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Horloge calendrier On connaît une horloge calendrier dans laquelle le mouvement pas à pas d'une bande portant les dates est produit par un bras de traction à cliquet, soumis à un ressort que le mouvement d'horlogerie arme et libère une fois par jour.
Dans une autre horloge calendrier, une bande passe sur un rouleau solidaire d'une came de cadrage de date pour s'enrouler sur un arbre solidaire d'une roue à rochet. Cette roue tourne sous la poussée d'un cliquet mû d'un mouvement alternatif rapide par un électro-aimant lorsqu'un mouvement d'horlogerie, une fois par jour, ferme un circuit de déclenchement d'un dispositif de relais électriques qui commande l'électro-aimant, jusqu'à interruption produite par la came de cadrage.
On connaît aussi un indicateur électrique de temps, dans lequel le déplacement d'une bande horaire sans fin passant sur un rouleau d'entraînement est assuré par un moteur électrique, par l'intermédiaire d'un pignon, engrenant avec une roue dentée du rouleau, qui est porté par un levier oscillant et vient en prise avec un engrenage du moteur sous l'action d'un électro-aimant.
Dans un calendrier perpétuel à commande manuelle connu, les dates des mois sont portées par une bande qui passe sur un tambour à piquots encliqueté avec un tambour débrayable portant les jours de la semaine.
La présente invention a pour objet une horloge calendrier dont le fonctionnement automatique n'impose pas de charge appréciable au mouvement d'horlogerie. Dans une forme d'exécution, le fonctionnement peut se poursuivre d'année en année après réenroulement mécanique de la bande avec remise en accord des tambours de jours avec la date, à la fin du mois de février de chaque année.
L'horloge calendrier suivant l'invention est caractérisée en ce qu'un cylindre dont la périphérie porte les sept jours de la semaine et qui est solidaire d'une came de cadrage à sept dents, et un tambour coaxial adjacent, de position intermédiaire entre deux bobines réceptrice et débitrice d'une bande datée portant en succession les quantièmes et mois de l'année, qui est pourvu d'une denture engrenant dans des perforations de la bande et qui est lié au cylindre par un organe d'entraînement pouvant s'effacer élastique- ment, forment un ensemble libre de tourner autour de l'axe commun, en ce qu'un moteur électrique continu réversible est lié à une transmission comprenant un couple de roues dentées pivotant qui,
suivant le sens de rotation, vient en prise avec des roues dentées de l'une ou l'autre des bobines réceptrice ou débitrice pour entraîner la bande et par elle le tambour, en ce qu'un contact d'entretien tendant à se fermer par élasticité et faisant partie d'un circuit électrique fournissant au moteur un courant continu avec la polarité qui détermine sa rotation dans le sens d'avancement du calendrier, est ouvert à chaque position de cadrage de date par l'action d'une dent de la came de cadrage du cylindre entraîné par le tambour pour le sens de rotation correspondant,
et -en ce qu'un organe d'impulsion à ressort armé progressivement par le mouvement d'horlogerie et libéré au changement de date fait alors tourner la came de cadrage d'un angle suffisant pour que le contact de changement de date se referme.
Dans une forme d'exécution, le contact de changement de date comporte de préférence deux lames superposées s'appuyant élastiquement l'une sur l'autre
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et sur la came de cadrage pour fermer ce contact, la lame de dessous étant plus courte pour perdre la première son appui sur une dent et ouvrir ce contact en tombant derrière cette dent en position de cadrage de date, en formant alors une butée pour cette dent qui arrête le cylindre lorsque le tambour est entraîné en rotation de sens inverse par la bande se réenrou- lant sur la bobine débitrice,
sous l'action du moteur alimenté avec la polarité contraire par un deuxième circuit qui ne comprend pas le contact de changement de date.
Dans une variante, la première date de la bande datée est le 29 février et la dernière le 28 février, et un contact de fin de bande, en série avec le contact de changement de date, comporte deux lames de contact s'appuyant élastiquement l'une sur l'autre et sur la bande enroulée sur la bobine débitrice à l'aplomb d'une gorge de cette bobine, la lame de dessus étant plus large que cette gorge et la lame de dessous plus étroite de façon à tomber seule dans la gorge en coupant ledit circuit faute de bande lui servant d'appui, lorsque le calendrier a avancé d'un pas après la date du 28 février.
Dans les dessins annexés qui représentent diverses vues, coupes et schéma de deux formes d'exécution, les mêmes organes sont désignés par les mêmes indices de référence.
