La présente invention comprend un procédé pour attacher un objet et un outil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
On utilise dans ce texte le terme de lien qui est destiné à couvrir toute ligature, quelle que soit sa forme, apte à tre tendue de la manière qui sera décrite. On entend par objet d'une façon générale tout article ou combinaison d'articles qui doit tre lié ou fixé par le lien.
On envisage avantageusement la fixation par des liens de matière plastique comme le polypropylène ou le nylon qui présentent certaines caractéristiques avantageuses dans l'emploi envisagé par suite de leur ductilité, de la grande égalité de leur surface et de leur élasticité ou capacité d'allongement élevée. La ductilité per met t de conformer la surface du lien à l'objet, l'égalité tend à diminuer la résistance au glissement du lien sous tension, et l'élasticité assure une liaison intime avec l'objet lié. I1 est connu de fixer un tel lien avec une boucle comportant des paires espacées de barres parallèles. Une extrémité du lien est enfilée ou tissée à travers les barres de chaque paire de barres et les extrémités du lien sont tirées à travers la boucle pour tendre le lien.
Les extrémités du lien devraient tre tirées à travers la boucle jusqu'à ce que le lien soit tendu et en engagement étroit avec l'objet. Cependant, la boucle est destinée mécaniquement à emprisonner et à maintenir par frottement les extrémités du lien tendu pour empcher que ce dernier se relâche à nouveau après la tension, et bien que la surface unie du lien permette de tirer ce dernier manuellement à travers la boucle jusqu'à ce qu'il soit partiellement tendu, la résistance au frottement destinée à empcher le relâchement du lien atteint en fait un niveau qui empche une nouvelle tension par une traction manuelle avant que le lien soit suffisam- ment serré.
Divers outils de tension de lien sont connus, particulièrement pour tendre les liens d'acier, mais ces outils sont complexes et coûteux, agissent de manière à mordre dans le lien (par exemple au moyen d'une roue à dents aiguës) et dans tous les cas sont conçus pour former des joints dans lesquels les extrémités du lien se recouvrent et sont fixés ensemble par le pliage d'une pièce de fermeture autour de ces extrémités.
Le procédé que comprend l'invention, dans lequel on met en place un lien autour de l'objet, les extrémités du lien étant connectées par un organe de retenue dans lequel l'une au moins des extrémités est retenue par frottement, et on fait avancer cette extrémité à travers l'organe de retenue pour tendre le lien autour de l'objet, est caractérisé en ce que pour effectuer au moins le stade final de la mise sous tension du lien on établit simultanément un engagement par serrage sur ladite extrémité dans des régions adjacentes aux côtés opposés de l'organe de retenue et situées de part et d'autre de cet organe et on applique un couple à ces régions du lien de manière à le faire avancer à travers cet organe de retenue.
Ainsi, un grippage est assuré sur l'extrémité du lien en un point situé peu avant l'organe de retenue dans lequel entre cette extrémité et en un point situé peu après cet organe, et le premier de ces points est utilisé comme appui autour duquel le second point est déplacé pour tirer l'extrémité du lien à travers ledit organe. En pratique, il est normalement nécessaire de répéter cette action de mise sous tension plus d'une fois en relâchant le serrage et en le rétablissant dans des régions différentes mais semblablement espacées et en appliquant un couple auxdites différentes régions du lien pour faire avancer une autre partie de ce lien à travers l'organe de retenue. Cette action peut tre répétée aussi souvent que nécessaire pour tendre complètement le lien.
L'outil pour la mise en oeuvre de ce procédé est caractérise par un levier allongé comportant, à proxi
Procédé pour attacher un objet et outil pour sa mise en oeuvre mité de l une de ses extrémités, deux dispositifs de serrage du lien espacés le long du levier et présentant des surfaces de serrage du lien s'étendant dans une direction générale perpendiculaire à la longueur du levier. Ainsi le couple peut tre appliqué aux dispositifs de serrage en exerçant une force sur le levier dans une région proche de l'extrémité opposée de ce levier.
