CH436767A - Procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH436767A
CH436767A CH296263A CH296263A CH436767A CH 436767 A CH436767 A CH 436767A CH 296263 A CH296263 A CH 296263A CH 296263 A CH296263 A CH 296263A CH 436767 A CH436767 A CH 436767A
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Description


  
 



  Procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs
 et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé
 La présente invention concerne un procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs, soit en lumière artificielle, soit en lumière naturelle et un dispositif pour la mise en   oeuvre    du procédé.



   Parmi les objets à examiner pouvant entrer en ligne de compte, on distingue les groupes suivants:
 a) les objets transparents (solides, liquides ou gazeux) dont on détermine les couleurs en lumière transmise;
 b) les objets non transparents (solides, liquides ou gazeux) dont la surface est soumise à l'essai et dont les couleurs ou le brillant sont déterminées en lumière incidente (réfléchie) sous des angles définis;
 c) tous les objets des groupes a) et b) qui en outre, sous un rayonnement spécial (par exemple en lumière ultraviolette) montrent un phénomène chromatique caractéristique (dit couleur fluorescente) différent de leur aspect en lumière normale.



   La construction appropriée de divers dispositifs pour la mise en   oeuvre    du procédé suivant le principe de la présente invention permet de comparer et de déterminer les couleurs de tous les objets des groupes a), b) et c).



   Suivant l'état actuel, très développé, de la technique, on emploie dans tous les domaines industriels, artisanaux et économiques des unités de mesure de types divers. La plus grande partie des systèmes de mesure sont normalisés.



  Un grand nombre de règles graduées, d'instruments de mesure, d'appareils etc., tels que des bascules, peuvent tre obtenus immédiatement dans les formes d'exécution les plus diverses, chacun suivant le degré de précision désiré. Les outils de mesure du mécanicien comme par exemple le pied à coulisse et le micromètre sont utilisés normalement depuis de nombreuses années, mme dans les plus petits ateliers et on n'imagine pas qu'ils puissent disparaître de la routine journalière. Les mesures déterminent numériquement et sans équivoque les dimensions d'une pièce usinée. L'atelier ne peut toutefois pas assurer une mesure précise; la dimension effective est toujours un peu plus grande ou un peu plus faible que la mesure nominale prescrite. On établit à l'avance des tolérances, de façon que la dimension effective se trouve entre un maximum et un minimum.

   Si   l'on    exige des tolérances étroites, le produit fabriqué devient plus   croûteux,    parce que sa fabrication exige un plus grand soin, des machines de prix élevé et de nombreux contrôles. Comme on le sait en général, on emploie des tolérances depuis longtemps avec des résultats économiques favorables dans les domaines les plus divers et elles constituent un élément important des conditions de livraison.



   La situation est toute autre dans le domaine des couleurs. Dans aucun des nombreux domaines industriels, artisanaux et économiques, où   l'on    met en oeuvre des couleurs comme matière première, où   l'on    effectue des colorations ou des teintures, ou bien où   l'on    observe simplement la couleur naturelle (non modifiée) de substances ou d'objets que   l'on    considère de manière critique comme une caractéristique de qualité de la substance ou de l'objet envisagé, on ne dispose jusqu'ici d'un moyen de mesure approprié.

   Nulle part au monde n'existe d'instruments de mesure individuels pour une appréciation visuelle normalisée, d'usage universel, des couleurs de tous genres.   I1    existe des méthodes de mesure physiques depuis 50 ans et depuis 1931, on dispose du système colorimétrique, reconnu internationalement de la Commission
Internationale de l'Eclairage (connue sous le nom de   C.I.E.).    Ce système ne peut toutefois s'appliquer que dans des instituts spécialisés, parce qu'il exige des appareils sensibles très coûteux et une formation scientifique du personnel qui les utilise. La position de la couleur dans le système   C. I. E.    doit tre calculée d'après les résultats d'une série de mesures physiques.

   En pratique, pour les ateliers et les usines, à côté des machines soumises à des vibrations, ces appareils sensibles et coûteux ne peuvent s'appliquer et d'autre part l'interprétation des résultats exige un temps prolongé pendant lequel la préparation  de la couleur mesurée se poursuit et celle-ci est peut-tre déjà sèche.



   Depuis 40 ans environ, existent dans le commerce des colorimètres photo électriques, avec cellules au sélénium et filtres multiples. Le chimiste les utilise par exemple pour déterminer la concentration de solutions en les prenant comme référence pour la mesure des modifications de l'absorption qui se présentent. Les appareils sont étalonnés avec des solutions normales de concentrations connues et servent ensuite à déterminer la concentration inconnue de la solution étudiée. C'est la concentration qui est mesurée ici et non la couleur, car celle-ci est un moyen de mesure et non l'objet de la mesure. Divers colorimètres peuvent s'adapter spécialement à la coloration de la couleur.

   Suivant l'expérience du praticien qui ne peut utiliser ces appareils que dans certaines conditions, ils ne présentent pas grand intért.   I1    est déclaré unanimement que   l'oeil    possède toujours la plus grande aptitude à la différenciation des couleurs. Ceci est surtout correct pour la différenciation entre couleurs ne présentant entre elles qu'une faible différence. Les cellules au sélénium devraient présenter, comme l'ont montré des recherches faites en
Amérique, une sensibilité aux couleurs de   0,03 %    pour atteindre l'aptitude de   l'oeil    à la différenciation.

   On peut constater avec des appareils à cellules de sélénium, de façon plus précise qu'avec   l'oeil,    de pures différences de brillance (blanc, gris, noir) ce qui se présente surtout lors des mesures des nuances de blanc dans la zone d'éblouissement, où l'aptitude à la différenciation est déjà diminuée.



   Si maintenant   l'oeil    représente l'instrument le plus fin pour distinguer les couleurs variées, on doit en quelque sorte l'armer, comme on le fait par exemple avec un télescope, un microscope ou une loupe. On doit également le mettre dans des conditions de travail optimales, en tenant compte des caractéristiques de son mode de fonctionnement.



