commandé par un solénoïde comprenant un tiroir 290 actionné par un solénoïde 292.
De même, l'air est fourni au cylindre 284 par un distributeur identique comprenant un tiroir 294 actionné par un solénoïde 296.
Les liaisons qui amènent de l'air comprimé aux tampons de frein 230 et 236 comprennent la soupape régulatrice de pression 144 dont la pression de sortie est réglée par la came 140. La forme de la came 140 est telle qu'elle ne fait enfoncer le plongeur 298 de la soupape 144 que lorsque les rouleaux danseurs se trouvent au tiers supérieur de leur course. L'enfoncement du plongeur 298 a pour effet d'augmenter la pression de sortie de la soupape 144. Aux moments où le plongeur 298 n'est pas enfoncé, la pression de sortie de la soupape 144 est réglée au préalable à une valeur minimale.
La sortie de la soupape régulatrice 144 est en communication avec les tampons ou patins de freins 230 et 236 par des liaisons qui comprennent un distributeur commandé par solénoïde, comportant un tiroir 300 actionné par un solénoïde 302. Lorsque le solénoïde 302 est désexcité et que le tiroir occupe la position représentée sur la fig. 11, la sortie de la soupape 144 est en communication par l'intermédiaire de la moitié supérieure du tiroir 300 avec une soupape navette 304 dont la fonction sera expliquée plus loin. Le solénoïde 302 est excité pour déplacer vers le haut le tiroir 300 et par suite mettre en communication avec la soupape navette 304 un circuit d'air de ralentissement comprenant un régulateur de pression 306 qui peut être réglé à la main et qui est pourvu d'un manomètre 308.
Entre le régulateur de pression 306 et la soupape navette 304 est interposé un étranglement 310 réglable à la main, sous la forme d'un robinet à pointeau. Le régulateur de pression 306 est normalement réglé à une pression supérieure à la pression de réglage de tension maximale qu'on peut obtenir de la soupape 144, mais la présence du robinet 310 dans le circuit permet un accroissement progressif de la pression de l'air agissant sur les freins pendant le cycle de ralentissement. Cet accroissement progressif de la pression de l'air est important pour éviter de rompre la bande soit lorsque celle-ci est quelque peu fragile, soit lorsque le rouleau d'alimentation de la bande au début du cycle de ralentissement présente encore une dimension considérable et qu'il est par suite soumis à une force vive importante.
A l'extrémité de la soupape 304 qui est opposée à celle à laquelle est reliée la sortie du distributeur 300 se trouve un circuit d'amortissement comprenant un régulateur de pression 312 pouvant être réglé à la main et qui est pourvu d'un manomètre 314. La sortie du régulateur 312 est reliée à la soupape navette 304 par l'intermédiaire d'un distributeur commandé par solénoïde, comprenant un tiroir 316 actionné par un solénoïde 318.
Lorsque le solénoïde 318 est excité et que le tiroir 316 est abaissé comme on le voit sur la fig. 11, la sortie du régulateur de pression 312 est mise en communication avec la soupape navette 304. On voit ainsi que la sortie de la soupape 304 est constituée soit par une pression stable fournie par le régulateur de pression 144 par l'intermédiaire du tiroir 300, soit par des impulsions d'une pression plus élevée provenant du régulateur 312 appliquée à la soupape 304 par la partie supérieure du tiroir 316. Dans tous les cas, la sortie de la soupape 304 est mise en communication soit avec les deux jeux de patins de frein 230, 236, soit avec le jeu approprié de patins de frein par l'intermédiaire d'un distributeur à trois directions réglable à la main comprenant un tiroir 320.
Lorsque le tiroir 320 occupe sa position centrale, comme on le voit sur la fig. 11, la pression de sortie de la soupape 304 est appliquée aux deux jeux de patins de frein 230 et 236. Lorsque le tiroir 320 est levé de telle sorte que son tiers inférieur devient actif, la sortie de la soupape 304 est mise en communication avec les patins 230, tandis que les patins 236 sont maintenus à la pression atmosphérique également par le même tiers inférieur du tiroir 320. Lorsque le tiroir 320 est déplacé vers le bas de telle sorte que son tiers supérieur est mis en position de fonctionnement, la sortie de la soupape navette 304 est mise en communication par l'intermédiaire de ce tiers supérieur avec les patins de frein 236 tandis que les patins 230 sont ramenés à la pression atmosphérique par le même tiers du tiroir 320.