Chaque dispositif de serrage comprend de préférence une mâchoire fixe sur le levier et une mâchoire mobile montée sur le levier, et il existe une connexion lentre les mâchoires mobiles de façon qu'elles se rapprochent et s'éloignent des mâchoires fixes en synchronisme. Cela peut tre réalisé en montant les mâchoires mobiles sur une pièce mobile connectée au levier par un pivot situé approximativement à mi-distance entre les mâchoires fixes.
Bien que l'outil défini ci-dessus puisse faire partie d'un équipement de serrage automatique ou semi-automatique, il sera de préférence manuel et, dans un tel outil, l'extrémité du levier éloignée des mâchoires fixes peut tre en forme de poignée et ladite pièce mobile peut comporter une poignée de manière que l'outil puisse tre actionné par une seule - main comme une paire de pinces.
Pour éviter la nécessité d'un outil séparé pour couper le lien, le levier et la pièce mobile peuvent présenter des bords de cisaillement coopérants.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'outil et illustre, également à titre d'exemple, une mise en oeuvre du procédé que comprend l'invention:
La fig. 1 est une vue latérale de cette forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue de face correspondant à la fig. 1.
La fig. 3 est une vue à plus grande échelle d'organes représentés à la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe selon 4-4 de la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe selon 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe semblable à celle de la fig. 5 montrant une autre position relative des organes.
La fig. 7 est une vue partielle de cette forme d'exécuti on illustrant un stade du procédé, et
la fig. 8 est une vue semblable à celle de la fig. 7 illustrant un autre stade du procédé.
L'outil représenté (fig. 1 et 2) comprend deux bras 10 et 1 1 engagés mutuellement à l'une de leurs extrémités par un dispositif de fixation 12 à pivot de manière que les bras puissent tre ouverts ou fermés à la manière d'une pince.
Le bras principal 10 est constitué par un corps allongé, en métal par exemple, formé de préférence par forgeage ou coulée. L'extrémité supérieure du corps allongé constitue une poignée 13 qui est légèrement iocurvée pour faciliter l'application d'une force manuelle à l'outil. L'extrémité inférieure du bras 10 est connectée d'une pièce à la poignée 13 par un col tordu 1 3N et fonctionne comme une tte de travail en contact avec le lien. Cette tte comprend une paroi principale plate 14 de forme générale triangulaire (fig. 2, 3, 5 et 6).
La tte comporte d'une seule pièce une mâchoire supérieure 15 et une mâchoire inférieure 16 s'étendant dans une direction générale perpendiculaire au plan de la paroi plate 14, la mâchoire inférieure 16 étant pratiquement alignée avec la poignée 13 et la mâchoire supérieure 15 étant décalée par rapport à la ligne principale de la poignée, mais dans un plan commun avec la mâchoire inférieure 16. Chacune de ces mâchoires 15, 16 comporte une extrémité libre 15T et 16T biseautée (fig. 1) pour faciliter l'insertion d'un lien. La paroi plate triangulaire 14 présente une ouverture centrale formant un trou de pivotement 14H qui est centré entre les mâchoires. Celles-ci comportent des faces plates 15F et 16F destinées à tre en contact avec le lien qui sont dirigées dans des directions verticales opposées, mais qui ne sont pas directement alignées.
Ainsi les faces des mâchoires en contact avec le lien sont symétriques autour de l'axe central défini par le trou 1 4H mais coupent obliquement toutes lignes radiales passant par l'axe.
L'autre bras 1 1 comporte une extrémité supérieure légèrement incurvée constituant aussi une poignée 17 disposée dans un plan commun avec la poignée 13.
L'extrémité inférieure du bras 1 1 est reliée d'une pièce avec la poignée 17 par un col tordu 1 7N et constitue une pièce mobile 18. Cette pièce 18 comprend une paroi plate qui peut tourner sur le dispositif de fixation 12 qui s'étend à travers le trou de pivotement.
Le dispositif de fixation 12 (fig. 4) comprend une vis 19 à épaulement comportant une tige lisse 19S constituant une cheville de pivotement logée étroitement dans le trou 14H et s'étendant librement à travers un trou ovale 1 8H aligné (fig. 5 et 6) ménagé dans la région centrale de la pièce 18. La tige de la vis porte une série de ressorts 20 en forme de disques, une rondelle 21 et un écrou de serrage 22 pour permettre à la pièce 18 de glisser contre la paroi plate 14. La pièce 18 comporte aussi deux mâchoires complémentaires supérieure 23 et inférieure 24, chacune associée individuellement avec une mâchoire correspondante 15 et 16. Les mâchoires 23 et 24 comportent des extrémités libres biseautées 23T et 24T (fig. 1) pour faciliter l'insertion du lien.
