Entretoise pour l'exécution de coffrages de maçonnerie La titulaire a mis au point un procédé de montage d'un coffrage pour murs de béton, un dispositif pour sa mise en #uvre ainsi qu'un coffrage obtenu par ce pro cédé. Ce procédé, ce dispositif et ce coffrage sont décrits dans le brevet No 385470.
Le dispositif décrit dans le brevet précité utilise des entretoises munies d'une part d'organes d'appui définis sant l'écartement interne des parois du coffrage et d'autre part d'organes d'ancrage faisant saillie sur les faces externes du coffrage.
Le dispositif décrit dans le brevet précité ainsi que d'autres systèmes actuellement utilisés permettant la réalisation industrielle et rationnelle de coffrages pour murs de béton présentent le grave défaut pour certaines applications de laisser subsister dans le mur terminé des parties métalliques non complètement enrobées de béton. De ce fait, au bout de peu de temps, du fait des intempé ries et de l'humidité de l'air, ces parties métalliques en contact avec l'atmosphère se rouillent et provoquent les couleurs ou trainées bien connues le long des murs de béton.
Ceci est évidemment inadmissible lorsque l'on désire réaliser du béton propre, c'est-à-dire destiné à certains usages particuliers pour lesquels on désire réaliser des surfaces en béton restant propre au cours du temps. Jus qu'ici de telles surfaces en béton ne peuvent être obtenues que par la réalisation de coffrages spéciaux dans les quels les plateaux de bois formant les parois du coffrage sont maintenus en place à l'aide d'une construction importante extérieure au coffrage. De tels coffrages sont onéreux car ils sont longs à élever et nécessitent beau coup de main-d'oeuvre.
La présente invention tend à remédier à ces incon vénients et a pour objet une entretoise destinée à permet tre la réalisation de surfaces en béton propre à l'aide du dispositif décrit dans le brevet précité. L'entretoise selon la présente invention présente d'une part des organes d'appui définissant l'écartement interne des parois d'un coffrage et d'autre part des organes d'ancrage faisant saillie sur les faces externes dudit cof frage, caractérisée par le fait que les extrémités desdits organes d'appui sont entièrement recouvertes d'une pel licule en matière plastique et par le fait que lesdits orga nes d'ancrage présentent chacun une section affaiblie située entre lesdites extrémités des organes d'appui.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de l'entretoise selon l'invention.
La fig. 1 en est une vue en perspective.
La fig. 2 illustre en élévation à plus grande échelle une extrémité de cette entretoise une fois le mur en béton terminé.
La fig. 3 est une vue en plan correspondant à la fig. 2. L'entretoise représentée comporte une partie centrale 1, pleine dans l'exemple illustré mais qui dans des variantes pourrait être ajourée, et deux extrémités for mées chacune par des organes d'appui 2 et un organe d'ancrage 3.
Les organes d'appui 2 définissent l'écartement entre les plateaux d'un coffrage et sont constitués dans l'exem ple illustré par des portions 4 prolongeant les bords laté raux de la partie centrale 1 de l'entretoise. Les extré mités 5 de chacune de ces portions 4 sont recouvertes d'une pellicule en matière plastique 6. Dans l'exemple illustré cette pellicule est constituée par un petit capuchon de forme légèrement conique présentant une fente dans sa grande base pour l'introduction dans ce capuchon de l'extrémité 5 d'un organe d'appui.
La face frontale 7 de cette pellicule ou de ce capuchon est destinée à entrer en contact avec les plateaux d'un coffrage pour en déter miner l'espacement. Comme illustré à la fig. 2 lorsque le mur de béton est terminé et que les plateaux du coffrage sont retirés, les capuchons sont noyés dans la masse de béton à l'exception de leur surface frontale 7. Du fait de la conicité de ces capuchons ceux-ci sont maintenus dans la masse de béton du mur et ne peuvent pas en être extraits.
La couleur de la matière plastique constituant ces capuchons est généralement grise de sorte que ceux-ci sont pratiquement invisibles une fois le mur terminé. Toutefois dans certains cas, il pourrait être intéressant pour des motifs de décoration de prévoir des capuchons d'une couleur tranchant sur le gris du béton. La surface de béton ainsi réalisée est propre et reste propre puisque les extrémités 5 en fer des entretoises ne sont pas sou mises aux intempéries et ne peuvent donc pas rouiller et provoquer des traînées sur le mur.