L'opérateur de l'appareil maintient par suite le tiroir 320 à sa position centrale toutes les fois où il se présente des conditions qui font souhaiter d'appliquer une force de freinage aux deux postes de dévidage, supérieur et inférieur; le tiroir 320 est levé pour agir sur le dévidage du poste supérieur et il est abaissé pour agir sur le dévidage du poste inférieur.
Les connexions électriques de l'appareil reçoivent leur courant de l'enroulement secondaire d'un transformateur 330, dont une borne est connectée à une ligne principale 332 de la machine par l'intermédiaire d'un fusible 334 et dont l'autre borne est connectée à une ligne 336. Entre les lignes 332 et 336 est monté un circuit d'amorçage, un cycle de jonction qui comprend un commutateur d'arrêt à bouton-poussoir normalement fermé 338 et un commutateur à bouton-poussoir normalement ouvert 340 qui, lorsqu'il est temporairement fermé, fait alimenter une ligne secondaire 342. Des circuits servant à commander le ralentissement de la bande en mouvement pour préparer la formation d'une jonction et pour commander sa formation sont interposés entre la ligne secondaire 342 et la ligne 336.
Un premier circuit de commande comprend deux contacts normalement fermés
TD2-A en série avec une bobine de relais 1CR qui est équipée de deux jeux de contacts. Le premier jeu de contacts 1CR-A est normalement ouvert mais lorsque la bobine de relais 1CR est excitée, les contacts se ferment pour mettre en route un moteur 344 entraînant une pompe à vide. La pompe remplit essentiellement la même fonction consistant à maintenir en position l'extrémité avant d'une bande prête pour former une jonction que dans l'appareil du brevet des Etats-Unis précité. Le circuit du moteur 344 comprend également deux contacts de protection de surcharge normalement fermés 346 en série avec le moteur. La seconde paire de contacts qui sont actionnés par la bobine de relais 1CR sont les contacts normalement ouverts 1CR-B en parallèle sur le commutateur 340.
Par suite, lorsqu'on ferme temporairement le commutateur 340 et que la bobine de relais 1CR est excitée, les contacts 1CR-B se ferment pour maintenir alimentée la ligne secondaire 342 après qu'on a laissé le commutateur 340 s'ouvrir. Une lampe témoin 348 sert à signaler que l'appareil est prêt pour effectuer une opération de jonction lorsque la ligne 342 est ali mentée.
Le cycle de jonction peut commencer soit lors d'une commande soit automatiquement en utilisant l'appareil décrit, comme c'est également le cas avec l'appareil du brevet des Etats-Unis d'Amérique précité. Pour faire commencer la commande d'un cycle de jonction, on ferme temporairement un commutateur à bouton-poussoir 350 qui est normalement ouvert. Le cycle de jonction est mis en route automatiquement par la fermeture de l'un ou l'autre des commutateurs 352 et 354 qui détectent d'une manière continue la dimension du rouleau de la bande qui est en train de se dévider.
Les commutateurs 352 et 354 sont en parallèle sur le commutateur 350 et la fermeture momentanée de l'un quelconque d'entre eux fait exciter une bobine de relais 2CR de manière à fermer une seule paire de contacts normalement ouverts 2CR-A pour maintenir excitée la bobine de relais 2CR après qu'on a laissé s'ouvrir le commutateur qui n'a été fermé que momentanément. Une bobine de relais temporisé TD 1 est également excitée par la ligne secondaire 342 par l'intermédiaire des contacts fermés 2CR-A, cette bobine de relais temporisé
TDl comportant deux jeux de contacts.
