Lampe baladeuse à support électromagnétique On connaît l'utilité de lampes baladeuses destinées aux véhicules automobiles, notamment en cas de pan nes, d'accidents ou de travaux divers en relation avec le véhicule. De récents progrès techniques ont permis de perfectionner de telles lampes, en les rendant fixa- bles par simple apposition sur une partie métallique, même lorsque cette dernière est recouverte d'une couche de graisse ou d'autres revêtements.
La signalisation des véhicules en panne s'est, d'au tre part, révélée au cours de ces dernières années de plus en plus impérative et différentes mesures ont été proposées pour signaler un véhicule arrêté sur une voie de circulation. Ces mesures restent cependant souvent insuffisantes, notamment en cas de mauvaise visibilité, lorsque les feux .de position du véhicule sont défectueux ou que la position du véhicule est dange reuse.
La présente invention a précisément pour objet une lampe baladeuse à support électromagnétique, destinée aux véhicules automobiles, obviant à ces in convénients et comprenant, logés dans un corps, un électro-aimant pour la fixation de la lampe sur une surface métallique, une ampoule disposée sur l'un des côtés dudit corps ainsi qu'un capot amovible fixé sur le corps et recouvrant au moins en partie ladite am poule,
un circuit électrique étant prévu pour relier l'ampoule et l'électro-aimant aux bornes d'une source de courant disponible sur le véhicule.
Cette lampe baladeuse :est caractérisée par le fait que ledit capot amovible est constitué en matière plas tique translucide, de manière à tenir lieu de feu de position accessoire du véhicule.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la présente invention. La fig. 1 en montre une vue en élévation.
La fig. 2 est une vue en coupe selon II-Il de la fig. 1, dont le cordon déroulé n'a été que partielle ment représenté.
La lampe comporte un corps de lampe 1 en métal doux, aux bords évasés, sur lequel on enroule le fil d'arrivée du courant. Un jonc d'acier galvanisé 2 de renforcement est placé dans un bourrelet terminant le bord inférieur du corps 1. Le bord supérieur com porte une partie cylindrique destinée à l'insertion de la base cylindrique du capot protecteur 3.
Un électro-aimant 4 est disposé de façon étanche dans une enveloppe 5. Sur cette enveloppe est fixée la douille 6 pour l'ampoule 7. Un ressort 8 assure à la fois la fixité de l'ampoule dans un emmanchement à baïonnette et la permanence du contact d'un plot en laiton avec le culot de l'ampoule.
Le courant venant d'une source, telle qu'une bat terie de 6, 12 ou 24 volts, passe dans un conducteur double 9, composé de deux éléments extrêmement souples. A une des extrémités de ce double conduc teur 9 est montée une prise de courant destinée à être insérée dans une douille correspondante, fixée à la carrosserie et reliée à la batterie. L'autre extrémité du conducteur double 9 pénètre à l'intérieur du corps de lampe par l'ouverture 11.
Un des conducteurs est relié, d'une part, par une connexion au bobinage de l'électro-aimant et, d'autre part, par une autre con- nection, en traversant axialement la douille, à l'am poule 7 par l'intermédiaire d'un plot 12 qui est sé paré du ressort 8 par une rondelle isolante 13. L'au tre conducteur ramène le courant sortant de la lampe et du bobinage de l'électro-aimant, qui est monté en dérivation par rapport au circuit d'éclairage.
Une rondelle isolante 14 isole de l'extérieur la chambre 15 à l'intérieur de laquelle sont disposées les connexions d'arrivée et de sortie des fils.
Le capot 3 comporte une large ouverture 16 pour le passage des rayons lumineux, provenant de l'am poule. L'ouverture 16 est également conçue de ma nière à protéger l'ampoule contre les chocs, notam ment dans le cas où une manipulation défectueuse ferait tomber la lampe sur le sol. Le capot est consti tué en matière plastique rigide, résistant à la chaleur dégagée par l'ampoule et dont la translucidité est telle que la majorité des rayons lumineux de l'ampoule soient dirigés au travers de l'ouverture du capot, tan dis qu'une petite partie de ces rayons traverse la ma tière constituant le capot.
La coloration de cette ma tière est de préférence rouge, de sorte que, par le jeu des rayons lumineux la traversant, .le capot constitue un feu de position. Le capot est inséré à frottement doux dans le corps de lampe et peut tourner par rap port à celui-ci, ce qui permet d'orienter le faisceau lumineux sans déplacer le corps de lampe adhérent à une partie métallique d'un véhicule par l'extrémité inférieure du noyau 4 de la bobine. Cette extrémité plate dépasse légèrement du plan de la base inférieure du corps 1.
La puissance de l'électro-aimant, dont le champ n'est ouvert qu'à l'extrémité inférieure du corps, est suffisante pour fixer par simple apposition la lampe sur n'importe quelle partie métallique du véhicule, même dans le cas où celle-ci est recouverte d'un re vêtement ou induite d'impuretés. La base du corps 1 de la lampe présente une arête circulaire arrondie, de manière à ne pas endommager la carrosserie du véhi cule.
Le corps constitue, par sa forme, une bobine, autour de laquelle le fil conducteur peut être enroulé lorsque la lampe n'est pas utilisée, ou déroulé d'une quantité quelconque, au moment de l'utilisation de la lampe.
On comprend que les combinaisons des qualités présentées par la lampe décrite offrent de nombreux avantages car, outre la possibilité de travailler dans les conditions les plus favorables sur toutes les par ties du véhicule par un éclairage adéquat, cette lampe constitue un feu de position accessoire utilisable dans les circonstances les plus variées. En cas de panne du véhicule, la lampe peut être placée sur l'aile de celui ci tournée du côté de la route ou bien, au cas où l'un des feux de position du véhicule ne fonctionne plus, le remplacer d'une manière provisoire mais efficace.