   Le peu de photomètres visuels existant encore aujourd'hui dont on peut adapter quelques-uns à l'aide de filtres pour la mesure des couleurs sont généralement d'une construction datant de dizaines d'années. C'est surtout la partie la plus importante, c'est-à-dire le champ visuel de ces appareils, qui ne répond en aucune façon aux exigences que   l'on    doit imposer pour créer des conditions optimales, mme sur la base de considérations relevant de la psychologie des couleurs car ici, toute une série de facteurs agissent conjointement et si   l'appareil de   vue      humain peut s'adapter aux conditions extérieures dans des limites assez larges, son rendement maximum ne peut s'obtenir que dans des conditions parfaitement déterminées.



   Comme expédient, on emploie également aujourd'hui des cartes de couleurs, sur lesquelles sont disposées les couleurs de base et les couleurs intermédiaires, suivant   l'un    quelconque des nombreux systèmes existants. On peut citer, par exemple, les cartes de couleurs standard du British Colour Council, les cartes de couleurs d'après
Ridgeway, Bauman-Prase, Pope, Syreeni, le Dictionnaire des Couleurs de Maerz  &  Paul, la carte de couleurs RAL, les cartes de couleurs d'après Leisser, Hickethier Johannsson/Hesselgren, Ostwald, Munsell et tout récemment, d'après DIN 6164. Comme auparavant, certaines firmes établissent leur propre carte échantillon de couleurs et en l'absence d'une désignation générale avec numéros de commande, celles-ci ne sont souvent reprises que sous des noms de fantaisie.

   Sans échantillon de couleurs, il est encore aujourd'hui impossible de déterminer une couleur ou de la commander par téléphone. Les diverses cartes de couleurs partent de bases différentes et n'ont pratiquement entre elles aucune relation.



   L'obtention absolument précise d'un échantillon de couleurs (c'est-à-dire impliquant l'impossibilité de distinguer l'échantillon de sa reproduction) est à peine possible dans la pratique quotidienne. Des irrégularités et des variations de qualité dans les matières premières, dans les opérations de mise en oeuvre et dans le travail d'achèvement (impression, teinture, etc.) ne pourront jamais tre complètement évitées, de sorte qu'il est urgent de se mettre enfin d'accord sur des écarts de couleurs admissibles (tolérances) suivant la matière, la technique de mise en oeuvre et les différents niveaux des prix.



   Le fait que dans le domaine des couleurs des tolérances généralement valables n'ont pu tre convenues jusqu'ici (comme le système de tolérances ISA dans la construction mécanique par exemple) est dû au manque d'outils appropriés, peu compliqués, pour le contrôle pratique de ces tolérances. Le problème est encore rendu plus difficile par la circonstance qu'une seule valeur de mesure ne suffit pas pour caractériser une couleur.

   Trois grandeurs différentes sont à cet effet nécessaires et suffisantes et tous les systèmes de couleurs à base scientifique fonctionnent donc toujours avec trois grandeurs (par exemple, degré de coloration dans le cercle de couleur, degré de saturation, degré d'opacité ou nuance dans le cercle, proportion de blanc, proportion de noir, ou encore longueurs d'ondes, saturation, brillance ou encore les nombres trichromatiques R, V, B (rouge, vert, bleu), ou les coordonnées chromatiques internationales x, y, z suivant   C. I.E.    ou la nuance, le chromatisme et la valeur d'après   Munsell    ou des grandeurs similaires des autres systèmes de couleurs.



   La couleur est tridimensionnelle. Pour déterminer des écarts admis (tolérances) chacune des trois grandeurs permettant de déterminer la couleur exige deux valeurs limites, soit donc au total six valeurs limites. Celles-ci caractérisent une zone de tolérance à trois dimensions, c'est-à-dire un espace coloré au milieu duquel se trouve la mesure nominale, c'est-à-dire la teinte imposée. Pour une réalisation colorée continue d'une telle étendue de tolérances, il n'existait jusqu'ici aucun moyen.



   Tous les appareils connus jusqu'ici pour la détermination des couleurs avaient en commun un inconvénient essentiel: dans leurs champs visuels, on ne pouvait voir qu'une seule couleur de référence à côté d'une seule surface colorée d'éprouvette.



   Le procédé selon l'invention pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs, soit en lumière artificielle, soit en lumière naturelle, est caractérisé en ce que   l'on    dispose simultanément dans un champ d'observation plusieurs petits champs colorés de comparaison variable qui diffèrent seulement faiblement en coloration   l'un    par rapport à l'autre, on produit des images multiples d'une seule et mme partie d'un échantillon à examiner, de manière que sa couleur soit rendue visible nettement et sans transition à proximité desdits petits champs colorés de comparaison pour former ainsi un champ visuel combiné possédant divers endroits de comparaison de couleurs séparés,

   après quoi les couleurs desdits petits champs colorés de comparaison sont modifiées successivement - en faisant varier les trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur - de façon à permettre d'examiner d'abord la couleur de l'échantillon en ce qui concerne sa ressemblance éventuelle avec un petit champ coloré dudit champ visuel combiné en vérifiant si  ce petit champ coloré de comparaison et l'image colorée de ladite partie de l'échantillon se fondent l'une dans l'autre manière évidente à cet endroit d'égalisation grossière, et ensuite de comparer entre eux les degrés de dissemblances aux différents autres endroits de comparaison, et de modifier encore le réglagejusqu'àce que enfin les dissemblances restantes, réduites au minimum pouvant tre atteint, soient perçues comme étant équivalentes,

   tandis que le maintien ou le dépassement d'un domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle fixé pour une couleur d'échantillon donnée est déterminé par l'évaluation de la nature et du sens de la déviation de couleur de l'échantillon par rapport aux valeurs prescrites pour celle-ci, les contrastes de couleur d'une force faible à une force moyenne et de sens différents étant observés dans le champ visuel combiné lorsque les trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur de l'échantillon se trouvent à l'intérieur dudit domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle, tandis que, par contre, des contrastes d'une force de plus en plus marquée et dans un seul sens sont observés lorsque l'une des couleurs limites des trois espaces de tolérances fixées pour chacune des trois grandeurs caractéristiques de détermination de couleurs est dépassée.