Le relais ma oeuvré par la bobine TDl peut être réglé de manière à modifier la position normale de ses contacts à la fin d'un bref intervalle de temps qui, par exemple, est d'une seconde environ après que la bobine de relais TD1 a été excitée, ce qui permet aux contacts normalement fermés TDl-A de s'ouvrir et aux contacts normalement ouverts
TD1-B de se fermer. Par suite, le solénoïde 302 est excité pendant une période d'une durée approximative d'une
seconde après que la bobine de relais TD1 a été excitée.
Le solénoïde 302 est excité par l'intermédiaire des con
tacts normalement fermés TD1-A et des contacts de re
lais 2CR-A. L'excitation du solénoïde 302 a pour effet de
déplacer le tiroir 300 comme on le voit sur la fig. 11 de
sa position basse à sa position haute de manière à sépa
rer la soupape-navette 304 du régulateur de pression
144 et de manière à la relier au régulateur de pression
306. La pression fournie par le régulateur 306 est telle
qu'un rouleau de bande même plein est amené à un
arrêt complet pendant un intervalle d'une seconde pen
dant lequel le relais commandé par la bobine TD1 est
enclenché.
A la fin de l'intervalle d'une seconde, la bande se
trouvant au dispositif de jonction 36 est immobile et la
jonction est formée automatiquement. La formation de
la jonction s'effectue lorsque les contacts TD1-B se
ferment de manière à exciter soit le solénoïde 292 soit
le solénoïde 296 suivant la position d'un commutateur
sélecteur 356 qui peut être couplé d'une manière avan
tageuse aux dispositifs servant à supporter l'extrémité
avant d'une bande prête ou aux dispositifs servant à
couper la bande en mouvement ou qui, en variante,
peut être commandé à la main.
Dans la position suivant
laquelle le commutateur 356 est représenté sur la fig. 12,
le solénoïde 296 est excité, ce qui fait lever le tiroir 294
comme on le voit sur la fig. 1 1 de manière à relier la
chambre inférieure du cylindre 284, c'est-à-dire celle qui
se trouve en dessous du piston 288 à la sortie du régula
teur de pression 278 et sa chambre supérieure à l'atmo
sphère. Par suite, le piston 288 est poussé vers le haut
dans le cylindre 284, ce qui fait adhérer l'extrémité avant
d'une bande prête d'un rouleau d'alimentation supporté
par un rouleau de pincement inférieur 358 qu'on voit
sur la fig. 1 à la bande qui se dévide du poste d'alimen
tation supérieur.
Si, au contraire, le commutateur 356
est déplacé de telle sorte que le solénoïde 292 est excité,
le tiroir 290 est déplacé vers le haut et relie la chambre
inférieure du cylindre 282 au régulateur 278 et sa cham
bre supérieure à l'atmosphère. II en résulte que le piston
286 est poussé vers le bas, ce qui fait adhérer l'extrémité
avant d'une bande prête du poste de dévidage supérieur,
laquelle extrémité est supportée par un rouleau de pin
cement supérieur 360 (fig. 1) à une bande en mouvement
provenant du poste de dévidage inférieur.
La fermeture des contacts TDl -B fait également
exciter un second relais temporisé TD2 comportant une
seule paire de contacts normalement fermés TD2-A. On
règle le relais TD2 de telle sorte qu'après un bref inter
valle de temps de 1 à 2 secondes, les contacts TD2-A
du relais sont ouverts. Lorsque les contacts TD2-A du
relais s'ouvrent, la bobine de relais 1CR est désexcitée, ce
qui fait ouvrir les contacts de relais 1CR-A et 1CR-B.
L'ouverture des contacts 1CR-A fait arrêter le moteur
344 de la pompe à vide et l'ouverture des contacts .1 CR-B fait cesser l'alimentation de la ligne secondaire
342. Lorsque la ligne 342 cesse d'être alimentée, le cou
rant allant aux bobines de relais 2CR et TD1 est coupé
de telle sorte que les contacts 2CR-A reviennent à leur
position d'ouverture normale et que les contacts TD1-A
et TDl -B reviennent à leur position normale de ferme
ture et d'ouverture, respectivement.