Ainsi, les mâchoires 23 et 24 sont pratiquement symétriques autour de la tige de pivotement 19S et présentent des faces 23F, 24F de contact avec le lien qui sont plates mais moletées et qui coupent obliquement toutes les lignes radiales passant par l'axe de pivotement. La paroi 14 et la pièce 18, plates et unies, glissent l'une par rapport à l'autre quand l'outil passe d'une position d'ouverture des mâchoires (fig. 2, 3 et 5) à une position de fermeture des mâchoires (fig. 6). Des goujons 1 3L et 17L d'une seule pièce avec les bras 10 et 11 constituent des appuis pour les extrémités opposées d'un ressort hélicoldal 25 qui constitue un organe élastique capable de céder et sollicitant les bras dans le sens correspondant à une ouverture des mâchoires (fig. 2).
La pièce 18 comporte une patte 1 8T d'une seule pièce portant un épaulement de butée pour engager une surface latérale 14E (fig. 3) de la paroi 14, définissant ainsi une limite pour la position ouverte des mâchoires dans une zone où les poignées sont espacées d'une distance convenable pour faciliter l'opération manuelle de l'outil. Le serrage des poignées 13 et 17 l'une vers l'autre fait tourner la pièce 18 dans la position fermée des mâchoires (fig. 6).
Dans l'application usuelle de l'outil pour tendre un lien, le lien est mené depuis une bobine non représentée et ne comporte qu'une extrémité libre, et il est tiré de façon répétée pour permettre son cisaillement après que chaque boucle a été formée et tendue afin de préparer l'opération suivante. Dans ce but, l'outil comporte des bords de cisaillement 26 et 27 disposés dans des régions de la paroi 14 et de la pièce 18 qui exécutent un mouvement relatif quand les bras pivotent autour de leur axe de pivotement. Le bord inférieur de la paroi 14 du bras 10 porte le bord de cisaillement 26 dont la face est tournée vers le bas, et la pièce 18 est fendue et porte le bord de cisaillement 27 dont la face est tournée vers le haut. Ces bords 26 et 27 sont normalement ouverts et définissent une fente 28 destinée à recevoir un segment du lien (fig. 2 et 5).
Lors du serrage des poignées 13 et 17, ces bords de cisaillement se déplacent l'un par rapport à l'autre (fig. 6) pour couper le segment de lien.
L'emploi de l'outil décri, t pour tendre une boucle d'un lien autour d'un objet est illustré aux fig. 7 et 8. Une boucle 30 formée par le lien présente des extrémités opposées 31 et 32 qui sont enfilées à travers une boucle 33 formée d'un fil métallique rigide. Les extrémités 31, 32 peuvent tre tirées à travers la boucle 33 dans une certaine mesure pour supprimer le mou de la boucle formée par le lien, mais l'engagement à frottement entre le lien et la boucle 33 empche d'obtenir la raideur désirée du lien. L'outil est destiné à agir sur une des extrémités du lien pour la tirer à travers la boucle jusqu'à ce que la tension désirée du lien soit obtenue.
L'outil fonctionne un peu sur le principe d'un levier simple en ce sens qu'il transmet le moment de la force appliquée par l'opérateur à la poignée 13 avec un avantage mécanique qui est déterminé par la distance
A entre le point milieu de la poignée 13 et la face 16F de la mâchoire inférieure 16 et par la distance B effective entre les deux mâchoires 15 et 16 (fig. 2). Par conséquent, une force manuelle relativement faible est appliquée à un bras de levier relativement long et transformée en une force relativement élevée appliquée à un bras de levier relativement court.
