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Dispositif de ventilation d'un immeuble locatif La présente invention a pour objet un dispositif de ventilation d'un immeuble locatif à plusieurs appartements, comprenant des gaines reliées à un ventilateur.
La ventilation artificielle des habitations, pratiquement inexistante il y a 20 ans environ, a commencé à faire son apparition pour les locaux sanitaires d'abord, ensuite pour les cuisines, salles d'eau, etc., sous une forme relativement simple. Il a été prévu une canalisation d'aération individuelle pour chaque pièce à aérer, partant du sous-sol, traversant la pièce de bas en haut, fermée au milieu environ de la pièce, et munie d'une ouverture d'admission en bas et d'une ouverture d'évacuation en haut, ces ouvertures étant pourvues de grilles.
Cette solution permet un renouvellement d'air réduit, dépendant du temps et de la température, c'est-à-dire des conditions atmosphériques, et présente l'inconvénient d'un refroidissement des locaux, si l'air nouveau n'est pas préchauffé, ce qui est le cas général, et elle est relativement coûteuse, peu efficace et prend beaucoup de place vu les sections importantes des gaines à prévoir.
La prochaine étape était l'introduction de la ventilation mécanique, sous forme des gaines verticales reliant par colonne tous les W-C, bains, cuisines, etc., gaines surmontées d'un aspirateur chacune ou reliées, sous ou sur la toiture, à une cabine de ventilation centrale où le ventilateur était, en général, pourvu d'un moteur à deux vitesses permettant un fonctionnement accéléré aux heures de pointe, et réduit le reste du temps.
Ce système était avantageux au point de vue section des gaines Vu la vitesse d'air considérablement accrue, la section et, par conséquent, le poids et le prix des gaines ont pu être diminués en fonction de cette augmentation de vitesse. Par exemple, si une gaine sans ventilation artificielle peut évacuer 100 m3 d'air vicié à l'heure, à une vitesse linéaire de 10 cm/s, la section de cette gaine est de 2750 cm2 environ. A une vitesse de 2 m/s, facilement atteinte dans une gaine artificiellement ventilée, cette section tombe à 140 cm2.
Ce qui est non satisfaisant de ce système est son fonctionnement. Il se produit une transmission des bruits entre les locaux, des difficultés de poser des gaines et d'adapter le dispositif aux besoins individuels.
Le but de l'invention est d'éviter ces inconvénients. Le dispositif de ventilation selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est composé d'un réseau de gaines par appartement montées horizontalement et reliant les pièces à aérer à une gaine collectrice verticale et reliée, à son tour, au ventilateur situé au voisinage de la toiture de l'immeuble, en ce que les gaines horizontales sont pourvues, dans chaque pièce à aérer, de bouches d'aération munies chacune d'un dispositif de fermeture au moins partielle, automatique ou télécommandé, afin de concentrer la force de ventilation aux pièces ayant le plus besoin d'être ventilées,
et en ce que l'admission d'air nouveau se fait à un seul point de l'habitation situé à proximité de la porte d'entrée, par une grille antisonore.
Une forme d'exécution de l'objet de l'invention sera décrite, à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé, auquel la fig. 1 est un plan d'un appartement pourvu de cette forme d'exécution ; la fig. la est un détail de montage d'une gaine horizontale, en coupe transversale, la fig. 2 est une coupe verticale schématique d'un immeuble équipé du dispositif de ventilation ; la fig. 3 est une vue en plan d'un immeuble avec huit habitations ventilées par étage ; la fig. 3a est une coupe verticale selon la ligne A-A de la fig. 3, et la fig. 4 est un schéma de climatisation d'un immeuble.
L'appartement de la fig. 1 se compose d'un salon 1, d'un vestibule 2, d'une chambre de bains 3, d'un local
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W-C 4 et d'une cuisine 5. La gaine horizontale 6 est munie des bouches 7, 8 et 9 dont la bouche 7 est prévue au-dessus de la cuisinière, dans une hotte d'aération 10, la bouche 8 se trouve directement raccordée au tuyau d'eau des toilettes selon le brevet suisse No 443174 et la bouche 9 est disposée dans la salle de bains 3. Toutes les bouches comportent des clapets électromagnétiques (non représentés).
La gaine 6 est reliée à la gaine verticale 12 qui mène au-dessus de l'immeuble. D'autres gaines verticales 13 et 14 proviennent des appartements situés au-dessous de l'appartement représenté. Les trois gaines verticales 12, 13, 14 sont posées dans le canal 15.
L'admission de l'air se fait par la grille antisonore 11 qui est placée au-dessus de la porte d'entrée 16. Les portes de communication peuvent comporter, si besoin, des grilles d'admission au bas. Ces dernières peuvent également être aménagées dans les parois de séparation, à côté ou en haut des portes de communication.
La gaine 6 est posée près du plafond. Elle sera cachée, selon la fig. la, par une caisse en tôle ou en matière plastique 17 qui se fixe à la gaine posée par des agrafes 18.
Lorsque l'immeuble sera pourvu d'une climatisation selon une variante, la gaine 6 peut être prolongée par la gaine 6' dessinée en traits pointillés. Cette gaine 6', comportant les bouches 7' et 8' qui seront également munies de clapets électromagnétiques, sert à ventiler le salon 1 et la cuisine 5.
La fig. 2 complète la représentation du système selon les fig. 1 et la. On y voit aussi le ventilateur principal 19 qui aspire l'air des gaines 12, 13 et 14 et qui est monté en haut du canal 15. L'air pulsé peut sortir de l'ouverture 20 dans le sens de la flèche 21. Les points 7, 8 et 9 représentent les bouches d'aération et les clapets électromagnétiques.
Dans la fig. 3, le toit d'un immeuble avec 8 appartements par étage est représenté tandis que la fig. 3a donne une coupe verticale de cet immeuble, avec 3 étages. Chaque canal vertical 15 renferme 3 gaines verticales 12 à 14. Les gaines collectrices 22 relient les canaux 15 à la cabine 23 où un seul ventilateur 19 assure l'aspiration de l'air. Bien entendu, chaque gaine horizontale 6 comporte des bouches d'aération (voir les petites flèches) munies de clapets électromagnétiques.
Enfin, la fig. 4 montre la disposition d'admission d'air de ces immeubles. Au-dessus de la porte d'entrée 25, le rectangle 24 symbolise ou bien une simple grille d'admission, avec ou sans ventilateur, ou bien un condi- tionneur d'air .avec corps de chauffe, dispositif de refroidissement, filtre, humidificateur et/ou déshumidificateur. Ensuite, l'air suit les flèches pour passer par les grilles antisonores 11 disposées au-dessus des portes d'entrée 16, dans les appartements à ventiler.
On emploie avantageusement des clapets électromagnétiques comme dispositif de fermeture. L'électro- aimant peut être commandé en combinaison avec l'interrupteur de l'éclairage ou par tout autre moyen qui assure la fermeture du clapet correspondant lorsqu'une pièce n'est pas utilisée.
La commande des clapets peut aussi servir de dispositif de sécurité. En cas d'incendie, même local, il est nécessaire que la ventilation s'arrête aussitôt. On peut donc prévoir l'installation d'un ou plusieurs clapets automatiques antifeu, à contrepoids ou électriques, com- mandés par un thermostat qui déclenche le ventilateur et ferme les gaines d'aération.