Le solénoïde 302 a déjà été désexcité et ceci a eu
pour effet de rendre la commande de la pression de l'air
fournie aux patins de frein par le régulateur de pres
sion 144 commandé par came, qui peut être réglé ou
dont la came 140 peut présenter une forme telle qu'il ne fournisse aucune pression de freinage aux patins de frein lorsque la guirlande d'emmagasinage 30 est largement épuisée, par exemple lorsque l'ensemble danseur 80 se trouve à la moitié inférieure ou aux deux tiers de son parcours. Cette commande effectuée par le régulateur 144 se poursuit pendant tout le dévidage normal de la bande avec l'addition d'impulsion d'air comprimé à une pression plus élevée provenant du régulateur 312 qui sont appliqués aux freins par l'intermédiaire de la soupape navette 304.
Les éléments du circuit électrique qui se rapportent au régulateur 312 et au commutateur 160 pour fournir des impulsions d'air à une pression plus élevée aux patins de frein 230 et 236 sont également représentés sur la fig. 12 et comprennent un relais temporisé TD3 en série sur la ligne avec le commutateur 160. On peut régler le relais TD3 de manière à obtenir une largeur d'impulsion prédéterminée qui par exemple est de l'ordre d'un quart de seconde période, pendant laquelle le solé noïde 318 de la fig. 1 1 est excité pour fournir de l'air à la soupape navette 304 depuis le régulateur 312. Ceci est réalisé par le jeu unique de contacts normalement fermés TD3-A commandés par la bobine de relais TD3.
A la fin de l'intervalle de temps type d'un quart de seconde, les contacts TD3-A s'ouvrent pour faire cesser l'excitation du solénoïde 318. Le circuit servant à exciter le solénoïde 318 comprend le commutateur 150 qui est commandé par une came et qui sert à ne rendre opératif le circuit d'amortissement que pendant les deux tiers inférieurs environ de la course de l'ensemble danseur 80.
En parallèle sur le commutateur 150 et sur le solénoïde 318 est montée une bobine de relais 3CR comportant une seule paire de contacts normalement ouverts 3CR-A qui sont en parallèle sur le commutateur 160 et qui par suite servent de contacts de maintien maintenant excitée la bobine de relais TD3 et le solénoïde 318 jusqu'à ce que les contacts TD3-A s'ouvrent. Par suite, la période pendant laquelle le solénoïde 318 est excité et permet à l'air comprimé provenant du régulateur 312 de passer vers la soupape navette 304 est indépendante de la période pendant laquelle le commutateur 160 est fermé par les dents du pignon 166.
On se rend compte d'après la description précédente du circuit d'amortissement qu'on obtient une largeur d'impulsion d'air prédéterminée appliquée à la soupape navette 304 par le réglage du relais comportant la bobine TD3; que la pression fournie pendant la durée de l'impulsion peut être réglée en réglant le régulateur 312; que la partie de montée de l'ensemble danseur qui est soumise aux impulsions est réglée par la forme de la came 146 qu'on voit sur la fig. 3 et que la fréquence de répétition suivant laquelle le commutateur 160 se ferme pour amorcer des impulsions est réglée par le rapport entre le nombre de dents du pignon 164 et le nombre de dents du pignon 166, qui peuvent être considérés comme des pignons d'un changement de vitesse dans ce but.
Par suite, on obtient une grande souplesse pour agir sur des bandes de caractéristiques physiques extrêmement différentes qui sont introduites dans des machines utilisant des bandes présentant des vitesses de demande extrêmement variées, de sorte que les rouleaux d'alimentation commandés peuvent être réglés pour les accélérer sans que l'ensemble danseur 80 ne subisse de mou vement rapide ni de force vive correspondante.
De la manière décrite on agit d'une manière précise sur l'excès de bande entrant dans le dispositif à guirlande par rapport à la quantité qui en sort pour aller à la machine utilisant la bande. Lorsqu'on met en fonctionnement un nouveau rouleau d'alimentation, par exemple, il faut l'accélérer pour l'amener jusqu'à la vitesse moyenne demandée par la machine qui utilise la bande. Pendant ce temps, la vitesse de sortie de la guirlande est très supérieure à la vitesse d'entrée et cette différence de vitesse est rattrapée par le déplacement des rouleaux danseurs vers les rouleaux fous. Lorsqu'on accélère le nouveau rouleau, on atteint cependant un point où la quantité d'entrée de la guirlande est égale et ensuite dépasse la quantité de sortie vers la machine utilisant la bande.