Les organes d'ancrage 3 disposés de part et d'autre de la partie centrale 1 de l'entretoise sont constitués chacun dans l'exemple illustré par une patte 8 venue d'une pièce avec la partie centrale 1 et reliée à cette par tie centrale de l'entretoise à l'aide d'une bande 9 tordue sur elle-même de 90c). De cette façon les pattes 8 sont disposées dans un plan perpendiculaire au plan contenant la partie centrale 1 de l'entretoise.
Ces pattes 8 sont des tinées à être engagées entre deux plateaux d'un coffrage et comportent des ouvertures 10 permettant de fixer les dits plateaux du coffrage en position appliquée contre les organes d'appui 2.
Il est évident que ces plaquettes 8 doivent être éli minées lorsque le mur de béton est terminé. Pour cette raison la bande 9 reliant chacune de ces plaquettes 8 à la partie centrale 1 présente une amorce de rupture 11 ou section affaiblie. Cette section affaiblie est disposée entre la partie centrale 1 et les extrémités 5 des organes d'appui 2 environ à 1 ou 2 cm en retrait desdites extré mités 5.
Pour éliminer ces plaquettes 8 il suffit d'exercer une traction. perpendiculaire au mur de béton, suffisante. à l'aide d'un levier ou d'un outil conçu à cet effet, pour les détacher de la partie centrale 1 de l'entretoise. Cette séparation s'effectue naturellement touiours au droit de l'amorce de runture 11 et la section de rupture est donc située profondément à l'intérieur du mur de béton. L'amorce de rupture 11 étant située dans le même plan que la plaquette 8. c'est-à-dire entre cette plaquette et la torsion de la bande 9, la traction sur la plaquette 8 ne risque pas de desceller l'entretoise.
D'autre part la por tion de la bande 9 extraite hors- du mur étant plate et rectiligne le mur n'est pas endommagé.
De cette façon les extrémités brisées des bandes 9 sont suffisamment enfoncées dans le mur pour que même si celles-ci venaient à rouiller elles ne puissent pas provoquer de trainées sur la surface du mur.
De plus les faibles cavités ainsi formées dans le mur de béton peuvent être bouchées à l'aide de mortier par exemple.
Toutefois pour éviter que le mur terminé ne présente des taches de tons différents la présente entre toise comporte encore deux petits coins 12 en matière plastique dont la section transversale correspond à celle des bords 9. Ainsi les cavités formées dans le mur par l'arrachement des plaquettes 8 sont ensuite obturées par ces petits coins 12 (fig. 2). Ici également ces coins sont soit de la couleur du béton soit d'une autre couleur pour des buts décoratifs.
L'entretoise décrite permet donc la réalisation d'un coffrage industriel permettant de couler des surfaces de béton propre.
Il est évident que de nombreuses variantes pour raient être prévue, par exemple les capuchons 6 peuvent être amovibles ou non et présenter de nombreuses for mes différentes. En outre, la forme de l'amorce de rup ture peut être comme illustrée, constituée par des entail les de la tranche de la bande 9 ou formée de toute autre façon par exemple par un trait de scie sur la largeur de la bande 9, et Les plaquettes 8 peuvent également être différem ment constituées. Leur forme dépend du systèbe de montage du coffrage envisagé.
Spacer for the execution of masonry formwork The holder has developed a process for mounting a formwork for concrete walls, a device for its implementation as well as a formwork obtained by this process. This method, this device and this formwork are described in patent No. 385470.
The device described in the aforementioned patent uses spacers provided on the one hand with support members defined sant the internal spacing of the walls of the formwork and on the other hand with anchoring members projecting on the external faces of the formwork. .
The device described in the aforementioned patent as well as other systems currently used allowing the industrial and rational production of formwork for concrete walls have the serious defect for certain applications of leaving in the finished wall metal parts not completely coated with concrete. Therefore, after a short time, due to the weather and humidity of the air, these metal parts in contact with the atmosphere rust and cause the well-known colors or streaks along the walls of the room. concrete.
This is obviously unacceptable when it is desired to produce clean concrete, that is to say intended for certain particular uses for which it is desired to produce concrete surfaces that remain clean over time. Until now, such concrete surfaces can only be obtained by making special formwork in which the wooden trays forming the walls of the formwork are held in place by means of a large construction external to the formwork. Such forms are expensive because they take a long time to raise and require a great deal of labor.