Les extrémités 31 et 32 représentées à la fig. 7 ont déjà été tirées manuellement et le frottement de la boucle 33 et du lien empche la tension complète de la boucle formée par le lien. A ce moment, l'outil est appliqué à des régions espacées 32A et 32B d'une extrémité du lien pour exercer mécaniquement l'effort devant achever la tension du lien. La mâchoire de grippage inférieure 16 et la mâchoire de serrage correspondante 24 engagent la région 32A du lien intérieur à la boucle, et la mâchoire de grippage 15 et la mâchoire de serrage 23 correspondante engagent la région 32B du lien extérieur à la boucle, oet engagement étant effectué en serrant les poignées l'une vers l'autre pour amener la pièce mobile 18 dans la position de fermeture des mâchoires contre les régions correspondantes du lien.
On agit alors sur la poignée 13 pour impartir une rotation à l'outil dans le sens des aiguilles d'une montre et le déplacer de la position représentée à la fig. 7 à la position représentée à la fig. 8 et tirer un segment de l'extrémité engagée 32 du lien à travers la boucle 33.
Les poignées sont libérées ensuite pour permettre au ressort 25 de ramener l'outil dans la position d'ouverture des mâchoires, et la mâchoire est disposée à nouveau dans la position représentée à la fig. 7 pour assurer un serrage sur deux régions du lien correspondantes, intérieure et extérieure à la boucle, après quoi l'outil est à nouveau tourné dans le sens des aiguilles d'une montre pour tirer un nouveau segment du lien à travers la boucle. Cette action est répétée jusqu'à ce que la boucle formée par le lien soit tendue de la façon désirée, et l'extrémité 32 du lien peut tre coupée.
Dans l'application de l'outil représentée aux fig. 7 et 8, la mâchoire inférieure 16 est en contact avec l'objet 34 à lier autour duquel la boucle formée par le lien doit tre tendue. La face 16F de cette mâchoire en contact avec le lien constitue le point d'appui pour l'action de levier, et l'action de l'outil pour développer cet effet d'appui dans la région de la mâchoire inférieure ne dépend pas du contact avec l'objet à lier. Dans de nombreux cas, l'outil peut tre placé à distance de l'objet à lier et tourné dans l'espace tout en obtenant encore l'effet d'appui requis et l'avantage mécanique recherché.
I1 faut noter, en se reportant à la fig. 8 qui représente la relation finale entre le lien et l'objet quand la tension complète du lien est obtenue, que le lien est espacé de l'objet à lier. Cela ne signifie pas qu'un mou subsiste dans la boucle tendue formée par le lien.
L'élasticité du lien 30 fait que la boucle qu'il forme vient en contact intime avec l'objet quand l'outil est retiré.
L'outil décrit est un outil à main. Cependant, les principes indiqués se rapportent à des éléments en mouvement relatif coopérant pour constituer une paire de pinces capable d'tre relâchée, pour engager des parties espacées du lien disposées sur les côtés opposés d'un organe de retenue du lien et grippés par cet organe. Les moyens de serrage sont espacés sur les éléments mobiles pour faciliter l'application d'un couple aux parties espacées du lien et faire avancer ce dernier à travers l'organe de retenue. Le principe de l'utilisation d'une paire de moyens de serrage présentant cette relation et dans le but décrit peut tre utilisé aussi dans un équipement de serrage automatique ou semi-automatique.
Le procédé de tension décrit comprend un engagement par serrage appliqué de toute façon à des parties espacées du lien pour permettre l'application d'un couple sur des parties du lien et faire avancer une longueur de ce lien à travers l'organe de retenue. Ce mouvement est répété en relâchant le lien et en rétablissant l'engagement par serrage pour faire avancer une autre longueur du lien à travers l'organe de retenue. L'outil peut tre relâché puis venir serrer le lien dans deux régions différentes mais semblables, par exemple, ou l'une des mâchoires peut tre retenue dans sa position existante et l'autre déplacée dans une seconde position.
Dans ce dernier cas, la mâchoire supérieure pourrait rester fixe et la mâchoire inférieure se déplacer par rapport à elle, ou la mâchoire inférieure pourrait tre fixe et la mâchoire supérieure mobile et déplacée dans une seconde position de serrage.
