Mouvement d'horlogerie à moteur électrique de remontage. La présente invention a trait à un mouve ment d'horlogerie à moteur électrique de re montage, comportant. un dispositif de com mande de contacteur asservi au ressort moteur spiraloïde du mouvement d'horlogerie, de telle façon que ce dispositif agisse sur le con tacteur inséré dans le circuit d'alimentation du moteur pour mettre celuici en marche lorsque le ressort. moteur est. suffisamment débandé et, en revanche, pour interrompre, l'alimenta tion quand le ressort a été bandé par le moteur.
Ce mouvement d'horlogerie est caractérisé par le fait que le dispositif de commande asservi au ressort moteur comprend un organe pénétrant dans une fente du barillet et solli cité élastiquement vers l'intérieur de celui-ci de façon à être en contact avec la spire externe du ressort moteur, au moins lorsque celui-ci est. suffisamment débandé, ledit organe étant ainsi appelé à faire plus ou moins saillie sur la surface du barillet.
Cet organe peut être constitué par une partie coudée d'une, lame élastique entourant une portion de la périphérie du barillet.
Le mouvement d'horlogerie selon l'inven tion peut comprendre, avec avantage, un mo teur électrique à aimant permanent, :dont le rotor est accouplé avec le barillet par un train d'engrenages, l'aimant permanent du moteur assurant., au repos, un freinage magnétique qui rend superflu un cliquet de retenue. Un tel moteur offre en outre l'avantage de ne né- cessiter qu'une faible consommation de cou rant.
Les tôles de l'induit de ce moteur peuvent être enrobées dans une masse de matière plas tique isolante qui assure alors leur fixation et tient lieu des isolants d'encoche habituels.
Le barillet. du ressort moteur est, de pré férence, monté sur l'axe du centre ou axe de l'aiguille des minutes.
En vue de la commande de mécanismes annexes fonctionnant suivant un cycle de vingt-quatre heures, la cadrature du mouve ment d'horlogerie peut comprendre un train additionnel d'engrenages de rapport un sur deux entre le canon portant l'aiguille des heures et un arbre de commande de méca nisme annexe qui accomplit ainsi un tour en vingt-quatre heures. Cet arbre de commande peut porter fou l'ensemble pignon-roue de renvoi de la cadrature; dès lors, le nombre de pièces nécessaire se trouve réduit au mini mum.
Un mouvement d'horlogerie, réalisé selon l'invention et présentant en outre toutes les particularités facultatives qui viennent d'être énoncées, a les qualités suivantes: 1 Le mécanisme se présente sous la forme de petits ensembles homogènes facilement ac cessibles et démontables séparément: moteur, démultiplication, barillet et commutateur, rouage et porte-échappement, cadrature et ar bre un tour en vingt-quatre heures.
2 Les contacts électriques sont peu fré quents, donc peu d'usure: l'établissement du courant est instantané et la rupture du cou rant est rapide, l'écartement des contacts est important., les pressions de. contact peuvent être élevées sans répercussion sur la bonne marche du mouvement, donc marche sûre.
3 Le ressort. moteur pouvant être de grandes dimensions et travaillant sur une faible partie de sa capacité, l'effort tangentiel sur les mobiles est très constant, d'autant. plus que l'effort nécessaire pour actionner le com mutateur n'est. pas prélevé sur le couple mo teur du ressort. Cela permet, à qualité égale des organes composant le mouvement d'hor logerie, d'obtenir des réglages plus précis. De plus, on dispose d'une réserve de marche inté ressante en cas d'alimentation sur secteur.
.l Le nombre réduît de mobiles entre le ressort moteur et l'échappement réduit au mi nimum les efforts sur les pivots et assure un bon rendement avec un minimum d'usure.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple non limitatif, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et deux variantes.
La fig. 1 représente un schéma général de la chaîne cinématique du remontage et du rouage, le contacteur étant figuré suivant une variante.
Les fig. 9, 3 et 4- représentent. en élévation, plan et coupe respectivement, le contacteur de la forme d'exécution. Dans ces trois vues, le ressort. spiral moteur logé dans le barillet étant représenté détendu, le contact vient d'être établi.
La fig. 5 représente en plan le contacteur de la seconde variante, dans laquelle la. levée du contact est assurée par une pièce intermé diaire; dans cette vue, le ressort. spiral moteur est représenté bandé et le dispositif de contact ouvert.
La fig. ô représente une coupe générale de l'ensemble de la seconde variante dans laquelle apparaît. particulièrement. la commande de l'arbre 0 faisant un tour en vingt-quatre heures. La fig. 7 représente en perspective l'induit du moteur et fait apparaître les tôles noyées dans une mince couche de matière plastique.
Une lame élastique F, fixée en L' par une de ses extrémités au barillet B sur la périphé rie extérieure de celui-ci, comme l'indique le dessin, est conformée de façon à s'appliquer normalement en pression sur ]\extérieur de ee barillet. A l'autre extrémité de la lame, une partie recourbée f 1 pénètre à l'intérieur du barillet par une fente- dans sa paroi. A la mise en route du mouvement., le ressort. spiral S étant complètement débandé remplit entièrement, la place libre à. l'intérieur du barillet B. Sa spire extérieure maintient, par l'extrémité f 1, la lame élastique F écartée du barillet.