Cet excès de bande est absorbé par le déplacement des rouleaux danseurs qui s'écartent des rouleaux fous. Selon la disposition de réglage décrite, cet excès d'entrée par rapport à la sortie de la guirlande est détecté et une force de freinage variable est appliquée au rouleau d'alimentation de la bande suivant un taux proportionnel à la vitesse de déplacement des rouleaux danseurs qui s'écartent des rouleaux fous. La force de freinage appliquée au rouleau d'alimentation varie également à mesure que la guirlande se rapproche d'un état où elle est complètement remplie. Par suite, lorsque le remplissage est complet, la force de freinage appliquée au rouleau d'alimentation de la bande est inversement proportionnelle à la quantité d'espace d'emmagasinage de la bande qui reste dans l'ensemble des rouleaux danseurs.
Le trajet parcouru par la bande, ainsi que la manière avantageuse de l'enfiler à travers l'appareil, vont être décrits maintenant en se reportant aux fig. 7 et 8 qui se rapportent à une configuration double de rouleaux danseurs 12. Sur la fig. 7 on a représenté une bande qui se dévide du rouleau 32 au poste de dévidage supérieur et qui, en se dévidant, passe par-dessus un rouleau de guidage 366 et ensuite à travers le dispositif de jonction qui comprend des rouleaux de pincement supérieur et inférieur 358 et 360. Pendant qu'elle se dévide du rouleau 32, la bande ne vient en contact qu'avec le rouleau de pincement supérieur 360 du fait que les rouleaux de pincement sont maintenus espacés pendant un dévidage normal.
Du dispositif de jonction 36, la bande passe successivement sur des rouleaux de guidage 368, 370 et 372 et ensuite pénètre dans la guirlande 30 en passant successivement par-dessus les rouleaux 44, 68, 42, 66, 40, 64, 38 et 62 pour aller à un rouleau de guidage 376 et ensuite se replier sur elle-même pour aller vers l'avant de l'appareil. Depuis le rouleau de guidage 376, la bande passe successivement sur les rouleaux 54, 46, 56, 49, 58, 50, 60 et sur le rouleau de guidage 52 pour sortir et aller à la machine utilisant la bande. Lorsque la bande est dévidée du rouleau 34 au poste inférieur de dévidage, le trajet est essentiellement le même sauf le fait qu'avant d'atteindre le rouleau de guidage 368, la bande passe sur un rouleau de guidage 374 et sur le rouleau de pincement inférieur 358 sans venir en contact avec le rouleau de pincement supérieur 360.
On voit ainsi que la configuration à rouleaux doubles qui a été décrite maintenant donne la possibilité d'ajuster et de rapprocher étroitement les boucles les unes des autres de manière à doubler approximativement la capacité d'emmagasinage dont on dispose avec l'appareil du brevet des Etats-Unis d'Amérique N) 3305189 précité. Par suite, la boucle qui s'étend entre le rouleau danseur extérieur 54 et qui passe par-dessus le rouleau fou 46 pour aller au rouleau danseur extérieur 56 est disposée sensiblement à l'intérieur de la boucle qui s'étend entre le rouleau danseur intérieur 62, qui passe par-dessus le rouleau fou extérieur 38 et qui va au rouleau danseur intérieur 64.
On voit sur la fig. 8 qu'en coupant l'arrivée d'air comprimé aux cylindres 128 et 130 de l'ensemble danseur, L'ensemble danseur 80 est abaissé jusqu'à une position suivant laquelle les rouleaux danseurs extérieurs 54, 56, 58 et 60 se trouvent en dessous des rouleaux fous intérieurs 46, 48, 50 et 52. Dans ces conditions, la bande provenant du rouleau 32 peut être enfilée commodément à travers l'appareil en tirant un tronçon de bande pardessus le rouleau de guidage 366, le rouleau de pincement supérieur 360, les rouleaux de guidage 368, 370 et 372 et en bouclant la bande suivant un mouvement de va-et-vient comme on le voit sur la fig. 8.