La fila. 1 montre de face en élévation une horloge calendrier d'une première forme d'exécution de l'invention, un arrachement local de la façade découvrant une partie d'un mécanisme de commande de changement de date par le mouvement d'horlogerie ; la fila. 2 montre une partie du cadre du coffre de l'horloge calendrier de la fila. 1 ouvert par relèvement de la façade autour de ses charnières, celle-ci étant vue de profil ainsi que les mécanismes qu'elle porte dans un plan de coupe correspondant à la ligne II-II de la fila. 4 ; la fia. 3 représente au contraire ce même coffre fermé vu de côté, un arrachement d'une paroi latérale découvrant le mécanisme du calendrier qui est représenté en élévation ; la fila. 4 est une vue dorsale de la façade de l'horloge calendrier de la fia. 1 et des organes qu'elle porte ;
les fia. 5 et 6 sont des vues de détail d'un contact de commande du remontage du mouvement d'horlogerie de l'horloge de la première forme d'exécution de l'invention ; la fila. 7 est une vue en élévation latérale du mécanisme du calendrier depuis le plan de coupe de la façade ayant pour trace la ligne VII-VII de la fila. 4 ; la fila. 8 est une vue de détail des organes qui actionnent le déroulement de la bande datée dans le calendrier vu de côté dans une direction opposée à celle de la fila. 7 ; les fila. 9 et 10 sont des vues de détail du mécanisme de commande de changement de date actionné par le mouvement d'horlogerie dans la forme d'exécution mentionnée à propos de la fila. 1 ;
la fila. 11 est une vue de détail, en élévation avec arrachement local, du cylindre des jours de la semaine et d'une partie du tambour sur lequel passe la bande datée, dans une première forme d'exécution de cet ensemble ; la fila. 12 est un schéma électrique de l'horloge calendrier dans sa première forme d'exécution ; la fia. 13 représente, dans une deuxième forme d'exécution de l'invention, une horloge calendrier, vue de l'arrière, le fond amovible de son boîtier étant enlevé pour montrer l'ensemble de ses organes ; la fila. 14 est une coupe transversale prise suivant la ligne XIV-XIV de la fila. 13 ;
la fig. 15 est une vue partielle de l'horloge calendrier de la deuxième forme d'exécution de l'invention, prise de l'avant mais sous sa façade et limitée au mouvement d'horlogerie et à la partie du calendrier comprenant un dispositif mécanique d'impulsion, celui-ci étant représenté au repos ; la fila. 16 est une vue semblable à la fila. 15, certaines parties du mouvement d'horlogerie étant supprimées et le dispositif mécanique d'impulsion représenté à l'armé la fila. 17 représente les mêmes organes que la fila. 16 mais vus à 901, dans un plan de coupe brisé suivant la ligne XVII-XVII de la fila. 16 la fila. 18 est une coupe axiale du dispositif tam- bour-cylindre dans une deuxième forme d'exécution de cet ensemble ;
1_a fia. 19 et la fila. 20 sont des coupes transversales de ce dispositif, prises respectivement suivant les lignes XIX-XIX et XX-XX de la fila. 18.
L'horloge calendrier qui est représentée dans son ensemble par les fila. 1 à 4 comporte un coffre formé d'un cadre en bois 1, d'un fond démontable 2 et d'une façade 3 à charnières 4. La partie supérieure de la façade porte le mouvement d'horlogerie, la partie inférieure le calendrier. Au premier correspond un cadran d'horloge habituel 5, couvert par un globe 6, au second, un voyant horizontal d'assez grande dimension 7 dans lequel apparaît la date, à savoir le jour, le quantième et le mois. Ce voyant peut être délimité par un cadre intérieur e et couvert par un verre galbé ou une loupe cylindrique 9 tenue dans un châssis en matière moulée 10 emboîté dans une ouverture de la façade.
Dans la paroi intérieure de la façade (fila. 1 et 2) est emboîtée et fixée dans un logement une platine 11 qui porte le mouvement d'horlogerie ; les axes des aiguilles 12, 13 traversent librement la façade. Ce mouvement d'horlogerie peut être d'un type quelconque mais, dans le cas choisi ici, il s'agit d'un mouvement à remontage électrique périodique utilisant comme source de courant des piles 14 tenues dans un support 15 fixé contre la paroi inférieure du coffre suivant la largeur de l'horloge. On décrira plus précisément dans ce qui suit non pas la réalisation de ce mouvement qui ne fait pas partie de l'invention
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mais les organes qui permettent par ce mouvement de commander le changement de date.
Derrière le voyant, la façade (fig. 2, 3 et 4) porte un bâti support de calendrier constitué essentiellement par deux grandes platines verticales entretoi- sées 16 et 17, fixées par des pattes 18 tenues par vis. L'intervalle de ces platines correspond à la largeur d'une bande 19 intéressant la partie de droite du voyant (fia. 1) sur laquelle les dates successives de l'année, exprimées par les quantièmes successifs de chacun des mois avec indication du mois considéré, sont inscrites, qui est enroulée en partie sur cieux bobines 20 et 21 situées au-dessus et au-dessous du voyant et dont les extrémités sont fixées respectivement à ces bobines.
Entre ces bobines et derrière le voyant, la bande 19 passe sur un tambour de position intermédiaire 22, au contact du cadre du voyant. Le tambour 22 porte, à une extrémité au moins, une denture dont les dents 23 correspondent à des perforations 24 de la bande. Les bobines 20 et 21 sont portées respectivement par des arbres 25 et 26 qui tourillonnent par leurs extrémités dans les deux platines 16 et 17 ; le tambour 22 de position intermédiaire est porté par un arbre plus long 27 dont une extrémité tourillonne dans la platine 16, et l'autre tourillonne dans une troisième platine plus petite 28, fixée également à la façade et entretoisée par rapport à la platine intermédiaire 17 ; celle-ci présente une large échancrure 29 dégageant le tambour.
Le prolongement de l'arbre 27 au-delà du tambour 22 porte un cylindre 30 dont la périphérie, divisée en sept parties égales, porte l'inscription des jours de la semaine ; ce cylindre, libre sur l'arbre 27, est accouplé au tambour solidaire de cet arbre (fig. 11) par un accouplement à bille 31 qu'un ressort 32 engage dans l'une des sept empreintes en des positions correspondant angul_airement aux sept inscriptions du cylindre.
Un support 33 (fig. 4 et 7), fixé contre la face de la platine intermédiaire 17 qui est tournée vers la petite platine 28, porte un moteur électrique continu réversible 34, dont l'arbre vertical 35 est pourvu d'une vis sans fin 36 en prise avec un engrenage hélicoïdal 37 fixé à l'extrémité d'un arbre de transmission 38, parallèle à l'arbre 27 du tambour et situé dans le même plan horizontal. Cet arbre 38 porte à son extrémité saillant au-delà de la platine 16 qui est la plus éloignée .du moteur (fig. 3 et 4) d'une part un pignon 39, fixé sur cet arbre, d'autre part un bras plat 40, libre sur cet arbre et situé entre la platine 16 et ce pignon 39.