Dans l'outil décrit, le ressort 25 sollicite normalement les bras dans la position d'ouverture des mâchoires et les bras de l'outil sont serrés pour faire tour ser la pièce 18 dans la position de fermeture des mâchoires ; mais cette relation peut tre inversée, le ressort étant utilisé pour solliciter l'outil dans la position de fermeture des mâchoires et les bras étant serrés pour obtenir la position d'ouverture de ces mâchoires.
The present invention includes a method for attaching an object and a tool for performing this method.
The term link is used in this text, which is intended to cover any ligature, whatever its form, capable of being stretched in the manner which will be described. By object is meant in general any article or combination of articles which must be linked or fixed by the link.
The attachment is advantageously envisaged by ties of plastic material such as polypropylene or nylon which have certain advantageous characteristics in the envisaged use owing to their ductility, the great equality of their surface and their elasticity or high elongation capacity. . Ductility allows the surface of the link to conform to the object, equality tends to decrease the slip resistance of the link under tension, and elasticity provides an intimate bond with the linked object. It is known to fix such a link with a loop comprising spaced pairs of parallel bars. One end of the link is threaded or woven through the bars of each pair of bars and the ends of the link are pulled through the loop to tension the link.
The ends of the tie should be pulled through the loop until the tie is taut and in close engagement with the object. However, the loop is designed mechanically to trap and frictionally hold the ends of the taut link to prevent the latter from loosening again after tension, and although the plain surface of the link allows the link to be pulled manually through the loop. until partially tensioned, the frictional resistance intended to prevent loosening of the link actually reaches a level which prevents further tension by manual pulling before the link is sufficiently tight.
Various link tension tools are known, particularly for tensioning steel links, but these tools are complex and expensive, act to bite into the link (e.g. by means of a sharp tooth wheel) and in all the cases are designed to form joints in which the ends of the link overlap and are secured together by folding a closure piece around these ends.
The method that the invention comprises, in which a link is placed around the object, the ends of the link being connected by a retaining member in which at least one of the ends is retained by friction, and advancing this end through the retaining member to stretch the link around the object, is characterized in that to perform at least the final stage of the tensioning of the link, a clamping engagement is simultaneously established on said end in regions adjacent to the opposite sides of the retaining member and situated on either side of this member and a torque is applied to these regions of the link so as to cause it to advance through this retaining member.
Thus, seizure is ensured on the end of the link at a point located shortly before the retaining member in which between this end and at a point located shortly after this member, and the first of these points is used as a support around which the second point is moved to pull the end of the link through said member. In practice, it is normally necessary to repeat this tensioning action more than once releasing the clamp and reestablishing it in different but similarly spaced regions and applying torque to said different regions of the link to advance another. part of this link through the retainer. This action can be repeated as often as necessary to completely tighten the link.
The tool for implementing this method is characterized by an elongated lever comprising, close to
A method of tying an object and a tool for its implementation with one end thereof, two tie clamps spaced along the lever and having tie clamping surfaces extending in a general direction perpendicular to the length of the lever. The torque can thus be applied to the tightening devices by exerting a force on the lever in a region close to the opposite end of this lever.
Each clamping device preferably includes a jaw fixed on the lever and a movable jaw mounted on the lever, and there is a connection between the movable jaws so that they move towards and away from the fixed jaws in synchronism. This can be achieved by mounting the movable jaws on a movable part connected to the lever by a pivot located approximately midway between the fixed jaws.
Although the tool defined above can form part of an automatic or semi-automatic clamping equipment, it will preferably be manual and, in such a tool, the end of the lever remote from the fixed jaws can be in the form of a handle and said movable part may comprise a handle so that the tool can be operated by a single hand like a pair of pliers.
To avoid the need for a separate tool to cut the link, the lever and the moving part may have cooperating shear edges.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the tool and illustrates, also by way of example, an implementation of the method which the invention comprises:
Fig. 1 is a side view of this embodiment.
Fig. 2 is a front view corresponding to FIG. 1.
Fig. 3 is a view on a larger scale of members shown in FIG. 2.
Fig. 4 is a section on 4-4 of FIG. 3.
Fig. 5 is a section along 5-5 of FIG. 4.
Fig. 6 is a section similar to that of FIG. 5 showing another relative position of the organs.
Fig. 7 is a partial view of this embodiment illustrating a stage of the process, and
fig. 8 is a view similar to that of FIG. 7 illustrating another stage of the process.