   Il s'agit donc ici d'un type entièrement nouveau de champ visuel polychrome c'est-à-dire un champ visuel simultané. Une éprouvette visible neuf fois, par exemple, est vue en mme temps avec neuf champs de référence colorés différemment et dans le cas présent, il existe en mme temps dans le champ visuel dix-huit surfaces colorées. On peut comparer simultanément, par la représentation multiple de l'éprouvette, un assortiment d'importance quelconque de teintes de référence variables. Il faut en outre insister sur le fait qu'il n'est pas représenté des points différents de l'éprouvette (par exemple neuf), mais qu'il apparaît à divers endroits, par un déplacement simultané, plusieurs mmes images d'un seul et mme point d'une éprouvette.

   On peut adapter les distances des déplacements, le nombre de champs, les états de surface, la forme, la grandeur ou l'assortiment de teintes de ces champs visuels simultanés aux applications les plus diverses. Pour des essais de visibilité, des études de contraste et d'harmonie, on peut réaliser des champs visuels colorés simultanés dans les exécutions spéciales les plus variées.



   Le dessin annexé représente schématiquement, et à titre d'exemple non limitatif, différentes formes d'exécutions particulières de moyens permettant la mise en oeuvre du procédé faisant l'objet de l'invention.



   Dans les figures 1 à   5a    les   champs    d'éprouvettes sont représentés par P et les champs colorés de comparaison sont désignés par des petites lettres.



   La figure 1 représente un champ visuel simultané avec neuf surfaces carrées dans une surface colorée d'éprouvette.



   La figure la montre une variante du champ visuel d'après la figure 1 avec un écran U cachant le champ.



   La figure lb montre une autre variante du champ visuel d'après la figure 1 avec des surfaces circulaires.



   La figure 2 représente neuf surfaces colorées de comparaison avec neuf surfaces remplies de la couleur de l'éprouvette.



   La figure 2a montre des différences de teintes représentées par des hachures dans les neuf surfaces colorées de la figure 2.



   La figure 2b représente des différences de teintes représentées par des hachures dans les champs colorés d'éprouvette de la figure 2.



   La figure 3 montre une variante des surfaces colorées de comparaison d'après la figure 2 variant de manière continue (du carmin jusqu'au pourpre).



   La figure 3a montre une autre variante des surfaces colorées de comparaison d'après la figure 2 en échiquier formé de champs colorés de comparaison et de champs colorés d'éprouvette.



   Les figures 4, 5 et   5a    montrent encore d'autres variantes du champ visuel avec des images colorées.



   La figure 6 montre un élément multiple déviant la lumière avec des surfaces réfléchissantes.



   La figure 6a montre des surfaces colorées avec des ouvertures et en-dessous un élément multiple détournant la lumière formant ensemble un champ visuel simultané.



   La figure 7 montre un élément multiple déviant la lumière avec des surfaces de déviation.



   La figure 7a se rapporte à une variante de la figure 6a.



   La figure 8 montre un élément multiple déviant la lumière avec une surface plane à angle aigu.



   La figure 9 montre un élément multiple déviant la lumière avec des surfaces de réflexion totale.



   La figure 10 représente une surface multiple percée avec des trous obliques en forme de cônes.



   La figure   1 1    est une vue schématique montrant le parcours des rayons dans un dispositif servant à déterminer les couleurs.



   La figure 12 montre un élément circulaire multiple de réflexion de la couleur.



   La figure 13 montre une surface multiple percée comme représenté à la figure 14.



   La figure 14 montre une surface multiple percée avec un réflecteur central.



   La figure 14a se rapporte à une variante de la surface multiple percée.



   La figure 14b représente un réflecteur central (dessiné à plus grande échelle).



   La figure 15 montre deux exemples d'exécution pour des surfaces plusieurs fois percées. Les contours en pointillés représentent deux prismes photométriques; lasurface hachurée représente un jeu de plaques en verre au lieu de prismes.



   La figure 16 représente une surface multiple percée formée par un prisme façonné et un prisme non façonné.



   L'exemple I suivant relatif aux figures 1 et 2 donne les teintes d'un champ visuel simultané: a b c rouge orange clair rouge orange rouge orangé foncé d e f rouge carmin clair rouge carmin rouge carmin foncé g h i rouge pourpre clair rouge pourpre rouge pourpre foncé
 Les zones horizontales montrent les mmes teintes polychromes. Les zones verticales sont associées aux zones de saturation. Le champ de référence central e correspond à la teinte recherchée, c'est-à-dire la teinte imposée. La teinte du champ d est moins saturée et la teinte du champ   f plus    fortement saturée que la teinte imposée en e.



  La teinte du champ b est plus jaunâtre et la teinte h est plus bleuâtre que la teinte rouge carmin imposée du champ e. Les champs des angles montrent en mme temps des écarts dans les deux sens: le champ a est plus jaunâtre et moins saturé, le champ g est plus bleuâtre et moins saturé, le champ c est plus jaunâtre et plus forte  ment saturé, le champ i est plus bleuâtre et plus fortement saturé.



   Les éléments multiples déviant la lumière, nécessaires pour les dispositifs simples destinés à la mise en   oeuvre    du procédé, sont représentés aux figures 6, 6a, 7, 7a et 12.



  Ils présentent un certain nombre de surfaces juxtaposées 42a à 42i, 49a à 49i ou 58, faiblement inclinées l'une par rapport à l'autre, qui ont pour effet une convergence des faisceaux de radiations incidents. Les surfaces 42a à 42i sont, de préférence, des miroirs superficiels, tandis que les surfaces 49a à 49i ou 58 représentent des zones prismatiques d'un corps réfractant la lumière. Les éléments déviant de la lumière suivant les figures 6,   8    et 9 provoquent, outre une convergence, également une modification de direction commune à tous les faisceaux de radiations (par exemple à angle droit), tandis que les éléments déviant la lumière suivant les figures 7 respectivement 12, ne modifient pas le trajet rectiligne du rayonnement.