Le bras 40 porte à son extrémité une roue dentée 41, en prise avec le pignon 39, libre sur son pivot 42 mais soumise à une friction qui nécessite pour sa rotation un couple supérieur au couple de frottement du bras 40. Celui-ci peut osciller dans un domaine angulaire limité à environ 900 par une lumière arquée 43 concentrique à l'axe de l'arbre, dans laquelle s'engage un goujon formé par l'extrémité du pivot 42 saillant sous le ,levier 40.
Suivant le sens de rotation de l'arbre 38, le bras 40 tourne d'abord avec cet arbre pour venir occuper l'une ou l'autre des positions extrêmes correspondant aux extrémités respectives de la lumière, ce qui met la roue dentée 41 en prise avec l'une ou l'autre de deux roues dentées 44 et 45 d'axe fixe engrenant respectivement avec des roues dentées 46 et 47 fixées sur le bout des arbres 25 et 26 des bobines.
Lorsque l'arbre 38 tourne dans le sens de la flèche F3 de la fi-. 3, le bras 40 .prend la position représentée à cette figure, et les engrenages 39, 41, 45 et 47 assurent la transmission du mouvement à l'arbre 26 qui entraîne la bobine inférieure 21 en rotation dans le sens de la flèche F@ qui correspond (fig. 2 et 3) à l'enroulement de la bande sur cette bobine. La bande 19 tirée par cette bobine engrenant par ses perforations avec la denture 23 du tambour 22, entraîne en rotation ce tambour et par conséquent l'arbre 27, dans le sens de la flèche F, tandis qu'elle se dévide de la bobine supérieure, alors libre.
On voit immédiatement qu'une rotation de l'arbre 38 en sens F4, inverse de F.@ (voir fig. 8), fait prendre au bras 40 sa position opposée, pour laquelle cette rotation est transmise à l'engrenage 46 dans le sens F. qui assure le réenroulement de la bande sur la bobine supérieure.
Afin que celle des bobines 20 et 21 qui fournit la bande dans l'un et l'autre cas et qui est alors libre ne tourne pas plus vite que la traction de la bande ne l'impose, et que la bande reste ainsi tendue entre les bobines sur le tambour intermédiaire 22, il est prévu deux lames élastiques 48 dont les extrémités enveloppent les enroulements de bande sur les bobines et dont la partie médiane prend appui sous une tige 49 entre- toisant les platines 16 et 17, de talle façon que leurs branches par leur élasticité frottent sur les enroulements et freinent ceux-ci. Les rapports de démultiplication entre les roues dentées 41 et 46 d'une part, 41 et 47 d'autre part, peuvent être différents.
La bande 19 qui porte les dates successives de l'année, y compris celle ,du 29 février pour le cas d'année bissextile, peut se dérouler de l'une à l'autre des bobines dans un .sens ou dans l'autre suivant le sens de succession des inscriptions qu'elle porte. Dans l'exemple représenté, les jours successifs de l'année sont écrits les uns au-dessus des autres, si bien que la bande doit à l'origine être enroulée sur la bobine supérieure pour venir s'enrouler sur la bobine inférieure en défilant de haut en bas derrière le voyant et en entraînant le tambour 22 et son arbre 27 dans le sens de la flèche F. Pour cette raison, on dénommera débitrice la bobine supérieure 20 et réceptrice la bobine inférieure 21.
Pour éviter le problème que posent les années bissextiles, il est commode de commencer les inscriptions à une extrémité de la bande avec la date du 29 février , en les poursuivant sur une année jusqu'à la date du 28 février à l'autre extrémité
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de la bande. Le jour qui suit le 28 février, un blanc apparaîtra dans le voyant ; on réenroulera alors la bande sur la bobine débitrice jusqu'à ce qu'apparaisse dans le voyant la date du premier mars s'il s'agit d'une année ordinaire, la date du 29 février sil s'agit d'une année bissextile. A ses deux extrémités, la bande 19 se prolonge assez au-delà des inscriptions pour former des amorces d'enroulement qui à leur bout peuvent être collées respectivement aux bobines débitrice et réceptrice.
Ces amorces doivent évidemment avoir une longueur suffisante pour que la dernière inscription du calendrier puisse apparaître dans le voyant.
La bobine débitrice 20 qui est faite d'une matière isolante présente à mi-longueur une gorge circulaire 50 (fig. 2 et 4) dans laquelle s'engage élastiquement, lorsque cette gorge est découverte en fin de bande par exemple par une lumière faite dans l'amorce de la bande, sinon par la fin de la bande même, une lame plus étroite 51 dont une extrémité est tenue sur un plot isolant 52 fixé à l'entretoise 49 et dont l'autre extrémité peut être soumise à la traction d'un ressort 53. Quand la gorge est couverte par la bande, cette lame s'appuie et frotte élastiquement sur la bande qui est isolante de l'électricité.
Parallèlement à cette lame, une deuxième lame 54, plus large que la gorge, portée par le même plot 52 et isolée de la première, tend à s'appuyer élastiquement sur celle-ci en assurant le contact de deux plots portés par ces lames. Ce dispositif constitue un contact électrique de fin de bande. Quand l'amorce de fin du calendrier découvre la gorge 50, la lame 51 pénètre dans la gorge, tandis que la lame 54 est arrêtée, ce qui détermine l'ouverture de ce contact ; celui-ci reste normalement fermé tant que le 28 février de la bande n'a pas dépassé le voyant.
Pour assurer le cadrage de la date derrière le voyant, le cylindre des jours de la semaine porte une came 55 à sept saillies ou dents 56 (fig. 4, 7 et 11), convenablement calée angulairement par rapport à ce cylindre. Pour le sens de rotation normal, indiqué par la flèche F aux fi-. 2 et 7, qui correspond à une avance de la bande du haut vers le bas dans la succession des jours, chaque dent présente vers l'avant un flanc oblique et vers l'arrière un flanc droit ou même légèrement rentrant.
