II est connu que la mesure de la marche d'un mouvement d'horlogerie est faite par comparaison entre les signaux émis par ledit mouvement et un signal étalon de durée telle que, pour un mouvement de marche nulle, la durée du signal étalon corresponde à un nombre entier de signaux émis par ledit mouvement d'horlogerie. II est d'autre part connu (Elektrische und Elektronische Armbanduhren, Bd. 1, F. Schmidlin, Ed.
Scriptar, 1970, p. 300) que, pour diminuer ia sensibilité du systéme aux parasites ou permettre la mesure de plusieurs mouvements d'horlogerie de fréquences différentes, on fasse appel a un temps de blocage fixe, dont la durée est déterminée par les performances du système, un compromis étant trouvé entre la plus haute fréquence mesurable et la plage de mesure optimale du système.
Le brevet U.S. N 3777547 décrit un procédé de mesure de la marche d'un mouvement d'horlogerie comportant un compteur comptant les impulsions d'un signal de référence pendant l'intervalle de temps séparant une derniére impulsion de la montre et la fin du temps de référence ou vice-versa selon le sens de l'écart de marche. Cet appareil présente l'inconvénient de devoir procéder à son réglage en fonction de la fréquence propre de la montre à contrôler.
D'autres documents qui, bien que ne concernant pas des procédés de mesure de la marche d'une montre, peuvent être considé rés comme faisant partie de l'état de la technique relatif à ces pro- cédés. sont:
La DT OS 2206341 qui décrit un procédé selon lequel les signaux utilisés pour le contrôle de la marche d'une montre sont les oscillations mécaniques et acoustiques transmises au boîtier de la montre par le support de l'oscillateur de la montre.
La DT OS 2102838 qui décrit un procédé selon lequel on alimente la montre en énergie électrique par le dispositif de mesure et qu'on crée un signal correspondant à la consommation en énergie électrique de la montre. Ce signal est ensuite analysé et sert à la mesure de l'écart de marche de la montre.
Le DT PS 1773627 décrit un circuit permettant la mesure de la marche d'une montre qui consiste à brancher entre la batterie de la montre et celle-ci un formateur d'impulsion: celui-ci est pilote par les modifications de la résistance électrique apparente du mouvement d'horlogerie et délivre un signal servant Åa la mesure de hi marche de la montre.
Le procédé selon l'invention a pour but l'élimination complète du temps de blocage fixe, ceci afin d'optimaliser les performances du systéme et d'avoir pour chaque fréquence dc mouvement d'horlogerie la plage maximale de mesure admissible.
Un autre but de l'invention est de réaliser un appareil pouvant, sans intervention manuelle. mesurer automatiquement des montres de fréquences différentes.
L'invention a pour objet un procédé de mesure automatique de la marche de mouvements d'horlogerie de fréquences différentes, caractérisé par le taist qu'on enclenche un compteur par les tops impairs de la montre à contrôler. remet celui-ci à zéro par les tops pairs de cette montre jusqu'a ce qu'on stoppe ce compteur par une impulsion de référence: qu'on enclenche un autre compteur par les tops pairs dc la montre a contrôler et par l'impulsion de référence et remet celui-ci a zéro par les tops impairs de cette montre:
par le fait qu'on stoppe cet autre compteur par le top pair de la montre à contrôler suivant immédiatement l'impulsion de référence. et par le tait qu'on affiche le comptage le plus faible des deux compteurs de part et d'autre de l'impulsion de référence.
L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé décrit. caractérisé par le fait qu'il comporte une source d'impulsions de référence. un capteur de tops de la montre a mesurer comprenant un circuit de mise en forme de signaux détectes. deux compteurs alimentés par la série dimpul- sions délivrée par le capteur dont l'un est enclenché par les impulsions impaires, remis à zéro par les impulsions paires formées par le capteur et stoppé par une impulsion de référence. tandis que l'autre compteur est enclenche par les impulsions paires formées par le capteur et par l'impulsion de référence,
remis à zéro par les impulsions impaires formées par le capteur et stoppé par l'impulsion paire délivrée par le capteur suivant immédiatement l'impul- sion de référence et par le fait qu'il comporte encore un comparateur des valeurs de comptage des deux compteurs; un circuit de sélection du compteur présentant la valeur de comptage la plus faible et un circuit d'affichage de la valeur du compteur sélectionné.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple le principe du procédé selon l'invention et la réalisation du dispositif pour sa mise en oeuvre.