The tool shown (fig. 1 and 2) comprises two arms 10 and 11 mutually engaged at one of their ends by a pivot fixing device 12 so that the arms can be opened or closed in the manner of a clamp.
The main arm 10 is formed by an elongated body, made of metal for example, preferably formed by forging or casting. The upper end of the elongated body constitutes a handle 13 which is slightly iocurved to facilitate the application of manual force to the tool. The lower end of the arm 10 is integrally connected to the handle 13 by a twisted neck 13N and functions as a working head in contact with the link. This head comprises a flat main wall 14 of generally triangular shape (FIGS. 2, 3, 5 and 6).
The head integrally comprises an upper jaw 15 and a lower jaw 16 extending in a general direction perpendicular to the plane of the flat wall 14, the lower jaw 16 being substantially aligned with the handle 13 and the upper jaw 15 being offset from the main line of the handle, but in a common plane with the lower jaw 16. Each of these jaws 15, 16 has a free end 15T and 16T bevelled (fig. 1) to facilitate the insertion of a link. The triangular flat wall 14 has a central opening forming a pivot hole 14H which is centered between the jaws. These have flat faces 15F and 16F intended to be in contact with the link which are directed in opposite vertical directions, but which are not directly aligned.
Thus the faces of the jaws in contact with the link are symmetrical about the central axis defined by the hole 1 4H but cut obliquely all radial lines passing through the axis.
The other arm 1 1 has a slightly curved upper end also constituting a handle 17 disposed in a common plane with the handle 13.
The lower end of the arm 1 1 is integrally connected with the handle 17 by a twisted neck 1 7N and constitutes a movable part 18. This part 18 comprises a flat wall which can turn on the fixing device 12 which s' extends through the pivot hole.
The fastener 12 (Fig. 4) includes a shoulder screw 19 having a smooth shank 19S constituting a pivot pin seated tightly in the hole 14H and extending freely through an aligned oval hole 18H (Fig. 5 and 6) provided in the central region of part 18. The screw shank carries a series of disc-shaped springs 20, a washer 21 and a clamping nut 22 to allow part 18 to slide against the flat wall 14 The part 18 also comprises two complementary upper 23 and lower 24 jaws, each associated individually with a corresponding jaw 15 and 16. The jaws 23 and 24 have bevelled free ends 23T and 24T (fig. 1) to facilitate the insertion of the jaw. link.
Thus, the jaws 23 and 24 are practically symmetrical around the pivot rod 19S and have faces 23F, 24F of contact with the link which are flat but knurled and which cut obliquely all the radial lines passing through the pivot axis. The wall 14 and the part 18, flat and united, slide relative to each other when the tool passes from an open position of the jaws (fig. 2, 3 and 5) to a closed position jaws (fig. 6). Studs 13L and 17L in one piece with the arms 10 and 11 constitute supports for the opposite ends of a coil spring 25 which constitutes an elastic member capable of yielding and urging the arms in the direction corresponding to an opening of the jaws (fig. 2).
Piece 18 has a one-piece lug 18T carrying a stop shoulder for engaging a side surface 14E (Fig. 3) of wall 14, thereby defining a limit for the open position of the jaws in an area where the handles. are spaced a suitable distance apart to facilitate manual operation of the tool. The tightening of the handles 13 and 17 towards each other rotates the part 18 in the closed position of the jaws (fig. 6).
In the usual application of the tool to tighten a link, the link is driven from a spool not shown and has only one free end, and it is repeatedly pulled to allow its shearing after each loop has been formed. and strained to prepare for the next operation. For this purpose, the tool has shear edges 26 and 27 disposed in regions of the wall 14 and of the workpiece 18 which perform relative movement when the arms are pivoted about their pivot axis. The lower edge of the wall 14 of the arm 10 carries the shear edge 26 whose face is turned downwards, and the part 18 is split and carries the shear edge 27 whose face is turned upwards. These edges 26 and 27 are normally open and define a slot 28 intended to receive a segment of the link (fig. 2 and 5).
When tightening handles 13 and 17, these shear edges move relative to each other (Fig. 6) to cut the link segment.