Sur la came 55 qui est faite en matière isolante de l'électricité s'appuient élastiquement deux lames superposées 57, 58, isolées l'une de l'autre et du support 33 auquel elles sont fixées. Ces deux lames portent des plots formant un contact électrique, normalement fermé, et la lame de dessous 57 est un peu plus courte que la lame de dessus 58. Lorsque la lame courte s'appuie sur l'une quelconque des dents 56, le contact est fermé ; il s'ouvre dès que cette lame, à l'extrémité arrière de ladite dent, tombe dans le creux de dent suivant tandis que la lame 58 reste en appui sur la dent.
En tombant dans un creux de dent, la lame 57 joue aussi le rôle d'un cliquet qui empêche la came 55 de tourner en sens inverse car le flanc droit de la dent derrière lequel la lame 57 est tombée buterait contre cette lame. Le contact ne se refermera qu'après que la came aura été entraînée dans le même sens de rotation d'un angle, très faible d'ailleurs, mais suffisant pour que la lame 58 perde l'appui de ladite dent. Le contact restera alors fermé, tandis que les lames seront fléchies par l'action de la dent suivante, jusqu'à ce que la lame 57 perde, la première, l'appui de cette nouvelle dent. Ce contact, ainsi qu'on le verra, est inséré dans le circuit qui alimente le moteur avec la polarité qui lui donne un sens de rotation correspondant à la rotation de la came 55 dans @le sens de la flèche F.
Le calage de cette came est tel qu'à l'ouverture du contact une date apparaisse en position correcte dans le voyant.
Le changement de date est commandé par le mouvement -de l'horloge. Ce mouvement peut être d'un type quelconque ainsi qu'on l'a dit déjà plus haut. Dans l'exemple représenté (fig. 4), il est du type à réarmement commandé électriquement par oscillation d'une armature tournante 59 entre les pôles d'un électro-aimant de bobine 60.
La fermeture du circuit d'alimentation de la bobine de l'électro-aimant est assurée par un contact électrique, normalement ouvert par l'action d'une came 61, formée d'un disque de matière isolante ayant un segment coupé suivant un méplat 61a, libre sur le pivot de l'armature et taillée d'une lumière arquée courte 61b, .dans laquelle est engagé avec jeu cir- conférentiel un goujon 62b d'une pièce métallique 62 solidaire du pivot (fig. 5 et 6). Contre le profil de cette came s'appuie élastiquement, par l'arrondi d'extrémité d'une patte galbée 63, une lame métallique 64 connectée à une borne du contact et portant en bout un plot de contact 65.
Pendant la détente du ressort, l'armature 59 tourne dans le sens de la flèche f;, de la fig. 5 et le goujon 62b entraîne dans ce sens la came 61 en butant contre le fond avant de la lumière 61b ; en fin de détente, l'arrondi de la patte 63, en passant sur le méplat 61a, fait par sa pression avancer brusquement la came dans le même sens et le plot 65 vient toucher un plot 66 de la pièce 62 en fermant le contact. L'électro-aimant excité fait tourner rapidement l'armature (fig. 6) dans le sens de la flèche f," contraire à f,;, en remontant le ressort d'horlogerie, et le contact est réouvert brusquement. La construction même du mouvement d'horlogerie est de type connu et ne fait pas partie de l'invention.
Pour commander le changement de date et suivant la forme d'exécution présentement décrite, on utilise un contact temporisé dont la fermeture se produit une fois toutes les 24 heures. Des platines entretoisées 67 et 68 rapportées sur le côté d'une platine 69 du mouvement d'horlogerie supportent un mécanisme commandant ledit contact (voir fig. 1, 4, 9 et 10). Une roue dentée 70 portée par l'axe de la petite aiguille 12 de l'horloge est en
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prise avec une roue dentée 71 d'un nombre de dents double, faisant par conséquent un tour en 24 heures.
La roue dentée 71 porte une came spirale 72 ; sur le profil de cette came prend appui un doigt 73 saillant sur le côté d'un secteur 74, pivoté en 75 sur la platine 67 et soumis à la traction d'un ressort 76 qui tend à le faire tourner dans le sens de la flèche f@ de la fig. 9 en appuyant le doigt 73 sur le profil de la came. Ce secteur est denté et il est en prise avec un pignon 77 porté par l'axe 78 du premier d'une suite de mobiles démultiplicateurs montés entre les platines 67 et 68 et dont le dernier porte un moulinet 79 (fig. 4). Sur l'axe de pivotement 75 du secteur et contre celui-ci (fig. 1, 9 et 10) est pivoté un bras libre 80 dont la rotation par rapport au secteur est limitée par la longueur d'une lumière 81 dans laquelle se déplace un goujon 82 porté par ce bras.
Ce bras a un prolongement en matière isolante 83, de section transversale sensiblement triangulaire, pour assurer un encliquetage qui va être décrit maintenant. Sur la platine 67 voisine du secteur est fixée de façon isolée électriquement une lame de contact 84 présentant vers son extrémité une double cambrure qui forme d'abord une saillie 85 de contact avec la face avant du secteur, puis un cran 86 dans lequel peut s'accrocher le prolongement 83 du bras libre 80. En regard de la lame 84, le bord du secteur présente une échancrure 87.
Le contact temporisé fonctionne de la façon suivante. Le mouvement d'horlogerie faisant tourner la roue dentée 71 d'un tour en 24 heures, la came 72 - au cours de cette rotation - écarte progressivement le doigt 73 en faisant tourner le secteur en sens inverse de la flèche fg de la fig. 9, ce qui bande progressivement le ressort 76. Dans la position d'armement complet (fig. 10), la lame 84 - qui tend par son élasticité à s'appuyer sur le secteur n'est pas au contact de celui-ci - son extrémité tombant dans l'échancrure 87.