   Pour le procédé le plus simple de comparaison visuelle simultanée des couleurs, un élément 49 (figure 7) déviant la lumière est muni d'une poignée, semblable à un manche de loupe, et une carte de couleurs 50 percée d'ouvertures 51 (figure 7a) est posée sur la face supérieure de l'élément 49, en l'insérant par exemple dans un petit cadre.



  L'élément multiple déviant la lumière 49 supportant la carte de couleurs est maintenu avec celle-ci, exac tement comme une loupe au-dessus de l'éprouvette et on fait varier l'écartement suivant la verticale dans une mesure limitée jusqu'à ce que soient visibles dans les ouvertures 51 les images similaires, uniformément colorées d'une position de l'éprouvette. On peut juger d'un coup   d'oeil    quel est le champ de la carte de couleurs qui se rapproche le plus de la teinte de l'éprouvette ou qui est identique à celle-ci. Pour le contrôle de colorations se présentant fréquemment, par exemple dans les entreprises, on peut fabriquer des cartes de couleurs avec les écarts encore admis et on utilise celles-ci d'une manière analogue au calibre à mâchoires des mécaniciens. On peut en outre contrôler d'abord les écarts dans les deux sens.

   On dispose, par exemple pour le contrôle d'une teinte rouge carmin, les champs de la carte de couleurs 50 comme dans l'exemple 1 décrit ci-dessus (figure 6a et 7a).



  Cette disposition systématique permet de reconnaître immédiatement le sens et la grandeur approximative d'un écart de teinte. Une différence éventuelle dans la brillance peut tre compensée simplement, entre certaines limites, par une petite rotation de l'élément multiple déviant la lumière, pour l'écarter de celle-ci ou en faisant tourner la carte de couleurs seulement. Dans le cas de plus grandes différences de brillance, désignées également sous le nom de différences dans la proportion de noir, la carte de couleurs doit tre changée.



   A la figure 8 un élément 491 multiple détournant la lumière possède une surface postérieure plane 52 placée à un angle aigu par rapport au trajet des rayons lumineux et en plus produit une déviation commune de tous les faisceaux lumineux.



   A la figure 9, l'élément multiple déviant la lumière se distingue en ce qu'il est prévu comme surfaces (42a à 42i) inclinées faiblement l'une par rapport à l'autre des pièces réfléchissantes.



   La figure 10 représente un plan multiple interrompu 43 qui est disposé obliquement par rapport au trajet des rayons lumineux au travers duquel un élément de déviation de la lumière est visible et qui est muni de trous 54 inclinés ou des trous tronconiques 55.



   La figure 12 se rapporte à une modification dans laquelle un élément 57 déviant la lumière possède des surfaces 58 qui sont légèrement inclinées l'une par rapport à l'autre.



   Si la méthode décrite ci-dessus est mise en oeuvre avec l'aide de champs de référence optiques au lieu de couleurs de manière à agrandir pour en faire un appareil, l'élément multiple déviant la lumière en lui adjoignant d'autres parties constitutives, d'autres possibilités d'applications se présentent.



   Tous les appareils antérieurs pour la comparaison visuelle possédaient un champ visuel en deux parties. Le principe de la présente invention se distingue fondamentalement de tous les principes antérieurs par la présence du champ visuel simultané, car chaque réglage permet d'apprécier simultanément l'identité et de nombreux contrastes de teintes voisines. Grâce à l'existence simultanée d'un certain nombre de teintes différentes, l'accommodation de   l'oeil    est également empchée dans une large mesure (adaptation chromatique).



   Un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de détermination des couleurs et des tolérances de teintes par un moyen visuel, que ce soit en lumière artificielle ou en lumière naturelle, consiste en plusieurs écrans mobiles et un écran fixe, possédant aussi bien des endroits transparents que des endroits non transparents, qui sont disposés sur le trajet du rayonnement d'une source lumineuse quelconque, par exemple sur la face avant du boîtier d'un appareil. Les plages transparentes des écrans fixes peuvent tre cachées alternativement et dans une mesure variable par les plages non transparentes des écrans mobiles, par suite du mouvement alternatif de ceux-ci. Aux écrans, sont associées des parties de graduation (échelle et traits de lecture) qui sont de préférence appliquées directement sur ceux-ci.

   A l'intérieur du boîtier, à chaque endroit transparent de l'écran fixe est associé un élément renvoyant la lumière; ces éléments sont dirigés vers les surfaces colorées de comparaison ou vers le support muni de l'éprouvette. A l'ensemble des surfaces colorées polychromes de comparaison est associé   l'un    des dispositifs optiques connus en soi pour le mélange de la lumière, de préférence un jeu de plaques en verre, tandis qu'à chacune des surfaces de comparaison gris neutre, est associé   l'un    des dispositifs optiques connus en soi pour le mélange de la lumière, de préférence un jeu de plaques de verre. Des miroirs déflecteurs connus sont prévus pour briser les trajets des rayons lumineux.

   Un élément multiple déviant la lumière forme avec la surface multiple interrompue, de préférence réfléchissante, le champ visuel simultané visible à travers un oculaire.



   Un tel champ visuel simultané offre la possibilité de fondre des champs colorés de référence dans d'autres instruments d'optique (par exemple des télescopes, des microscopes, des instruments de recherche médicaux tels que des endoscopes, etc.) sans perdre une trop grande partie de l'étendue du champ visuel de l'instrument.



   Un dispositif suivant l'invention, donné à titre d'exemple, fonctionne de la manière suivante.