Le trajet de chargement de la bande qui va vers l'arrière passe pardessus les rouleaux danseurs intérieurs 68, 66, 64, 62 et en dessous des rouleaux fous extérieurs 44, 42, 40, 38 et par-dessus le rouleau de guidage 376. La bande est alors amenée vers l'avant depuis le rouleau de guidage 376 au-dessus des rouleaux danseurs extérieurs 54, 56, 58 et 60 et en dessous des rouleaux fous intérieurs 46, 48, 50 et 52. La longueur de bande tirée du rouleau 32 doit être suffisante pour permettre à cette partie de la bande qui s'étend vers la droite du rouleau fou 52 sur la fig. 8 d'être introduite et d'être serrée fermement par la machine utilisant la bande.
On ouvre ensuite la soupape 258 pour appliquer l'air comprimé aux cylindres 128 et 130, ce qui tend la bande et fait commencer à tourner le rouleau 32 dans le sens du dévidage lorsque la machine utilisant la bande est mise lentement en route et qu'elle est ensuite accélérée progressivement jusqu'à sa vitesse de fonctionnement normale.
Sur la fig. 9 on a représenté un appareil qui est essentiellement de même modèle que celui représenté sur la fig. 7, à l'exception du fait qu'on utilise une configuration de rouleaux triples pour augmenter encore la capacité d'emmagasinage de la guirlande de bande. L'appareil de la fig. 9 est représenté comme comportant montés sur lui un rouleau d'alimentation supérieur 380 et un rouleau d'alimentation inférieur 382. Cet appareil comprend quatre jeux de trois rouleaux danseurs alignés verticalement qui coopèrent avec quatre jeux de rouleaux fous alignés verticalement. Comme dans le cas de la configuration à rouleaux doubles, le rouleau le plus grand de chaque jeu est monté à l'extérieur et le rouleau le plus petit est monté à l'intérieur, mais un rouleau de diamètre intermédiaire est monté entre le grand et le petit rouleau.
L'ensemble danseur comprend des rouleaux danseurs extérieurs 384, 386, 388 et 390 disposés par jeux respectivement avec des rouleaux danseurs intermédiaires 392. 394, 396 et 398 et reliés de plus par jeux respectivement avec des rouleaux danseurs intérieurs 400, 402, 404 et 406. Les jeux de rouleaux fous comprennent les rouleaux fous extérieurs 408, 410, 412 et 414 montés par jeux respectivement avec des rouleaux fous intermédiaires 416, 418, 420 et 422 et avec des rouleaux fous intérieurs 424, 426, 428 et 430. En plus des rouleaux fous et des rouleaux danseurs, I'appa- reil de la fig. 9 comprend également des rouleaux de pincement supérieur et inférieur 434 et 436 ainsi que des rouleaux de guidage 438, 440, 442 et 444.
Tout l'en- semble danseur est déplacé dans son mouvement vertical suivant lequel il se rapproche et s'écarte des rouleaux fous par deux rails, dont l'un d'entre eux est indiqué par la référence 446, comme on le voit sur les fig.
9 et 10.
Lorsque la bande est dévidée du rouleau 380 du poste supérieur, elle passe successivement par-dessus le rouleau de guidage 438, le rouleau de pincement supérieur 434 et le rouleau de guidage 440 pour pénétrer dans la guirlande où elle alterne entre les rouleaux fous et les rouleaux danseurs en allant de l'arrière vers l'avant, de la gauche vers la droite sur la fig. 9, puis ensuite de l'avant vers l'arrière et ensuite à nouveau de l'arrière vers l'avant. Par suite, le trajet parcouru par la bande depuis le rouleau de guidage 440 passe successivement par-dessus les rouleaux 424, 384, 426, 386, 428, 388, 430 et 390 pour aller au rouleau de guidage 442 à l'avant de l'appareil.