Lorsque le doigt 73 échappe au profil de la came, ce qui permet au ressort 76 de se détendre, le secteur tend à tourner dans le sens de la flèche f" en entraînant en rotation le pignon 77 et les mobiles dont le dernier est le moulinet 79, décrit plus haut en référence à la fig. 4 ; la grande démultiplication donnée par les mobiles fait que le moulinet tourne très vite par rapport au secteur, si bien que, freiné par l'air, il limite la vitesse de celui-ci à une valeur telle que la détente du ressort dure un temps appréciable, d'environ une demi-seconde. Le fond de l'échancrure 87 atteint l'extrémité de la lame 84 qui en prenant contact avec la face de dessus du secteur ferme le contact électrique lame - masse.
Ce contact reste fermé pendant la course @du secteur. Dans cette course le secteur entraîne le bras libre 80 dont le goujon 82 est poussé par le fond de la lumière 81 jusqu'à ce que, à la position de fin de course représentée à la fig. 9, le prolongement isolant 83 s'engage sous la lame et tombe dans le cran 86, ce qui a pour double effet d'ouvrir le contact et d'accrocher le bras mobile à la lame 84. Cette courte période d'activité du mécanisme est suivie d'une lente période de réarmement par l'action de la came 72 sur le doigt 73 qui dure vingt-quatre heures.
Le secteur, en tournant en sens inverse de la flèche f3, laisse le bras accroché par son prolongement 83 à la lame 84, si bien que celle-ci reste écartée du secteur, le contact étant ouvert jusqu'à ce que le goujon 82 soit poussé par le fond supérieur de 1a lumière 81, le bras entraîné et décroché de la lame ; mais celle- ci tombe dans l'échancrure 87 sans fermer le contact. Celui-ci ne se fermera qu'au moment que le doigt 73 échappera au point haut de la came 72 pour déclencher le processus qui vient d'être décrit.
L'alimentation des organes électriques, aussi bien de la pendule que du calendrier, peut être assurée par tout courant continu approprié. Dans le cas présent, la source de courant est constituée par les piles 14 fixées sur la paroi inférieure du coffre de l'horloge. Un commutateur inverseur fixé dans le coffre contre une paroi latérale et commandé par un bouton extérieur 88 (fig. 1 et 2) permet de commander le dispositif électrique. Dans la forme d'exécution représentée, cet organe comprend un plateau fixe 89, porté par des colonnettes 90 fixées au côté du cadre du coffre, et muni sur sa face éloignée de ce cadre de lames de contact.
En regard de la face qui porte ces lames, un deuxième plateau 91 - mobile - porte des plots qui peuvent venir au contact desdites lames par rotation du plateau. Celui-ci est fixé à la tige 92 du bouton 88, qu'un ressort de torsion 93 tend à rappeler dans une position de repos pour laquelle un goujon 94 du plateau mobile 91 (voir fig. 12) bute contre le fond d'une extrémité d'une lumière arquée 95 du plateau fixe 89 qui s'étend angulairement sur un quart de cercle.
Cette position relative des deux plateaux est celle que montre la fig. 12, sur laquelle ces deux plateaux sont - dans un but de clarté - représentés séparés l'un de l'autre mais vus du même côté, celui qui correspond à la face du plateau mobile 91 qui porte les plots.
Les lames de contact fixées au plateau fixe 89 sont chacune à deux branches 96, terminées par des contacts 97. Ces deux lames, désignées l'une par M, l'autre par P, ont respectivement un de leurs contacts situé sur un cercle extérieur, l'autre sur un cercle intérieur en des positions diamétralement opposées d'une lame à l'autre. Elles sont respectivement connectées aux deux pôles de la source 14. Le plateau mobile 91 porte sur deux cercles correspondants des plots 98 disposés en deux groupes et désignés par une des lettres m ou p, affectée d'indices distinctifs, selon qu'ils appartiennent à un groupe ou à l'autre.
Le groupe des plots p est formé de six plots espacés angulairement deux à deux de 450 et situés, dans chaque groupe de deux, l'un sur le cercle extérieur, l'autre sur le cercle intérieur ; ceux du cercle extérieur sont désignés par p1, p2, p3, ceux du cercle intérieur par p'1, P'2, P'33, Les plots
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trm sont de positions diamétralement opposées aux plots p mais ils ne sont qu'au nombre de cinq: aux plots p1 , p2, p3 correspondent diamétralement les plots m1, in2, m3; aux plots p', et p3,, correspondent diamétralement les plots m'2,, m'3.
On précisera que la position du goujon 94 est telle par rapport aux plots 98 que, dans la position relative des plateaux 89 et 91 qui est représentée à la fig. 12 et pour laquelle le goujon 94 est à la position I à une extrémité de la lumière 95 du plateau 89, les lames M et P sont respectivement en contact avec les plots in et p d'indice 1. En agissant sur le bouton 88 (fig. 2) du contacteur, on peut faire tourner le plateau mobile dans le sens de la flèche f12 successivement de deux angles de 45 pour amener le goujon 94 en des positions successives II et III sur la longueur de la lumière 95, positions dans lesquelles les lames M et P sont respectivement en contact, d'abord avec les plots d'indice 2, puis avec les plots d'indice 3.
Sur le plateau mobile 91 les connexions suivantes existent entre les divers plots 98 ; le plot p1 est connecté aux plots p2 et m3 , le plot p'1 aux plots p'2 et in' 3; le plot m'2 est connecté au plot mi et au plot p'3 . Les connexions extérieures sont les suivantes. Un fil 99 partant du plot p'1 du groupe p'1-p'2-m'3 aboutit à une borne de la bobine d'élec- tro-aimant 60 servant au remontage électrique du mouvement d'horlogerie ; l'autre borne de cette bobine est reliée par le contact de remontage A, constitué par la lame 64 et le plot à la masse 66 de la fig. 5, maintenu normalement ouvert par la came 6l-62, à un fil 100 connecté au plot m1 appartenant au groupe m'2-m1-p 3 .