Dans cette position, une languette prévue sur la lame élastique, ne se trouve pas en face du talon T de la laine de contact C1 qui assure le contact avec C@. Le circuit de la batterie C se trouve donc fermé et le moteur D démarre, entraînant par le pignon P1 et les engrenages intermédiaires R1 P., R2 P3, la roue dentée R3 solidaire du barillet B.
L'extrémité de la spire externe du ressort spi ral moteur S étant elle aussi solidaire du ba rillet, alors que la spire interne est immo bilisée par le crochet Q sur un noyau appar tenant à l'axe -l, le ressort spiral se bande au fur et à. mesure de la rotation du barillet. B. Progressivement, les spires centrales s'en roulent d'abord sur le noyau, puis la spire externe décolle de la paroi du barillet, lais sant pénétrer l'extrémité f1 de la lame de commande F.
Or, cette lame F, étant solidaire du barillet B, tourne en même temps que lui: il arrive donc un moment où la languette <B>f2,</B> se rapprochant du centre de rotation, ren contre le talon T de la lame de contact C1, soulève cette lame par déformation élastique, ouvrant le circuit électrique et arrêtant ainsi le moteur D. A ce moment, le ressort spiral moteur S prenant appui sur l'axe de centre _1 tend à faire tourner le barillet en sens con traire.
Un cliquet de retenue f' agissant sur un engrenage intermédiaire R@, par exemple, s'opposera .à ce retour en arrière; le cliquet clas sique l' peut être remplacé par tout dispo- sitif ayant le même effet, par exemple par un fil métallique ou non enroulé de plusieurs spires en contact sur l'un des axes des engre nages et s'opposant à la rotation dans un sens seulement. Enfin, dans le cas d'un moteur à aimant permanent, le freinage magnétique est suffisant, et permet d'éviter le cliquet de retenue.
Le ressort moteur étant bandé, l'axe de (-entre _1 est sollicité à tourner. Tout se passe alors comme dans les mouvements d'horlogerie classiques. Dans sa rotation, l'axe _t actionne mi dispositif d'échappement E par l'internté- (liaire de rouages 111, 1l,,, 1I3. Cet échappe ment E règle la vitesse de rotation de l'axe de centre < i à un tour par heure.
Dans la cadra- ture, une chaussée I, portant l'aiguille des mi nutes, est montée sur l'axe de centre A et entraînée par friction; elle transmet, par l'intermédiaire des pignons et roue de renvoi N, une rotation de un tour en douze heures au canon<I>II</I> qui porte l'aiguille des heures.
En outre, en vue de la commande de mé canismes travaillant. sur un cycle de vingt- quatre heures, le canon H porte une denture (le pignon hl entraînant tune roue K ayant le double de dents et solidaire d'un arbre 0 qui fait ainsi un tour en vingt-quatre heures. Cet arbre est utilisé comme axe du renvoi N.
Au bout d'un certain temps de marche, le ressort spiral S s'étant. détendu, sa spire externe repousse l'extrémité f 1 de la. lame de commande .F jusqu'à ce que la languette: f 2 échappant du talon T de la lame de contact Cl, laisse cette lame reprendre sa position ini tiale et appuyer contre C@, rétablissant le cir cuit alimentant le moteur et provoquant le eyele de remontage décrit précédemment.
Pour rendre la commande du contacteur plus régulière et. plus sensible, il est avan tageux d'interposer, comme représenté aux fig. 5 et 6, entre la, lame de commande h' et la lame de contact Cl une pièce intermédiaire L servant de rupteur et tourillonnant libre ment sur une portée de l'axe A mais disposée pour pouvoir soulever la lame de contact Cl.
C'est l'extrémité de ce rupteur L qui est en traînée ou libérée par la, languette f! :de la lame de commande P; l'établissement et la coupure du contact électrique ont. lieu de cette manière pour des positions absolument iden tiques du ressort spiral moteur.
La pièce intermédiaire L peut elle-même porter directement le contact Cl, relié élas- tiquement à la source électrique. Dans ce cas, la pièce L pivotant autour de l'axe de centre < 1 est sollicitée dans le sens de l'établissement du contact par un ressort Y approprié (trac tion ou compression, direct ou inversé, ou res sort de torsion, etc.), comme l'indique la fig. 1.
L'induit du moteur (fig. 7) comporte, de préférence, des tôles W enveloppées, sauf dans la région de l'entrefer, d'une mince couche de matière plastique moulable ou injectable Z qui définit, en outre, dans la partie centrale, la forme des bobines et assure la solidarisation du paquet de tôles sur l'axe X. Bien entendu, l'enrobage de l'induit dans une masse de ma tière plastique isolante n'est. pas limité aux induits à trois pôles, mais peut être utilisé tout aussi avantageusement dans toutes les autres formes de tôles d'induit ou de rotor bo biné, et quels que soient la forme et le nom bre des encoches.