   Comme on peut le voir dans la figure 11, sur le trajet du rayonnement d'une source lumineuse 1, sont disposés   l'un    derrière l'autre trois écrans 2, 3 et 4 pouvant tourner autour d'un centre commun. Le quatrième écran 6 est fixe. Les écrans 2, 3, 4 et 6 sont en verre et portent chacun une couche photographique. L'écran fixe 6 est noirci entièrement (non transparent) et possède des plages transparentes 7, 8, 9, 10 et   1 1    ainsi que la fentre de lecture 12 avec le trait 13. Les plages transparentes 7, 8,  9, 10 et   1 1    ainsi que la fentre de lecture 12 correspondent avec des ouvertures d'un boîtier, non représenté, par lesquelles la lumière peut pénétrer à l'intérieur, dans le sens des flèches 22, 23, 24, 25, 26 et 44.



   Les écrans mobiles 2, 3 et 4 sont transparents sur presque toute leur surface (sans couche photographique) et ne sont noircis (non transparents) qu'en quelques endroits déterminés. L'écran 2 possède la zone non transparente 14 et l'image photographique de la graduation 15, la plaque 3 possède la zone non transparente 16 et l'image photographique de la graduation 17, et l'écran 4 présente deux zones opaques 18 et 19, ainsi que l'image photographique de la graduation 20.



   Suivant la position des écrans 2, 3 et 4, leurs plages non transparentes 14, 16, 18 et 19 cachent entièrement, partiellement ou pas du tout, les plages transparentes 7, 8, 9, 10 et 11 de la plaque fixe 6. La disposition est avantageusement conçue de façon que la plage transparente 7 reste libre quand les plages transparentes 8 et 9 sont cachées par les zones opaques 18 et 19. Inversement, les plages transparentes 8 et 9 restent libres aussitôt que la zone opaque 18 commence à couvrir la plage transparente 7. L'écran 4 avec les zones opaques 18 et 19 cache de cette façon, alternativement, les plages transparentes 8 et 9 ensemble ou la plage transparente 7 seule.



   La coopération de la zone opaque 16 avec les plages transparentes 10 et   1 1    s'effectue en sens inverse. Dans une position déterminée (le point zéro de la graduation sur l'écran 3), les deux plages transparentes 10 et   1 1    sont complètement cachées par les deux extrémités des zones opaques 16 de l'écran 13. Si l'écran 3 se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre, la zone opaque 16 s'écarte de la plage transparente 10 et la lumière peut passer dans le sens de la flèche 24. Par contre, la plage transparente   1 1    reste cachée comme avant. Si l'écran se déplace en sens opposé, l'extrémité opposée de la zone opaque 16 découvre la plage transparente 11, pour le passage de la lumière dans le sens de la flèche 25.

   L'écran 3 avec la plage opaque 16 cache de cette façon alternativement les plages transparentes 10 ou 11 ou les deux simultanément.



   Outre l'écran 4, l'écran 2, dont la plage opaque 14 cache alternativement les plages transparentes 8 et 9, agit supplémentairement sur les plages transparentes 8 et 9. Pour une position déterminée (point zéro) de l'écran 2, la plaque transparente 8 est libre et la plage transparente 9 complètement cachée. Lorsque l'écran se déplace en sens inverse des aiguilles d'une montre, la zone opaque 14 cache dans une mesure croissante la plage transparente 8 et découvre simultanément une surface d'égale grandeur de la plage transparente 9.

 

   Pour comparer la couleur 36 de l'éprouvette aux surfaces colorées de référence 32, 33, 34 et 35, on établit un trajet des rayons lumineux tel que toutes les surfaces peuvent tre vues simultanément lorsqu'on regarde par l'oculaire Oc.



   A cette fin, le jeu de plaques en verre 37 est disposé comme une cloison entre les surfaces colorées de comparaison 32 et 33, le jeu de plaques en verre 38 est monté pour réfléchir la surface colorée de comparaison 34, le jeu de plaques de verre 39 est placé pour réfléchir la surface colorée de comparaison 35 et on installe également les deux miroirs 40 et 41.



   Il est en outre placé sur le trajet du rayon lumineux venant de l'éprouvette une surface multiple interrompue 43, avec l'aide de laquelle le trajet du rayon lumineux venant des couleurs de comparaison est réuni à celui de l'éprouvette, et à travers au moyen de l'écran 4, de sorte que les teintes intermédiaires mentionnées Rouge-Orange   6,5,    Rouge-Carmin 8,5 et Rouge-Pourpre 10,5 peuvent en mme temps tre assombries de manière continue jusqu'à ce qu'elles paraissent noires.



   En dehors des mélanges décrits de teintes entre elles, en vue d'obtenir des teintes intermédiaires pures et de l'assombrissement décrit jusqu'au noir, il est encore prévu une troisième modification: la désaturation ou dilution des teintes par mélange optique avec le blanc.



   Comme indiqué à la figure 11, un autre jeu de plaques de verre 38 se trouve sur le trajet des rayons lumineux.



  Le faisceau lumineux s'étendant dans le sens de la flèche 24, qui passe dans la plage transparente 10 de l'écran fixe 6 et qui atteint l'élément 29 renvoyant la lumière, éclaire la surface colorée de comparaison 34, qui est munie d'une surface de comparaison blanche ou d'une échelle de gris raccourcie (par exemple, une bande blanche, gris clair et gris moyen). Aussitôt que la plage transparente 10 est découverte par la rotation de l'écran 3, l'image de cette échelle de gris est transmise par le jeu de plaques de verre 38 à l'image, visible dans le trajet des rayons, des teintes polychromes (des surfaces de comparaison 32 et 33) de sorte que celles-ci sont optiquement     diluées  ,    c'est-à-dire désaturées, à des degrés différents suivant l'intensité de l'éclairement dans le sens de la flèche 24.



   Le champ visuel simultané visible dans l'oculaire peut donc tre modifié des différentes manières ci-dessous:
 1. Modification des teintes de comparaison visibles, en changeant les couleurs.



   2. Modification de l'impression colorée des couleurs d'essai visibles, par mélange optique d'un groupe de teintes de comparaison (32) avec l'autre (33), pour obtenir au moyen de l'écran 2 des teintes intermédiaires.