Du plot p1 du groupe p1-p2-m3 part un fil 101 connecté à une borne 102 du moteur 33 ; l'autre borne 103 de celui-ci est reliée par l'intermédiaire du contact D de l'interrupteur de fin de bande (lames 50 et 51 de la fig. 4) normalement fermé, à un fil 104 relié au fil 100 par deux conducteurs parallèles. Un de ces conducteurs comprend le contact C de changement de date (lames 57 et 58 de la fig. 7) normalement ouvert, qui se ferme quand la lame 58 échappe à une saillie de la came de cadrage 55 ; l'autre de ces conducteurs comprend le contact d'impulsion B (lames 84 et secteur 74 à la masse, de la fia. 9), normalement ouvert par appui de la lame 84 sur le prolongement isolant 83 du bras mobile 80. La borne 103 du moteur qui est reliée au contact D est également connectée par un fil 105, d'une part au plot p3, d'autre part au plot M3.
Dans la position I du plateau mobile 91 on voit que les fils 99 et 100 sont connectés aux bornes de la source de courant qui correspondent aux lames P et M. Lorsque l'armature mobile 59 (fig. 4) en tournant avec la came 61 dans le sens de la flèche f4 de la fig' 4 par détente du ressort du mouvement d'horlogerie détermine la fermeture du contact A, la bobine 60 de l'électro-aimant est parcourue par le courant et le remontage s'effectue. Quant au moteur, il est connecté par sa borne 102 et le fil 101 directement au pôle de la source de courant qui correspond à P, et par sa borne 103 à l'autre pôle mais par l'intermédiaire du contact D normalement fermé et de l'un ou l'autre des contacts B et C normalement ouverts.
Lorsque le contact d'impulsion B, temporisé, se ferme à minuit, le moteur tourne pendant un temps suffisant dans le sens d'avancement de la bande en entraînant la came de cadrage 55 (fig. 7) qui ferme le contact de changement de date C comme on l'a décrit avant la réouverture du contact d'impulsion B, si bien que le moteur continue d'être alimenté jusqu'à ce que le contact de changement de date C se rouvre par suite de la chute de sa lame courte 57 derrière la dent 56 qui était venue se placer sous cette lame. Le moteur s'arrête, le dateur ayant été avancé d'un pas et laissant apparaître la nouvelle date dans le voyant.
Ceci se reproduit de jour en jour à minuit jusqu'à la fin de la bande, qui permet au contact de l'interrupteur de fin de bande D de s'ouvrir en coupant définitivement l'alimentation du moteur, dès que la date du < : 28 février .> a passé le voyant.
Si, en agissant sur le bouton 88 (fig. 2), on fait tourner le plateau mobile 91 à la position II, les plots p'2 et p2 viennent sous la lame P et les plots m. et m', sous la lame M. Les plots p2 et p',, étant respectivement connectés aux plots p, , et p', , rien n'est changé en ce qui concerne l'alimentation des fils 99 et 101 qui restent connectés par la lame P au même pôle de la source; de même, le plot m', étant connecté au plot in,, le fil 100 reste connecté à l'autre pôle de la source par la lame M ;
cependant, le fil 105 reçoit le courant du plot m., connecté à ce pôle, ce qui court-cuicuite les contacts D, et B ou C, si bien que le moteur se met en marche dans le même sens que précédemment tant que le contacteur occupe la position II.
En position III, le contacteur au contraire détermine une inversion de polarité dans l'alimentation de la bobine 60, et du moteur 33. En effet, en ce qui concerne l'électro-aimant de remontage, les fils 99 et 100 du circuit d'alimentation de la bobine 60 sont maintenant connectés respectivement aux lames M et P, le premier 99 par le plot p', connecté au plot m'3 en contact avec la lame M, le second 100 par le plot m, connecté par le plot in'. au plot p';j en contact avec la lame P. Cette inversion de polarité ne change rien pour le remontage du mouvement d'horlogerie qui se produira à chaque fermeture du -ontact de remontage A, que la bobine 60 soit par- :#ourue par le courant dans un sens ou dans l'autre.
En ce qui concerne le moteur, la borne 102 précédemment connectée à la lampe P par le plot p_; est, cn position III, connectée à la lame M alors en contact avec le plot % connecté au plot p, d'où part le fil 101 aboutissant à cette borne ; l'autre borne 103, qui en position II était connectée à la lame M par le fil de liaison directe 105 et le plot m.,, est maintenant connectée à la lame P par le
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branchement de ce fil qui part du plot p3 en contact avec cette lame P. Le moteur tourne donc de manière continue tant que le contacteur est en position III mais son sens de rotation est contraire de ce qu'il était pour les positions I et II.
Il entraîne donc l'arbre de transmission 38 dans le sens de la flèche FI, de la fig. 8, ce qui assure la commande de la bobine débitrice pour le réenroulement de la bande 19. Cette bande en remontant entraîne par la denture 23 l'arbre 27 dans le sens de la flèche FI de la fig. 8, contraire de celui qu'indique la flèche F sur les fig. 3 et 7, mais, pour ce sens de rotation, la came 55 bute par une de ses dents contre la lame courte 57 (fig. 7), ce qui immobilise le cylindre 30 des jours de la semaine, l'accouplement à ressort 31-32 cliquetant sans s'opposer à la rotation du tambour de la bande.
En fin de calendrier, soit à minuit le 28 février, la bande datée avance d'un pas pour faire apparaître un blanc mais, en entraînant le cylindre des jours de la semaine, elle fait apparaître le nom du jour suivant. On réenroule alors la bande sur la bobine débitrice en plaçant le commutateur en position III et en l'y maintenant jusqu'à ce qu'apparaisse dans le voyant la date du ler mars s'il s'agit d'une année ordinaire, celle du 29 février s'il s'agit d'une année bissextile. Le cylindre des jours de la semaine qui s'est arrêté en fin de bande sur le nom du jour qui correspond à cette date n'est pas entraîné dans le mouvement de sens inverse de la bande et, par conséquent, son indication est correcte. Le bouton du commutateur étant lâché, le commutateur est en position I de marche normale du calendrier.