Depuis le rouleau de guidage 442, la bande est guidée vers l'arrière de l'appa- reil en passant successivement par-dessus les rouleaux 398, 422, 396, 420, 394, 418, 392 et 416. Depuis le rouleau fou 416 la bande passe par-dessus le rouleau fou 408 et revient ensuite vers l'avant de l'appareil en passant successivement par-dessus les rouleaux 400, 410, 402, 412, 404, 414 et 406 pour aller au rouleau de guidage de sortie 444 et de ce rouleau à la machine l'utilisant. La bande dévidée du rouleau 382 suit essentiellement le même trajet à l'exception du fait qu'elle passe du rouleau d'alimentation par-dessus un rouleau de guidage 448, par-dessus le rouleau de pincement inférieur 436, par-dessus le rouleau de guidage 440 et pénètre de là dans la guirlande d'emmagasinage.
On voit d'après ce qui précède que l'appareil comportant une configuration de rouleaux triples peut emmagasiner environ 50 % de plus de bande que l'appareil à configuration à rouleaux doubles pour les mêmes paramètres d'espace au sol et de hauteur de l'appareil.
On peut se rendre compte de la densité d'emmagasinage de l'appareil par le fait que la bande est disposée suivant trois jeux de boucles se trouvant essentiellement les uns à l'intérieur des autres. Ainsi, par exemple, la boucle partant du rouleau danseur 400 et passant par-dessus le rouleau fou 410 et allant au rouleau danseur 402 recoit intérieurement une seconde boucle s'étendant depuis le rouleau danseur intermédiaire 392 et passant sur le rouleau fou 418, pour aller au rouleau danseur 394, ainsi qu'une troisième boucle partant du rouleau danseur extérieur 384, passant sur le rouleau fou intérieur 426 pour aller au rouleau danseur extérieur 386.
Comme dans le cas de l'appareil comportant la configuration à rouleaux doubles, une disposition est prise dans l'appareil des fig. 9 et 10 pour enfiler facilement la bande pour la mise en route initiale, comme on le voit sur la fig. 9. Après avoir fait descendre l'ensemble danseur jusqu'à la position représentée sur la fig. 10, on tire un tronçon de bande du rouleau d'alimentation supérieur 380 par-dessus le rouleau de guidage 438, le rouleau de pincement supérieur 434 et le rouleau de guidage 440 et ensuite vers l'avant à travers l'appareil, c'est-à-dire de la gauche vers la droite en observant la fig. 10 à un niveau inférieur à celui des rouleaux fous intérieurs 424, 426, 428 et 430 et disposé au-dessus des rouleaux danseurs extérieurs 384, 386, 388 et 390.
On fait ensuite passer la bande autour du rouleau de guidage 442 à l'avant de l'appareil et on la ramène vers l'arrière à un niveau inférieur à celui des rouleaux fous intermédiaires 422, 420, 418 et 416 et supérieur à celui des rouleaux danseurs intermédiaires 390, 396, 394 et 392 pour aller au rouleau fou extérieur 408. Du rouleau fou extérieur 408, on amène à nouveau la bande vers l'avant à un niveau inférieur à celui des rouleaux fous extérieurs 410. 412 et 414 et supérieur à celui des rouleaux danseurs intérieurs 400, 402, 404 et 406 pour la mettre en contact avec le rouleau de guidage 444 et pour l'amener à la machine utilisant la bande. On tire lentement la bande pendant que les rouleaux danseurs occupent la position représentée sur la fig. 10 et le tron çon de bande est engagé dans la machine qui la serre fermement.
Ensuite, on pousse vers le haut les rouleaux danseurs d'une manière semblable à celle décrite pour l'appareil des fig. 7 et 8 dans lequel on utilise la configuration de rouleaux doubles.
La combinaison de l'un des festons déjà décrits, qu'ils présentent une configuration à rouleaux doubles ou triples, avec les dispositifs de commande et de réglage que comprend également l'appareil décrit, permet un réglage et un conditionnement extrêmement précis de la bande qui passe d'un rouleau d'alimentation à une machine l'utilisant à une vitesse de sortie élevée.