   3. Modification de la saturation (mélange avec le blanc), au moyen de l'écran 3.



   4. Modification de l'opacité (mélange avec le noir), au moyen de l'écran 4.



   Par rapport à l'exemple I, la première possibilité de modification donne l'aspect suivant du champ simultané:
 Exemple   Il:    a b c
Rouge-carmin Rouge-carmin 8 Rouge-carmin clair 8 foncé 8 d e f
Rouge-pourpre Rouge-pourpre 10 Rouge-pourpre clair 10 foncé 10 g h I
Violet clair 12 Violet 12 Violet foncé 12
 La deuxième possibilité de modification donne, par rapport à l'exemple I, I'aspect suivant du champ visuel simultané:
 Exemple III: a b c
Rouge-orange Rouge-orange 6,5 Rouge-orange clair 6,5 foncé 6,5 d e f
Rouge-carmin Rouge-carmin 8,5 Rouge-carmin clair 8,5 foncé 8,5 g h i
Rouge-pourpre Rouge-pourpre Rouge-pourpre clair 10,5 10,5 foncé 10,5
 La troisième possibilité de modification donne l'exemple IV ci-dessous:

   a b c
Rouge-orange Rouge-orange Rouge-orange 6 pâle 6 clair 6 d e f
Rouge-carmin Rouge-carmin Rouge-carmin 8 pâle 8 clair 8 g h i
Rouge-pourpre Rouge-pourpre Rouge-pourpre pâle 10 clair 10 10
 La quatrième possibilité de modification donne l'exemple V suivant: a b c
Rouge-orange Rouge-orange Rouge-orange sale 6 trouble 6 foncé 6 d e f
Rouge-carmin Rouge-carmin Rouge-carmin sale 8 trouble 8 sombre 8 g h i
Rouge-pourpre Rouge-pourpre Rouge-pourpre sale 10 trouble 10 sombre 10
 Ces exemples permettent de voir qu'effectivement la multiplicité des teintes dans toutes les nuances est réglable et peut tre changée systématiquement en premier lieu par groupes.



   La teinte centrale e est réglée avantageusement sur sur l'identité de teintes, comme dans les procédés d'égalisation connus. Les teintes périphériques visibles sont très semblables à celle de l'éprouvette, mais ne s'harmonisent toutefois pas complètement avec celle-ci. Le degré d'inégalité doit alors tre perçu comme grossièrement égal dans tous les champs colorés de comparaison périphériques, tandis que (en raison de l'égalité) dans le champ coloré central (e), la ligne limite (vers le champ de l'éprouvette) commence à disparaître.



   Ce nouveau procédé permet d'apprécier en mme temps chaque réglage sur l'égalité et le contraste entre couleurs voisines simultané et d'améliorer considérablement les conditions de mesure. Des points de repères sont en quelque sorte offerts à   l'oeil,    autour de la teinte désirée et ce confort optique le place dans des conditions de travail optimales.



   Le principe décrit ici est susceptible d'un nombre extraordinairement grand de modifications et de variantes.



  Une surface fondue en un point coloré, par exemple suivant le type des cartes pseudo-isochromatiques, peut tre utilisée à peu près comme à la figure 4, pour déterminer exactement le degré de faiblesse de perception des couleurs. La surface du champ visuel simultané comporte un mélange de teintes qui sont ensuite mélangées au maximum avec le blanc. Le patient se place devant l'appareil et voit une surface blanche. Le mélange avec le blanc est diminué de manière continue, jusqu'à ce que les divers points colorés émergent comme d'un brouillard. On se demande en premier lieu de manière tout à fait imprécise s'il s'agit du mélangeN048 et c'est seulement en continuant la diminution du mélange avec le blanc que le numéro correct 13 d'une couleur peut tre reconnu.

   Observées une première fois de manière quelque peu confuse et distinguées correctement une seconde fois aussitôt que les teintes apparaissent de plus en plus intenses, les valeurs de mesure lues aux graduations permettent d'établir un diagnostic précis au sujet de l'aptitude à distinguer les  couleurs, surtout dans les cas où les méthodes antérieures basées sur les cartes de couleurs ne suffisent plus et où l'étude à l'anomaloscope montre une trichromiase anormale.



   Dans la réalisation selon les figures 13 et 14 le plan multiple interrompu comprend une pièce métallique 59 qui est interrompue en différents points (59a à 59i) et coopère avec un réflecteur central (62) allant en diminuant et fixé par exemple par une broche 62b sur un élément transparent 61 en forme de plaque, lequel est à son tour monté sur un bloc 63 portant également la pièce métallique 59.



   A la figure 14a une pièce métallique (64) possède dans sa partie centrale des parties qui sont enlevées de manière à former des redents intérieurs comme les surfaces inclinées 59a à 59i de la figure 13. Cette pièce (64) qui est de préférence chromée ou polie va en diminuant de la mme manière que les côtés (les parois) 62 du réflecteur central et fait corps avec le bloc 63.



   A la figure 15 il est prévu comme plan multiple interrompu par deux prismes photométriques 65 et 66 (indiqués en pointillés) dont chacun est muni d'un masque 67-68 correspondant à la forme du champ visuel désiré, situé sur le passage des rayons venant des couleurs de comparaison ou de l'éprouvette.



   Le plan   43" peut    comprendre un jeu de plaques en verre (69) et deux masques correspondants 67 et 68 situés dans le parcours des rayons de comparaison ou de l'éprouvette (figure 15 partie ombrée).



   A la figure 16 le plan multiple interrompu consiste en un prisme 70 spécialement traité muni d'une surface réfléchissante 431 qui est interrompue en différents points et d'un second prisme 71 à surfaces intactes.