The present invention seeks to remedy these drawbacks and has as its object a spacer intended to make it possible to produce clean concrete surfaces using the device described in the aforementioned patent. The spacer according to the present invention has, on the one hand, support members defining the internal spacing of the walls of a formwork and, on the other hand, anchoring members projecting from the external faces of said casing, characterized by the fact that the ends of said support members are entirely covered with a plastic film and the fact that said anchoring members each have a weakened section located between said ends of the support members.
The attached drawing illustrates schematically and by way of example an embodiment of the spacer according to the invention.
Fig. 1 is a perspective view.
Fig. 2 illustrates in elevation on a larger scale one end of this spacer once the concrete wall is finished.
Fig. 3 is a plan view corresponding to FIG. 2. The spacer shown comprises a central part 1, solid in the example illustrated but which in variants could be perforated, and two ends each formed by support members 2 and an anchoring member 3.
The support members 2 define the distance between the plates of a formwork and are constituted in the example illustrated by portions 4 extending the lateral edges of the central part 1 of the spacer. The ends 5 of each of these portions 4 are covered with a plastic film 6. In the example illustrated this film consists of a small cap of slightly conical shape having a slit in its large base for introduction into this cap of the end 5 of a support member.
The front face 7 of this film or this cap is intended to come into contact with the trays of a formwork in order to determine the spacing thereof. As shown in fig. 2 when the concrete wall is finished and the formwork plates are removed, the caps are embedded in the concrete mass except for their front surface 7. Due to the taper of these caps, they are held in concrete mass of the wall and cannot be extracted from it.
The color of the plastic material constituting these caps is generally gray so that they are practically invisible once the wall is finished. However in certain cases, it could be interesting for reasons of decoration to provide caps of a color sharp on the gray of the concrete. The concrete surface thus produced is clean and remains clean since the iron ends of the spacers are not subjected to the weather and therefore cannot rust and cause streaks on the wall.
The anchoring members 3 arranged on either side of the central part 1 of the spacer are each constituted in the example illustrated by a tab 8 coming in one piece with the central part 1 and connected to this part. center of the spacer using a strip 9 twisted on itself 90c). In this way, the tabs 8 are arranged in a plane perpendicular to the plane containing the central part 1 of the spacer.
These tabs 8 are tines to be engaged between two trays of a formwork and include openings 10 making it possible to fix said trays of the formwork in the applied position against the support members 2.
It is obvious that these plates 8 must be removed when the concrete wall is finished. For this reason, the strip 9 connecting each of these plates 8 to the central part 1 has a rupture initiation 11 or weakened section. This weakened section is arranged between the central part 1 and the ends 5 of the support members 2 approximately 1 or 2 cm behind said ends 5.
To eliminate these platelets 8 it suffices to exert traction. perpendicular to the concrete wall, sufficient. using a lever or a tool designed for this purpose, to detach them from the central part 1 of the spacer. This separation takes place naturally always to the right of the start of runture 11 and the failure section is therefore located deep inside the concrete wall. The rupture initiator 11 being located in the same plane as the plate 8, that is to say between this plate and the twisting of the strip 9, the traction on the plate 8 does not risk unsealing the spacer.
On the other hand, the portion of the strip 9 extracted outside the wall being flat and rectilinear, the wall is not damaged.
In this way the broken ends of the strips 9 are sufficiently driven into the wall so that even if they were to rust they cannot cause streaks on the surface of the wall.
In addition, the small cavities thus formed in the concrete wall can be plugged using mortar for example.
However, to prevent the finished wall from showing spots of different tones, the present between the measuring rod still has two small plastic corners 12, the cross section of which corresponds to that of the edges 9. Thus the cavities formed in the wall by the tearing of the plates 8 are then closed by these small wedges 12 (FIG. 2). Here too these corners are either the color of concrete or another color for decorative purposes.
The spacer described therefore allows the production of an industrial formwork making it possible to pour clean concrete surfaces.
It is obvious that many variations could be provided, for example the caps 6 may or may not be removable and have many different shapes. In addition, the shape of the starting point may be, as illustrated, constituted by notches in the edge of the strip 9 or formed in any other way, for example by a saw cut across the width of the strip 9, and Platelets 8 can also be made up differently. Their shape depends on the formwork assembly system envisaged.