5i à une date quelconque de l'année, après un arrêt de l'horloge calendrier par exemple ou pour toute autre cause, on veut mettre le calendrier à jour, on le fait avancer (position II) jusqu'à la première date postérieure pour laquelle le jour de la semaine correct apparaît dans le voyant. On place ensuite le commutateur en position III et l'y maintient juste assez de temps pour faire reculer la bande jusqu'à ce que la date correcte apparaisse dans le voyant.
Dans la seconde forme d'exécution de l'horloge calendrier que les fig. 13 à 17 représentent, l'ensem- ble des organes est contenu dans un boîtier en bois formé par le cadre 1 sur lequel la façade 3 est fixée à demeure ; ce boîtier peut être fermé par un fond non représenté.
La façade 3 dont la face frontale porte le cadran d'horloge 5 et est percée d'une fenêtre garnie d'un voyant de date 7 porte, en correspondance sur sa face dorsale ou intérieure comme dans le premier exemple d'exécution, le mécanisme d'horlogerie désigné dans son ensemble par 106 et le mécanisme de calendrier désigné dans son ensemble par 107, situés, le premier à la partie supérieure, le second à la partie inférieure et décalé latéralement. Le premier peut agir sur le second par un dispositif mécanique d'impulsion de la came de cadrage 55 portée par le cylindre des jours 30, et celui-ci est lié au tambour de bande 22 par un encliquetage assurant l'entraînement du cylindre par le tambour dans le sens d'avancement du calendrier indiqué par la flèche F de la fig.
14 mais s'effaçant sous un effort minime pour le sens de rotation relative inverse pour des raisons que la description du fonctionnement faite plus loin mettra en évidence. Dans la forme d'exécution de l'ensemble tambour-cylindre à organe d'encliquetage, que les fig. 18 à 20 représentent, tambour et cylindre sont formés de deux pièces moulées en matière plastique telle que le polystyrène.
La pièce qui constitue le tambour 22 est un corps creux cylindrique 108 à un seul fond 109, percé d'un trou centré pour l'engagement de l'arbre 27. A son extrémité opposée, elle présente à son débouché et dans sa paroi intérieure une courte rainure 110, limitée à l'épaulement 111. Dans le logement ainsi formé sont engagées, en appui contre l'épaulement et en superposition, deux pièces métalliques découpées dans du clinquant suivant des segments annulaires 112 et 113 limités à une large coupure 114 et ayant ainsi une certaine élasticité radiale qui permet, à égalité de diamètre avec la rainure, un engagement serré sans risque de bris de la matière plastique.
Le segment annulaire 113, placé contre l'épaulement 111, se prolonge dans la coupure 114 par une languette 115, à son extrémité avant pour le sens de rotation indiqué par la flèche F reportée sur la fig. 19 qui correspond au déroulement de la bande selon la suite des jours. Cette languette 115 est coudée à sa naissance suivant un angle obtus vers l'extérieur, passe dans la coupure 114 de l'autre segment 112 de façon à former un cliquet élastique saillant obliquement en bout du tambour. Le segment 112 comporte à l'opposé de sa coupure une patte radiale 116 s'élargissant autour de l'axe en un disque 117 qui est percé d'un trou centré pour l'engagement de l'arbre 27. Le tambour 22 est ainsi supporté par cet arbre à ses deux extrémités.
Les deux segments annulaires présentent à l'opposé de la coupure 114 une encoche pour loger un ergot 118 venu de moulage en saillie dans la rainure. Ils ne peuvent donc pas tourner dans le tambour, et l'emmanchement de l'arbre 27 à travers le fond 109 et à travers le disque 117 étant serré, le tambour est solidaire de son arbre 27.
Le cylindre 30 dont la surface porte à écart angulaire constant les noms des sept jours de la semaine est formé d'un corps creux cylindrique 119 à un fond épais 120, mais ce fond porte sur toute la longueur du cylindre un bossage axial 121, réuni à la paroi extérieure par des nervures radiales 122, au nombre de sept correspondant respectivement aux sept jours de la semaine marqués sur le cylindre, pour servir de surfaces de butées au cliquet 115 en sept positions -de calage angulaire possibles lorsque le cylindre est joint au tambour.
Le fond 120 et son bossage 121 sont forés à un diamètre correspondant
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à celui de l'arbre 27 de façon que le cylindre n'ait sur cet arbre qu'une faible friction.
Lorsque le tambour 22 est immobile, le cylindre 30 peut tourner facilement sur l'arbre 27 dans le sens de la flèche F reportée à la fia. 20, le cliquet 115 n'opposant qu'une très faible résistance à la flexion ; pour le sens de rotation relative opposé, une nervure 122 bute contre le cliquet et s'oppose à cette rotation ; lorsque le tambour 22 tourne dans le sens de la flèche F, entraîné par la bande 19 qui se déroule, il entraîne à son tour le cylindre 30 dans sa rotation. A l'extrémité du cylindre, sur une partie de l'épaisseur du fond 120, se trouve la came de cadrage 55, déjà décrite précédemment, sur laquelle s'appuient en superposition la lame courte 57 et la lame longue 58 du contact de changement de date (fia. 17).
On décrira maintenant le dispositif mécanique d'impulsion qui doit assurer une rotation de la came de cadrage 55 suffisante pour que la lame la plus longue 58 du contact de changement de date, restée en appui sur le sommet d'une dent, échappe à celle-ci pour rejoindre la lame 57 déjà tombée dans le creux de dent en fermant le circuit d'alimentation du moteur 34. L'organe d'impulsion est un poussoir qui est mû par un ressort armé par le mouvement d'horlogerie et qui vient heurter et pousser le flanc droit d'une dent 56 de la came de cadrage.