   REVENDICATIONS
 I. Procédé pour la détermination des couleurs et des tolérances de couleurs, soit en lumière artificielle, soit en lumière naturelle, caractérisé en ce que   l'on    dispose simultanément dans un champ d'observation plusieurs petits champs colorés de comparaison variable qui diffèrent seulement faiblement en coloration   l'un    par rapport à l'autre, on produit des images multiples d'une seule et mme partie d'un échantillon à examiner, de manière que sa couleur soit rendue visible nettement et sans transition à proximité desdits petits champs colorés de comparaison pour former ainsi un champ visuel combiné possédant divers endroits de comparaison de couleurs séparés,

   après quoi les couleurs desdits petits champs colorés de comparaison sont modifiées successivement   -      en    faisant varier les trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur - de façon à permettre d'examiner d'abord la couleur de l'échantillon en ce qui concerne sa ressemblance éventuelle avec un petit champ coloré dudit champ visuel combiné en vérifiant si ce petit champ coloré de comparaison et l'image colorée de ladite partie de l'échantillon se fondent l'une dans l'autre d'une manière évidente à cet endroit d'égalisation grossière, et ensuite de comparer entre eux les degrés de dissemblances aux différents autres endroits de comparaison, et de modifier encore le réglage jusqu'à ce qu'enfin les dissemblances restantes, réduites au minimum pouvant tre atteint, soient perçues comme étant équivalentes,

   tandis que le maintien ou le dépassement d'un domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle fixé pour une couleur d'échantillon donnée est déterminé par l'évaluation de la nature et du sens de la déviation de couleur de   1'échan-    tillon par rapport aux valeurs prescrites pour celle-ci, les contrastes de couleur d'une force faible à une force moyenne et de sens différents étant observés dans le champ visuel combiné lorsque les trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur de l'échantillon se trouvent à l'intérieur dudit domaine de tolérance de couleur tridimensionnelle, tandis que, par contre,

   des contrastes d'une force de plus en plus marquée et dans un seul sens sont observés lorsque l'une des couleurs limites des trois espaces de tolérances fixées pour chacune des trois grandeurs caractéristiques de détermination de couleurs est dépassée.
  

Claims (1)