The use of the tool described, t to stretch a loop of a link around an object is illustrated in figs. 7 and 8. A loop 30 formed by the link has opposite ends 31 and 32 which are threaded through a loop 33 formed of a rigid metal wire. The ends 31, 32 can be pulled through the loop 33 to a certain extent to remove the slack in the loop formed by the link, but the frictional engagement between the link and the loop 33 prevents the desired stiffness of the link from being obtained. link. The tool is intended to act on one end of the tie to pull it through the loop until the desired tie tension is obtained.
The tool works somewhat on the principle of a simple lever in that it transmits the moment of the force applied by the operator to the handle 13 with a mechanical advantage which is determined by the distance
A between the midpoint of the handle 13 and the face 16F of the lower jaw 16 and by the effective distance B between the two jaws 15 and 16 (fig. 2). Therefore, a relatively small manual force is applied to a relatively long lever arm and transformed into a relatively high force applied to a relatively short lever arm.
The ends 31 and 32 shown in FIG. 7 have already been pulled manually and the friction of the loop 33 and the link prevents the complete tension of the loop formed by the link. At this time, the tool is applied to spaced regions 32A and 32B of one end of the link to mechanically exert the force to complete the tension of the link. The lower gripping jaw 16 and the corresponding gripping jaw 24 engage the region 32A of the inner link to the loop, and the gripping jaw 15 and the corresponding clamping jaw 23 engage the region 32B of the outer link to the loop, thus engaging being carried out by squeezing the handles towards each other to bring the movable part 18 into the closed position of the jaws against the corresponding regions of the link.
Action is then taken on the handle 13 to impart a rotation to the tool in the direction of clockwise and to move it from the position shown in FIG. 7 to the position shown in FIG. 8 and pull a segment of the engaged end 32 of the link through the loop 33.
The handles are then released to allow the spring 25 to return the tool to the open position of the jaws, and the jaw is placed again in the position shown in FIG. 7 to ensure tightening on two corresponding regions of the link, inside and outside of the loop, after which the tool is again turned clockwise to pull a new segment of the link through the loop. This action is repeated until the loop formed by the tie is stretched in the desired manner, and the end 32 of the tie can be cut.
In the application of the tool shown in FIGS. 7 and 8, the lower jaw 16 is in contact with the object 34 to be tied around which the loop formed by the tie must be stretched. The face 16F of this jaw in contact with the link constitutes the fulcrum for the lever action, and the action of the tool to develop this support effect in the region of the lower jaw does not depend on the contact with the object to be bound. In many cases, the tool can be placed at a distance from the object to be tied and rotated in space while still obtaining the required support effect and the desired mechanical advantage.
It should be noted, referring to fig. 8 which represents the final relation between the link and the object when the complete tension of the link is obtained, when the link is spaced from the object to be linked. This does not mean that slack remains in the tight loop formed by the link.
The elasticity of the link 30 causes the loop it forms to come into intimate contact with the object when the tool is withdrawn.
The tool described is a hand tool. However, the principles indicated relate to elements in relative movement cooperating to form a pair of clamps capable of being released, to engage spaced parts of the link arranged on the opposite sides of a link retainer and gripped by this. organ. The clamping means are spaced apart on the movable members to facilitate the application of torque to the spaced parts of the link and to advance the latter through the retainer. The principle of using a pair of tightening means having this relationship and for the purpose described can also be used in automatic or semi-automatic tightening equipment.
The disclosed tensioning method includes clamp engagement applied anyway to spaced portions of the link to allow torque to be applied to portions of the link and to advance a length of that link through the retainer. This movement is repeated by releasing the link and re-establishing the clamping engagement to advance another length of the link through the retainer. The tool can be released and then come to tighten the link in two different but similar regions, for example, or one of the jaws can be retained in its existing position and the other moved to a second position.
In the latter case, the upper jaw could remain fixed and the lower jaw could move relative to it, or the lower jaw could be fixed and the upper jaw could be mobile and moved into a second clamping position.
In the tool described, the spring 25 normally biases the arms in the jaw open position and the tool arms are clamped to rotate the workpiece 18 in the jaw closed position; but this relationship can be reversed, the spring being used to urge the tool in the closed position of the jaws and the arms being clamped to obtain the open position of these jaws.