La roue dentée 71 du mouvement d'horlogerie qui fait un tour en vingt-quatre heures devant la platine 69 porte sur sa face arrière un ergot 123 (fia. 16 et 17). Un pivot 124 de la platine 69, à distance de l'axe de la roue dentée 71 en direction opposée au calendrier (fia. 15 et 16), forme le centre d'oscillation d'un bras plat découpé 125, dirigé vers cette roue dentée.
D'abord rectiligne, ce bras s'incurve dans son plan pour former derrière celle-ci une portion 126 arquée suivant une demi-circonfé- rence de rayon intérieur plus grand que la trajectoire circulaire de l'ergot 122, et il se termine en un bec radial rentrant 127 qui coupe cette trajectoire ; un prolongement 128 de la partie rectiligne, branché sur la portion arquée, porte un bossage 129 qui est fixé à ce prolongement par une queue rivée mais de façon à avoir une liberté de mouvement en rotation et en oscillation par rapport au bras 125 (fia. 17) ; ce bossage est percé d'un trou diamétral 130 et axialement en bout d'un trou taraudé qui débouche dans le premier et qui reçoit une vis de serrage 131 à bout arrondi.
Dans le trou 130 est passée une tige 132 au diamètre du trou qui constitue le poussoir servant d'organe d'impulsion pour la came de cadrage. Ce poussoir dont la longueur saillante sous le bras 125 est réglable est arrêté par la vis de serrage 131 mais conserve une mobilité pendulaire par rapport au bras 125. Ce poussoir, au cours de l'oscillation du bras 125, tourne par rapport à ce dernier car il est guidé à sa partie inférieure dans une fourche 133 d'une pièce fixée au bâti du calendrier ; il est attaché à celle-ci par un ressort oblique peu puissant 135 qui tend à le tirer élastiquement contre le fond de la fourche. Celle-ci est située dans le plan moyen de la came de cadrage 55 (fia. 16).
Le fonctionnement du dispositif est le suivant. juste avant minuit, l'ergot 123 du mobile 71 qui fait un tour en vingt-quatre heures atteint la position représentée à la fia. 16. A partir de huit heures du matin environ, alors que le bras 125 occupait la position de repos représentée à la fia. 15, l'ergot 123 avait suivi le bord intérieur de la portion arquée 126 de ce bras sans contact avec celle-ci, puis vers dixhuit heures il a atteint le bord intérieur du bec 127 et, en glissant sous ce bord, il l'a soulevé très lentement et faisant pivoter le bras 125 vers le haut.
On notera que l'élévation en quelque six heures du bras 125, alors surtout que le ressort 135 est peu puissant et que le poids de l'équipage bras 125 - poussoir 132 est faible, demande une énergie infime que le mouvement d'horlogerie assez robuste peut très facilement fournir sans en souffrir du point de vue de sa régularité.
Lorsque l'ergot 123 atteint la position représentée à la fia. 16, le poussoir est à la position : < armé au fond de la fourche 133 (fia. 17) à l'aplomb de la base d'une dent 56 de la came de cadrage, arrêtée au-delà du plan vertical passant par l'axe de celle-ci pour le sens de rotation indiqué par la flèche F. Lorsque l'ergot 123 échappe au bec 127, le bras 125 est libéré. Tant sous l'effet du poids de l'équipage bras-poussoir que sous l'effet de la composante verticale de la traction du ressort 135, le bras descend brusquement, rencontre la came 55, pousse la dent 56 derrière laquelle il s'engage et fait tourner l'ensemble came .55 - cylindre 30 dans la nervure 122 au contact du cliquet 115 du tambour 22 s'éloigne de celui-ci.
L'impulsion donnée à la came de cadrage 55 dans le sens de rotation de la flèche F fait que la lame de contact .58 restée en appui sur une dent de cette came (fia. 17) perd son appui, tombe dans le creux de dent (fia. se trouve déjà la lame 57 et ferme le contact de changement de date, ce qui complète le circuit d'alimentation du moteur 34. Celui-ci se met en marche et, par l'arbre de transmission 38 et le train de roues 39-41, 45-47, entraîne en rotation la bobine réceptrice 21 qui à son tour tend à enrouler .la bande datée 19 et, par celle-ci, entraîne en rotation le tambour 22 dans le sens de la flèche F.
Le tambour 22 rattrape le cylindre 30 et son cliquet 115 vient buter à nouveau derrière la nervure radiale 122 qui s'était éloignée de lui.
L'ensemble du calendrier, bande datée et cylindre des jours de la semaine est alors en mouvement, jusqu'à ce que les lames de contact 57, 58, relevées progressivement par le flanc oblique de la dent 56 suivante puis appliquées contre le sommet de cette dent se séparent à nouveau par chute de la lame courte intérieure 57 dans le creux de dent suivant, ce qui rouvre le contact, arrête le moteur et immobilise le calendrier en position de cadrage de la date du jour qui commence.
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Au cours de la rotation d'un pas de la came de cadrage 55 sous l'action du moteur, le poussoir 132 - tombé dans un creux de dent - est repoussé par la dent suivante vers la façade 3 du boîtier et exerce sur le ressort 135 une faible composante de traction, si bien que le ressort l'applique légèrement contre cette dent.
Le couple très faible qui en résulte et qui tend à faire tourner la came 55 et son cylindre 30 en sens inverse de la flèche F maintient appliquée contre le cliquet 115 la nervure 122 du cylindre que ce cliquet a poussée au cours de la rotation. Ceci stabilise came et cylindre en correspondance du jour avec la date apparue dans le voyant.
Il va de soi que bien des modifications sont possibles dans les dispositions qui ont été décrites et dont les caractéristiques sont définies par les revendications qui suivent. On notera simplement que la construction de l'ensemble tambour-cylindre décrite en référence aux fig. 18 à 20 peut trouver d'autres applications qu'à un calendrier, qu'elle peut convenir de manière générale à des instruments de mesure et, plus particulièrement, à des instruments de comptage.