  1. II. Dispositif pour la mise en ceuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'il comprend un plan multiple interrompu, formant le champ visuel combiné pour l'observation simultanée de la couleur de l'échantillon et de plusieurs couleurs de comparaison, un élément multiple déviant la lumière pour la production des images multiples d'une seule et mme partie d'un échantillon, et des moyens pour modifier successivement les couleurs dudit champ visuel combiné en faisant varier des couleurs de test et en réglant la lumière incidente.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'une seule et mme partie d'un échantillon est représentée neuf fois.
    2. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'un endroit d'égalisation grossière se trouve au centre du champ visuel combiné et que les autres endroits d'égalisation sont situés à la périphérie.
    3. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'une des trois grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur est modifiée pour tous les petits champs colorés de comparaison en commun, tandis que les deuxième et troisième grandeurs caractéristiques de détermination de la couleur sont modifiées chacune seulement dans des parties du champ visuel combiné.
    4. Dispositif suivant la revendication Il, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu possède neuf ouvertures.
    5. Dispositif suivant la revendication II, caractérisé en ce que l'élément multiple déviant la lumière présente un certain nombre de surfaces juxtaposées et inclinées faiblement l'une par rapport à l'autre et en ce qu'il se produit une convergence des faisceaux lumineux associés aux diverses surfaces inclinées.
    6. Dispositif suivant la sous-revendication 5, caractérisé en ce que l'élément multiple déviant la lumière présente neuf surfaces juxtaposées.
    7. Dispositif suivant la sous-revendication 5, caractérisé en ce que lesdites surfaces (49a à 49i et 58) inclinées faiblement l'une par rapport à l'autre, sont disposées à la surface d'un corps (49 et 57) se trouvant sur le trajet des rayons et présentant des propriétés de réfringence et en ce que lesdites surfaces inclinées faiblement sont unifiées en une pièce cohérente.
    8. Dispositif suivant la sous-revendication 7, caractérisé en ce qu'un corps (49') multiple déviant la lumière provoque en outre une déviation commune de tous les faisceaux lumineux à l'aide de sa face arrière, laquelle est formée par une surface plane (52), placée à angle aigu par rapport au trajet des rayons.
    9. Dispositif suivant la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'il est prévu, comme surfaces (42a à 42i) inclinées faiblement l'une par rapport à l'autre, des pièces réfléchissantes.
    10. Dispositif suivant la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les pièces réfléchissantes sont en métal poli et sont assemblées en une pièce cohérente chromée.
    11. Dispositif suivant la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'on emploie comme corps (42') multiple déviant la lumière un prisme de renvoi en un matériau réfringent et en ce que des zones superficielles inclinées dans une mesure correspondante (42'a à 42'i) sont associées aux divers faisceaux lumineux.
    12. Dispositif suivant la sous-revendication 11, caractérisé en ce que les zones superficielles inclinées sont exécutées seulement sur les faces de l'hypoténuse.
    13. Dispositif suivant la revendication II, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) possède une surface réfléchissante.
    14. Dispositif suivant la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend pour le réglage de la lumière incidente plusieurs écrans mobiles et un écran fixe qui possèdent des zones transparentes et des zones opaques disposées sur le parcours des rayons d'une source lumineuse (1) et en ce que chacune des zones transparentes (7, 8, 9, 10, 11) est associée à un élément renvoyant la lumière, de telle manière que deux des éléments (27, 28) renvoyant la lumière sont disposés de manière à renvoyer la lumière vers une première et une seconde surfaces de couleurs de test (32, 33), deux autres éléments (29, 30) sont disposés de manière à renvoyer la lumière vers une troisième et une quatrième surfaces de couleurs de test (34, 35) et un élément (31) renvoyant la lumière est disposé de manière à renvoyer la lumière vers un support pour l'échantillon à examiner (36),
    un dispositif optique (37) pour le mélange de lumière étant associé en commun aux première et seconde surfaces de couleurs de test (32, 33), chacune des troisième et quatrième surfaces de couleurs de test (34, 35) étant associée à un dispositif optique séparé (38, 39) pour le mélange de lumières, et en ce qu'il comprend en outre des éléments optiques pour dévier les trajets des rayons, et ledit plan (43) multiple interrompu, en position inclinée par rapport au trajet des rayons, formant dans le parcours des rayons, conjointement avec ledit élément (42 ou 49) multiple déviant la lumière, le champ visuel combiné pour l'observation simultanée des couleurs de test et de la couleur de l'échantillon.
    15. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que par le mouvement des écrans mobiles les zones opaques des écrans mobiles recouvrent alternativement et dans une mesure variable les zones transparentes de l'écran fixe.
    16. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les écrans mobiles sont au nombre de trois, possédant des graduations constituées par des séries de traits.
    17. Dispositif suivant la sous-revendication 16, caractérisé en ce que les graduations (13, 15, 17, 20) associées aux écrans (2, 3, 4, 6) sont placées sur ceux-ci directement de manière rigide et inamovible et en ce que lesdites graduations et les plages opaques de chacun desdits écrans sont formées ensemble d'une seule couche photographique.
    18. Dispositif suivant la sous-revendication 17, caractérisé en ce que les graduations (13, 15, 17, 20) et les plages opaques (14, 16, 18, 19) des écrans sont formées chacune d'une seule feuille mince.
    19. Dispositif suivant la sous-revendication 18, caractérisé en ce que la feuille mince est une feuille de métal estampée et gravée.
    20. Dispositif suivant la sous-revendication 16, caractérisé en ce que les graduations se trouvant sur les écrans peuvent tre amenées à volonté, au moyen d'un système de miroirs (45, 46, 47), dans le parcours des rayons au lieu du champ visuel combiné, l'un desdits miroirs (47) étant mobile à cet effet.
    21. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce qu'au lieu d'un élément multiple déviant la lumière deux de ceux-ci sont disposés de manière à pouvoir tre amenés dans le parcours des rayons au moyen d'un organe mécanique ce qui permet d'observer alternativement aussi des échantillons (36') se trouvant à quelque distance de l'appareil.
    22. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les éléments renvoyant la lumière (27, 28, 29, 30 et 31) sont formés de surfaces réfléchissantes, en un matériau non sélectif et diffusant la lumière, qui sont inclinées par rapport à la direction de la lumière incidente et par rapport aux surfaces (32, 33, 34, 35 et 36) qu'elles éclairent.
    23. Dispositif suivant la revendication II, caractérisé en ce que les diverses teintes employées forment des transitions continues de teintes polychromes passant de l'une à l'autre et de teintes gris neutre passant de l'une à l'autre comme également de teintes polychromes passant aux teintes gris neutre.
    24. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que trois surfaces de couleurs de test (32, 33 et 34) portent les teintes respectives rouge, vert, bleu, tandis que la quatrième surface de couleurs de test (35) porte des nuances d'une échelle de gris.
    25. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les teintes pures sont choisies du cercle chromatique en 24 parties.
    26. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que l'une des bandes marginales présente le blanc pur.
    27. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les bandes de teintes pures sont disposées transversalement à la direction des bandes de teintes gris neutre.
    28. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les teintes pures sont disposées en zones concentriques (S1, S2, S3) tandis que les teintes gris neutres sont disposées en secteurs.
    29. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les teintes pures sont disposées en secteurs, tandis que les teintes gris neutre sont disposées en zones concentriques (S1, S2, S3).
    30. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les quatre surfaces de couleurs de test (32, 33, 34, 35) portent des dessins en diverses couleurs, soit polychromes, soit gris neutre.
    31. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les quatre surfaces de couleurs de test (32, 33, 34, 35) portent des images en diverses couleurs, soit polychromes, soit gris neutre.
    32. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les surfaces de couleurs de test (32, 33, 34, 35) sont en forme de plaques, pouvant s'introduire de l'extérieur dans un boîtier comme des diapositives (figure 11).
    33. Dispositif suivant la sous-revendication 15, caractérisé en ce que la forme des zones non hyalines (16 ou 18 et 19) des écrans mobiles (3 ou 4) permet des recouvrements alternatifs, de manière à obtenir la commutation optique , les graduations (17 et 20) étant subdivisées de moins 100 à zéro et au-delà, jusqu'à plus 100 (fig. 11).
    34. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) présente des interruptions de formes circulaires.
    35. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce qu'il est prévu, comme plan multiple interrompu, une pièce de métal multiple percée plusieurs fois, les divers forages étant percés de manière à éviter la visibilité gnante de leurs parois.
    36. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) consiste en un miroir en verre, avec couverture superficielle, la couverture miroitante étant absente aux endroits correspondants à la forme du champ visuel simultané désiré (fig. 11).
    37. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) consiste en un prisme photométrique façonné (70), avec surface de réflexion interrompue par endroits et un second prisme (71) avec surface intacte (fig. 16).
    38. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce qu'il est prévu, comme plan multiple interrompu une disposition de deux prismes photométriques (65 et 66) à chacun desquels est opposé un masque (67 et 68) correspondant à la forme de champ visuel simultané désiré, sur le passage des rayons venant des couleurs de test ou de l'échantillon (fig. 15).
    39. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce qu'il est prévu, comme plan multiple interrompu une disposition d'un jeu de plaques de verre (69) opposé à deux masques (67 et 68) correspondant à la forme du champ visuel simultané désiré, dans le passage des rayons venant des couleurs de test ou de l'échantillon.
    40. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce qu'il est prévu, comme plan multiple interrompu (59a à 59i) une pièce de métal (59) avec un réflecteur central (62) allant en diminuant, pour éviter la visibilité gnante de leurs parois (62) fixé sur un élément transparent (61) en forme de plaque, monté de son côté sur un bloc (63) qui porte également la pièce métallique (59), (fig. 13, 14 et 14b).
    41. Dispositif suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que la pièce métallique (64) va en diminuant de manière similaire aux parois (62) du réflecteur central et est assemblée en une seule pièce avec le support (63) (fig. 14a).
    42. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) présente des interruptions de forme carrée.
    43. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) présente des interruptions en forme de fentes.
    44. Dispositif suivant la sous-revendication 13, caractérisé en ce que le plan multiple interrompu (43) présente des interruptions en forme d'étoiles.
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