Les fig. I et 2 illustrent le principe de fonctionnement du procédé de mesure lorsque la montre à mesurer avance respectivement retarde.
La fig, 3 est un schéma bloc du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé.
Le procédé consiste à compter systématiquement l'intervalle entre les signaux provenant d'un capteur captant les tops de la montre à l'aide de deux compteurs. Les compteurs mesurant l'écart entre le bruit de la montre et l'impulsion de référence sont enclenchés à chaque signal. Le résultat à retenir et à transmettre à l'affichage étant le comptage le plus petit de deux compteurs de part et d'autre de l'impulsion de référence.
En fait on dispose de deux compteurs dont l'un est enclenché par les tops impairs de la montre à contrôler puis remis a zéro par les tops pairs de la montre à contrôler. Ce premier compteur est stoppé par une impulsion de référence fournie par une base de temps étalon. Le comptage de ce compteur correspond donc à l'intervalle de temps écoulé entre le dernier top impair de la montre et l'impulsion de référence.
Le second compteur est enclenché par les tops pairs de la montre à contrôler et remis a zéro par les tops impairs de cette montre. Le second compteur est toutefois également enclenché par l'impulsion de référence et dans ce cas il est stoppé par le top provenant de la montre suivant immédiatement cette impulsion de référence que ce top soit un top pair ou un top impair. Le comptage de ce compteur correspond donc a l'intervalle de temps écoulé entre l'impulsion de référence et le top de lo montre sui- vant immédiatement cette impulsion de référence.
Ensuite la valeur de comptage des deux compteurs est comparée et la valeur la plus faible des deux comptages est affichée et correspond à l'écart de marche de hi montre a contrôler.
Dans les cas Illustrés aux fig. I et 2. lorsque la montre a contrôler avance. c'cst le comptage du premier compteur qui est affiché tandis que lorsque la montre retardc, c'est le comptage du second compteur qui est affiché.
II est envident qu'en pratique. le rôle des premier et second compteurs peut être interverti.
Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus comporte:
un capteur pouvant être du type conventionnel ou du type à champ électrostatique décrit dans le brevet suisse N" 5736'5.
lequel capteur se compose d'une sonde inductive ou capacitive montée de part et d'autre d'un module mécanique pouvant comporter des empreintes de boites de montres. d'un amplificateur pilotant un comparateur de phase, lequel reçoit également les signaux d'un oscillateur local. qui est asservi par le comparateur de phase un amplificateur et un circuit de traitement des signaux fournis par le capteur pouvant contenir un circuit de division par
N desdits signaux. Ce circuit de traitement de signaux fournit le signal à contrôler à un systéme de comparateur avec un signal éta- lon.
Un premier circuit d'aiguillage fournissant en temps voulu les signaux nécessaires a deux compteurs opérant à tour de rôle. un comparateur. piloté par les signaux de fin de cycle et détectant la plus petite valeur dans les contenus des deux compteurs, un deuxième circuit d'aiguillage transmettant lors du signal fin de cycle la valeur la plus faible contenue dans les deux compteurs à un circuit d'affichage.
Le dispositif illustré à la fig. 3 comporte un circuit d'aiguillage I qui aiguille alors la fréquence d'un oscillateur étalon 2 soit sur le premier compteur 3, soit sur le second compteur 4, avec un changement et remise à zéro à chaque nouvelle impulsion provenant d'un circuit de traitement de signaux 5 délivrés par l'amplificateur 6 alimenté par le capteur 7. Le signal étalon I fourni par le circuit de division de fréquence 8 a pratiquement le même effet que les impulsions fournies par le circuit de traitement de signaux, c'est-à-dire qu'il inverse l'ordre de comptage, mais ne remet pas les deux compteurs à zéro.
Aprés un certain temps, un signal fin de cycle F parvient au comparateur 9 qui indique alors au deuxiéme circuit d'aiguillage 10 laquelle des deux valeurs des deux compteurs il faut afficher en Il. Un signal de transfert est alors appliqué.